Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
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feat Sofiane Rasak
Mi-mars 2022
Dans un bar londonien, la fête battait son plein. Difficile à croire que d’ici une heure, toutes les lumières allaient s’éteindre et les fêtards, éméchés et fatigués, se dépêcheraient de rentrer chez eux. Au lieu de minuit, l’horloge sonnera l’heure du couvre-feu, écourtant misérablement cette nuit de fête. Accoudé au comptoir, je sirotais un cocktail sans alcool en compagnie de diverses connaissances. L’ambiance lounge diffusait des ombres de lumières bleutées sur les visages, masquant la misère des femmes trop maquillées et le teint vitreux des mecs bourrés. Je passais un moment pour le moins agréable, avec la certitude que ce soir, Daphné me raccompagnerait chez elle. Ce qui se passa ? Aucune idée, car cela se passa dans mon dos. Je commandais un dernier verre à la serveuse qui passait à proximité et qui relaya la commande au collègue derrière son comptoir. Je retournais mon attention vers la piste de danse où les danseurs se déhanchaient comme s’ils risquaient de mourir l’heure suivante. La serveur préposa à la confection des cocktails déposa deux verres pour le comptoir, puis deux verres sur un plateau. Un détraqué avait repéré ses cibles, deux jeunes femmes occupées respectivement sur leur téléphone quelques tablées plus loin. Subrepticement, le détraqué déversa sa drogue dans les deux verres sur plateau avant de s’éloigner pour se terrer dans un coin. La serveuse revint, un smartphone coincé entre l’épaule et la joue pour pouvoir attrapé les deux verres sur le plateau. Elle déposa le premier devant moins et emmener le second plus loin. Au comptoir, le serveur se retourna pour découvrir le plateau vide. Constatant que j’avais déjà reçu ma commande, il haussa les épaules et prit les deux verres posés sur le comptoir pour les transvaser sur le plateau. La serveuse revint et les emporta vers la table des jeunes femmes. Par un heureux hasard, les deux jeunes femmes, ce soir-là, étaient sauve. Quant à moi, je poussais un long soupir, émergeant tout juste du sommeil. Mes idées n’étaient pas vraiment en place, et je mettais ça sur le compte du sommeil profond qui m’avait littéralement cloué au lit. J’entendis une respiration lente. Quelqu’un était allongé à mes côtés. Daphé. Daphné ? J’ouvrais les yeux en grand, assez brutalement, l’oreille aux aguets. Il y avait un bruit étouffé derrière une porte mais ce n’était pas le plus grave : je ne savais absolument pas où j’étais ni comment j’étais arrivé là. Je me relevais brutalement du lit, pour m’apercevoir que non seulement ce n’était pas Daphné mais, qui plus est… – Rasak ! crachais-je, mon ton sonnant comme un air de reproche tandis que je me dégageais rapidement du lit. Le drap glissa, j’étais debout et complètement nu. A première vue, nous étions dans une chambre d’hôtel propre et modeste. La couverture verte du lit s’assortissait parfaitement à la moquette couleur sapin. Le jour perçait à travers l’unique fenêtre occultée d’un rideau, tout aussi hideusement vert. Mes narines détectaient l’odeur du renfermé, des fragrances de pins, une note de sueur. Je respirai une dernière fois avant de soupirer : à mon grand soulagement, ça ne puait pas le sexe. Je jetais rapidement un coup d’oeil dans la pièce : – Où sont nos vêtements ? Le bruit, mélange de glouglou, rot, grognement émit depuis la profondeur des entrailles, tonna derrière la porte de ce qu’il semblait être la salle de bain. Impossible de déterminer si c’était une voix masculine ou féminine. C’était simplement dégueu. Je me ruais sur la porte pour en abaisser la poignée, mais la personne s’était enfermée. D’ailleurs, la porte d’entrée également était verrouillée de l'extérieur, je le constatais avec dépit. Nous étions enfermés, nus et je n’avais aucun souvenir de la fin de soirée. – Qu’est-ce que c’est ces conneries ? tonnais-je comme pour mettre fin à mes élucubrations mentales.
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Sofiane Rasak
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Sam 20 Avr - 10:29
Tu t'es jamais réveillé après une java à tout casser avec un mec si laid allongé sur ton bras que tu préféreais te le couper que de risquer de le réveiller en bougeant ? Victor || Mi mars 2021, Quelque part dans Londres
Sofiane se demandait sincèrement ce qu’il foutait là. Il avait toujours aimé faire la fête mais ce besoin maladif d’abreuver son corps de multiples alcools s’était brusquement fait moins prégnant ces derniers mois, comme si remplir son estomac de vives urgences n’était guère utiles pour combler le trou béant qui s’était logé au fin fond de son abdomen. Les mois passaient et la disparition d’Ambrose, couplée aux multiples absences de Charly rendaient Sofiane taciturne. Oui, plus que d’habitude, apparemment c’est possible mdr. Imaginant qu’il suffirait de retourner dans les lieux qu’il fréquentait autrefois pour raviver d’anciennes habitudes, Sofiane s’était accoudé au bar, ingurgitant verre sur verre, s’attirant les regards de plusieurs femmes dont aucune n’éveillait véritablement son intérêt, il se contentait de penser. Réfléchir n’était pas chose si aisée avec le bruit incessant de la musique dans les tympans mais étrangement, Sofiane ne s’était pas senti aussi bien que maintenant, loin des conversations habituellement tenues au quartier général du Blood Circle. De toute manière, il avait l’habitude de cogiter sous le bruit, lorsqu’il était militaire, il avait parfois fallu prendre des décisions sous les bombardements des tirs ennemis. Alors à côté de ça, la musique pop pouvait bien aller se rhabiller. Les minutes s’égrenaient sans que Sofiane ne s’en rende véritablement compte, surpris de constater qu’à chaque fois qu’il terminait son verre, un autre réapparaissait comme par magie toujours là quand il faut pas ces sales traîtres et il soupçonnait le barman d’en vouloir à son argent.
Sofiane se réveilla lorsqu’on appela son nom. Ou plutôt lorsqu’on beugla son nom. Sursautant immédiatement, analysant la situation en un quart de secondes, il reconnut Lancaster, le fils. « Putain. » murmura-t-il en arabe, sa langue natale. Mais pourquoi avait-il si mal à la tête ? C’était quoi ce trou noir dans sa soirée ? Sofiane avait pourtant l’habitude de s’alcooliser mais il s’était toujours évertué à s’arrêter pile à la limite. Il s’était passé quelque chose. Il se reconcentra sur l’énergumène debout devant lui, qui semblait admirer la décoration et renifler les draps. Sofiane n’avait que peu de liens avec lui ; autant il appréciait Maxwell pour les qualités incontestables qu’il possédait, autant il ne connaissait que très peu Victor, n’ayant pas vraiment eu affaire à lui. Et ce n’était pas comme si Sofiane avait besoin d’avoir un ami lol. Encore moins d’un ami nu.
Remarquant sans peine qu’il était lui aussi en tenue d’Adam, Sofiane regarda autour de lui à la recherche de ses vêtements, de son téléphone et du reste de ses affaires mais il n’y avait rien dans cette chambre, à part Lancaster et lui ; quoi qu’un bruit tout à fait étrange semblait émaner de la pièce d’à côté. Mais Sofiane n’en avait que faire. Le coupable était probablement là, devant lui. Alors il se leva rapidement, ne se préoccupant absolument pas du fait qu’il était nu, il attrapa violemment Victor par les épaules ; le poussant contre le mur, plaçant ses doigts autour de son cou, il siffla : « Qu’est-ce que t’as foutu Lancaster ?? » Victor commença à se débattre, évidemment, il voulait fuir, ce lâche. Sofiane le scruta avec attention quelques secondes et relâcha sa prise sur lui ; rien dans son regard ne lui disait qu’il était l’instigateur de tout ça. Au contraire, il semblait tout aussi surpris de se retrouver ici. Mais bon, un petit coup de pression, ça ne pouvait pas faire de mal. Et puis, Sofiane devait s’assurer. « C’est quoi cet endroit putain ? On dirait une maison de passe. » Non pas que Sofiane soit adepte de ce genre de pratique mais il était déjà allé dans un de ces endroits.
Citation :
Oui - La porte de la salle de bain s'ouvre et c'est un mec, un petit gros tatoué de partout, à l'allure de motard qui a plus bu de la bière que monter sur une moto qui sort, il est d'une élégance peu commune, sent mauvais et n'est pas très poliOui bon j'ai lancé les dés dans le mauvais sujet mais chut c'était un oui. Non - La porte de la salle de bain s'ouvre et c'est une jolie fille qui en sort, peut-être elle pourra aider les deux garçons à se souvenir de la fin de la soirée
Alors que Sofiane continuait de fouiller sa mémoire, la porte de la salle de bain s’ouvrit. S’attendant à tout, sauf à ce gars, Sofiane scruta l’homme de haut en bas. Tatoué quasiment de la tête au pied, un bandana rouge sur son crâne rasé, il n’était pas très grand, plutôt proéminent, et sa panse était si large que Sofiane s’imaginait qu’il pouvait aisément tenir son plateau repas dessus. Il rota comme un porc et même s’il sortait de la salle de bain, compte tenu de l’odeur qu’il dégageait, il était loin d’avoir pris sa douche. Mais le pire dans tout cela, c’était qu’il portait sa chemise. La chemise de Sofiane. D’ailleurs, le syrien se demanda comment il avait pu faire rentrer ses énormes bras dans sa chemise si étriquée. « Vous avez une sale gueule les mecs. Vous étiez plus beau à la lumière des stroboscopes. » Sofiane avait beau être en Angleterre depuis des années, il n’avait aucune idée de ce qu’était un stroboscope et de toute manière, c’était pas vraiment la question. De la même manière qu’il avait poussé Victor, il se jeta sur le mec et il pestiféra : « C’est toi qui nous a fait ça ??? » Et ça quoi d’ailleurs ? Les droguer ? C’était l’explication la plus plausible. Les violer ? Sofiane frissonna et contracta son anus. Non c’est bon, ça avait l’air d’être normal.
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feat Sofiane Rasak
Mi-mars 2022
Ce que j’avais foutu ? Mes yeux se parèrent d’une lueur provocante. – Ne soit pas si présomptueux, Rasak. dis-je toujours sur le ton de la provocation. Tu n’es pas du tout mon genre ! Je le gratifie d’un rictus tout aussi provocateur avant de lui choper les poignets pour dégager ses sales pattes de mes épaules. On mène une sorte de corps à corps, animé par je ne sais quoi chez Rasak - certainement du dégoût - mais bien que j’apprécie le corps masculin autant que le féminin, cette situation me déplaît autant que lui. Je n’en montre rien, cependant, espérant voir s'accroître son agacement. En vérité, mon agacement est à son comble. Trop de mystère et, comme je le découvrirai, trop de portes fermées. Je poursuis mon analyse de la pièce, quand Rasak compare l’endroit à une maison de passe. – Je te préviens, c’est pas moi le putain. Mon estomac se retourne d’aigreur en songeant que… que… que le putain est peut-être à l’intérieur de la salle de bain. Quand on parle du loup, la personne en question fait enfin surface. Peu importe la sorcellerie ou la drogue dont Rasak et moi avons été victime, à choisir un putain, nous n’aurions certainement pas choisi celui-là. Ma joue cille si fort que mon œil gauche se referme presque. L’homme ventripotent, vêtu d’une simple chemise que je n’identifie pas de prime abord comme appartenant à Rasak mais dont je peux aisément assurer qu’elle n’est pas à sa taille, éructe à gorge déployée avant de prononcer des mots aussi moches que son rot. Cette fois, mon œil s’active comme parcourut d’un spasme incontrôlable. Je vais le tuer. Non ! Qu’est-ce que je raconte ? Inutile de me fatiguer à m’en salir les mains : Rasak va le tuer. D’ailleurs, il se rue sur l’homme aux sales airs de saoulard, du genre PMU, et au lieu de s’inquiéter de la puissance qui manqua de le renverser, le gros bonhomme étouffe un vilain rot - ou ravale son vomit, mais je préfère ne pas l’imaginer, avant d’adresser un sourire gêné à son agresseur. C’est que je commencerai presque à m’inquiéter. Rapidement, je me déplace vers la table faisant office de bureau pour inspecter la poubelle glissée en dessous. Je fais de même avec la poubelle de la salle de bain après avoir été frappé par l’odeur pestilentielle du vomit. Pas de capote. Cela ne veut rien dire. Mais cela me rassure au moins un peu. Je reviens vers les deux autres : – Bien, tu as exactement trente secondes pour nous dire où sont nos vêtements, où est-ce que nous sommes et ce que nous foutons-là. Le gros bonhomme, toujours entre les mains de Rasak, élève la main pour compter sur ses doigts sans quitter Sofiane des yeux.
Le dé:
Oui - “ Aucune idée”. Il rabaissa sa main. “Mais si ça peut vous rassurer, j’ai la clef. Non - 1, je ne sais pas, 2, dans une chambre d’hôtel et 3, c’est vous qui m’avez emmené.
Je la saisis avec empressement pour me diriger vers la porte, la déverrouiller et l’ouvrir à la volée. Un long corridor s’étale devant moi où s’aligne des portes face à face. La bonne nouvelle, c’est que nos vêtements s’étale comme les miettes de pain du petit poucet sur la moquette. La mauvaise nouvelle, c’est que parmi ces miettes de pain, il y a le pain moisi en cuir qui appartient très certainement au soulard. Je m’empresse de récupérer mes vêtements et m’aperçois qu’ils ont été semés depuis une autre porte. – Ça donne sur une autre chambre, dis-je à Rasak après avoir repéré la porte donnant sur les escaliers peinte en orange tandis que les portes des chambres sont peintes en vert. Et il n’y a pas d’ascenseur. Je serre le poing, prêt à taper puis m’agace immédiatement de ma politesse pour saisir la poignée. La porte n’est pas verrouillée.
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Jeu 11 Juil - 22:36
Tu t'es jamais réveillé après une java à tout casser avec un mec si laid allongé sur ton bras que tu préféreais te le couper que de risquer de le réveiller en bougeant ? Victor || Mi mars 2021, Quelque part dans Londres
« J’suis le genre de tout le monde, arrête ton cirque. » pestiféra le jeune syrien, absolument conscient de son charme naturel. Souvent, les autres étaient éblouis par sa beauté mais fuyaient face à son caractère insipide. Mais parfois, certains étaient attirés par le comportement désagréable de Sofiane ; il fallait de tout pour faire un monde. Mais Lancaster ne semblait pas du tout sensible à la silhouette du photographe et paraissait même dégoûté de se retrouver en une si fâcheuse posture. En même temps, qui ne le serait pas ? Ils s’étaient réveillés nus comme des vers, au milieu d’une chambre absolument dégueulasse et pour une personne comme Sofiane, accro à la propreté, il y avait de quoi avoir envie de gerber. Heureusement, il en avait vu d’autres et les exemples étaient légions : le champ de bataille, les salles de torture, la prison. Rien de ce qu’il y avait ici n’était suffisant pour ne serait-ce que soulever l’estomac bien accroché de l’ancien militaire. Mais tout cela n’expliquait pas ce qu’il faisait ici et accompagné de surcroît.
Après avoir brièvement violenté le jeune Lancaster, Sofiane l’avait relâché, comprenant aisément qu’il n’était pas responsable de cette vaste fumisterie. « Oui bah ça, ça reste encore à prouver !» déclara Sofiane, méfiant. Il connaissait mal le fils Lancaster alors qu’il était ami avec son père. Maxwell était un homme avec qui il était facile de se lier lorsqu’on s’appelait Sofiane Rasak. Pour ainsi dire, ils étaient semblables en tout point. Ou du moins, sur beaucoup de points. Mais Victor… Ce n’était qu’un gamin. Un gamin embarqué dans cette histoire avec lui, quelle poisse… Mais il n’était pas son ennemi ; à vrai dire, ils étaient même des alliés. En tant que membres du Blood Circle, Sofiane savait qu’il pouvait lui faire confiance, du moins, un peu. Certainement plus qu’à la personne qui se trouvait dans la salle de bain et qui faisait un raffut pas possible. La porte s’ouvrit soudainement et l’odieux personnage qui en sortit arracha une grimace à Sofiane. Il n’y avait aucun moyen que Victor et lui n’aient choisi de suivre cet homme. Même bourrés, même défoncés, Sofiane espérait avoir son amour propre. Et le sens de la justice, celle qu’on se fait soi-même. Sofiane se jeta sur l’homme ventripotent, prêt à lui faire cracher le morceau et Victor surenchérit, lui aussi soudainement pressé de comprendre ce qui leur était arrivé. « Trente secondes ! » menaça Sofiane, répétant les propos de son acolyte de fortune. « Comment ça aucune idée ?! » pestait-il, avec la furieuse envie de vociférer quelques insultes gratuites. Lorsque le bonhomme parla d’une clé, Sofiane fronça les sourcils. Victor récupéra celle-ci et se dirigea vers la sortie. Le laissant prendre les devants, Sofiane préféra questionner un peu le bedonnant. « Pourquoi t’as la clé ? Tu bosses ici ? » Il fallait vraiment pas s’aimer pour louer une chambre ici et il fallait vraiment pas se respecter pour y bosser. « Nan, j’l’ai loué. Et quand je me suis réveillé, vous étiez là, c’est tout ce que je sais moi. Je me suis dit qu’on avait du boire un coup ensemble et puis voilà. »
Sofiane finit pas relâcher la pression sur l’homme. Déjà parce que le mec ne semblait absolument pas effrayé -soit parce qu’il était habitué à ce type de bail, soit parce qu’il était idiot, peut-être un peu des deux-, mais aussi parce qu’il ne semblait pas vraiment au fait de ce qu’il s’était passé, et encore moins être l’instigateur de ce plan foireux. « Rends moi ma chemise ! » exigea-t-il avant de dire : « Non c’est bon garde-là. » Le mec semblait avoir transpiré comme un porc et Sofiane ne tenait pas plus que ça à baigner dans ses effluves corporelles. Surtout qu’en jetant un coup d’oeil à Victor qui inspectait le couloir, Sofiane aperçut le reste de leurs vêtements. Attrapant son caleçon (oui Sofiane était nu depuis tout ce temps, vous aviez oublié hein mdrr), il enfila ensuite son pantalon et passa sa veste par-dessus son torse. Tant pis pour la chemise. Mais où était donc ses chaussures ? Plongeant les mains dans les poches intérieures de sa veste, Sofiane fut soulagé de constater qu’il y retrouvait ses deux crans d’arrêt. Maintenant qu’il était armé -même si ses poings étaient en soi une sacré défense-, Sofiane pourrait mieux appréhender ce qui se dissimulerait derrière cette autre porte. « Vas-y. »
Citation :
Oui - Victor ouvre la porte, deux nanas typées de l'est sont allongées sur le lit dans une position plus que suggestive Non - Victor ouvre la porte, deux mecs habillés comme des voleurs de voiture sont en train de compter deux grosses liasses de billets, ils leur tombent dessus
Victor ouvrit la porte et Sofiane baissa sa garde en voyant deux femmes, probablement originaires de l’Europe de l’Est, très peu vêtues, pour ainsi dire quasiment nues, dont l’une d’elle était en train de s’amuser avec l’autre si tu vois ce que je veux dire ; elles s’arrêtèrent dans leur tâche sans sembler le moins du monde dérangées par la présence des deux hommes qui venaient de faire intrusion dans la chambre. « Salut les garçons, vous voulez jouer avec nous ? » Sofiane arqua les sourcils, éclatant d’un rire cynique, scrutant sans aucune émotion le corps dénudé des deux prostituées. « Vous êtes pas du tout mon genre. » Et puis payer pour quelque chose qu’il pouvait faire gratuitement avec Charly… Franchement, zéro intérêt. Sofiane balaya du regard la pièce et aperçut ses Rangers dans l’un des coins de la pièce. Il s’installa sur un vieux fauteuil pour les mettre et demanda : « Vous étiez au bar les filles ? » Il était temps d’essayer de refaire le film à l’envers et peut-être que ces deux filles de joie allaient pouvoir les aider. « Oh si tu veux savoir, faut payer ! » dit l’une d’elle, malicieusement. Sofiane ricana à nouveau. Apparemment, elles ne savaient pas du tout à qui elles avaient à faire. Il pourrait les tuer, là, maintenant. Il appelerait des gars du cercle pour faire le ménage et ça serait terminé. Mais ils n’obtiendraient pas les informations qu’ils souhaitaient. Peut-être valait-il mieux laisser Victor parler, en plus, peut-être qu’il allait pouvoir tremper son biscuit pour avoir des informations. Il se tourna vers Victor et l’incita : « Vas-y Lancaster si tu veux t’amuser. Fais-toi plaisir. »
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feat Sofiane Rasak
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Difficile de contenir mon agacement face à l’arrogance de Rasak. Néanmoins, mon compagnon de fortune a le mérite d’être efficace. Pendant mon inspection du couloir, Sofian glana quelques informations qui certes n’améliorait pas notre situation mais l’éclaircissait un tant soit peu la situation. Une fois habillé, j’ouvrai la porte pour découvrir deux femmes onctueusement occupées. J’ignore si Dieu existe et si Papa tout puissant a un message à nous faire passer, mais dans cet océan de mystère, ça commence à faire beaucoup trop de gens nus. Ignorant d’abord le salut des demoiselles, je laissais le soin à Rasak de faire les présentations qui leur assura n’être pas du tout intéressé. Hey mais c’était mon expression ça ! Les filles rétorquent que pour “savoir” il faut “payer”. Je passe une main dans mes cheveux, inspecte rapidement les lieux : une chambre toute aussi verte que celle dans laquelle nous nous étions réveillés, hormis qu’il flotte un parfum de cèdre au lieu de “sueur macérée dans du mauvais cuire”. Alors comme ça il faut payer ? Sofian me laisse le privilège de négocier avec les demoiselles difficiles en affaires. Encore hésitant sur la conduite à tenir pour tourner la situation à notre avantage, je gagne du temps en faisant craquer ma mâchoire, ma nuque, et m’approcher lentement du lit, le contournant, pour venir m'asseoir sur la table de chevet. Plus basse que le lit, tubes de lubrifiants, lingettes et autres accessoires me forcent à en occuper juste un bout. Je n’ai pas vérifié que les tubes n’ont pas coulé, mais mon pantalon a déjà traîné sur le sol dégueulasse de cet hôtel dégueulasse, donc bon, foutu pour foutu… – Je veux bien m’amuser, dis-je enfin. Les filles sont toutes ouïe pour écouter mon mensonge. – Mais d’abord, j’ai besoin de faire connaissance. C’est que je suis timide. D’où viennent ces filles et quel est cet endroit ? Les dames me toisent avec leurs yeux de chats trop maquillés, dans des positions langoureuses censées m’impressionner (enfin, impressionner vous savez quoi). Ne sachant pas d’où elles sortent et arborant tous le cliché parfait de la fille de l’est comme on les imagine sur les trottoirs, c’est moi qu’il aurait fallu payer pour accepter une relation sexuelle. J’ose espérer, avant de me lancer dans les négociations, que ma tactique restera “verbale”. Et si d’aventure je devais me sacrifier, et bien, Rasak me sera redevable le reste de son existence. – Où sont vos papiers ? dis-je de but en blanc. Les filles éclatent de rire, collées l’une à l’autre, rejetant à l’occasion leur longue chevelure en arrière. – Tu as entendu un accent ? me demande l’une d’entre elle. – Il ne m’amuse pas du tout, surenchérit l’autre. – Moi non plus je ne m’amuse pas. Mon oncle, monsieur le Ministre, s’amuserez peut-être un peu plus avec vous. – On a flairé un gros poisson ! commente l’une. – Si je m’attendais à ça ! ajoute l’autre. Elles plantent leurs regards l’un dans l’autre, en guise de victoire. Certainement que ces femmes sont plus dangereuses qu’elles n’en ont l’air. Ce ne sont pas de simples prostituée, sinon des prostituées psychopathe. – Vous allez demander une rançon ? – Combien tu vaux ? me demande la blonde vénitienne. – Depuis ma nuit avec le gros lard, ma bécane a déprécié. – Je vous ai entendu, cri le gros lard en question, quelque part dans le couloir. J’insiste : – Combien vous en voulez ? – Nous sommes déjà à l’abris du besoin. – Ensemble, nous avons tout ce qu’il nous faut. OK, ce sont bien des psychopathe. Je me levais, déçu et agacé de cette courte entrevue. – Sofian, j’espère que tu as des armes sur toi. Rien d’autre ne fonctionnera et il n’est pas question que je les touche. – Quelle arrogance ! – Petit malpoli ! – Il passe la nuit avec deux inconnus, ensuite, il nous traite de dégueulasse. La blonde platine soupira longuement. Soudain, je me fige. – C’est de la fumée que je sens ? Je me précipite dans le couloir pour découvrir le lardon en cuir s’en griller une tranquillement. – T’as un briquet ? je lui demande. L’air dédaigneux, le lardon pivote pour me faire face et bascule le bassin en avant. Plus de temps à perdre avec ces conneries. J’enfouis ma main dans sa poche tandis que le lardon à l’audace de rire dans les aigus comme si ça le chatouillait. Ca, il me le paiera. Et les deux grognasses aussi. Je reviens dans la chambre pour foncer vers les rideaux. – Qu’est-ce qu’il fait ? demande la blonde vénitienne. Ce que je fais est assez logique. Le mauvais tissu des mauvais rideaux s'enflamme en un clin d'œil sous les yeux effarés des deux femmes. Je fais de même avec la seconde fenêtre (la seconde “fausse” fenêtre), et les flammes lèchent déjà le plafond que je m’en retourne avec Rasak refermer les portes. Avec nous deux pour la maintenir, elles n’ont aucune chance de la maintenir.
Le dé:
Oui - Les femmes demandent à sortir en jurant qu’elles vont tout raconter. Non - Dans une accolade mélodramatique, elles attendent la mort.
Les deux femmes sortent de la pièce en crachotant, toussant, reprenant difficilement leur souffle. Leur peau blanche a rougi sous la chaleur, et elles sont toujours aussi nu que des vers. – Vous n’avez plus qu’à appeler les pompiers et nous suivre bien gentiment à l’accueil. Au lieu de ça, la blonde platine saisit un extincteur, et l’espace d’une seconde je crois qu’elle allait l’abattre sur Sofian. En vérité, elle se jette dans la chambre pour éteindre le feu avant qu’il ne ravage tout. Je m’apprête à dire à mes compagnons de sortir d’ici car ça devient dangereux mais, aussi incroyable que cela puisse paraître, elles parviennent à maîtriser les flammes qui n’ont, heureusement, attaqué que les rideaux, la moquette et les meubles au passage, mais pas le plafond. – Suivez-nous, nous allons vous montrer notre laboratoire.
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Mer 4 Sep - 21:57
Tu t'es jamais réveillé après une java à tout casser avec un mec si laid allongé sur ton bras que tu préféreais te le couper que de risquer de le réveiller en bougeant ? Victor || Mi mars 2021, Quelque part dans Londres
Sofiane ne semblait pas faire l’unanimité auprès de Victor. Il semblait passablement agacé face au comportement de l’ancien militaire qui pourtant était plutôt sympathique avec lui. D’accord, il avait essayé de l’encastrer contre un mur mais qui ne réagirait pas de la même manière en se retrouvant à moitié nu dans le lit d’un autre homme ? Sofiane avait agi par instinct et aussi parce qu’il n’avait pas supporté perdre le contrôle. C’était un fait qu’il ne pouvait changer ; il aimait maîtriser tous les aspects de sa vie, peu importait s’il fallait blesser ou outrepasser ses droits avec les autres. Tant qu’il avait le pouvoir sur la situation. Alors lorsqu’il s’était réveillé auprès de Victor, il n’avait pas pu agir d’une autre manière. Tant pis s’il le haïssait. De toute manière, Sofiane était déjà dans les bonnes grâces de son père, il ne pouvait pas être aimé de toute la famille Lancaster. Le syrien accepta son sort et préféra cuisiner l’homme à la bedaine douteuse tandis que son acolyte de fortune fouillait le couloir. Déterminés à comprendre ce qu’il se passait, Sofiane et Victor pénètrent dans la pièce adjacente où ils se retrouvèrent face à un bien curieux spectacle.
Des prostituées prenaient du bon temps entre deux passes, comme si elles n’en avaient pas eu assez. Ou peut-être que leurs profonds désirs n’avaient pas été comblé par les clients précédents, pauvre d’elles. Sofiane pénétra dans la pièce comme si tout était normal, comme si il ne venait pas de surprendre deux femmes en train de se lécher les parties intimes. Non pas qu’il soit un habitué de ce type de fantaisie, bien au contraire. Mais Sofiane avait connu des situations encore plus ubuesques. En réalité, rien ne pouvait plus le choquer. Voilà pourquoi il remettait ses Rangers comme si de rien n’était, laissant le jeune Lancaster la possibilité de tremper son biscuit. Après tout, ils avaient le droit d’avoir des avis divergents sur la matière… Alors qu’il relaçait ses chaussures, un sourire narquois s’installa sur ses lèvres en entendant Lancaster annoncer qu’il était d’accord pour servir d’objet sexuel. Sofiane avait beau le connaître peu, il était quasiment persuadé qu’il n’irait pas jusqu’au bout, qu’il avait probablement un autre plan déjà en tête. Et si ce n’était pas le cas et qu’il voulait réellement se taper les deux nanas, Sofiane le regarderait à l’œuvre, cela risquait d’être des plus amusants. Sofiane releva la tête de ses chaussures lorsque Victor réclama leurs papiers. « Moi non plus j’ai aucun accent vous savez. » ricana Sofiane, dont chaque mot possédait des inflexions arabes. Ah ces étrangères… ça osait tout. Lancaster sortit de son chapeau sa carte fétiche, celle du tonton premier Ministre. Était-ce supposé impressionner les deux femmes ? Peut-être. Mais elles ne semblaient guère inquiètes, au contraire. Elles avaient l’air… ravies ? Sofiane se leva, tout cela devenait… intéressant. En réalité, il s’amusait presque. L’échange entre Victor, les deux femmes et leur voisin d’à côté était complètement lunaire, et si Sofiane n’était pas dans la même pièce qu’eux, probablement qu’il n’y aurait jamais cru. Il songea que Victor devait certainement penser à aller se faire soigner, il paraissait quand même un peu spécial mdr l’hôpital qui se fout de la charité. Mais au moins, le syrien n’avait guère le temps de s’ennuyer. « Mesdames, vous exagérez. C’est tout de même un bon parti, futur médecin, vous pourriez être cools avec lui. Peut-être même qu’il peut soigner vos IST. » ricana Sofiane. Après tout, à force de s’amuser dans des lieux aussi crades, elles devaient certainement être les championnes du monde des infections… Mais elles continuaient de dire qu’elles n’avaient guère besoin d’argent. Victor s’adressa à son acolyte, lui demandant s’il avait des armes sur lui. « P’tit joueur. T’inquiète, j’ai tout ce qu’il faut. » Mais il ne bougea pas d’un pouce, pas encore. Les deux femmes semblaient décidées à rendre le fils Lancaster complètement fou, ce qui attisa sa hargne et accentua le petit grain de folie qui semblait déjà exister chez lui.
Sofiane sort ses crans d’arrêt alors que Victor revenait dans la pièce avec un briquet. N’ayant aucune idée de ce qu’il comptait faire, Rasak se contenta de rester en retrait, attendant qu’il fasse son show. Et lorsqu’il comprit, Sofiane s’approcha de la sortie pour en bloquer l’issue. Les deux blondes, pas franchement imaginatives et encore moins intelligentes, mirent quelques instants à percuter et cherchèrent à s’échapper. « Je ne crois pas non. Continuez de vous amuser, c’est peut-être vos derniers instants. » dit-il, leur barrant la route avec son cran d’arrêt tandis que Victor sortait, Sofiane le suivant de près. Elles ne le connaissaient pas mais elles n’allaient pas tarder à comprendre qu’il ne valait mieux pas se mettre en travers de sa route. Il regarda les flammes monter. Pour le moment, rien de bien méchant. Mais il allait falloir qu’elles parlent. Intimement persuadé qu’elles allaient finir par le faire, après tout, on ne risquait pas sa vie uniquement pour conserver un petit secret stupide. Maintenant qu’ils étaient de l’autre côté de la porte, ils la retenaient sans grande difficulté malgré les tambourinements des deux femmes. « Je te pensais pas pyromane. » s’adressa-t-il à Victor, l’air de rien, faisant la conversation comme s’ils parlaient de la pluie et du beau temps alors que les flammes devenaient de plus en plus grandes dans la pièce d’à côté. « Dis donc, elles vont vite avoir chaud ! » Rien d’insurmontable avec un extincteur approprié eau pulvérisée + additif devrait suffire je pense, et faut se mettre à environ 2 mètres du feu, oui j’ai eu la formation risques d’incendie hier au boulot lol, je sors ma science. « C’est bon on va tout dire !! OUVREZ LA PORTE ! » Il n’en fallut pas plus à Victor pour rouvrir la porte. « A la bonne heure ! »
S’éloignant de la porte qui s’ouvrit à la volée, les deux femmes semblaient avoir soudainement bien chaud. L’une d’elles, téméraire, se précipita vers l’extincteur pour éteindre les flammes qui avaient commencé à endommager une partie de la pièce. Dix secondes plus tard, le feu était éteint. Comme quoi, savoir utiliser un extincteur était tout de même bien utile. « Tu devrais te reconvertir comme pompière, t’as des facilités. » Cela ne lui plut pas vraiment. « Ta gueule. » protesta celle qui avait éteint le feu tandis que l’autre proposait d’aller voir leur laboratoire. Sofiane fronça les sourcils. Laboratoire? Mais qu’est-ce que c’était que cette histoire ?
Lancé de dé a écrit:
Oui - C'est un laboratoire où l'on devine le trafic de drogue, il y a de la poudre un peu partout Non - C'est un laboratoire où l'on distille des alcools forts sans autorisation légale
Sofiane et Victor suivirent les deux femmes, toujours en tenue d’Eve sans que cela ne semble les déranger. Ils traversèrent un couloir puis entrèrent dans une chambre où une porte dans le fond donnait accès à une pièce en enfilade. Elles entrèrent la première et eurent la décence d’attraper des blouses accrochées derrière la porte. Ce que Sofiane découvrit le fit doucement sourire. Une multitude de petits paquets blancs, des balances de précisions, des récipients servant probablement à faire des mélanges. On se croyait presque dans un mauvais remake de Breaking Bad. « C’est légal votre business ? » Comme s’il se préoccupait de ce qui était légal ou non… « Bien sûr ! » Et l’autre de répliquer : « Moi j’ai rien fait ! C’est elle ! » en pointant du doigt sa camarade. « Et bah dis donc, c’est pas la loyauté qui vous étouffe, ça balance sa pote comme ça, t’as pas honte ? » Sofiane aurait probablement fait la même chose. Mais passons. « Qu’est-ce que c’est ? C’est ça qu’on a pris ? » demanda-t-il. Après tout… Ils avaient tout oublié. Sofiane préférait savoir ce qu’il avait ingurgité.
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Mer 4 Sep - 21:57
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Victor Lancaster
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feat Sofiane Rasak
Mi-mars 2022
Il ne me croyait pas pyromane. Moi non plus. Le feu s’imposa dans mon esprit comme une solution claire pour débloquer la situation. Si une forêt de confusion refuse de vous livrer ses secrets, rasez-là, tout apparaîtra clairement. Et les deux potiches constituaient deux végétaux aux frondaisons particulièrement occultantes. Maintenant que les arbres s'espacent, Sofian et moi emboîtons le pas derrière les deux femmes - que sont-elles, exactement ? Des addictes au sexe, de véritables prostituées, des dealeuses ? Des dealeuses. Les gens, s’ils n’étaient pas des clichés, il faudrait les inventer. Nous pénétrons dans un laboratoire dont les étalages de poudres et de matériel ne font aucun doute. Après quelques remarques ironiques où les deux femmes se défendent comme si nous étions de la police, Sofian pose la véritable, la bonne, l’ultime question qui nous intéresse : qu’avions-nous ingurgité ? Une tonne d’autres questions balaient mon esprit, je m’efforce, malgré la fatigue, de me concentrer sur la conversation. Pour toute réponse, l’une des jeunes femmes hausse les épaules puis répond : “Ca et autre chose, entre autres”. Elles se foutent vraiment de nous, et je ne suis même pas certain qu’elles le fassent exprès. “Et ça, qu’est-ce que c’est ? je demande, en désignant du menton des boîtes de médicaments entassées en gros blocs sur des cagettes. Rapidement, j’identifie le médicament : “Du Lorazépam ?” Oui j’utilise l’actualité. Commercialisé sous diverses noms et génériques. Tout un stock, de quoi endormir la ville de Londres rien qu’en jetant la poudre de cet anxiolytique en gros nuage. “Vous cherchez à soulager votre conscience ? dis-je amusé, avant de comprendre : quoi ? C’est ça que vous revendez ? Vous détournez des tonnes de médocs simplement pour les revendre ? – Les gens se bousculent pour nous en acheter ; sa prescription n’excède généralement pas les douze semaines, aussi les anxieux vendraient mère et père pour s’en procurer à l’insu des thérapeutes”. A l’insu, je déteste cette expression. Je préfère un mensonge franc. “Et ça rapporte ? demandé-je sur le ton de la conversation, jaugeant intérieurement la situation”. Je n’écoute pas ce que les deux femmes me racontent, toute fière de leur business qu’elles étaient. Je préfère me concentrer sur l’essentiel. L’utilisation à forte dose peut entraîner des absences, des pertes de mémoires… “C’est ce que vous nous avez refilé ? je les coupe, elles esquissent un pas de recul sous le choc de la surprise. – Nous ? répondit l’une. – Non, répondit l’autre, comme la Dupont de Dupond. – C’est notre client qui vous en a administré. – Qui ? – C’est confidentiel”. La confidentialité. Elles pensent sincèrement que cela allait nous arrêter : “Votre client c’est le petit gros d’en haut ? – Non non, lui, c’est comme vous, il en a bu par mégarde”. Ainsi l'anxiolytique, utilisé comme drogue du viol, ne nous été pas destiné. Cela n’a absolument rien de soulageant. “Qui ? je demande encore, conscient que Rasak allait certainement les faire passer aux aveux. Rasak. Ça me rappelle les monstres hideux dans un roman de jeunesse fantasy, lu il y a très longtemps. Comment s’appelle ce roman déjà ? Les monstres se cachaient tout le temps sous des capes, à la manière des Nazghuls du Seigneur des Anneaux. Pourquoi est-ce que je pense à ça ? Je m’approche d’une fontaine à eau, saisit un gobelet neuf que je remplie puis je viens y déverser une quantité non négligeable et l’aveugle de poudre de Lorazépram, je mélange le tout avec mon index. “Tiens là bien Rasak… N’importe laquelle”. Une fois la femme immobilisée, je force sa bouche à s’ouvrir, menaçant d’y verser le contenu puis m’adresse à sa compagne : “Sois tu nous donne le nom et l’adresse du client en question, soit ta petite copine va faire un gros dodo. Bien entendu, nous garderons secret votre petite affaire”. Ou pas. Elles n’ont pas besoin de le savoir. Cependant, l’autre campe sur ses positions, malgré la menace que je mets à exécution. Comment peux-t-on être aussi bête ? Déjà, décapsuler la molécule pour la revendre sous poudre dans des sacs de congélation, ce n’est pas bien brillant. Alors risquer la vie de sa partenaire pour le nom d’un seul de ses clients sur une affaire florissante… Peut-être qu’en répétant l’opération sur elle–même, ça la convaincra de cracher le morceau ?
Les aveux:
Oui - la femme avoue et donne l'adresse du client. Non - il va falloir trouver un autre moyen de pression.
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Dim 6 Oct - 13:42
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Sofiane Rasak
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Sam 2 Nov - 14:25
Tu t'es jamais réveillé après une java à tout casser avec un mec si laid allongé sur ton bras que tu préférerais te le couper que de risquer de le réveiller en bougeant ? Victor || Mi mars 2021, Quelque part dans Londres
La situation devenait de plus en plus grotesque et incongrue. Sofiane se demandait si une caméra cachée ne se dissimulait pas derrière l’un de ces étalages où se mêlaient drogues et autres médicaments. Une des deux femmes expliqua qu’il s’agissait du Lorazépam et Sofiane attrapa l’une des boîtes pour en lire la description au dos. Il n’était nullement un adepte des médicaments, préférant soigner le mal par le mal avec de l’alcool ou en endurant la douleur, sans jamais la nier. La seule fois où il avait pris des médocs, c’était lorsqu’il s’était pris une balle. Et si on l’en croyait la notice du médicament, celui-ci, à forte dose, pouvait entraîner une somnolence, voire pire, des absences. Sofiane commençait à reconstituer lentement le puzzle, celui de leur folle nuit. Ils avaient au moins la certitude de ne pas avoir essayé de se choper en étant bourré. Il n’aurait plus manqué que ça. Sofiane n’avait jamais mangé de ce pain-là et quitte à choisir, Victor n’était pas du tout son type. Même les deux prostituées ne trouvaient pas grâce à ses yeux, il détestait aussi le genre vulgaire.
Laissant Lancaster interroger les filles, Sofiane fit le tour de la pièce, restant vigilant tout en inspectant chaque recoin. Ce spot et ce trafic pourrait lui servir, voilà ce à quoi il était en train de penser. « Et comment vous trouvez vos clients ? » « Le bouche à oreille. » dit l’une d’entre elles, toute fière de son petit business. Sofiane ricana tandis que Victor demandait si ça rapportait. Cette question n’avait pas vraiment de valeur pour le syrien qui était très immatériel, se fichant des possessions humaines. En tout cas, la conversation allait bon train et une fois les bonnes questions posées, il ne s’agissait plus de savoir ce qu’ils avaient pris mais plutôt qui leur avait donné. Lorsqu’une des femmes évoqua le client, le regard de Sofiane se fit plus perçant. Ce n’était pas l’homme à l’allure de biker de tout-à-l’heure, dans un sens, Sofiane ne l’aurait pas imaginé avoir un tel plan sophistiqué. Il semblait un peu demeuré. « Comment ça par mégarde ? » demanda-t-il. « Bah par hasard quoi. » Mais elle se foutait de lui en plus ?
Lancaster semblait avoir un plan, lui servant de faire-valoir, il attrapa l’une des femmes et l’immobilisa : Victor s’approcha d’elle, menaçant de lui faire ingurgiter le joyeux mélange qu’il lui avait préparé. « Vas-y si tu veux, au pire, ça la reposera, on bosse tellement ces derniers temps. » Victor mit néanmoins sa menace à exécution puis Sofiane lâcha la fille, un peu amusé par la situation. « Dis donc, t’as pas froid aux yeux toi. » « J’en ai vu d’autres. » « Je vois ça. » Sofiane repoussa la femme qui avait avalé la décoction et s’approcha de l’autre. Par habitude, Sofiane toucha sa ceinture, dans l’espoir de dégainer un de ses couteaux mais ils avaient disparu. Tous ? Mais non, un couteau résistait encore et toujours à l’envahisseur. Non, pas tous. Sortant un de ses couteaux de la poche intérieure de sa veste, il le fit tourner entre ses doigts, comme si de rien n’était. « Bon, écoute. Tu vois mon pote là ? » dit-il en montrant Victor -qui soit dit au passage n’avait rien d’un pote- « Il est marrant, il essaie de faire brûler vos rideaux, il menace de transformer ta copine en belle au bois dormant. Tout ça, c’est bien joli, c’est gentillet. Parce que oui, lui, c’est le gentil. » Le regard de Sofiane s’était soudainement assombri tandis qu’il avançait toujours vers la fille, son couteau placé entre leurs deux corps. « Mais moi, j’suis pas gentil. Je crois même être le contraire de ça. » Alors qu’elle commençait à paniquer, zieutant autour d’elle pour trouver une porte de sortie, Sofiane la plaqua contre le mur. « Ce ne sont pas les films d'horreur qui ont fait de nous ce que nous sommes... Ça nous a juste rendus plus imaginatif… Alors je te conseille de te mettre à table. Sinon, tu vas morfler. Et ta copine aussi. Parce que j’aime bien partager. » Le tout dit sur un ton incroyablement calme, celui qu’il utilisait en interrogatoire, lors des séances de torture sur les sorciers. Mais peu importait que ces deux femmes soient dans leur camp, pour le moment, elles les empêchaient, Victor et lui, d’accéder à des informations capitales. Alors il n’y avait pas non plus trente-six autres manières. Si elle n’avait pas peur de mourir, Sofiane ne pourrait rien faire de plus mais souvent les langues se déliaient face à la menace d’un couteau sous la gorge.
Lancé de dé a écrit:
Oui - Elle avoue, c'est un autre membre du BC qui a cherché à leur faire une mauvaise blague, trop jaloux de leur succès au sein de l'organisation Non - Elle avoue, apparemment, c'est un habitué du bar qui drogue des gens pour ensuite les prendre en photos en mauvaise posture pour les faire chanter et leur escroquer de l'argent
Terrifiée, la jeune femme n’osait plus bouger, et Sofiane appuya un peu plus fortement sur la lame, créant une légère entaille dans son cou. « Bon alors, j’ai pas toute la journée... » Les yeux larmoyants, elle semblait supplier Sofiane de relâcher la pression sur la lame, ce qu’il fit légèrement, suffisamment pour qu’elle puisse reprendre sa respiration. « D’accord, j’vais tout dire... » « Noooooooon dis paaaaaaaas. » s’exclama l’autre qui commençait déjà à comater. « Et oh, c’est pas toi qu’on menace avec un couteau, pétasse ! » Sofiane accentua sa prise sur elle. « T’es pas là pour faire causette avec l’autre, déballe ! » La perle de sang commençait à tâcher sa petite blouse de laborantine. « C’est un gars du bar, il bosse là-bas. Il est serveur. Il drogue certains clients grâce à son boulot et après il les prend en photo dans tes positions minables pour les faire chanter. On fait 50/50. C’est pas toi qui l’intéressait en fait, ni le gros. C’est lui. » dit-elle en pointant Victor qui semblait ne pas comprendre. « Il s’est dit qu’il pourrait ramasser de l’argent s’il vendait des photos du neveu de Kane dans un lit avec un autre gars dans les tabloïds. » Sofiane ne put se retenir et lui donna un coup de boule. « Aïeuu !!!!. » « Ta gueule. Appelle-le. » La femme poussa un petit cri. « Il est ici… à l’étage du dessous. Je peux vous y conduire. » « Avec grand plaisir. On va laisser ta copine là, je pense elle a besoin de faire un somme. » L’autre était effectivement affalée sur un de plans de travail, pas suffisamment alerte pour se rendre compte qu’on parlait d’elle.
La joyeuse troupe se rendit ensuite à l’étage inférieur, et elle les conduisit à une chambre qu’elle déverrouilla. La première partie de la pièce semblait tout aussi miteuse que la chambre des deux prostituées. Mais il semblait y avoir une autre pièce attenante. Elle frappa à la porte, l’ouvrit et une vive lumière rouge fit cligner des yeux du jeune photographe. Sofiane, habitué aux chambres rouges de part son métier, s’y accoutuma rapidement. Il menaça l’homme qui était en train de développer les photos avec son couteau : « Lève les mains en l’air sale connard. »