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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Love is blind, hate is deaf ✘ Aeden III :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Lumos
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Mon allégeance : la Cosa Nostra
Mer 16 Jan - 15:56

( Love is blind, hate is deaf )
La culpabilité me ronge. Les souvenirs d'Andrea à vif, la dispute avec Eliael. L’impression d’être responsable des malheurs de mes proches. D’être ce chat noir en lequel je me métamorphose lorsque j’en ai le besoin. Alors je cherche à occuper mes pensées. Je travaille tard. Je sors beaucoup plus me mettant dans des états catastrophiques. La salle de boxe est devenue une seconde maison où je tape comme une folle dans le sac de frappe. Au point que plus personne ne veut m’approcher en ce moment sur le ring. J’ai juste brisé le nez d’une cruche la dernière fois. Elle n’avait qu’à mieux monter sa garde…

Je reviens d’ailleurs de la salle. Je transplane jusqu’au garage après m’être douchée. Je porte un jean clair, entaillé par endroit et l’un de mes débardeurs préféré pour bosser, celui avec le tatouage de la Cosa Nostra dans le dos. J’observe dans l’obscurité les lieux depuis longtemps désertés vu l’heure tardive. Je laisse tomber mon sac de sport dans l’entrée et me dirige vers une moto qui ressemble à la mienne que j’ai laissé en Italie. Ma main file un instant sur la carrosserie, les souvenirs se mêlant dans mon esprit. Les sentiments grisants d’être sur un tel engin, les réminiscences heureuses avec Andrea, Luca ou Tristan alors que nous étions encore que des gosses inconscient. La mort, la disparition. Mes doigts se retirent vivement comme si j’avais pris une décharge.

Un bruit alors dans l’entrée me fait me retourner vivement. Un pop d’une personne venant de transplaner. Je sais que Luca n’est pas là ce soir, quant à Jae, je ne connais pas vraiment ses habitudes depuis qu’il a emménagé avec nous. Rapidement, je me souviens que ma baguette est dans mon sac, dans l’entrée justement. Sans perdre plus de temps, je me transforme en chat. Je me remercie presque de ne pas avoir allumé les lumières et file, avec mon pelage noir dans l’obscurité. La vue du félin me permet de retrouver mon bien rapidement et j’aperçois une silhouette qui s’effondre au sol. Luca ? Non… J’approche longeant les murs et reconnais rapidement Evans. Je redeviens alors moi même en arrivant devant lui et m’abaissant rapidement à ses côtés.« Evans, dis moi ce qui se passe ? Ca va ? » Je cherche son regard, mais lorsque son visage se redresse, je devine les bleus. Ses mains se tiennent sur son flanc duquel je vois le sang perler à travers son t-shirt. « Merde ! » Je me relève pour aller chercher ma baguette. L’avantage du garage ce que le transplanage y est contrôlé. Même s’il avait été suivi, il n’aurait pas être à l’intérieur. J’allume quelques lumières d’un coup de baguette et reviens rapidement à ses côtés. Je me rends compte qu’il est vraiment mal en point. Etrangement, ce soir de situation ne me fait plus paniquer. Si communes dans nos vies… Combien de fois ai-je pensé les plaies de Luca ou d’autres membres de la Cosa Nostra ? Je m’abaisse de nouveau vers Jaeden, à côté, attrape doucement l’un de ses bras pour le passer par dessus mon épaule. « Laisse moi faire, et appuie toi sur moi Evans. Promis, je vais pas t’amocher plus que tu ne l’es… » Je lui lance une petite pique signe que la routine ne peut changer entre nous. Je nous redresse doucement et le prévient que je vais transplaner à l’étage. J’ouvre rapidement la porte de chez moi et le dirige jusqu’à ma chambre et l’aide à se glisser sur mon lit, le rehaussant de quelques coussins dans son dos. « Je reviens, je vais prendre de quoi te soigner. Essaie de ne pas foutre du sang partout ! » Je sors de la chambre rapidement cherchant ma trousse de soin dans la salle de bain. J’ai l’impression de revivre la soirée inversée où c’est lui qui me soignait. Il se passe quelque chose d’étrange avec Jaeden ces derniers temps. Une forme de rapprochement, bien plus encore alors que j’ai fini par lui avouer pourquoi je ne montais plus sur les motos. Je repense souvent à cette soirée. Ce moment où il m’a prise dans ses bras, lui qui rejettent le moindre contact. Aux paroles qu’il a murmuré. J’étais bien. Etrangement bien. Sa chaleur, son odeur. Ses vêtements, que je ne lui avais toujours pas rendu d’ailleurs.

Je reviens rapidement près de lui, m’installe au bord du lit doucement pour pas le faire trop bouger. « Ils t’ont pas raté… » C’était sûr qu’il devait être seul face à un groupe vu son état. J’inspecte rapidement son visage, tuméfié. Mais c’est surtout le sang qui tâche son t-shirt qui m’inquiète. Je relève avec précaution le vêtement. « Dis donc, à peu de chose près, ils abimaient tes tatouages, scandaleux… » Je lui souris amusée, histoire de le distraire. « Laisse toi faire… J’ai déjà fait ça plein de fois… » Doucement je l’invite à retirer son haut. Il se raidit à mon contact, à se rapprochement entre nos bustes alors que je cherche à l’aider pour l’enlever. Mon coeur, quant à lui, manque quelques battements sans que je n’arrive vraiment à comprendre pourquoi. Je sors alors une compresse que j’imbibe d’une potion pour nettoyer la plaie. Je commence à frotter doucement, déjà pour retirer l’excédent de sang. Je me rassure de voir que cela coule de moins en moins. Y voyant mieux, je soupire soulagée. « Ce n’est pas très profond, ça va aller. »

( Pando )


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Mer 16 Jan - 16:59
Love is blind, hate is deaf
Aeden I
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L'atmosphère était tendue au garage, quand tu parlais c'était pour jurer parce qu'une pièce refusait de fonctionner comme tu l'entendais, même ton travail en prenait un coup... Comme tu savais si bien le faire, tu étais rentré dans un mutisme permanent, ne parlait que très rarement... Et ce soir tu te trouvais une fois de plus dans les bas-fond de Londres, tu n'avais pas pris ta moto tu avais transplaner au milieu des rues pour aller plus vite. Mais cette fois tu n'avais pas vu la menace arriver.

"Tiens, tiens, tiens. Regardez qui est là." Ton buste est droit, tes prunelles scrutent celui qui vient de parler et le jauge un instant. Tu le reconnais, tu t'étais battus avec lui l'autre soir avec Luca. A croire qu'il n'avait pas compris la leçon. D'une humeur de chien tu te faisais une joie déjà de lui éclater sa petite tête, il suffisait de rien pour te mettre en rogne ce soir... "Une première leçon ne t'a pas suffi ? T'aimes te prendre des tôles ?" Demandes-tu d'une voix remplies de sarcasme. Sauf que ce que tu n'avais pas vue c'est que tu étais encerclé... Ce n'était pas un combat à la loyale comme tu aurais pu le penser dès le début, même contre deux cela ne te faisait pas peur, mais au-delà de trois tu avouais qu'évidemment tu aurais un peu plus de mal... "Tu ne sais pas faire le sale boulot toi-même, alors ta apporté tes larbins ?" Ouais pas question que tu te rabaisses, fier et grand jusqu'au bout, tu en avais rien à foutre de te faire démonter la gueule, mais jamais ne tu te rabaisserais devant ce genre de personne. Un premier coup arrive, tu l'évites assez facilement tandis que ton poing lui arrive en pleine tête de lui qui a osé approché. Tu te n’en sors pas trop mal, tu as eu de la chance tu en à conscience car tu sais que face à autant de personne tu ne fais pas me poids... Le combat continue, tous ne se lance pas dedans et tu te dis que peut-être finalement tu pourrais avoir une chance de t'en sortir si les autres restent à l'écart. Tu prends quelques coups évidemment, mais rien d'inquiétant... Quelques sortilèges aussi car ils ne jouent pas à la loyale. Mais ce n'est que plus tard que tu comprends qu'ils sont simplement en train d'essayer de te fatiguer et lorsque l'étau se resserre et que tu tentes de prendre ta baguette c'est déjà trop tard.

"Allez tenez-le les gars." Des bras t'agrippent et même si tu tentes de te défaire, de te débattre comme un ours dans une cage, ils sont trop nombreux pour que tu puisses faire quoique ce soit. Si un regard pouvait tuer, alors l'homme en face de toi que tu avais reconnu serait déjà mort rien qu'en te regardant dans les yeux. Tes bras, tes jambes, même ta tête est prise dans un étau si serrer qu'il est impossible pour toi de t'en défaire... "Alors c'est comme ça hein ? Ta besoin que des mec me tiennes pour pouvoir me frapper ? Tu sais comment on appelle les gars dans ton genre ?" Demandais-tu avant de marquer une pause. "Des lâches." Et avant même que tu finisses réellement le mot, le premier coup arrive en plein dans ta gueule. Tu encaisse, tu ne dis rien, tu ne pleures pas, tu ne crie pas. Tu ne lui offriras aucun plaisir en revanche évidement que tu essais de te débattre, tu ne comptes pas leur facilité la tâche. Coup de poing, coup de couteau, on ne t'épargne rien, manquerait sans doute plus qu'un doloris, mais tes muscles te font déjà un mal de chien. Ton visage te donne cette impression d'être un hématome géant et tu te demandes si tu n'as pas des côtes cassées... Quand il est devenu certains que tu n'étais plus en état de te défendre, tu sentis ton corps venir cogner le bitume, c'est à ce moment-là, au milieu des coups de pieds qui recouvraient ton corps que tu sortis ta baguette et réussissais à te faire transplaner alors jusqu'au garage. A peine étais-tu arrivé que tu ne tenais déjà pas debout et ton corps lourd tombait au sol. Pourtant une part de toi est rassuré, tu es rentré à la maison. Ta respiration est saccadée, tu tentes de te relever, tu espères être seul mais très vite tu entends la voix de Zabini et quelque chose en toi se dit Et merde... C'est elle qui t'aide à te relever et tu dis rien, tu range ta putain de fierté à la con parce que tu sais que sans elle tu n'arriverais pas à relever le petit orteil mais ça te coûte. Tu fais de ton mieux pour ne pas peser sur elle mais en réalité tu te rends à peine compte et en quelques secondes tu es déjà étaler sur quelques choses d'assez moelleux, tu opte alors pour un matelas. Un lit ? Tu n'avais même pas réagi à sa petite pique avant que vous transplaniez à l'étage, trop mal en point pour réfléchir, trop mal en point pour lui dire que de toute façon elle ne pouvait sans doute pas l'abîmer davantage... En revanche lorsqu'elle te demande de ne pas mettre de sang partout un léger rire s'échappe d'entre tes lippes, cependant cela t'arrache au passage une grimace de douleur.

"Je ne t'ai pas dis ? C'est comme ça que je marque mon territoire, je laisse mon ADN dans le lit des filles."
Ta voix est éraillée, tu tousse pour tenter de la retrouver un peu, mais tu ferais mieux d'éviter l'humour, cela te fait plus mal qu'autre chose. Anjelica disparait de ton champ de vision, tu tentes de reprendre une respiration calme et mesuré entre temps. Tu ignores l'ampleur des dégâts, ta main tiens ton abdomen ou du sang coule depuis tout à l'heure. Lorsque Zabini revient, elle te fait l'effet d'un ange au-dessus de toi. Tu restes un moment les yeux fixés sur elle tandis qu'elle regarde alors ta blessure la plus grave. "Non effectivement, leur couteau m'ait bien rentré dedans." lâchais-tu avec une pointe de cynisme, signe que tu allais tout de même assez bien. La prochaine remarque de la jeune femme te faisait sourire, effectivement, tu aurais plutôt été dégouté si tes tatouages avaient été touchés et tu sentais une nouvelle vague de soulagement t'envahir. Tu souriais alors simplement en retour. Quant à se laisser faire, c'était une autre histoire, elle commençait à vouloir te déshabiller et forcément ton corps lui c'est tendu à son contact. Tu prends sur toi pour ne pas la repousser puis aussi parce que de toute façon tu n'es pas en état. Probablement que même si elle voulait abuser de toi, elle pourrait y arriver sans problème... Ses doigts touchent parfois ta peau et tu te sens tressaillir assez régulièrement, mais tu te laisses faire, ton regard se perd sur elle, comme si tu cherchais en elle la force de ne pas bouger. "Merci." Murmures-tu alors en guise de réponse lorsque son regard remonte au tiens. En retombant, l'une de tes mains arrive sur la sienne, dos contre dos, tes prunelles plongées dans les siennes. Puis doucement tu reprends la parole.

"Ils ont tous une histoire." disais-tu alors avant de préciser. "Mes tatouages." Puis doucement, ta main venait désigner l'un deux que tu avais sur les côtes côté droit. Une femme de dos, les cheveux aux vent aussi noirs que ceux d'un corbeau tendant une main vers une autre plus masculine... "Celui-ci représente ma mère." Il n'y avait pas grand monde au courant de la description de chaque tatouage... Il y avait des chaînes aussi un peu partout sur ton corps, le cadenas se trouvait pas loin de la fleur que tu avais sur le cou, c'était ce qui représentait ton passé et le fait que tu n'avais au moyen d'en être totalement libéré... Dans ton dos on pouvait aussi trouver des oiseaux en plein vol, des petit V représentant une sœur que tu avais vue s'envoler sans aucun regard en arrière, une rose sur ton épaule pour ta mère encore une fois, entourée de ronce, symbole de la difficulté que tu as à la sortir de sa vie... Et tellement d'autres marquant à chaque fois une partie de ta vie, le tatouage de la Cosa Nostra évidemment, une moto... Mais pour le moment c'était sur celui de ta mère sur lequel tu t'arrêtais, tu ne savais pas pourquoi, un besoin de te confier, de lui montrer qu'elle n'est pas seule à souffrir, qu'ils étaient deux dans la même situation... Et tes prunelles semblaient ne pas vouloir quitter les siennes...
Janvier 2019
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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Lumos
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Mer 16 Jan - 17:02

( Love is blind, hate is deaf )
Je m’attendais pas à ça ce soir. Dire que Jaeden Evans était dans mon lit. A moitié en train de pisser le sang ceci dit. La confusion pouvait s’arrêter là. Je n’avais pas posé de questions. C’était la base dans la famille. C’était tellement normal de récupérer des gens dans cet état… Moi la première j’avais subi de jolies attaques me laissant de belles cicatrices. Les pires venaient de cet enlèvement que nous avions subi avec Luca. Je gardais encore quelques marques de brulure dues à certains sortilèges. L’accident avec Andrea m’avait lui aussi laissé quelques cicatrices que je portais avec une certaine fierté et horreur en sa mémoire. La dernière était ce coup de couteau dans mon ventre. Trop fraiche pour s’atténuer réellement. Avec Luca on s’amusait parfois à celui qui en avait le plus. Un jeu à la con, je l’admets… Je n’ai jamais dit que nous étions des intellectuels. Lorsque je m’éloigne de ma chambre pour chercher de quoi le soigner je l’entends répliquer, enfin. Je lâche un petit rire avec de lui répondre en revenant « Tu peux pas faire comme les mecs normaux et te contenter de laisser des traces de sperme ? » Je ne vois pas vraiment sa réaction à ma remarque libineuse puisque j’arrive quelques secondes après dans la chambre et m’installe près de lui.

J’observe sa plaie un instant avant de l’aider à retirer son t-shirt. Je n’ai jamais vraiment compris ses réactions. J’ai bien vu qu’il ne supportait pas être touché. Est-ce mon contact en particulier ? Je doute pourtant qu’il soit du genre raciste vu comme il est proche de Luca, mais j’avais que mon regard reste toujours curieux et étonné à ses gestes qu’il peut avoir. Je relève doucement les yeux alors qu’il me dit merci et lui adresse un léger sourire. Nos regards se croisent. Je reste un instant silencieuse et hoche simplement la tête. Je retire mes mains de sa plaie, son sang sur les doigts. Alors que j’allais me lever pour me rincer les doigts et continuer les soins, Jaeden reprends alors, me parlant de ses tatouages. « Je comprends, Luca aussi à des tatouages significatifs pour lui… » Personnellement, je n’en ai que très peu. D’ailleurs, je n’avais que celui de la Cosa Nostra jusqu’à ce que je me fasse tatouer le symbole du genre masculin, la flèche vers le haut, stylisée en un A. Pour Andrea, si fier que dans une langue, son prénom signifie « homme ». Je suis un homme, un vrai. Le mâle, le viril !. Quel idiot… Luca me l’avait dessiné sur les côtes, à hauteur de mon coeur.  Je portais mon regard vers le silhouette qu’il me désignait. Je laissais un instant mon regard trainer sur les autres dessins sans forcément en comprendre davantage. « Luca m'en a fait un pour Andrea... Je... je serais jamais restée ici si mon frère n'avait pas été là. Encore moins éloignée de mon meilleur ami. Mon pays me manque... »  Je m’éloigne légèrement pour aller me laver les mains et sors une nouvelle fois de ma chambre, ramenant une bouteille de whisky. J’en sers un verre et le temps à Jae. « Je vais devoir resserrer tes chairs, ca va pas te faire du bien… » Je lui laisse le verre dans la main et me réinstalle à côté de lui, ma baguette à la main. J’ai subi moi même ce sortilège, il brule. Il transperce point par point. Un regard attendant son aval, puis je me lance méticuleusement. J’ai bien trop souvent jeté ce sortilège. Après quelques minutes, la plaie est fermée. « Voila, le plus important est fait, je m’occupe de ta tronche de crétin maintenant. » Je lui adresse un sourire moqueur et attrape de nouvelles compresses et m’approche de lui, pour nettoyer ses plaies aux mains, puis au visage. Pour ses contusions, j’applique avec autant de délicatesse possible un baume anti-ecchymose. « Est-ce que tu as mal ailleurs ? » demandais-je en commençant à ranger quelques produits et à jeter les compresses usées.  

( Pando )


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Mer 16 Jan - 17:14
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Anjelica semblait ne vouloir te laisser aucun répit, même dans cet état elle n'hésitait à te chercher, de manière bonne enfant tout de même, mais elle te piquait de tout de même. Tu avais donc fait un effort pour lui donner la meilleure répartie possible même si tu n'étais pas vraiment en état. L'éclat de son rire arrive alors à tes oreilles et évidemment sa réponse ne tarde pas à fuser. Finalement cela te fait sourire un instant, sa réponse te déstabilise un instant, elle n'est au courant de rien de ton passé, évidemment elle ne sait pas ce qu'elle dit et puis finalement après réflexion tandis qu'elle revient dans la chambre, tu lances "Qu'est-ce que tu veux Zabini, je suis peut-être pas un mec comme les autres." Lâchais-tu alors même si plaisanter dans cet état tu admettais que ce n'était pas non plus la chose la plus facile à faire. Et puis au fur et à mesure de ses soins, de la discussion, l'atmosphère change, devient plus lourde et plus silencieuse. Vous vous étiez totalement renfermés c'est derniers jours...

Alors tu ne sais pas ce qui te prend, peut-être était-ce le regard de la jeune femme sur tes tatouages qui te donna l'envie de lui offrir l'une des significations de ces derniers ? Celui qui représentait ta mère.Tu hochais la tête lorsqu'elle te parla de Luca, oui tu savais que les siens aussi avaient un sens, encore un point commun entre vous d'ailleurs. Anjelica reprenait alors la parole. Lorsqu'elle avouait quelle ne serait jamais restée ici si Luca n’était pas là. Tu fronçais les sourcils un instant. Qu'elle soit mieux en Italie ? Probablement que tu l'avais pensée, lorsque tu l'avais vue arrivée... Lorsqu'elle a su réveiller cette animosité en toi et qu'à chaque fois que vous vous croisiez vous ne pouviez pas vous empêcher d'être méchant l'un envers l'autre... Enfin tu savais ce que Luca pensait de tout ça, mais tu avais toujours été franc avec lui, il savait que tu ne supportais pas Zabini et que tu avais déjà fait de gros effort. Tu restes silencieux un instant et tu n'as pas tellement le temps de répondre qu'elle s'en va, lorsqu'elle revient, elle tient dans ses mains, le paradis dans une bouteille, tu la vénère en un seul regard !

"Mais finalement on va peut-être pouvoir faire quelque chose de toi Zabini." Lâchais-tu alors tout sourire en te disant que celle-là t'allais là payer et t'espérais juste qu'elle n'irait pas plus fort pour resserrer tes chaires... Tu bois alors une gorgée afin de te préparer à ce qui allait suivre. Lorsque le sortilège est lancé, tu sens ta peau te brûler et la douleur augmenter alors de plusieurs crans, aucun cri de sort de ta bouche tu sers simplement les dents et tente de boire une nouvelle gorgée, mais cela ne suffit pas. Finalement ta main trouve la sienne, celle qui ne tient pas la baguette et la serre. Sur ton visage tu ne laisses rien transparaître de ta douleur, aucune expression en dehors du fait que tu ne desserre pas les dents une seule seconde. Tu ne reprends ta respiration qu'une fois le sortilège fini. Ton abdomen qui ne formait qu'un bloc dur à cet instant se mit alors à se mouvoir au rythme de ta respiration qui se faisait plus ou moins rapide et difficile, tandis que tu lâchais finalement sa main. Sa nouvelle raillerie t'arrache un nouveau sourire mélangé à une grimace sous une douleur qui se fait sentir à ta respiration. "Tant que tu ne l'abîme pas plus que ce n'est déjà le cas." Répondais-tu alors avec un sourire que tu voulais le plus arrogant possible, mais dans cet état tu te demandais quand même si cela serait crédible... Cependant tu ne voulais pas perdre ta réputation devant elle. Sous ses doigts, ton regard cherche le sien. Tu ne laisses pas les gens te toucher en généralement, mais là tu n'avais pas tellement le choix et tu devais avouer qu'une part de toi aimais sentir ses doigts sur ton visage. Ils n'étaient pas forcément si doux que ça... Ils étaient comme les tiens, parfois abîmés par la mécanique... Sa voix te sort de ta rêverie un instant tandis que tu réfléchis. Tu poses alors sur tes côtes.

"Là, mais à l'intérieur." C'était cette douleur qui rendait ta respiration difficile, chaque fois que tu prenais une inspiration ou lorsque tu expirais, le souci c'était que tu n'avais pas tellement le choix de respirer n'est-ce pas ? Ton cerveau avait mijoté depuis tout à l'heure et tu avais été un peu frustré de ne pas avoir pu lui répondre, tu reprenais donc la parole. "T'es peut-être agaçante et peut-être bien qu'il fût un temps, ouais j'aurais voulu que tu retournes en Italie." Lâchais-tu alors avant de marquer une pause. Certainement qu'elle s'en doutait d'ailleurs, tu n'avais pas été des plus tendre avec elle. "Mais plus aujourd'hui... Je crois que je me suis habitué à nos échanges piquant." lâchais-tu dans un rire, qui était plus gêné qu'autre chose, parce que tu n'étais pas doué avec les mots et puis la vérité était que peut-être tu voulais pas la voir partir, mais lui avouer ? Jamais. Tu préférais prendre des chemins plus que détourner pour en arriver à la même conclusion sans même qu'elle en s'en rende compte... "Et puis Zabini... Tu me dois toujours quelque chose tu te souviens ? Pas question que tu te défiles en repartant !" Lâchais-tu alors le regard remplie de malice, oui tu ne lui avais toujours pas dis ce que tu désirais, cependant tu n'étais pas non plus du genre à oublier et tant que tu n'aurais pas encore ton dû, il n'était pas question de la laisser oublier qu'elle t'en devait une...
Janvier 2019
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Anjelica Zabini
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Mer 16 Jan - 17:17

( Love is blind, hate is deaf )
Je ne sais que penser de cette soirée. Dire qu’Evans est chez moi et que je l’aide ? Luca serait déjà en train de se foutre de moi si elle avait su cela. Je ne peux m’empêcher d’imaginer son regard sombre s’allumer d’une lueur moqueuse et pleine de malice. Pour sûr, bien des gens étaient au courant de choses dont les autres n’avaient pas conscience. Depuis qu’il m’avait ramassé en loque dans le garage, une barrière semblait s’être écroulée entre nous. Comme si une trêve silencieuse s’était instaurée entre nous, sans même même nous prévenir, nous, les principaux protagoniste de cette histoire volcanique. Alors que je lui lance une petite remarque sur l’état des draps et de déjections masculines, je ne vois pas forcément sa réaction première, mais lorsque je reviens, sa réponse vient directement. Tu souris, amusée, presque moqueuse. « Ah ben ça… » Pourtant, est-ce que les mecs qui t’entouraient, étaient comme les autres ? Non. Luca en premier avait sa propre marque de fabrique. Sans parler de Tristan ou encore Eliael. Tous avec des vies semées d’embuches. Vous n’êtes pas comme les autres, voilà, tout.

Il se met alors à me parler de ses tatouages. Je finis par lui dire à mon tour : « Sur les côtes, à côté du coeur je porte le mien. » Et à présent, je ne peux m’empêcher de détailler les siens à plusieurs reprises, curieuse, peut-être d’en apprendre davantage sur lui. Mais ce ne sont que des symboles, des images. Qui lui parlent à lui, mais qui restent un mystère devant mon regard ambré. Celui qui m’intrigue le plus, c’est ce dessin de chaine qui l’enlace régulièrement. Ce cadenas. Quelle souffrance cache-t-il ? Je me surprends à m’intéresser à lui, à son histoire. A vouloir en savoir plus alors que cela ne m’avait jamais traversé l’esprit. Puis comme trop souvent en ce moment, les confidences s’effilent entre nous. Je lui parle du manque de mon pays, lui avouant ne jamais être restée ici si j’avais eu le choix. Je lis son étonnement et malgré la tristesse qui m’assaille, je ne peux m’empêcher de sourire. Je m’éloigne rapidement pour aller chercher de quoi le distraire le temps que je le soigne. Cette fois, je vois que je lui fais réellement plaisir… « Mais finalement on va peut-être pouvoir faire quelque chose de toi Zabini. » Je ris légèrement en secouant la tête devant son sourire. A cause de sa remarque qui m’amuse. « Coglioncello » Petit con. C’est presque affectueux quand je le prononce. Ca m’étonne presque de ma part. Du moins envers lui. Je m’attèle néanmoins rapidement à ma tache. Je cherche à faire cela rapidement afin qu’il ne souffre pas trop, mais il faut rester précis… Lorsque sa main se glisse dans la mienne, mon regard se tourne un instant vers lui mais il ne laisse rien paraitre. Je me concentre à nouveau après avoir resserré mes doigts autour des siens, lui apportant un soutien silencieux. Et tandis que cela se termine, sa main s’échappe rapidement comme si rien n’était arrivé. Ce geste aussi furtif qu’il ne fut, me trouble plus que je ne voudrais l’admettre.

Lorsque je lui demande s’il a encore mal quelque part, je le vois désigner ses côtes. Malheureusement, je suis impuissante face à cette douleur. Lorsque Jaeden reprends la parole, je relève mon regard, glisse mes prunelles dans les siennes. Mes sourcils se froncent, prête à répliquer pourtant je finis par hocher doucement la tête, signe que je suis d’accord avec lui. Que nos disputes sont presque devenues des routines. Un jeu entre nous qui anime mon quotidien. Que j’aime son répondant malgré son air arrogant qui m’agace. « Et puis Zabini... Tu me dois toujours quelque chose tu te souviens ? Pas question que tu te défiles en repartant ! » « Oh ! » L’expression s’échappe toute seule alors que je me mets à rire. Celle là, je ne l’avais pas vu venir ! J’attrape son t-shirt et lui balance à la figure. « T’en rate pas une Evans ! » Alors que je me débarrasse des dernières compresses et range les petites potions, je reviens vers lui, et croise les bras sous ma poitrine. « Tu te rends compte que tu me menaces dans mon propre lit là ? » Je secoue la tête amusée et remplit de nouveau son verre de whisky et attrape celui que je m’étais réservé, le posant sur ma table de nuit. Je m’installe à nouveau sur le bord de mon lit et plonge mon regard dans le sien qui ruissèle de malice. « Et sur ton lit de condamné, quel est ton dernier souhait alors ? »

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Mer 16 Jan - 17:22
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Aeden I
⋆ ☽ ⋆ ◯ ⋆ ☾ ⋆
Lorsqu'elle te parle de ce tatouage qu'elle porte en mémoire de son meilleur ami, tu es curieux tout à coup. Tu aurais aimé le voir, mais tu ne dis rien. Tu sais à quel point cela peut-être un jardin secret puisque c'était également le cas pour toi et si tu étais prêt à lui dévoiler certaine partie, elle, elle ne l'était peut-être pas. Tu hoche cependant la tête en signe que tu comprends ce qu'elle veut dire. Lorsque ta mère te manque un peu trop, tu regardes ce tatouage. Tu vois son regard se perdre dans le sien, tu attends une question s'il y en a une, mais elle non plus n'ose pas. Les choses ont beaux allez mieux entre vous, il y a toujours une certaine réserve, une certaine crainte de vous parler autrement qu'en vous jetant des piques à longueur de temps comme si... Comme si vous aviez peur de vous connaître finalement sans même savoir pourquoi... Après quelques instants de confidences, de cette peine que vous partagiez, elle revient alors avec deux verres d'alcool. Tu ne peux alors t'empêcher de laisser passer une remarque, si tu ne le faisais pas là, tu ne le faisais jamais. Mais même vos piques ont changé. Vous vous cherchiez sans cesse, mais plus avec cette hargne et cette méchanceté qui vous habitaient lorsque vous vous retrouviez dans la même pièce à vos débuts... Quelque chose avait changé, avait cédé ce jour où c'était toi qui avait soigné ses blessures... Tu ne savais pas pourquoi ce jour-là en particulier, pourtant c'était arrivé... Et vous voilà, échangeant les rôles, si tu n'avais pas mal peut-être que cela t'aurais arraché un sourire...

Une fois le sort fini, tu avais simplement relâché sa main. Tu ne montrais rien, mais ce contact t’avait perturbé, pourtant tu en avais eu besoin sinon tu ne serais pas aller la chercher. Tu lui indique alors où est-ce que tu as encore mal, mais tu n'es pas certains qu'elle puisse y faire quoique ce soit. Tu ne peux t'empêcher de rebondir sur ce qui a été dit un peu plus haut. Tu vois dans ses prunelles qu'elle est prête à répondre, à piquer à vif s'il le fallait pensant que tu allais certainement juste agir comme un crétin et puis finalement, elle se contente d'un simple hochement de tête. Parce qu'au fond, elle ou toi, vous étiez les même, la même façon de voir les choses et que vous aviez pris goût à la même chose. Vous aimiez vos échanges aussi piquant soient-ils, vous aimez la répartie de l'autre parce que pour une fois vous aviez quelqu'un à votre hauteur, peu importe les mots, au final vous n'aviez jamais été réellement blessé l'un par l'autre... Parce que vous ne vous connaissiez pas, ça ne pouvait pas vous atteindre... Et puis finalement tu ne peux t'empêcher de rebondir sur ce pari que du avais gagné. De fanfaronner et de lui rappeler qu'elle te devait quelque chose... Tu avouais que s'en était presque jouissif, tu aimais cette sensation, tu aimais savoir que tu pouvais l'emmerder autant que tu le pouvais avec cela... Mais les semaines avaient passés, tu savais qu'à un moment ou à un autre il te faudrait lui réclamer quelque chose... Tu aimes l'entendre rire alors qu'elle réalise ce que tu venais de dire, tu te prends alors ton t-shirt dans la figure et tu lui offre ton sourire le plus arrogant lorsqu'elle reprend la parole.

"Jamais Zabini, tu devrais le savoir à force non ?" Tandis qu'elle file ranger les dernières compresses et potions, toi tu tentes de remettre ton t-shirt, d'accord très mal, tu grimaces un instant sous la douleur et rien que cet effort semble te coûter beaucoup d'énergie, ton corps se laisse de nouveau tomber sur le lit. Tu reprends doucement ta respiration alors qu'Anjelica revenait déjà vers toi. Tu souris à sa phrase. "Une menace ? Si j'avais envie de te menacer Zabini crois-moi je m'y prendrais autrement." Et tu attendrais certainement d'être dans un meilleur état. Mais là vous ne parliez que d'une simple dette qu'elle avait envers toi et qu'il lui faudrait remplir un jour ou l'autre... Tu la remercie lorsqu'elle remplit de nouveau ton verre, tu te hisse un peu afin d'être moins couché pour pouvoir en boire une gorgée alors qu'elle te demande quel est ton souhait... Tu avales une gorgée avant de simplement posé ton verre. Tes prunelles, perçante scrutent les siennes... Et avant même que tu réfléchisses à ce que tu vas dire, ta bouche parles avant que tu ne comprennes. "Un baiser..." Tu te surprenais toi-même dans cette réponse. A quel moment t'étais-tu mis à rêver de ses lèvres sur les tiennes ? Pourtant c'était le cas, ton regard porté sur ses lèvres, tu ne la quittais pas du regard, tu aurais pu revenir sur tes paroles, il aurait sans doute été facile de revenir en arrière, mais tu n'étais pas ainsi, assumant jusqu'au bout, tu attendais de voir si elle aurait le cran de répondre à ta demande...
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Anjelica Zabini
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Mer 16 Jan - 17:27

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C’était assez troublant de voir ce rapprochement s’installer entre nous. Depuis cette fois où il m’avait trouvé dans le garage après cette bataille menée contre Eli. Qu’il avait pris la peine de me soigner. Alors que nous n’étions que haine l’un envers l’autre jusqu’à lors. Je ne saurais expliquer ce qu’il s’était passé ce soir là. Comme si la communication entre nous semblait enfin se faire. Ce n’était plus juste un jeu de pique mauvaise et violente. On se cherchait avec virulence car tout n’était que colère face à cette incompréhension de l’autre. Cette aversion tangible qui faisait chier notre entourage, il fallait l’avouer. Luca, lui… Il me charriait plus qu’autre chose… Que dire de cette soirée que j’ai passé avec lui, juste parce qu’Evans avait semé le trouble dans mon esprit alors qu’il m’avait pris dans ses bras murmurant tout bas Il ne faut pas t'en vouloir d'être encore en vie… C’était bien la noeud de tous mes problèmes. Et pourquoi cette phrase pourtant tant de fois répétée par mes proches avait plus d’écho dans sa bouche ? Pourquoi ses bras m’avaient apporté un réconfort solide, affolant mon palpitant quand tant d’autres ont essayé en vain ? Oh oui, j’avais bien eu besoin de boire et de consommer quelques substances illicites afin de me remettre de mes souvenirs à fleurs de peau perturbés par ma confession auprès de Jaeden. Moi qui n’en avais encore parlé à personne…

Je lui lance alors son t-shirt en pleine figure alors qu’il débite tout un tas de conneries. Du moins, l’une d’entre elle, ne reste pas sourde à mon oreille. Il vient d’admettre que lui aussi à conscience de se rapprochement. Etrange et impromptue. Imprévue. Deux aimants qui se rejetaient alors qu’ils n’étaient pas bien accordés. Deux aimants qui s’agrippaient une fois bien orientés ? Je rejettes cette pensée de mon esprit. Je délire. Je n’ai jamais vraiment regardé Evans. Pas comme un homme du moins, pas comme une conquête possible. Et ce soir mes prunelles ne peuvent s’empêcher de trainer sur sa carcasse, de s’enfoncer dans ses iris claires. Et cette nouveauté est apparue depuis cette putain de course quand j’ai senti son regard sur moi comme s’il avait éveillé quelque chose. J’étais attirée par ce connard. Le constat était simple, la gifle en retour assez virulente. Savoir qu’il n’en ratait pas une ? Bien sûr. Même éveiller en moi un besoin inconnu qui sortait de nul part, il y était parvenu. Lorsque je reviens vers lui et qu’il me parle de menace, je ris doucement, prenait un petit air hautain. « Evans, vu la position dans laquelle tu te trouves, tu devrais la fermer. »

Assise au bord du lit, j’hésite à l’aider pour enfiler son t-shirt mais le laisse se débrouiller plutôt que de le materner.  Je ne peux m’empêcher de tirer sur le tissu mal retombé qui dévoile encore son bas ventre. Comme pour cacher la tentation ? Je l’observe, silencieuse, le regardant alors qu’il est à présent redressé, attendant sa réponse quant à ce pari et ce qu’il me demandera de faire. « Un baiser… » Ses iris d’aciers s’imposent dans mon regard ambré. Je crois que mon coeur manque un arrêt. Un instant silencieuse, j’attrape son verre de ses mains  en hume l’odeur avant d’en prendre une gorgée. « C’est bien que du whisky pourtant… » Léger murmure que je prononce avec une lueur de malice dans les yeux. Je gagne du temps car je ne sais pas comment réagir à sa demande. Je me penche alors en avant, mon visage proche du sien, mes lippes arrivant presque aux siennes avant de me détourner au dernier moment, posant son verre sur la table de nuit à ses côtés. Un sourire taquin s’étire sur mon visage avant de me redresser légèrement. Je ne suis pas du genre à hésiter pourtant. Qu’est-ce qu’un petit baiser ?

J’appose alors une main sur l’oreiller juste à côté de son visage et m’abaisse doucement vers Jaeden. Jusqu’au dernier moment, mon regard s’accroche au sien. Mes lippes se posent alors doucement sur sa joue. Sa chaleur m’envahie par cette proximité naissance, son odeur m’assaille comme la dernière fois. « C’est un baiser, non ? » Murmure amusé au creux de son oreille. Pourtant si ma taquinerie m’amuse, mes lèvres survolent doucement sa joue avant de rencontrer la commissure de sa bouche. Un frisson sillonne mon échine alors que je laisse enfin mes lippes frôler doucement les siennes l’espace de quelques secondes. Comme pour jouer un peu, ne pouvant m’abaisser à réaliser un simple baiser… Puis doucement je l’embrasse enfin, sa bouche charnue contre la mienne. Et alors que je commence à m’éloigner, un brin provocante, je  mordille sa lèvre inférieure, tirant légèrement dessus.

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Ven 18 Jan - 9:55
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Aeden I
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Un baiser... Qu'est-ce qui t'avais pris au juste de demander une chose pareille à la Zabini ? Elle que tu ne pouvais pas supporter en règle générale ? L'idée il y a quelques mois t'aurais juste rendu malade et là ? Là tu es suspendu à ses lèvres comme un chien devant sa gamelle... Tu as envie de ses lippes sur les tiennes, tu as envie de la goûter et cette envie venait d'être prononcée par ta bouche. Une part de toi attend la réaction de la jeune femme. Un rire ? Une gifle ? Un refus, peut-être allait-elle te laisser planté là et se tirer ? Sans rien montrer réellement sur son visage, elle prend ton verre et tu ne comprends pas avant qu'elle n'en prenne une gorgée, tiens donc, aurait-elle besoin de se donner du courage ? L'idée de poser ses lèvres sur les tiennes était-elle aussi désagréable rien que de l'imaginer ? Pourtant tu te savais beau garçon. Il n'y avait qu'à regarder tous ses regards posés sur toi lorsque tu déambulais au milieu d'une foule de nana en chaleur ou de mec d'ailleurs... Tu savais ton corps attirait, tes tatouages aussi... Mais ce regard affamé... Tu ne l'avais jamais réellement vu chez anjelica... A croire que ton charme évident ne semblait pas la touchée et tu devais avouer que c'était quelque chose qui t'intriguais aussi... Lorsqu'elle prend la parole un léger rire s'échappe de ta gorge. Elle avait donc opté pour se moquer de toi, pourquoi est-ce que cela ne te surprend pas ? Plus les secondes files et plus tu te sens gêné de lui avoir demandé, tel un abruti qui ne pouvait même pas bouger et partir pour se protéger du refus qui pointait déjà le bout de son nez.

"Zabini tu en deviendrais presque vexante." Lâchais-tu alors en feignant l'exaspération... Mais elle se penche finalement et tu te demandes si ce geste lui paraît aussi étrange à elle qu'à toi. Tes yeux fondent cependant sur cette bouche, la tienne s'entre ouvre prête à accueillir la sienne et pourtant elle dévie et se joue de toi posant le verre sur la table de nuit. Tu fronces alors les sourcils tandis qu'un sourire taquin étire son visage. Tu sens l'hésitation s'emparer d'elle et c'est ce qui te retiens de faire une raillerie. Elle ne désire pas se foutre uniquement de ta gueule, elle est simplement sans doute aussi gênée que toi. Tu te traites mentalement d'abruti et te demande encore une fois pourquoi est-ce que tu lui as demandé un truc pareil, tu as presque envie de lui dire de laisser tomber, mais tous les deux vous aviez beaucoup trop de fierté. Si tu revenais sur ce que tu as demandé elle serait capable de dire que tu te dégonfle et si elle ne le faisait pas, alors ce serait elle qui se dégonflerait. Tu savais alors que cela ne servirait à rien. Elle s'abaisse de nouveau, mais cette fois tu ne te méprend pas. Malgré ses prunelles plantés dans les tiennes, tu sens la connerie arriver et ses lèvres finissent alors sur ta joue... Humm peut-être que la Zabini se dégonfle finalement ? Ou alors clairement tu n'étais vraiment pas à son goût et rien que ta vue était en train de la révulser ? Son murmure te fait sourire, évidemment tu n'avais pas précisé ta demande, mais elle comme toi, vous saviez qu'elle avait été assez clair...

"Te dégonflerais-tu Anjelica ?" Lâchais-tu dans un murmure à ton tour, il était rare que tu uses de son prénom, il roulait sur ta langue... Tu aimais ce que cela produisait chez toi... Puis finalement sa bouche s'approche enfin dangereusement de la tienne, elle frôle la commissure de tes lèvres, tandis que tes prunelles glacées sont rivées sur les siennes, ta bouche s'assèche, assoiffée de la sienne, ton cœur palpite de plus en plus vite dans ta poitrine et enfin ses lippes touchent les tiennes. Les frôlant d'abord, tu avais cette impression alors d'être en manque, d'avoir ta dose sous les yeux et que l'on te refuse de te la donner entièrement... Alors qu'elle s'éloigne déjà, ta main vient se plaquer sur sa nuque l'empêchant de fuir, tu te redresse et alors que ses dents lâchent ta lèvre, toi tu reviens de plus belle. Tu ne te contente pas de la frôler ou de l'embrasser qu'en surface. Tes lippes se collent aux les siennes, tel l'assoiffé que tu es, tu prends ce dont tu as besoin. Tu es moins doux qu'elle, moins brute que tu pourrais l'être cependant... Ta langue se faufile jusqu'à venir lécher les siennes, mais tu t'arrêtes avant l'ouverture de sa bouche, te rendant compte que tu allais peut-être trop loin, même pour toi, tu te reconnais à peine en cet instant. Hors d'haleine, tu reprends alors ta respiration un moment. Ton regard ne la fuis pas au contraire, il est toujours accroché au sien, tandis que tu comprends à peine ce qui est en train de vous arriver... Et pourquoi est-ce que tu avais déjà envie de recommencer ?
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Anjelica Zabini
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Lumos
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Sam 19 Jan - 19:01

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Je suis là, comme une idiote. Devant Evans avec son défi enfin lancé. Ce pari que j’ai perdu il y a quelques semaines déjà. Qu’il gardait sous le coude pour la bonne occasion. Et voila qu’il me présente son idée. Et quelle idée… Sur l’instant je me suis même demandée s’il se fichait pas de moi. J’hésite. Putain. Moi j’hésite. Pourtant combien de fois j’ai embrassé des lèvres appartenant à des hommes ou des femmes juste pour m’amuser ? Celles de Jaeden sont loin de me rebuter mais avec notre passif, c’est différent… Je l’ai toujours considéré comme un idiot. Je détestais le voir trainer près de Luca. Lorsqu’il est arrivé au garage, j’ai cru que j’allais littéralement péter un câble. Alors cette entente étrange qui s’instaure entre nous… Cette sensation que j’ai ressenti aux creux de ses bras alors que j’étais chez lui… J’ai du mal à l’interpréter. Du mal à la ranger dans une case de mon cerveau. Je sais pas comment je suis censée ressentir ces choses. Cette impression réconfortante alors qu’il m’avait enlacée me rassurant de ses paroles. Son odeur entêtante alors que je flottais dans ses fringues. Cette même odeur alors que je suis à proximité de lui.

Alors tu gagnes du temps, t’amuses à jouer de feintes. A déposer un baiser sur sa joue plutôt que que sur ses lèvres. « Te dégonflerais-tu Anjelica ? » Si je pouvais. Mais je suis trop fière pour ça. Trop bornée bien sûr. Je n’ai pas envie de lui laisser cette satisfaction. Mais oui, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai du mal. Du mal, jusqu’à ce que je me dise que ce n’est qu’un baiser. Qu’un jeu. Que ce n’est qu’un homme comme un autre. Et si cet argument n’est pas tangible, je le rejette au loin, l’étouffant dans le silence. Mes lippes se posent sur les siennes, joueuse pour cacher la timidité. Il y a quelque chose d’intime dans ce baiser que je ne confère pas aux autres, c’est peut-être ce qui me perturbe le plus. Mon palpitant s’emballe aux creux de ma poitrine.

Et alors que je m’éloigne, je ne m’attendais pas sentir sa main me rattraper au vol. Il se redresse comme si son corps avait ressenti l’appels silencieux du mien. Mon myocarde s’embrase et irradie dans mes veines, palpite jusqu’au bout des mes assassines. Il efface le doute et l’hésitation alors que ses lèvres retrouvent les miennes plus brusquement. Une de mes mains s’accrochent à son t-shirt, en froissant légèrement le tissu. Lorsque sa langue semble cherche la mienne, je me rends compte que lui aussi hésite. Ca dure peut-être l’espace d’une seconde pour que ma bouche retrouve la sienne. Que ma langue continue le jeu qu’il a entamé, cherchant à le gouter davantage ayant cet étrange impression d’interdit qui rend l’instant encore plus exaltant. A bout de souffle, cela s’arrête alors. Mes yeux se perdent dans les siens. Le silence. Comment expliquer ce qu’il vient de se passer ? Comment y mettre des mots ? Je me recule légèrement jusqu’à me lever. J’ai trop aimé pour l’admettre. Trop pour rester assise à côté de lui sans avoir envie de recommencer. Sans avoir ressenti l’envie d’aller plus loin. Trop loin. « Je vais te laisser te reposer. Je… serais dans le canapé si besoin… » Je m’enfuie presque de ma propre chambre, les pensées chamboulées. Et alors que je m’enveloppe d’un plaid, mon esprit vagabonde et je m’endors finalement, espérant qu’au réveil, la gêne soit partie.

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