Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Lumos Je rp en : palevioletred Mon allégeance : la Cosa Nostra
Mer 16 Jan - 15:56
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La culpabilité me ronge. Les souvenirs d'Andrea à vif, la dispute avec Eliael. L’impression d’être responsable des malheurs de mes proches. D’être ce chat noir en lequel je me métamorphose lorsque j’en ai le besoin. Alors je cherche à occuper mes pensées. Je travaille tard. Je sors beaucoup plus me mettant dans des états catastrophiques. La salle de boxe est devenue une seconde maison où je tape comme une folle dans le sac de frappe. Au point que plus personne ne veut m’approcher en ce moment sur le ring. J’ai juste brisé le nez d’une cruche la dernière fois. Elle n’avait qu’à mieux monter sa garde…
Je reviens d’ailleurs de la salle. Je transplane jusqu’au garage après m’être douchée. Je porte un jean clair, entaillé par endroit et l’un de mes débardeurs préféré pour bosser, celui avec le tatouage de la Cosa Nostra dans le dos. J’observe dans l’obscurité les lieux depuis longtemps désertés vu l’heure tardive. Je laisse tomber mon sac de sport dans l’entrée et me dirige vers une moto qui ressemble à la mienne que j’ai laissé en Italie. Ma main file un instant sur la carrosserie, les souvenirs se mêlant dans mon esprit. Les sentiments grisants d’être sur un tel engin, les réminiscences heureuses avec Andrea, Luca ou Tristan alors que nous étions encore que des gosses inconscient. La mort, la disparition. Mes doigts se retirent vivement comme si j’avais pris une décharge.
Un bruit alors dans l’entrée me fait me retourner vivement. Un pop d’une personne venant de transplaner. Je sais que Luca n’est pas là ce soir, quant à Jae, je ne connais pas vraiment ses habitudes depuis qu’il a emménagé avec nous. Rapidement, je me souviens que ma baguette est dans mon sac, dans l’entrée justement. Sans perdre plus de temps, je me transforme en chat. Je me remercie presque de ne pas avoir allumé les lumières et file, avec mon pelage noir dans l’obscurité. La vue du félin me permet de retrouver mon bien rapidement et j’aperçois une silhouette qui s’effondre au sol. Luca ? Non… J’approche longeant les murs et reconnais rapidement Evans. Je redeviens alors moi même en arrivant devant lui et m’abaissant rapidement à ses côtés.« Evans, dis moi ce qui se passe ? Ca va ? » Je cherche son regard, mais lorsque son visage se redresse, je devine les bleus. Ses mains se tiennent sur son flanc duquel je vois le sang perler à travers son t-shirt. « Merde ! » Je me relève pour aller chercher ma baguette. L’avantage du garage ce que le transplanage y est contrôlé. Même s’il avait été suivi, il n’aurait pas être à l’intérieur. J’allume quelques lumières d’un coup de baguette et reviens rapidement à ses côtés. Je me rends compte qu’il est vraiment mal en point. Etrangement, ce soir de situation ne me fait plus paniquer. Si communes dans nos vies… Combien de fois ai-je pensé les plaies de Luca ou d’autres membres de la Cosa Nostra ? Je m’abaisse de nouveau vers Jaeden, à côté, attrape doucement l’un de ses bras pour le passer par dessus mon épaule. « Laisse moi faire, et appuie toi sur moi Evans. Promis, je vais pas t’amocher plus que tu ne l’es… » Je lui lance une petite pique signe que la routine ne peut changer entre nous. Je nous redresse doucement et le prévient que je vais transplaner à l’étage. J’ouvre rapidement la porte de chez moi et le dirige jusqu’à ma chambre et l’aide à se glisser sur mon lit, le rehaussant de quelques coussins dans son dos. « Je reviens, je vais prendre de quoi te soigner. Essaie de ne pas foutre du sang partout ! » Je sors de la chambre rapidement cherchant ma trousse de soin dans la salle de bain. J’ai l’impression de revivre la soirée inversée où c’est lui qui me soignait. Il se passe quelque chose d’étrange avec Jaeden ces derniers temps. Une forme de rapprochement, bien plus encore alors que j’ai fini par lui avouer pourquoi je ne montais plus sur les motos. Je repense souvent à cette soirée. Ce moment où il m’a prise dans ses bras, lui qui rejettent le moindre contact. Aux paroles qu’il a murmuré. J’étais bien. Etrangement bien. Sa chaleur, son odeur. Ses vêtements, que je ne lui avais toujours pas rendu d’ailleurs.
Je reviens rapidement près de lui, m’installe au bord du lit doucement pour pas le faire trop bouger. « Ils t’ont pas raté… » C’était sûr qu’il devait être seul face à un groupe vu son état. J’inspecte rapidement son visage, tuméfié. Mais c’est surtout le sang qui tâche son t-shirt qui m’inquiète. Je relève avec précaution le vêtement. « Dis donc, à peu de chose près, ils abimaient tes tatouages, scandaleux… » Je lui souris amusée, histoire de le distraire. « Laisse toi faire… J’ai déjà fait ça plein de fois… » Doucement je l’invite à retirer son haut. Il se raidit à mon contact, à se rapprochement entre nos bustes alors que je cherche à l’aider pour l’enlever. Mon coeur, quant à lui, manque quelques battements sans que je n’arrive vraiment à comprendre pourquoi. Je sors alors une compresse que j’imbibe d’une potion pour nettoyer la plaie. Je commence à frotter doucement, déjà pour retirer l’excédent de sang. Je me rassure de voir que cela coule de moins en moins. Y voyant mieux, je soupire soulagée. « Ce n’est pas très profond, ça va aller. »
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Mer 16 Jan - 16:59
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Anjelica Zabini
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Lumos Je rp en : palevioletred Mon allégeance : la Cosa Nostra
Mer 16 Jan - 17:02
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Je m’attendais pas à ça ce soir. Dire que Jaeden Evans était dans mon lit. A moitié en train de pisser le sang ceci dit. La confusion pouvait s’arrêter là. Je n’avais pas posé de questions. C’était la base dans la famille. C’était tellement normal de récupérer des gens dans cet état… Moi la première j’avais subi de jolies attaques me laissant de belles cicatrices. Les pires venaient de cet enlèvement que nous avions subi avec Luca. Je gardais encore quelques marques de brulure dues à certains sortilèges. L’accident avec Andrea m’avait lui aussi laissé quelques cicatrices que je portais avec une certaine fierté et horreur en sa mémoire. La dernière était ce coup de couteau dans mon ventre. Trop fraiche pour s’atténuer réellement. Avec Luca on s’amusait parfois à celui qui en avait le plus. Un jeu à la con, je l’admets… Je n’ai jamais dit que nous étions des intellectuels. Lorsque je m’éloigne de ma chambre pour chercher de quoi le soigner je l’entends répliquer, enfin. Je lâche un petit rire avec de lui répondre en revenant « Tu peux pas faire comme les mecs normaux et te contenter de laisser des traces de sperme ? » Je ne vois pas vraiment sa réaction à ma remarque libineuse puisque j’arrive quelques secondes après dans la chambre et m’installe près de lui.
J’observe sa plaie un instant avant de l’aider à retirer son t-shirt. Je n’ai jamais vraiment compris ses réactions. J’ai bien vu qu’il ne supportait pas être touché. Est-ce mon contact en particulier ? Je doute pourtant qu’il soit du genre raciste vu comme il est proche de Luca, mais j’avais que mon regard reste toujours curieux et étonné à ses gestes qu’il peut avoir. Je relève doucement les yeux alors qu’il me dit merci et lui adresse un léger sourire. Nos regards se croisent. Je reste un instant silencieuse et hoche simplement la tête. Je retire mes mains de sa plaie, son sang sur les doigts. Alors que j’allais me lever pour me rincer les doigts et continuer les soins, Jaeden reprends alors, me parlant de ses tatouages. « Je comprends, Luca aussi à des tatouages significatifs pour lui… » Personnellement, je n’en ai que très peu. D’ailleurs, je n’avais que celui de la Cosa Nostra jusqu’à ce que je me fasse tatouer le symbole du genre masculin, la flèche vers le haut, stylisée en un A. Pour Andrea, si fier que dans une langue, son prénom signifie « homme ». Je suis un homme, un vrai. Le mâle, le viril !. Quel idiot… Luca me l’avait dessiné sur les côtes, à hauteur de mon coeur. Je portais mon regard vers le silhouette qu’il me désignait. Je laissais un instant mon regard trainer sur les autres dessins sans forcément en comprendre davantage. « Luca m'en a fait un pour Andrea... Je... je serais jamais restée ici si mon frère n'avait pas été là. Encore moins éloignée de mon meilleur ami. Mon pays me manque... » Je m’éloigne légèrement pour aller me laver les mains et sors une nouvelle fois de ma chambre, ramenant une bouteille de whisky. J’en sers un verre et le temps à Jae. « Je vais devoir resserrer tes chairs, ca va pas te faire du bien… » Je lui laisse le verre dans la main et me réinstalle à côté de lui, ma baguette à la main. J’ai subi moi même ce sortilège, il brule. Il transperce point par point. Un regard attendant son aval, puis je me lance méticuleusement. J’ai bien trop souvent jeté ce sortilège. Après quelques minutes, la plaie est fermée. « Voila, le plus important est fait, je m’occupe de ta tronche de crétin maintenant. » Je lui adresse un sourire moqueur et attrape de nouvelles compresses et m’approche de lui, pour nettoyer ses plaies aux mains, puis au visage. Pour ses contusions, j’applique avec autant de délicatesse possible un baume anti-ecchymose. « Est-ce que tu as mal ailleurs ? » demandais-je en commençant à ranger quelques produits et à jeter les compresses usées.
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Mer 16 Jan - 17:14
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Lumos Je rp en : palevioletred Mon allégeance : la Cosa Nostra
Mer 16 Jan - 17:17
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Je ne sais que penser de cette soirée. Dire qu’Evans est chez moi et que je l’aide ? Luca serait déjà en train de se foutre de moi si elle avait su cela. Je ne peux m’empêcher d’imaginer son regard sombre s’allumer d’une lueur moqueuse et pleine de malice. Pour sûr, bien des gens étaient au courant de choses dont les autres n’avaient pas conscience. Depuis qu’il m’avait ramassé en loque dans le garage, une barrière semblait s’être écroulée entre nous. Comme si une trêve silencieuse s’était instaurée entre nous, sans même même nous prévenir, nous, les principaux protagoniste de cette histoire volcanique. Alors que je lui lance une petite remarque sur l’état des draps et de déjections masculines, je ne vois pas forcément sa réaction première, mais lorsque je reviens, sa réponse vient directement. Tu souris, amusée, presque moqueuse. « Ah ben ça… » Pourtant, est-ce que les mecs qui t’entouraient, étaient comme les autres ? Non. Luca en premier avait sa propre marque de fabrique. Sans parler de Tristan ou encore Eliael. Tous avec des vies semées d’embuches. Vous n’êtes pas comme les autres, voilà, tout.
Il se met alors à me parler de ses tatouages. Je finis par lui dire à mon tour : « Sur les côtes, à côté du coeur je porte le mien. » Et à présent, je ne peux m’empêcher de détailler les siens à plusieurs reprises, curieuse, peut-être d’en apprendre davantage sur lui. Mais ce ne sont que des symboles, des images. Qui lui parlent à lui, mais qui restent un mystère devant mon regard ambré. Celui qui m’intrigue le plus, c’est ce dessin de chaine qui l’enlace régulièrement. Ce cadenas. Quelle souffrance cache-t-il ? Je me surprends à m’intéresser à lui, à son histoire. A vouloir en savoir plus alors que cela ne m’avait jamais traversé l’esprit. Puis comme trop souvent en ce moment, les confidences s’effilent entre nous. Je lui parle du manque de mon pays, lui avouant ne jamais être restée ici si j’avais eu le choix. Je lis son étonnement et malgré la tristesse qui m’assaille, je ne peux m’empêcher de sourire. Je m’éloigne rapidement pour aller chercher de quoi le distraire le temps que je le soigne. Cette fois, je vois que je lui fais réellement plaisir… « Mais finalement on va peut-être pouvoir faire quelque chose de toi Zabini. » Je ris légèrement en secouant la tête devant son sourire. A cause de sa remarque qui m’amuse. « Coglioncello » Petit con. C’est presque affectueux quand je le prononce. Ca m’étonne presque de ma part. Du moins envers lui. Je m’attèle néanmoins rapidement à ma tache. Je cherche à faire cela rapidement afin qu’il ne souffre pas trop, mais il faut rester précis… Lorsque sa main se glisse dans la mienne, mon regard se tourne un instant vers lui mais il ne laisse rien paraitre. Je me concentre à nouveau après avoir resserré mes doigts autour des siens, lui apportant un soutien silencieux. Et tandis que cela se termine, sa main s’échappe rapidement comme si rien n’était arrivé. Ce geste aussi furtif qu’il ne fut, me trouble plus que je ne voudrais l’admettre.
Lorsque je lui demande s’il a encore mal quelque part, je le vois désigner ses côtes. Malheureusement, je suis impuissante face à cette douleur. Lorsque Jaeden reprends la parole, je relève mon regard, glisse mes prunelles dans les siennes. Mes sourcils se froncent, prête à répliquer pourtant je finis par hocher doucement la tête, signe que je suis d’accord avec lui. Que nos disputes sont presque devenues des routines. Un jeu entre nous qui anime mon quotidien. Que j’aime son répondant malgré son air arrogant qui m’agace. « Et puis Zabini... Tu me dois toujours quelque chose tu te souviens ? Pas question que tu te défiles en repartant ! » « Oh ! » L’expression s’échappe toute seule alors que je me mets à rire. Celle là, je ne l’avais pas vu venir ! J’attrape son t-shirt et lui balance à la figure. « T’en rate pas une Evans ! » Alors que je me débarrasse des dernières compresses et range les petites potions, je reviens vers lui, et croise les bras sous ma poitrine. « Tu te rends compte que tu me menaces dans mon propre lit là ? » Je secoue la tête amusée et remplit de nouveau son verre de whisky et attrape celui que je m’étais réservé, le posant sur ma table de nuit. Je m’installe à nouveau sur le bord de mon lit et plonge mon regard dans le sien qui ruissèle de malice. « Et sur ton lit de condamné, quel est ton dernier souhait alors ? »
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Mer 16 Jan - 17:22
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Mer 16 Jan - 17:27
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C’était assez troublant de voir ce rapprochement s’installer entre nous. Depuis cette fois où il m’avait trouvé dans le garage après cette bataille menée contre Eli. Qu’il avait pris la peine de me soigner. Alors que nous n’étions que haine l’un envers l’autre jusqu’à lors. Je ne saurais expliquer ce qu’il s’était passé ce soir là. Comme si la communication entre nous semblait enfin se faire. Ce n’était plus juste un jeu de pique mauvaise et violente. On se cherchait avec virulence car tout n’était que colère face à cette incompréhension de l’autre. Cette aversion tangible qui faisait chier notre entourage, il fallait l’avouer. Luca, lui… Il me charriait plus qu’autre chose… Que dire de cette soirée que j’ai passé avec lui, juste parce qu’Evans avait semé le trouble dans mon esprit alors qu’il m’avait pris dans ses bras murmurant tout bas Il ne faut pas t'en vouloir d'être encore en vie… C’était bien la noeud de tous mes problèmes. Et pourquoi cette phrase pourtant tant de fois répétée par mes proches avait plus d’écho dans sa bouche ? Pourquoi ses bras m’avaient apporté un réconfort solide, affolant mon palpitant quand tant d’autres ont essayé en vain ? Oh oui, j’avais bien eu besoin de boire et de consommer quelques substances illicites afin de me remettre de mes souvenirs à fleurs de peau perturbés par ma confession auprès de Jaeden. Moi qui n’en avais encore parlé à personne…
Je lui lance alors son t-shirt en pleine figure alors qu’il débite tout un tas de conneries. Du moins, l’une d’entre elle, ne reste pas sourde à mon oreille. Il vient d’admettre que lui aussi à conscience de se rapprochement. Etrange et impromptue. Imprévue. Deux aimants qui se rejetaient alors qu’ils n’étaient pas bien accordés. Deux aimants qui s’agrippaient une fois bien orientés ? Je rejettes cette pensée de mon esprit. Je délire. Je n’ai jamais vraiment regardé Evans. Pas comme un homme du moins, pas comme une conquête possible. Et ce soir mes prunelles ne peuvent s’empêcher de trainer sur sa carcasse, de s’enfoncer dans ses iris claires. Et cette nouveauté est apparue depuis cette putain de course quand j’ai senti son regard sur moi comme s’il avait éveillé quelque chose. J’étais attirée par ce connard. Le constat était simple, la gifle en retour assez virulente. Savoir qu’il n’en ratait pas une ? Bien sûr. Même éveiller en moi un besoin inconnu qui sortait de nul part, il y était parvenu. Lorsque je reviens vers lui et qu’il me parle de menace, je ris doucement, prenait un petit air hautain. « Evans, vu la position dans laquelle tu te trouves, tu devrais la fermer. »
Assise au bord du lit, j’hésite à l’aider pour enfiler son t-shirt mais le laisse se débrouiller plutôt que de le materner. Je ne peux m’empêcher de tirer sur le tissu mal retombé qui dévoile encore son bas ventre. Comme pour cacher la tentation ? Je l’observe, silencieuse, le regardant alors qu’il est à présent redressé, attendant sa réponse quant à ce pari et ce qu’il me demandera de faire. « Un baiser… » Ses iris d’aciers s’imposent dans mon regard ambré. Je crois que mon coeur manque un arrêt. Un instant silencieuse, j’attrape son verre de ses mains en hume l’odeur avant d’en prendre une gorgée. « C’est bien que du whisky pourtant… » Léger murmure que je prononce avec une lueur de malice dans les yeux. Je gagne du temps car je ne sais pas comment réagir à sa demande. Je me penche alors en avant, mon visage proche du sien, mes lippes arrivant presque aux siennes avant de me détourner au dernier moment, posant son verre sur la table de nuit à ses côtés. Un sourire taquin s’étire sur mon visage avant de me redresser légèrement. Je ne suis pas du genre à hésiter pourtant. Qu’est-ce qu’un petit baiser ?
J’appose alors une main sur l’oreiller juste à côté de son visage et m’abaisse doucement vers Jaeden. Jusqu’au dernier moment, mon regard s’accroche au sien. Mes lippes se posent alors doucement sur sa joue. Sa chaleur m’envahie par cette proximité naissance, son odeur m’assaille comme la dernière fois. « C’est un baiser, non ? » Murmure amusé au creux de son oreille. Pourtant si ma taquinerie m’amuse, mes lèvres survolent doucement sa joue avant de rencontrer la commissure de sa bouche. Un frisson sillonne mon échine alors que je laisse enfin mes lippes frôler doucement les siennes l’espace de quelques secondes. Comme pour jouer un peu, ne pouvant m’abaisser à réaliser un simple baiser… Puis doucement je l’embrasse enfin, sa bouche charnue contre la mienne. Et alors que je commence à m’éloigner, un brin provocante, je mordille sa lèvre inférieure, tirant légèrement dessus.
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Ven 18 Jan - 9:55
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Sam 19 Jan - 19:01
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Je suis là, comme une idiote. Devant Evans avec son défi enfin lancé. Ce pari que j’ai perdu il y a quelques semaines déjà. Qu’il gardait sous le coude pour la bonne occasion. Et voila qu’il me présente son idée. Et quelle idée… Sur l’instant je me suis même demandée s’il se fichait pas de moi. J’hésite. Putain. Moi j’hésite. Pourtant combien de fois j’ai embrassé des lèvres appartenant à des hommes ou des femmes juste pour m’amuser ? Celles de Jaeden sont loin de me rebuter mais avec notre passif, c’est différent… Je l’ai toujours considéré comme un idiot. Je détestais le voir trainer près de Luca. Lorsqu’il est arrivé au garage, j’ai cru que j’allais littéralement péter un câble. Alors cette entente étrange qui s’instaure entre nous… Cette sensation que j’ai ressenti aux creux de ses bras alors que j’étais chez lui… J’ai du mal à l’interpréter. Du mal à la ranger dans une case de mon cerveau. Je sais pas comment je suis censée ressentir ces choses. Cette impression réconfortante alors qu’il m’avait enlacée me rassurant de ses paroles. Son odeur entêtante alors que je flottais dans ses fringues. Cette même odeur alors que je suis à proximité de lui.
Alors tu gagnes du temps, t’amuses à jouer de feintes. A déposer un baiser sur sa joue plutôt que que sur ses lèvres. « Te dégonflerais-tu Anjelica ? » Si je pouvais. Mais je suis trop fière pour ça. Trop bornée bien sûr. Je n’ai pas envie de lui laisser cette satisfaction. Mais oui, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai du mal. Du mal, jusqu’à ce que je me dise que ce n’est qu’un baiser. Qu’un jeu. Que ce n’est qu’un homme comme un autre. Et si cet argument n’est pas tangible, je le rejette au loin, l’étouffant dans le silence. Mes lippes se posent sur les siennes, joueuse pour cacher la timidité. Il y a quelque chose d’intime dans ce baiser que je ne confère pas aux autres, c’est peut-être ce qui me perturbe le plus. Mon palpitant s’emballe aux creux de ma poitrine.
Et alors que je m’éloigne, je ne m’attendais pas sentir sa main me rattraper au vol. Il se redresse comme si son corps avait ressenti l’appels silencieux du mien. Mon myocarde s’embrase et irradie dans mes veines, palpite jusqu’au bout des mes assassines. Il efface le doute et l’hésitation alors que ses lèvres retrouvent les miennes plus brusquement. Une de mes mains s’accrochent à son t-shirt, en froissant légèrement le tissu. Lorsque sa langue semble cherche la mienne, je me rends compte que lui aussi hésite. Ca dure peut-être l’espace d’une seconde pour que ma bouche retrouve la sienne. Que ma langue continue le jeu qu’il a entamé, cherchant à le gouter davantage ayant cet étrange impression d’interdit qui rend l’instant encore plus exaltant. A bout de souffle, cela s’arrête alors. Mes yeux se perdent dans les siens. Le silence. Comment expliquer ce qu’il vient de se passer ? Comment y mettre des mots ? Je me recule légèrement jusqu’à me lever. J’ai trop aimé pour l’admettre. Trop pour rester assise à côté de lui sans avoir envie de recommencer. Sans avoir ressenti l’envie d’aller plus loin. Trop loin. « Je vais te laisser te reposer. Je… serais dans le canapé si besoin… » Je m’enfuie presque de ma propre chambre, les pensées chamboulées. Et alors que je m’enveloppe d’un plaid, mon esprit vagabonde et je m’endors finalement, espérant qu’au réveil, la gêne soit partie.
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Love is blind, hate is deaf ✘ Aeden III
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