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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Bataille de cambouis. ϟ Zaby vs Melchy :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Mar 22 Jan - 13:42
Cambouis party.
feat. Anje, Luca et Marco
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Ils avaient du faire discret, il en était certain, mais il commençait à trop connaître Londres maintenant. Oh il n'entendit jamais la notion de mafia, mais un garage à moto au nom des Zabini, quand il était tombé dessus il avait pas pu le louper... Il avait ouvert quelques temps auparavant, pourtant. Luca, Luca, tu étais si discret! Il songea un moment à Rose, est-elle en contact avec eux? Elle avait il y a peu visité certaines mafia en Italie, ils avaient donc peut-être un lien. Ceci dit, vu que son joli cœur y avait perdu la vie, ils ne devaient pas vraiment avoir une bonne relation... Whatever.

Il marchait donc, décontracté, dans les rues de Londres. Le temps se rafraîchissait, l'automne arrivait, et la nuit n'allait pas tarder à tomber, avant d'aller les trouver il avait dû évidemment accomplir sa journée de travail au ministère. Son père lui avait bien demandé de ne pas faire de vague, mais bon de toute façon il n'y comptait pas vraiment, n'est-ce pas? Et c'était si tentant... Un sourire au lèvre, il essaya de se remémorer la dernière fois que eux l'avaient vu. Combien d'années étaient passées depuis? Il était mauvais pour compter. C'est le problème quand on a pas de cœur, on ne s'accroche pas vraiment aux événements et on est nul en date. Lui cependant se souvenait très bien de la dernière fois qu'il les avait vu. Il n'avait pas pris la peine de revenir, même sous couvert du polynectar, après l'accident, il n'avait pas voulu prendre le risque qu'elle l'ai vu, lui rafraîchir la mémoire... Mais maintenant, deux mois plus tard peut-être, il n'y avait aucun risque. Personne ne l'avait soupçonné. Personne ne saurait.

Cela avait un petit côté frustrant, ceci étant dit, que seuls les Melchione soit au courant de l'affaire. Il n'était pas du genre à vouloir montrer chacun de ses meurtres, mais celui-ci avait plutôt été spectaculaire et rondement mené, même si il n'avait pas atteint la bonne cible. Ça aussi, c'était assez frustrant, mais revoir son doux visage et ses belles courbes lui faisait plaisir au moins! Mais qu'elle était mignonne quand elle était en colère... Mais bon, son père avait demandé à ne pas faire de vagues, alors il le respecterait en serrant les dents.

Il avait un peu de mal, aussi, à écouter son père au doigt et à l’œil encore une fois, et pour ça il avait un peu de rancœur envers les Zab. Ils auraient tout aussi bien pu le tuer ceci dit, mais Marcello était content que ça n'ai pas été le cas, reprendre les affaires familiales auraient été un coup dur. Et puis de toute façon, si il avait une certitude dans ce monde, c'était que son père les enterrerait tous. Un bruit de moteur le sorti des sourires du passé et il sourit de plus belle: il était arrivé! Il sentait l'odeur de gasoil et d'huile qu'il avait tant senti petit, il entendait les petits *cling* de la clef à molette qui rebondit sur on ne sait quel tuyau. Oui parce que si il avait toujours grandi près du garage, il n'avait absolument aucune idée de comment était faite une moto, étrangement... Faire du travail d'ouvrier ne l'avait jamais intéressé de toute façon, petit Marco, prince de son royaume.

Il regarda avec dédain la voiture près de laquelle il s'arrêta, oui oui une voiture dans un garage de moto. Il essaya de nettoyer le capot d'un tour de baguette, mais la crasse était tellement incrustée qu'il sorti finalement un mouchoir pour poser délicatement une fesse sur le capot. Malgré son poids, la voiture s'affaissa et il lui jeta un regard froid, prenant très mal la critique sur son poids auquel il avait toujours fait attention. Ses comptes avec la voiture une fois réglé, il leva les yeux vers le joyeux monde qui travaillait, s'éclairci bruyamment la gorge avant de crier avec un accent anglais exagéré:

Heeeellloooooooooooooooo!

Le bref silence qui s'ensuivit le satisfit et il regarda tout le monde avec un sourire goguenard.  
©️ Gasmask
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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Lumos
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Mon allégeance : la Cosa Nostra
Dim 27 Jan - 22:53


Je n’arrive pas à savoir ce que je fais dans ce pays. En même temps, retourner en Italie ? Là où tout me rappelle sa mort ? Des flashs de l’accident me reviennent. Le motard à nos côtés. La chute. Le choc sur le béton. Le gravier qui arrache ma chair, la brulure. Le souffle coupé. Ma respiration qui siffle ; mes oreilles qui bourdonnent. Ma vue qui se brouille. Je balance l’un de mes oreiller et m’enfonce sous la couette. L’Angleterre. Quel pays de merde. Je suis ici pour retrouver Luca. J’avais besoin de lui. Pourtant j’avais du mal. A reprendre le dessus. A faire comme si tout allait bien. A sourire. A cacher la peine. A l’intérieur, c’était le vide. Soudainement ça cogne à porte, brusquement, brutalement. « Anja ! In piedi ! » Mia luca, tu me fais chier parfois… Je grogne à cette agression matinale. Je sais que c’est aussi sa façon de me secouer, de me forcer à refaire surface. Luca est loin d’être aveugle et ma façade pleines de sourires, il a du mal à y croire. Car il sait à quel point j’étais proche d’Andrea. A quel point j’ai mal. Ils ont beau tous les dire, cette phrase banale qui se répète : ’tu n’es pas responsable Anje !’ Mais si j’avais refusé de monter derrière… Jamais cette course aurait eu lieu. Et je ne serais même pas ici. Je serais sûrement en train de cuver quelque part avec mon meilleur ami. Cette pensée m’oppresse et mon myocarde se serre douloureusement. Je me lève avec la même envie que de me pendre. Je passe par la case salle de bain histoire de se réveiller à l’aide d’une douche. J’enfile ma tenue de travail : mon bleu de travail dont je noue les manches à la taille et porte un t-shirt avec l’emblème de la Cosa Nostra. Pour les lambdas ? Le logo du garage, pour les autres : une vie, une famille. Une fois la toilette terminer, j’attrape un morceau de pain qui traine et descends rejoindre l’équipe. Car oui, avec Luca nous vivons chacun dans un appart qui sont installés juste au-dessus du garage. Ca permet au moins de dormir le plus tard possible…

En mettant mon bleu de travail, j’ai aussi enfilé ma bonne humeur, mon sourire. Je tente de rester aussi solaire qu’avant même si j’ai l’impression d’être éteinte. Je salue plusieurs personnes dans l’atelier, adresse un signe de tête à Luca avec un petit sourire en coin provocateur. Je me dirige directement vers la moto dont je m’occupais encore hier. Mes mains la frôlent. J’arrive même plus à monter dessus pour voler. Une angoisse harassante, omniprésente. Pourtant je suis douée. Je suis une très bonne mécano et durant les courses il était rare de ne pas me voir parmi le trio de tête. J’ai fait rager bien des types à leur mettre une misère. Aujourd’hui, je suis tout juste bonne à les réparer. Je me plonge alors dans mon travail du jour et autant le dire, ça me passionne. Je ne pense plus et c’est parfait. Pourtant, une voix vient travers tout l’atelier. Un tonitruant ‘hello’ avec une voix qui me semble bien familière. Une voix que je ne pensais plus entendre. Je me redresse pour faire face au nouveau venu. Les membres du garage sont tous de la Cosa Nostra. Et Il ose venir ici. Je le fixe, un instant silencieuse. Lui, le traitre pourtant si proche de nous il fut un temps. Penser qu’il a comploter dans notre dos pour faire tomber notre famille, réveille un sentiment de colère. Qu’est-ce qu’il fout là ? Je ne sais même plus quand je l’ai croisé pour la dernière fois. Je passe une main dans mes cheveux et lance un regard inquiet à Luca. Ce n’est pas le moment de déclencher une nouvelle guerre. Pas ici. Les mecs du garage commence à s’avancer vers lui, comprenant rapidement la menace. « Basta ! Siamo tra lui e noi. Uscite. » S’ils s’arrêtent d’avancer ils attendent néanmoins l’accord de Luca. Qui suis-je ici après tout, à part la petite soeur mignonne qui répare de la moto ? Je reprends en italien, après tout, c’est notre langue ou ça aussi, il l’a oublié ? « Tu t’es perdu Melchione ? »


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Ven 15 Fév - 20:37



Bataille de cambouis

ft. Anjelica & Marcello

Je tambourine à la porte de l’appartement d’Anjelica. Je connais son état d’esprit mais je reste persuadé que la laisser s’embourber dans un dangereux cercle d’apathie serait le pire service que je puisse lui rendre. « Anja ! In piedi ! » On se soutenait ainsi mutuellement depuis toujours, elle et moi, à grand renfort de provocations et de gants de boxe. Chaque coup violemment porté sur sa porte fermée était une promesse ; je t’aiderai à te relever.

Après l’accident, j’avais passé quelques semaines au chevet de ma frangine. Je ne l’avais que rarement quittée, passant jour et nuit enfoui au creux du fauteuil somnambulique habillant le coin de la chambre. Je ne l’avais délaissée que quelques heures par jour, lorsque notre Père profitait de ma présence dans notre pays natal pour me rappeler quelques obligations familiales. Vendre auprès de ses clients et partenaires le nouveau visage de la Cosa Nostra outre manche, assurer aux plus suspicieux que les Zabini étaient inébranlables malgré l’incident ayant touché l'une des nôtres, m’entretenir avec quelques membres aventureux, désireux de goûter au charme anglais… En résumé une main de fer dans un gant de velours. Charisme. Intransigeance. Discipline. Je n’avais plus le loisir de vaquer oisivement à mes déboires égoïstes. J’avais compris le message. Dès que ma sœur fut sur pied, ces-mêmes obligations me rappelèrent à ma nouvelle place et après de courtes retrouvailles à la casa familiale, je la quittais à nouveau… Jusqu’à ce que ma tête de mule d’adorable frangine se décide à me rejoindre au Thestral Motor. Le duo Zabini enfin réuni.

Assis sur l’établi, les jambes basculant au gré de mon agacement, je m’efforce de donner des consignes simples au jeune mécano que je forme sur une panne courante. « Dài, fai uno sforzo ! » Je n’ai aucune patience. Lorsqu’il me déblatère une énième connerie, il se prend une durite dans la gueule. Un effort, bordel ! J’aperçois Anjelica entrer dans l’atelier au moment où je lui fous une tape derrière la tête. Je lui rends son sourire complice même si je ne suis pas dupe. Ce visage faussement rayonnant peut berner n’importe qui en ces murs mais pas moi. Anja est toute ma vie. Je sais la place qu’avait Andrea dans son cœur et je ne peux qu’imaginer le vide qui obscurcit ses mœurs et ses pensées aujourd’hui. Un tour sur le ring s’impose.

C’est alors que j’entends une voix familière. Inattendue. Une voix annonciatrice de problèmes. Je saute de mon perchoir à pieds joints et m’avance, écartant les quelques mécanos qui se trouvent sur mon chemin. Je ne devais même pas être au garage aujourd’hui. Giuseppe devait s’occuper de la formation du nouveau mais je l’ai envoyé en mission précipitamment. Vêtu d’un simple jean noir déchiré et d’un tee-shirt bordeaux, je me détache de mes hommes en bleu de travail. Anjelica, plus prompte que moi à réagir s’est déjà interposée entre notre invité inopportun et les nôtres. « Basta ! Siamo tra lui e noi. Uscite. » Ils freinent comme une seule personne et les regards convergent dans ma direction. La mâchoire serrée je leur ordonne de retourner bosser d’un signe de tête équivoque. C’est une affaire personnelle. Anja s’est déjà chargée de donner le ton. « Tu t’es perdu Melchione ? » Je réprimande un fin sourire. Si seulement je pouvais avoir son tact.

Je m’avance jusqu’à faire face à mon ami d’enfance. Son attitude provocatrice attise en moi une colère grandissante. Marcello. Il était comme un frère à mes yeux. Un ami cher avec lequel je partageais mes joies, mes peines, mes rires et mes déboires. Mais ça, c’était avant. Avant que sa foutue famille ne décide de nous trahir et d’essayer de nous faire tomber. Depuis combien de temps ce traître s’était-il joué de notre amitié ? Il est la dernière personne que j’aurais souhaité voir ici. Surtout maintenant, Anjelica n’a pas besoin de ça en plus de tout le reste. Sa présence n’est pas la bienvenue. « Tu as trois secondes pour me dire ce que tu fous là. »


☾ anesidora
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Sam 16 Fév - 19:05
Cambouis party.
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Le doux son de l'italien lui plu. Ses parents parlaient souvent Italien, mais il essayait de ne pas trop les voir depuis qu'ils étaient rentrés. Elle se releva et son t-shirt montra la douceur de la rose, le mordant du serpent. Serait-il sentimental? Avec tout qui bougeait en ce moment, ça le gonflait. Son travail au ministère l'emmerdait, même si il le faisait bien, il visait la promotion. A part ça... Putain ouais il se faisait chier. Maintenant qu'il en était privé, l'Italie lui manquait. Mais non, il ne tomberait pas dans ces niaiseries. Ceci dit, voir quelques uns de ses anciens camarades de jeux le regarder avec tant de haine, ça l'agaçait, quand-même. Etaient-ils trop con pour comprendre? La famille avant tout, donc il avait suivi papa. Parce que lui franchement... Trahison ou pas trahison, il tracerait sa route. Et si il était resté à la Cosa, aurait-il fini par trahir Luca, plus vieux, lorsqu'eux deux auraient eu le pouvoir? Il ne savait pas vraiment le dire. Peut-être pas. C'était son frère, après tout, un peu, aussi.

Mais il n'y avait plus de ça dans les Zab. Après mille regards venimeux, le garage se remit à fonctionner et Marco plongea son regard dans celui d'Anje, lui fit un sourire charmeur. On ne s'oubliait pas tout de même! Il rangea doucement sa baguette dans la doublure de son manteau et leva les mains en l'air: il ne ferait pas la guerre aujourd'hui. Son père le lui interdisait. Et puis au fond, en avait-il vraiment envie? Il était vrai qu'il les avait trahi. Mais bon, là, ils l'avaient cherché tous, ils avaient envoyé son père loin d'eux, dans ses pattes à lui, et ça ça contre-carrait pas mal ses perspectives d'avenir. Et puis, sans qu'on le voit, c'était pas pareil, quand-même. Ouais, au final, peut-être qu'il aurait fait un coup de pute à Luca, si il l'avait trop fait chié. Mais bon, personne n'aura jamais le fin mois d'une histoire avortée depuis si peu de temps et tellement à la fois. Son Italien lui revient vite en mémoire, il aurait voulu baiser la main douce du bel Anje, mais ne tenait pas à mourir tout de suite, il embrasse donc juste le creux de sa propre paume avant de souffler dessus, déclarant chaleureusement:

Mia bella, le soleil me manquait ici, quelle douce surprise que de te revoir! Ne fais pas cette tête voyons, je ne suis pas si méchant.

Mais plus loin derrière, telle une ombre menaçante, se rapprocha de gros bras tatoué. C'est clair qu'ils avaient grandi autrement tout de même, le petit Marcello était resté maigrelet, heureusement qu'il était un bon sorcier, et ne visait surtout que les plus faibles, parce que bon il faisaitr pas tant le fier face aux biceps de Luca. C'est ça l'avantage, le seul peut-être, à se salir les mains: on prend des bras et des pecs. On attire les gonzesses aussi... Ouais il devait être bien le Zab' non? Dans la finance ça marchait moins bien, quoi qu'heureusement que Marco avait un doux accent du Sud et la tchatche. Mais bon là, il savait qu'il ne pourrait pas vraiment tirer bon parti de cette conversation. Mais l'instinct malin avait pris le dessus sur ce coup-là. A la question de Luca il releva la tête, écarta les bras et fit la révérence à ses anciens frère et soeur.

Je suis venu souhaiter la bienvenue à mes chers amis. Welcome!

Il avait bien pris soin de parler en anglais, hachant bien ses mots, de sorte à ce que ce soit compréhensible pour un enfant de trois ans. Oui bon d'accord ça lui faisait un petit coup de nostalgie tout ça, mais il fallait bien qu'il se foute de leur gueule! Premier arrivé premier servi, Marco était dans son camp, c'était chez lui ici, depuis bien longtemps maintenant. Il repris dans un italien plus compréhensible.

J'espère que vous vous intégrez bien, même si je vous connais un peu... Comment dire... Communautaristes? Limite chauvain... Enfin, on s'est compris. Alors les affaires tournent?

Il sourit à pleine dent, passant les mains derrière son dos, se postant en inspecteur des travaux fini. Il fit une moue approbatrice, regardant chaque détail du garage. Sale, sale, sale, bécane, bécane, cambouis, sale, berk. Bon, il y foutrait clairement pas les pieds et comprenait vraiment pas qu'on puisse passer sa vie là-dedans, déjà tout petit il n'aimait pas trop se salir alors maintenant... Mais bon, peut-être que pour un garage, ça allait. Il s'en foutait. Il y connaissait rien.

Il faut me dire si vous avez besoin d'un coup de main, je travaille dans le commerce vous savez, au pire je serais votre consultant... Ce serait pas mal non de travailler ensemble tout ça? Ca nous connait, je suis sûre que ça vous manque!

Un sourire idiot fut tout ce qu'il trouva pour réprimer son envie d'éclater de rire. Il savait très bien que jamais au grand jamais cela ne se ferait, mais la proposition le faisait passer pour un bon prince. D'un point de vue extérieur, un spécialiste l'aurait sûrement trouvé pitoyable, à essayer de susciter une telle attention par la provocation, son besoin d'affection et sa frustration d'avoir été mis de côté était sûrement la cause de son comportement détestable. Mais il ne s'en doutait pas, ne le saurait sûrement jamais, et les personnes en face était trop en colère pour le voir. Et peut-être ce spécialiste serait un peu trop optimiste, idéaliste, niais? Bref, tout ce qui peut justifier qu'on ne peut pas reconnaître que, parfois, un connard est juste un connard, et sera toujours un connard, sans raison.

Après les conneries, il fallait tout de même un peu de sérieux, il représentait la famille Melchione et il le ferait bien. Luca était tout proche, il n'hésita pas à planter son regard dans le sien. Ils avaient tellement changé. Tellement les mêmes et tellement... Différents. Ouais, son pote avait grandit. C'était moche. Il fallait savoir devenir meilleur avec le temps, pas aussi sombre que ça, puis il s'amusait à taper dans les gens lui aussi, avec des gants certes, ce défouloir ne suffisait-il pas? Tss, si il pouvait, il aurait appris l'art de la strangulation des putes à son ami, ça l'aurait déridé il en était sûr. A le regarder comme ça de si près, le sourire de Marco s'était effacé de son visage, il avait l'air plus sérieux, et c'était définitivement voulu.

Je ne viens pas déclarer la guerre. Rappelez-vous cependant qu'ici, vous n'êtes pas les premiers arrivés. Je suis sûre qu'on se comprend.
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Anjelica Zabini
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Lumos
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Ven 22 Fév - 0:26


Je n’avais plus repensé à Marcello depuis bien longtemps. Cela ne m’avait même pas effleuré l’esprit qu’il était ici, en Angleterre. D’ailleurs, je ne savais même pas où il avait atterri suite à leur expulsion de l’Italie par notre famille. Dans le fond, je m’en foutais carrément. Je me foutais de bien des choses à dire vrai. Je n’étais qu’un masque, une marionnette qui s’animait de temps à autre cherchant une source d’adrénaline pour me réveiller. Lentement et secouée par un Luca décidé à retrouver la petite soeur qu’il connaissait. Pas le rôle que je tenais devant tout le monde. Retrouver Luca avait déjà été une étincelle qui me faisait du bien. Quand j’avais appris son départ pour ici à l’époque, la nouvelle ne m’avait pas charmée. J’avais continué mes escapades seule en Italie. Mais après l’accident, sa présence à l’hopital, j’avais su qu’il fallait que je parte avec lui. Je me sentais vide en son absence. J’étais morte de l’intérieur à présent que j’avais perdu Andrea. Je n’aurais pas supporté la séparation avec Mia Luce une seconde fois après tout ça.

Revoir Marco, c’est pleins de souvenirs. De l’enfance jusqu’à ce que nous soyons des pseudos adultes. Loin d’être le dernier pour faire la fête. Nous avions une belle complicité lui, Luca, Rebekah et même Andrea. Il avait suivi sa famille dans cet acte de trahison. Avait-il tenu à nous ne serait-ce qu’un peu ? Ou n’était-ce que du faux-semblant ? Je le vois alors m’envoyer un baise main soufflant en ma direction. « Mia bella, le soleil me manquait ici, quelle douce surprise que de te revoir! Ne fais pas cette tête voyons, je ne suis pas si méchant. » Quel connard. Par réflexe mon majeur se dresse en sa direction. Il avait rangé sa baguette voulant certainement nous dire qu’il n’allait rien faire de stupide. Toutefois sa présence ici était une provocation. Elle était calculée et volontaire. Du Marcello tout craché dans le fond. « Tu as trois secondes pour me dire ce que tu fous là. » Je détournais le regard de Marco pour observer les traits crispés de Luca. Ca promettait… Je resserre les manches de ma combinaison autour de ma taille alors que je l’observe nous faire une révérence. « Je suis venu souhaiter la bienvenue à mes chers amis. Welcome ! » Un sourire désabusé apparait sur mes lippes tandis que je secoue ma tête, dépitée.

Je ne peux m’empêcher de me lever et lui bloquer son avancée alors qu’il déambule tel un inspecteur dans le garage. Il déblatère des paroles et je comprends rapidement qu’il cherche à nous menacer. Il n’a pas besoin d’expliciter davantage ses propos. « Il faut me dire si vous avez besoin d'un coup de main, je travaille dans le commerce vous savez, au pire je serais votre consultant... Ce serait pas mal non de travailler ensemble tout ça? Ca nous connait, je suis sûre que ça vous manque! » Je relève le visage vers lui. « J’ai toujours aimé ta maturité Marco. » L’ironie teinte mes propos prononcés à nouveau en Italien. Il nous fait chier en anglais, alors autant continuer dans notre langue natale. Ce pays qui l’a vu naitre et dans lequel il ne peut même plus se rendre. Je m’éloigne de lui me rapprochant un peu plus de Luca.

« [Je ne viens pas déclarer la guerre. Rappelez-vous cependant qu'ici, vous n'êtes pas les premiers arrivés. Je suis sûre qu'on se comprend. »

Je ne peux m’empêcher de rire. Le message est clair. Je le sentais venir de toute façon. Il est gonflé le traitre. Il a laissé sa famille nous planter un couteau dans le dos. Son géniteur a tenté de nous prendre la place de maitre au sein de la Cosa Nostra. Et maintenant le fils, celui qui était un jour un frère au-delà du sang, vient carrément dans notre garage pour semer ses menaces. « Allé Melchione. Sors ta bite et pisse sur la roue d’une des motos histoire de marquer ton territoire jusqu’au bout. » Je plante l’ambre de mon regard dans le sien avec un sourire en coin provocateur. D’accord, ce n’est pas moi qui élève le débat mais je pouvais pas la retenir celle-là. Il fallait voir le positif, cet idiot parvenait à me réveiller de ma torpeur qui durait depuis plusieurs semaines.


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