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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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D'accord, vos pouvoirs de réflexion volent plus bas qu'un derrière de cochon [AILSA] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Elise de Lestang
Elise de Lestang
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Lumos
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Dim 3 Fév - 22:10
Mais bêtes comme vous êtes, faites attention
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Parfois, la mauvaise humeur peut s’expliquer par tout un tas de truc, quelqu’un qui réveille le matin, une météo exécrable, des courbatures dû au trop nombreux escaliers de l’école, une note un peu moins bonne que les autres, un cauchemar qui a fait passer une très mauvaise nuit, une cousine qui a décidé d’agir bêtement et de gâcher la journée, un loup qui n’a rien de mieux à faire de sa vie que d’essayer de grignoter de l’humaine. Et bien cette fois ci, il n’y a pas d’excuse, pas de raisons, rien qui expliquerait le comportement et l’attitude d’Elise – non pas même les règles – elle était de mauvais poil sans raison apparente, aujourd’hui ça n’allait pas et pourtant rien ni personne n’était venue l’enquiquiner.
Elle s’était levée relativement tôt, mais ça c’est une habitude et c’est pour être sûre de ne pas être dérangée pendant son petit déjeuner, chose complètement débile vu que maintenant ils étaient loin des premières années et de leurs questions sommes toutes débiles dès le matin. Ce n’est pas qu’Elise n’aimait pas les premières années, mais quand dès le matin ils piaillaient, surtout à Serdaigle elle trouvait quand même, non mais Serdaigle ça ne veut pas dire Pioupiou donc on piaille hein. Donc nous disions ils piaillaient pour qu’on les aide pour les devoir ou encore qu’on leur explique l’énigme de la veille qui les avaient empêchés de rentrer dans la salle commune. Dans ces moments-là, peu réveillée, Elise avait toujours eu envie de répondre qu’ils étaient surtout des gros boulets c’est pour ça qu’ils n’arrivaient pas à trouver les réponses, mais soi-disant que c’était pas sympa – après la vérité est pas toujours sensée être sympa. Afin de ne pas être désagréable avec les plus jeunes, elle s’était donc habituée à se lever tôt, chose qui était restée bien ancrée en elle puisqu’à présent c’était exactement la même chose.

Une fois le petit déjeuner terminé, sans qu’elle ne se soit brûlée la langue, ce qui aurait pu expliquer une contrariété quelconque, elle rejoignit la salle commune, ayant même l’immense plaisir de croiser Amaury en chemin et d’échanger des banalités avec son frérot avant d’aller s’habiller et de prendre ses affaires pour aller en cours, un peu trop en avance, mais ce n’est pas un problème, ça permet de bien choisir sa place, de mettre son sac sur la chaise à côté afin qu’aucun des boulets ne vienne s’asseoir à côté d’elle – parce que oui devine quoi Elise est en médecine, tu sais la classe de neuneu que ton DC se tape, bah c’est ma plume et celle de ma cousine qui faisons en sorte que tu l’es – Non parce qu’avoir un camarade à côté d’elle c’était une véritable torture, il y avait toujours un problème avec ces boulets… quant à cette merveilleuse cousine Froggy… et bien depuis qu’elle avait eu l’idée merveilleuse de pourrir le devoir d’Elise – une vengeance vieille de trois mois – et bien c’était plus que tendue entre elles deux  et clairement que ça ne passait pas pour Elise qui rêvait encore de lui claquer la tête contre la table. Autant dire que ça aurait été une très mauvaise chose qu’elles se mettent à côté, au risque d’avoir un meurtre d’Elise sur la petite grenouille de service.

C’est donc rapidement qu’elle descendit les marches d’escaliers avant d’être gênée par quelqu’un qui avançait à la vitesse d’un escargot… Allez déjà ça commençait bien ça avance à deux à l’heure pour bien gonfler tout le monde. En plus voilà que l’escalier n’était pas assez large pour l’escargot qui était croisé avec un buffle tellement elle prenait de la place. Non mais à croire que c’est compliqué de se décaler, voilà c’est toujours le problème avec les gens, ils se croient tout seuls dans les escaliers. Pire encore, ils pensent que l’humanité dépend d’eux et que s’ils veulent mettre trois minutes à descendre 20 marches, et bien c’est pas grave, personne est pressée à ce point. Et bien navrée de perturber votre petit programme les gens, mais si Elise était pressée et trois minutes dans sa vie c’était extrêmement important. Elle se râcla donc la gorge afin de faire entendre sa voix mélodieuse qui aurait sûrement dit très gentiment à l’autre de bouger son cul. Sauf qu’en faisant ça, Elise venait de relever la tête, remarquer la couleur de cheveux de l’autre devant elle, couleur cachet d’aspirine… couleur cachet d’aspirine, mais ça lui rappelait quelqu’un tien. Quelqu’un qu’elle n’aimait pas mais alors pas du tout. Comme par hasard tien, de toute l’école il fallait que la personne qui l’ait dérangé – ou plutôt qui l’empêche de passer pour rejoindre sa classe – soit Ailsa. Cette fille n’avait tout simplement pas de vie, non mais c’est vrai à part être pendue au bras d’Ethan comme la parfaite potiche qu’elle était, elle était pas foutue de vivre sa vie seule. Preuve en est, il n’était pas là et elle était une larve dans les escaliers. Ça y est Elise était totalement gavée et pour la gentillesse, pour la voix mélodieuse, pour le contrôle de soi, pour toutes ces raisons nous repasserons puisqu’Elise lâcha plus que glaciale

« Vas y mais t’es obligée de rester comme une mongole en plein milieu du couloir, c’est trop compliqué pour toi de te pousser ? T’as cru t’étais chez ta mère ? Allez bouge Petit Pois, il y a des gens qui ont autre chose à faire que de rester bloqué derrière un gros petit pois dans les escaliers ! »


Est-ce qu’Elise avait pris comme bonne résolution pour 2019 d’embêter un peu moins les gens qu’elle détestait ? Et bien forcée de constater que non, c’était toujours la même relou à ce sujet. Quand elle n’aimait pas et bien il fallait bien que l’autre soit au courant non ? Pareil, est ce qu’elle avait pris la bonne résolution d’arrêter d’appeler les gens qu’elle n’aimait pas par des surnoms qui ont l’air affectueux alors que pas du tout ? Et bien là non plus ce n’était toujours pas le cas.
Faut dire que pour sa défense, le cerveau d’Ailsa, c’était un petit pois, c’était assez clair la phrase d’Elise ? N’importe quel neuneu de sa classe aurait compris et se serait décalé mais Ailsa nooooon le temps que ça monte au cerveau, allez ça allait mettre trois plombes et comme elle bloquait le chemin et bien Elise ne pouvait même pas la bousculer pour passer vu comme elle était grosse le cachet d'aspirine là, déprimante cette fille.
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Dim 10 Fév - 11:06

23 Mars 2019
D'accord, vos pouvoirs de réflexion volent plus bas qu'un derrière de cochon
Ailsa & Elise
Le premier cours de la journée commence dans cinq minutes. Cinq putains de minutes. Ce n'est pas dramatique en soit, mais on va dire que ça l'est un peu quand même, sachant qu’il y a tout de même quelques étages à traverser, et que les couloirs sont bondés de monde à cette heure-ci. Ouais bon, faut avouer que c'est censé être gérable, s'il fallait pas traîner un gros boulet aussi motivé d'aller en cours qu'un paresseux à monter dans un arbre. Non, pas que tu sois plus enthousiaste que ton binôme à l'idée de couler d'ennui dans un cours qui ne t'intéresses même pas, mais qui fait bien parti de ton cursus. Pourquoi d’ailleurs hein ? Pourquoi vous devez apprendre la politique hein ?! Bref, t’en as marre d'arriver en retard, t’en as marre de te prendre des retenues à tout-va parce que t’arrives en retard, et surtout, t’en as marre de te prendre des retenues parce que t’arrives en retard aux autres retenues, justement. Bah ouais, t’es pleine de bonnes résolutions depuis que t’as quitté le collège pour l’université, tu t’es promise d’arrêter tout ce cirque l’année passée parce que tu as enfin trouvé ta vocation et au passage, la motivation de réussir. Alors oui, les retenues c’est fini pour toi cette année, et tu ne pardonneras pas à ton binôme d’arriver en retard à cause de lui. Ouais, parce qu’à ce train là, t’es pas prête d'arriver, et t’es à deux doigts de laisser l’autre sur place et de partir en courant s'il bouge pas un peu son cul. « Sérieux mec, si tu te grouille pas je me casse sans toi ! » Ce que tu fais finalement, vu les quelques minutes qui te restent pour rejoindre la salle de cours. Tu l'aimes bien hein, c'est ton pote après tout, mais qu'est ce qu'il t'exaspère avec son Quidditch, et sa motivation de mollusque pour tout le reste.

Retour à toi et ta respiration haletante, qui cours presque dans les couloirs, suivi de ton binôme pas beaucoup plus motivé, mais qui a l'air de vouloir faire plaisir à sa pote. Tu le remercieras, quand tu auras le temps, si tu en auras envie. Donc oui, tu cours, ce n'est pas une blague. Enfin, tu trottines plutôt, faut peut être pas non plus exagérer, le jour où tu te mettras à courir pour un cours de politique est loin d'arriver. Tu marches rapidement, donc, mais manque bientôt de te prendre une armoire à glace en pleine face. Enfin, quand on parle d’armoire à glace, c’est un gros tas de muscle probablement joueur de Quidditch - déduction étrange quand on voit Ethan, certes bien gaulé, mais dont il manque encore un peu de boulot pour en arriver à Dwayne Johnson - et si t’as failli te le prendre dans la tronche, c’est parce que ça bouchonne pas mal dans les escaliers. Manquait plus que ça tiens. Forcément, t’es obligée de ralentir, non sans soupirer. Et forcément, faut que ça râle derrière, pas une grande surprise en soi, et pourtant, quand tu te retournes, ton teint devient plus blanc encore, en supposant que ça soit possible, en voyant cette blondasse de De Lestang. Putain. Manquait plus que ça. Journée de merde vous avez dit ? Ah bah cette gonzesse suffit à la rendre bien merdique, en effet. D’ailleurs, t’écarquilles les yeux à sa remarque. Non mais elle est sérieuse celle là ? Ouais, tu sens déjà la moutarde te monter au nez, et t’oublie rapidement que t’es sur le point d’arriver en retard à ton cours. « Tu veux quoi ? Que j’joue au domino avec les gens pour aller plus vite ? Ca t’arrive de réfléchir des fois ? Et d’où j’suis un gros petit pois ? Bouffonne. » Ce que tu l’aimes pas celle là. Enfin, t’avais rien contre elle toi, avant qu’elle te prenne en grippe depuis que t’es avec Ethan. Alors forcément que tu peux pas la laisser faire, t’es pas du genre à t’écraser. Non mais et puis quoi encore ?

Pando
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Elise de Lestang
Elise de Lestang
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Lumos
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Lun 11 Fév - 21:01
Mais bêtes comme vous êtes, faites attention
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Le problème dans cette école, outre le fait que les caractères des uns et des autres sont assez forts, ce sont les escaliers. Ah mais qui est le merveilleux architecte qui n’a pas songé qu’un jour il y aurait cette gourdasse d’Ailsa qui viendrait grossir les rangs. En même temps, c’est pas pour défendre l’architecte mais Elise aurait pas misé une cacahuète sur la petite blonde, qui faisait d’ailleurs sa taille à quelques centimètres près. C’est vrai quoi, autant Elise acceptait de reconnaître que non les maisons ne faisaient pas l’intelligence des uns et des autres et que juger sur ce critère était erroné, autant MacLean elle l’avait forcément côtoyé en cours et c’est fou mais si elle était insignifiante à souhait pendant les premières années de leurs scolarité, une fois Ethan en poche, ce qui était d’ailleurs totalement désolant, non vraiment c’était le duo improbable… le pauvre, tout le mépris d’Elise s’était réveillée et aux yeux d’Elise, très partiale pour le coup, Ailsa ne valait pas un clou. A partir de là, comment imaginer se retrouver avec cette andouille finie, la crème de la crème de la stupidité dans l’école. Forcément que l’architecte ne pouvait pas deviner qu’un jour il y aurait ce déchet qui viendrait prendre toute la place dans les escaliers.
Il suffisait juste de se décaler pour laisser passer une Elise qui voulait, à tout prix, rejoindre sa classe dans les premiers afin d’être en paix pour les prochaines erreurs. Sauf que voilà, Ailsa c’est le genre de personne qui même quand elle sait qu’elle perdra le combat à coup sûr se rebiffe, oui exactement comme Adèle, c’est ça, trop butée pour se rendre compte qu’elle fait une faute et qu’Elise l’attendra, quoi qu’il arrive au tournant.

Sa première phrase déjà fit souffler Elise qui lui alors offrit un sourire rempli d’hypocrisie avant de répondre dès qu’elle eut fini de parler. « Ah je suis désolée, je pensais avoir été clair, c’est trop compliqué pour toi ? Je vais faire plus court alors. Dégage. »

Par contre, la proposition d’Ailsa fut validée d’un rapide hochement de tête d’Elise. Oh quelle bonne idée que de faire des dominos avec les élèves. Effectivement, là ça allait beaucoup plus vite. C’était sympa de bien vouloir se sacrifier pour le bien être d’Elise… Ah pardon c’était une blague ? Ah… tout de suite c’est moins cool, ça se fait pas trop de faire des faux espoirs aux gens. Elise fit comme si la subtilité de la phrase n’avait pas été comprise puisqu’elle répondit faussement joyeuse.
« Oh quelle bonne idée, et si tu pouvais te rompre le cou en faisant ça, je t’en serais reconnaissante. »



Oui c’était petit, pas très mature mais c’était du Elise tout craché. Qui a parlé de sagesse pour Serdaigle déjà ? Il y avait eu une petite erreur sur Elise qui en manquait clairement, la fougue de la jeunesse certainement. A moins qu’elle soit Serdaigle juste parce qu’Amaury était passé en premier sous le choixpeau une honte on est bien d’accord, à quel moment il passait devant elle ? N’importe quoi et que derrière Elise avait été le genre bien relou à dire au choixpeau, je veux être avec mon frère. Pauvre choixpeau il avait été tellement soulé par la petite blonde qui pour le coup n’était rien de plus qu’un disque qui tournait en boucle, il avait craqué – bon peut être que l’intelligence d’Elise y était pour quelque chose -. Intelligence remise en cause à cet instant par Ailsa qui demandait si la blondinette était capable de réfléchir… des fois. Ah bah non, des fois, c’est compliqué. Le cerveau d’Elise marchait à plein régime tout le temps, c’était d’ailleurs épuisant. Elle haussa les épaules, se payant carrément la tête de son interlocutrice

« A ton contact ? Pas vraiment, je me mets au niveau de mon interlocuteur et avec toi ça ne vole tellement pas haut que mon cerveau préfère se faire la malle plutôt que de subir, ça. »


D’un geste de la main, elle désigna Ailsa pour appuyer le mot ça. Tien est ce que ce geste de la main ne répondait pas au passage à la question d’Ailsa pour savoir Elise l’appelait ainsi. Oh comme ça tien, pas du tout parce qu’elle était grosse et petite. Comme quoi, lorsqu’Ailsa lui demandait si elle réfléchissait, sa question était bien la preuve qu’il ne fallait pas trop réfléchir à son contact, au risque d’avoir un mal de crâne intense.

« Voyons Ailsa, n’utilises pas du vocabulaire dont tu ne connais pas la définition, essayer de se faire passer pour plus intelligente que tu n’es ne te réussis pas. Je comprends bien que tu aies envie de briller en société mais là, le moment est un peu mal choisi. Tu bloques le chemin de tout le monde mais tout le monde s’en fout complètement de toi, pas besoin d’en faire des caisses, juste pousse toi… ou roule sur les marches, je m’en fous. Juste HORS DE MON CHEMIN. »

Est-ce que le moment était vraiment bien choisi pour embêter quelqu’un… pas spécialement mais bon vu que de toute façon à cause de cette grosse patate – oui vu qu’elle aime pas petit pois, je m’adapte – Elise ne pouvait pas passer, il fallait bien prendre son mal en patience… et quoi de mieux pour passer le temps qu’embêter Ailsa… embêter Adèle peut être mais Froggy était pas là… pour sûre qu’elle aucune patate ne venait l’empêcher de rejoindre la salle de cours, c’est toujours pour Elise ce genre de plan foireux. Et puis d’abord, pourquoi ça bouchonnait ? Il y avait un mort en bas des escaliers ? Oh attendez… mais si seulement ça pouvait être Adèle, oh oui merci papa nowel si tu as fait en sorte qu’elle se brise la nuque… quoi que personne hurlait… Bon en même temps tout le monde s’en foutait d’Adèle, peut être que les gens ne hurlaient pas parce qu’il trouvait ça bien qu’elle soit morte… Quoi ? C’est beau de rêver, sauf que voilà maintenant Elise elle voulait voir et était toujours bloquée par la patate… génial, elle le faisait exprès cette gourde
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Jeu 14 Fév - 21:49

23 Mars 2019
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Ailsa & Elise
De tout les gens peuplant cette école, fallait forcément que tu tombe sur cette nana là. Bah ouais, ça serait pas drôle si tu tombais sur quelqu’un qui n’a rien contre toi. Que là, avec De Lestang, c’est une prise de bec assurée, et la certitude que t’arrives réellement en retard. Putain, pour une fois que tu faisais vraiment des efforts en plus. T’aurais mieux fait de traîner quand même, ça t’aurais éviter de te trouver dans les escaliers au même moment qu’elle. Bah ouais, parce que te connaissant, tu vas surement pas te laisser faire. Tu vas forcément répondre à la moindre des ses pics pour la simple et bonne raison que tu la supporte pas. Très intelligent oui, l’exemple même d’un comportement des plus adulte. D’ailleurs, pourquoi tu ne la supporte pas, cette fille ? Vous ne vous êtes jamais calculé en sept années au collège, et c’est là, une fois arrivées à l’université que le combat commence. Pour ta défense, c’est pas toi qui a lancé les hostilités. T’avais aucune raison de te crêper le chignon avec elle, avant qu’elle ne décide du contraire d’elle-même. Et pourquoi ? JALOUSIE. On te l’a pas dit clairement, mais t’en es certaine. Elle pue la jalousie à dix kilomètres. Bah ouais, comme par hasard, c’est quand vous vous êtes rendus publics avec Ethan qu’elle a commencé à te les casser, alors t’en vois aucune autre raison que celle ci. Après, pourquoi serait-elle jalouse, ça t’en sais trop rien, et t’as même pas envie de savoir. Si c’est parce qu’elle craquait pour lui, bah c’est pas ta faute, à toi. Fallait aller plus vite, c’est tout. C’est son problème, pas le tient. Sauf que du coup, t’en paye les pots cassés, et ça, bah ça te plait pas vraiment non. T’es pas du genre à te laisser faire, alors puisque tu ouvres ta gueule, forcément que les choses s’enveniment, et vous en êtes là, à votre chamailler en plein milieu d’un escalier parce que des putains d’abrutis savent pas se magner le cul et font tout bouchonner.

Chacune de ses paroles t’exaspèrent. Tu la regardes avec un certain dédain, les bras croisés sur ton torse bombé quand elle émet la proposition de te rompre le cou. Mais quelle connasse ! « Je te ferai certainement pas ce plaisir. » Réponds-tu agrémenté d’un sourire faux. Si t’as l’intention de bouger comme elle te le demande ? Certainement pas. Bon, peut-être bien que tu l’aurais fait, si ça avait été demandé poliment. Ou si ça avait été quelqu’un d’autre, tout simplement. De toute façon, ça n’aurait rien changé. C’est pas en te poussant que ça deviendrait plus fluide comme ça, d’un claquement de doigt. Mais bon, ça se discute pas. T’as pas l’intention de te décaler d’un centimètre pour que Miss De Lestang puisse se détendre un coup. Si tu te la joues casse-couille ? Bien sûr que oui. Faut bien l’avouer, tu trouves bien un petit quelque chose de jouissif à emmerder cette conne. Putain, pourquoi t’es pas avec Ethan d’ailleurs là ? T’aurais tellement aimé lui rouler des pelles devant les yeux de cette pimbêche. Si t’es une connasse ? Bien sûr que oui, mais elle te le rend très bien, alors tu ne vas pas avoir de remord. Et ça se confirme d’ailleurs dès qu’elle ouvre la bouche. Se mettre au niveau de son interlocuteur ? Avec toi ça vole pas haut ? C’est qu’elle a le don de te mettre en colère plus vite que n’importe qui celle là. Ouais, tu commences déjà à bouillonner, ton arrogance s’envole pour la fusiller du regard, mais tu parviens tout de même à garder ton calme et la laisser finir jusqu’au bout. « Ca y est ? T’as finis ? Reprends-tu alors à la fin de son monologue. Je pensais que t’étais pressée moi, on dirait pas puisque t’es là à me gaver. Franchement, vive le niveau, c’est un peu l'hôpital qui se fout de la charité non ? Pour ta gouverne, j’ai pas du tout l’intention de dégager non. Si vraiment y’a pas de place pour Miss De Lestang, faudrait peut être songer à perdre le gras de ton cul non ? » Bon ok, son cul n’est pas si gras. Il ne l’est même pas du tout. Mais eh, c’est elle qui te cherche !

Pando
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Elise de Lestang
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Sam 16 Fév - 17:53
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Est-ce qu’Elise est quelqu’un que l’on peut qualifier de jaloux ? Pas forcément, il y a cependant une grande différence entre être jalouse et être le dindon de la farce. Les amitiés se choisissent, s’entretiennent à longueurs de temps et c’est ainsi que ça permet aux gens d’être pleinement satisfait de leurs relations. Là, où c’était un peu plus compliqué avec Elise c’est qu’elle avait déjà un assez fort caractère, que sa loyauté n’était pas la chose la mieux définie au monde. Enfin ça dépendait, si on partait du principe que son monde était Amaury, alors oui elle était loyale jusqu’au bout des ongles, personne ne pouvait dire le contraire. Le reste du temps, elle était un électron libre, Serdaigle, une vaste blague, sa loyauté n’allait pas à ses membres, ses amitiés dépassaient bien souvent le cadre de sa maison et elle se montrait plus loyale envers eux qu’envers les gens à l’écusson bleuté.

Elise avait donc pas très bien vécu ce début d’année d’étudiante pour une raison tout à fait logique, une personne qu’elle estimait beaucoup et dont elle était très proche et persuadée, à tort, qu’ils étaient sur la même longueur d’ondes avait changé du tout au tout. Ah non mais Juillet et Aout, le soleil il avait tapé drôlement fort sur la tête de monsieur Ethan parce qu’à la rentrée, c’était plus du tout la même personne et Elise ne comprenait pas. A la limite, elle arrivait parfaitement à comprendre que les relations amoureuses étaient un domaine qu’elle ne maîtrisait pas, pire encore dans lequel elle était totalement novice, voire même incompétente. Cependant, ce qu’elle ne parvenait pas à saisir c’est comment quelqu’un en qui elle avait confiance pouvait être autant une girouette. Enfin quand même, Ailsa était la fille la plus stupide au monde, elle ne valait pas mieux que le derrière d’un phacochère, c’est dire l’estime qu’Elise lui portait. Alors non ça ne plaisait pas à la demoiselle de Serdaigle d’avoir perdu l’amitié d’Ethan au profit d’Ailsa… Ah non pardon, ce n’était pas de l’amitié entre eux, elle ne pouvait même pas se mentir à elle-même en prétextant que ce n’était que physique, ce n’était pas le cas et elle était bien assez intelligente pour le comprendre. Ce n’était pas pour autant que c’était plus facile à encaisser, alors oui perdu pour perdu, Elise se moquait bien à présent de la façon dont Ethan la percevait. Il pouvait bien la détester pour ce côté harcèlement moral qu’elle infligeait à Ailsa, elle s’en moquait et d’ailleurs la demoiselle de Gryffondor n’était pas en reste. Ah pas de doute, les deux se fréquentaient bien plus depuis Septembre 2018 qu’en sept années où elles avaient pourtant des cours ensemble, ce n’était pas pourtant que c’était dans la joie et la bonne humeur comme le démontrait parfaitement cette altercation dans les escaliers.

Que dire du fait qu’elle ne voulait pas se rompre le cou… dommage, Elise aurait quand même bien aimé. Peut être que si elle lui donnait un coup de pied dans la cheville, elle basculerait en arrière et hop plus d’Ailsa ? Elle se contenta de la regarder, sans rien dire même si l’envie de l’étriper était belle et bien présente. Non mais vraiment… ça devait être une merveille au lit cette fille parce que pour le reste ce n’était pas évident du tout niveau conversation, elle était naze, niveau intelligence, pareil, éducation, oh bah zéro aussi. Pour ainsi dire, rien allait alors la qualité devait résider là-dedans… ce qui n’était pas pour autant plus acceptable aux yeux d’Elise.
Mais attendez c’est que la petite dame perdait patience ? Est-ce qu’Elise avait fini de parler ? Bah oui voyons, sinon elle ne serait sûrement pas laissée couper la parole par Ailsa… C’était un peu concon comme question, ah mais non pour Ailsa, c’était tout à fait normal, elle devait avoir l’habitude que les gens lui disent chut, pauvre choute va, peut être que si elle apprenait à fermer un peu sa grande bouche et non pas façon Ethan en lui foutant sa langue dedans… ça merci mais ça n’a aucun intérêt, et bien personne ne lui dirait chut. « Oui c’est bon, je te donne l’autorisation de parler. » répondit elle avec suffisance. Mais quelle idée de demander l’autorisation aussi, forcément qu’Elise allait rebondir dessus avec un mépris, cette demoiselle n’avait elle donc rien n’appris au court de ces derniers mois ?

Elise la laissa donc s’exprimer sans rétorquer la moindre parole, analysant chacun des mots prononcés par son adorable interlocutrice. Tien donc ? Elle la gavait, que c’était étonnant, le problème c’était pas le fait Elise gavait Ailsa, ça c’était un détail, ce qui importait c’était que cette andouille bloquait tout le chemin. Heureusement d’ailleurs qu’Elise n’avait pas répliqué de suite en disant qu’elle ne pouvait pas passer puisqu’Ailsa embraya sur le poids et là, non mais alors vraiment quel toupet que de se servir des attaques d’Elise pour tenter de les retourner contre elle. Ah bah ça faisait un peu penser à Adèle et son manque d’imagination quant à la vengeance. Non mais comment voulez vous qu’Elise s’épanouisse pleinement et puisse montrer toute l’étendue de son talent si elle se retrouvait fasse à des demeurés qui ne trouvaient rien de mieux à faire que d’essayer de la contrer avec ses propres arguments. Et puis en faisant ça, ils se rendaient quand même compte que c’était débile et qu’Elise aurait la répartie suffisante où ils étaient trop neuneus pour comprendre cela ?

« Je vois donc sous prétexte que toi tu as rien à faire de ta vie, que tu vas rater tes études parce que les neurones à l’intérieur de ton crâne n’arrivent plus à se connecter, on doit tous en pâtir. Non parce que je comprends bien que mon cul t’intéresse énormément, ça d’accord le seul domaine dans lequel tu as possibilité de tirer ton épingle du jeu c’est le sexe, c’est formidable chacun ses ambitions, la tienne est pourrie mais à la hauteur de ton talent insignifiant. Mais arrête de le regarder, lève les yeux, regarde autour de nous. Nous ne sommes pas seules et c’est pas parce que toi tu as décidé de réussir ta vie en couchant avec tout ce qui respire que notre scolarité à tous doit en pâtir. »


Parler de cul mais quelle mauvaise idée par contre. Elise n’était pas des plus à l’aise pour le coup et se demandait à elle-même pourquoi elle s’était lancée dans ce sujet. C’était stupide, elle détestait parler de ça ou en entendre parler et voilà qu’elle mettait les pieds dedans. Elle inspira profondément, se préparant à devoir mener le combat dans un domaine où elle n’était pas des plus à l’aise, vu comme Ailsa était pitoyable désolée ♥ on pouvait dire qu’Elise était grand seigneur et qu’elle essayait de réduire l’écart pour que ce soit un peu plus juste comme combat.
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Sam 27 Avr - 18:01

23 Mars 2019
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Ailsa & Elise
C’est à se demander ce que t’as fait au bon dieu pour tomber sur cette grognasse. Enfin, à Merlin plutôt, parce que les sorciers n’ont pas de dieu. C’est même ridicule puisque les sorciers sont des humains. Enfin bref. Tu te demandes bien qu’elle est ta veine, sur tout les élèves de l’université, de tomber sur elle en particulier. Bah visiblement de cent pour cent. Et pour bien faire, elle te cherche. Elle essaie de te pousser à bout, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Ca se sent à dix kilomètres que tout ce qu’elle veut, c’est te faire chier. Non mais écoutez là un peu, avec son arrogance à dix gallions ! Comme si t’avais besoin de son autorisation pour parler. Tu t'assois dessus, sur son autorisation. C’était pas une question, que tu lui posais, mais plus une plainte parce que l’entendre déblatérer toutes ses conneries te donnent pas mal à la tête. Puis de toute façon, t’as toujours pas l’intention de bouger, alors à quoi ça sert qu’elle continue de te casser les pieds ? Non mais puis quoi encore ? Elle a qu’à se décaler si elle veut passer. Pourquoi ça serait forcément à toi de bouger ? Que dal ! Puis si c’est pour te parler comme elle fait, tu lui feras encore moins ce plaisir, et ça, tu tardes pas à le lui faire savoir. Bon ok, t’y vas un peu fort, parce qu’on ne peut pas dire qu’il y ait tant de gras que ça, sur son postérieur. Mais c’est qu’elle veut faire mal avec ses mots, alors toi aussi. Puis merde quoi, c’est bien elle qui t’a insulté de gros petit pois en premier non ? Tu fais que lui rendre la monnaie de sa pièce, quelque part, on va dire.

Par contre, tu t’attendais, mais alors, certainement pas, à la réponse qu’elle te donne. C’est simple, quand elle se met à évoquer les absurdités qui sortent de sa bouche, toi, tu en restes bouche-bée quelques secondes. Elle est en train de parler de ta sexualité ? Non mais elle est sérieuse là ? Ta seule ambition, c’est le cul ? Tu ries jaune. « Non mais je rêve ! » Pendant un court instant, t’analyses ce qu’elle vient de dire, puis c’est plus fort que toi, le coup part tout seul. Tu te soucis même plus du monde autour de vous. Tu t’en fous complètement que quelqu’un appelle un professeur, voir, carrément le directeur. Tandis que tu te mets à voir rouge, tu fais voler ta main sur la joue de la Serdaigle. T’y as pas été de main morte, vu les picotements que tu sens déjà dans ta paume et dans tes doigts. Elle l’a pas volé, et tu lui laisses pas le temps de rétorquer. « D’une, j’en ai rien à foutre de ton cul sale pimbêche ! Si t’avais pas commencé à me faire chier je me serai même pas retourné sur toi, t’es inexistante pour moi ! De deux, j’ai pas l’intention de rater mon année, et encore moins de coucher avec tout ce qui respire comme tu dis ! Puis toute façon, tu ricanes, pourquoi je me justifie hein ? D’où ça te regarde toi ? Si t’as si peur de louper ta scolarité t’as qu’à te mêler de ton cul un peu au lieu de faire chier tout le monde ! Qui elle est pour te juger cette nana ? Puis tiens, puisque tu me le reproche, je te conseille d’aller baiser un coup, ça te détendra un peu, tu verras. » Et encore, c’est même pas certain.

Pando
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Elise de Lestang
Elise de Lestang
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Lun 29 Avr - 16:57
Mais bêtes comme vous êtes, faites attention
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Le problème avec Elise c’est qu’autant comme amie, elle pouvait être adorable et se soucier des autres, autant quand elle n’aimait pas, ah elle se montrait intraitable et tous les moyens étaient bons pour pousser à bout l’autre. Rare sont les gens capables de la stopper quand elle était lancée, les œillères étaient en place et le seul but de la demoiselle devenait  celui d’écraser l’autre, de le faire sortir de ses gonds et oui c’était bien souvent un franc succès parce que chaque attaque, même hésitante au départ ne servait finalement qu’à tâtonner pour trouver le point faible de la personne en face, jusqu’à ce qu’elle ait assez d’emprise sur l’autre pour foncer dans la faille, taper fort, une seule fois, juste avec des mots. Il n’y avait nul besoin d’aller frapper les autres quand on était capable de manier les mots avec aisance afin de les tourner de telle façon à ce que ça brûle l’autre mentalement, qu’il se sente insulté et qu’il n’arrive plus à tout simplement fournir la répartie nécessaire.
Et cette fois ci, Elise savait qu’elle avait tapé juste, certes, sa tirade n’était pas forcément vrai, parce que les attaques n’ont pas besoin d’être vrais pour que ça fasse mal, la personne ayant dit que seule la vérité blesse est un menteur, c’était sûrement pour faire encore plus suer l’autre. Elise n’avait pas spécialement de ça pour enquiquiner son monde. Le regard d’Ailsa s’était éclairé différemment l’espace de quelques secondes, le temps que ça monte au cerveau sûrement. La répartie ne vint pas vraiment, son petit rire nerveux démontrait à la perfection qu’Elise était maîtresse dans ce domaine, d’où le petit sourire rempli de satisfaction suite à sa phrase, victoire par manque de vocabulaire de l’adversaire non ? Le léger petit détail qu’Elise n’avait pas pris en compte, elle oubliait que les autres en face lorsqu’ils n’étaient plus du tout à l’aise qu’ils étaient piqués au vif, et bien ils agissaient comme des véritables animaux et qu’ils se défendaient par la seule chose qui leur donnaient une longueur d’avance, qui leur donnaient l’illusion qu’ils étaient maîtres de la situation, les coups.

Elise n’eut donc pas vraiment le réflexe de se reculer, elle son domaine c’était les mots, pas forcément les gestes physiques et forcément que le coup la prit par surprise. La douleur est fulgurante, purée ça commençait à bien faire ces gens qui réglaient les conflits par les baffes. Cette fois ci, elle ne devait pas craquer, ne pas cracher au visage de la demoiselle, il ne fallait pas une nouvelle fois finir en colle au fin fond de la forêt interdite. C’était un véritable travail sur elle-même que faisait la Serdaigle pour le coup, bon ça et le fait qu’elle était un peu sonnée, qu’elle ne s’y était pas spécialement attendu. Et c’est dans ces moments là qu’on pouvait constater toute la fourberie des gens, là où Elise n’avait besoin d’aucune aide extérieur pour s’en sortir, il fallait quand même que l’autre lui en balance une et profite du fait qu’Elise était sous le choc pour raconter de la merde. Il fallait se concentrer de nouveau, et vite, pour ne pas louper un bout de la conversation. Ah donc elle savait utiliser le mot pimbêche, est ce qu’elle en connaissait réellement la définition ou elle avait entendu un camarade plus intelligent qu’elle – soit presque tout le monde excepté la classe de médecine magique - Elise penchait pour la deuxième solution mais étant donné qu’un coup c’est bien assez, elle allait peut-être éviter d’en faire la remarque à haute voix. Oui m’enfin elle se trompait de bataille là mademoiselle petit pois, Elise avait juste demandé à ce qu’elle s’écarte du chemin, ça par contre il fallait le faire remarquer « Faut dire qu’avec ta silhouette imposante, c’est sûr que tu ne dois pas voir grand monde, même quand tu te retournes ça doit être galère… En fait tu ne pouvais pas te pousser c’est ça ? Tu étais à ton max et si tu te poussais un peu plus, tu basculais par-dessus la rambarde et plus d’Ailsa…  Remarque, tu aurais peut-être dû le faire quand même, ça aurait arrangé tout le monde. J’irais même jusqu’à dire qu’on aurait été libéré, délivré. «

Mais qui avait parlé de l’intention d’Ailsa de rater son année, mais pas du tout, elle avait rien compris, elle allait la rater, ça oui c’était une certitude mais ça ne viendrait pas de son propre chef… juste de son manque d’intelligence flagrant mais comme tous les idiots, elle ne se rendait compte de rien. Sarcastique, Elise en profita donc pour glisser  « C’est bien t’as de l’espoir, ça fait vivre. » Pour ce qui était du fait qu’elle n’avait pas l’intention de coucher avec tout le monde, ah ça y est, il ne restait plus que ceux qui ne s’intéressaient pas à elle… et Ethan bien sûr, Ethan qui avait vraisemblablement subi un lavage de cerveau.

A la question, pourquoi Ailsa se justifiait, oh ça c’était une évidence même, elle avait été piquée au vif et essayer de convaincre qui d’ailleurs ? Elise, les gens, elle-même ? Par contre, non mais elle avait rien appris de ces sept années, c’est avec une prétention exemplaire, digne d’elle-même en fait qu’Elise rétorqua « Non mais le jour où moi je loupe ma scolarité, vous avez tous du souci à vous faire, alors déjà que même si je réussi tu as du souci à te faire, autant ne pas te rajouter de la pression sur les épaules, ne t’en fais pas Ailsa, je vais réussir. Par contre, on en revient encore à mon cul et tu oses prétendre qu’il ne t’intéresse pas, je trouve qu’il revient souvent dans la conversation pour quelqu’un qui n’est pas intéressé par lui, tu en parles beaucoup. »

Et là, il y eut la phrase de trop, dans un domaine qu’Elise ne maîtrisait pour ainsi dire pas du tout, dans un couloir bondé de monde en plus. Mais quelle garce. Elise lui sauta à la gorge, dans le but de l’étrangler à la base, puisque cracher n’était pas autorisé c’est vrai qu’étrangler les autres c’est mieux. Ce qu’elle n’avait en revanche pas prévu du tout, c’est que si elle cherchait Ailsa sur son poids depuis le début, et bien non la Gryffondor n’était pas imposante, que le poids de la Serdaigle l’entraînerait forcément. Ça se passa en une fraction de seconde impossible, de s’écarter, de reprendre appui sur une marche, c’était foutu. Et c’était donc parti pour la magnifique dégringolade dans les escaliers des deux filles, là où Elise eut un peu de chance, c’est que du coup c’était Ailsa qui se prenait toutes les marches, ce qui n’empêchait pas la Serdaigle d’être terrifiée – pour elle hein, si Ailsa se rompt le coup elle s’en tape carrément. -  L’atterrissage fut brutal, bien que pas forcément douloureux, merci à Ailsa et son gras franchement j’ai honte je te jurequi amortit la chute. Et bien pour une fois, Elise ne trouvait rien à redire, pour cause, elle essayait de voir si un prof passait par-là, oubliant même de s’écarter, non vraiment écraser Ailsa sous son poids et bien c’était cool et puis si ça pouvait faire chier la demoiselle… tant mieux.

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Lun 29 Avr - 22:22

23 Mars 2019
D'accord, vos pouvoirs de réflexion volent plus bas qu'un derrière de cochon
Ailsa & Elise
Ah là, on peut dire que niveau self-control, tu t’es bien loupée. Tu sais à présent ce que tu devras beaucoup travailler en cours, si tu veux espérer un jour devenir auror. Parce que si tu mets une raclée à toutes les personnes qui te parlent de travers, tu vas vite finir à Azkaban. C’est plus fort que toi, t’as pas pu t’empêcher. Ton sang n’a fait qu’un tour quand ses conneries sont arrivées à tes oreilles. Elle peut bien t’insulter de tout ce qu’elle veut, mais insinuer que t’es une salope, alors ça, jamais de la vie. Ouais, elle l’a mérité, c’te putain de beigne. Et si tu pouvais recommencer, Merlin ce que tu le ferais. Mais non, tu laisses quand même un peu de place à une réplique bien cinglante après lui avoir dit ce que tu penses. Ca aussi, elle l’a mérité. Puis merde, c’est la vérité en plus. Ouais, c’est presque un conseil d’amie que tu lui donnes. Surement que ça la détendrait de tirer un coup une bonne fois pour toute au lieu de parler de la libido des autres. Enfin, faut qu’un mec la supporte un minimum pour ça, et vu la casse-couille que c’est, c’est pas gagné. D’ailleurs, si tu t’étais attendue à un retour de bâton de sa part, tu n’aurais en revanche jamais pensé qu’elle réagisse de la manière qu’elle fait là. Bien trop vite pour que tu puisses réagir, tu la vois déjà se jeter sur toi comme une furie. Alors que tu sens ses doigts encercler ta gorge, t’essaye de te débattre du mieux que tu le peux, mais ce que t’avais pas prédit non plus, c’est qu’en étant chacune sur une marche de décalage, vous vous retrouvez toutes les deux en train de faire un vol plané dans les escaliers. Bien sûr, puisque les choses sont bien faites, c’est toi qui amorties tout les coups, et putain, ça fait mal ! Tu calcules pas vraiment ce qui se passe. T’as juste l’impression de passer dans un étau à chaque marche que tu te prends dans le dos. C’est pas possible. tu seras morte quand tu vas arriver en bas, c’est obligé.

Eh bien non. Peut-être pas finalement. Quand t’ouvres les yeux, la chute te semble terminée, et toi, t’es bien vivante. Écrabouillée par De Lestang, mais vivante. Ou tu survis on va dire. Mais pas pour longtemps si tu restes écrasées.  « Putain dégage ! » Crache-tu en essayant tant bien que mal de te dégager de sous la Serdaigle. C’est que tu la pensais pas si lourde. Peut-être que finalement elle cache quand même un petit paquet de gras sous sa jupe. Ou alors c’est juste parce que la chute a réduit le moindre de tes os en bouilli. Possible aussi. C’est que ça fait mal de dévaler un étage, sur le dos, en glissant bien marche contre marche, avec un gros paquet sur toi. Ah ça, tu vas t’en souvenir longtemps de cette mésaventure avec De Lestang. Et on ne parle pas des putains de bleus que tu dois avoir un peu partout sur le corps. Quand Ethan va voir ça, il va à tout les coups te demander si tu t’es battu avec un troll. A moins qu’il le saura déjà bien avant que tu lui en parles, que vous avez fait une chute mémorable avec l’autre andouille. C’est pas comme si l’université était peuplée de concierges. Ah bah non alors, pas du tout ! Enfin, ça tu t’en branles pas mal en réalité, qu’il le sache avant, ou après. Là, ce qui importe surtout, c’est de savoir si t’as quelque chose de pété, et avec l’autre qui campe sur toi c’est un peu difficile à t’en rendre compte. « Vas y casse toi sale truie ! » Tu la pousses un peu plus fort, et tu parviens enfin à te bouger de là. C’est que ça fait du bien de respirer. Puis tu peux déjà constater que tes bras vont à merveille. Enfin … On peut dire ça. « T’es complètement tarée ma parole ! Faut que t’ailles te faire soigner hein ! » C’est qu’elle a bien failli te tuer. Enfin, en supposant que ça, ça l’inquiète un minimum. C’est même pas encore sûr. Tout comme toi tu t’en moque, mais alors carrément, qu’elle ait pu se tordre le cou aussi. Une connasse en moins on va dire que c’est pas négligeable. Enfin, le principal c’est que toi, t’aies rien. Quoique …

T’es tellement enragée que tu vois même pas la foule d’élèves qui s’est ameutée autour de vous, s’écarter pour former un chemin. Ce n’est que quand deux pieds viennent s’arrêter pile à côté de vous, que tu te souviens que non non, vous n’êtes pas seules en train de vous faire des mamours à même le sol. Ah ça, ça pue. Et non, ça n’a rien à voir avec la paire de chaussures à quelques centimètres de toi. « De Lestang. MacLean. Je peux savoir ce qui vous prend ? » Tu lèves aussitôt le regard vers le professeur, et dégluties en voyant qu’il s’agit probablement du pire sur qui tu pouvais tomber à cet instant … « Professeur Dolohov ! C’est elle qui a commencé ! Elle m’a insulté et après elle s’est jetée à ma gorge ! C’est une hystérique, faut l’enfermer ou j’en sais rien ! » Te plains-tu comme un enfant de dix ans dans la cours de récréation, en pointant De Lestang du doigts. Oui, on peut dire qu’encore une fois, tu fais grande preuve de maturité. Et ça, ça a visiblement le don d’agacer ce cher professeur Alastouille. « Ca suffit ! Puisque vous n’êtes pas capables de vous tenir correctement, vous serez toutes les deux en retenue. Demain soir. Je vous ferai savoir où et ce qui vous sera demandé. Maintenant levez vous et dépêchez vous de rejoindre vos cours ! Tout le monde ! » Ajoute t-il en se tournant vers l’assemblée, qu’il traverse à présent dans l’autre sens. Toi, t’as du mal à te lever. T’es tellement cabossée que le moindre mouvement que tu fais te file un mal de chien. Puis de tout ça, t’es tout simplement blasée. Non seulement, tu l’as eu ta putain de retenue que tu voulais à tout prix éviter, mais en plus, tu vas devoir la faire avec la nana dont tu as le plus envie de crever les yeux en ce moment. Qu’on te mette surtout pas d’objets pointus entre les doigts durant la retenue, parce que c’est sûr, tu vas faire un meurtre avec.

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D'accord, vos pouvoirs de réflexion volent plus bas qu'un derrière de cochon [AILSA]
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