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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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All the good ones are a little crazy ✘ Tobias :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Dim 11 Oct - 17:57

Toni & Tobias
⚜ All the good ones  are a little crazy ⚜

Journée arasante, étourdissante. Un tourbillon incessant, croulant sous les dossiers et les demandes. Tu tentais de jongler avec les demandes de tes clients, les conseils que la Cosa Nostra pouvait te demander et les dossiers que le ministère pouvait t’allouer sans que tu n’en veuilles. Ton don hasardeux t’épuisait sans que tu ne parviennes à réellement le maitriser dernièrement. A croire que tu déraillais mais pourtant ce rythme, cette tornade, ce n’était que ta vie. Celle de tous les jours avec cette exigence habituelle que tu t’imposais. Mais ce soir, un vendredi qui te promettait enfin un peu de repos pour le week-end, tu avais prévu de faire un restaurant avec Elyssa. Une soirée entre filles, quelques de détentes à simplement discuter de tout et de rien pour vous amuser. Et si vous aviez manger ensemble, et pris un verre dans un petit pub charmant, vous aviez fini par vous dire au revoir afin de rentrer chez vous. Le quartier où vous vous étiez trouvé n’était pas très loin de ton appartement. Tu l’avais volontairement choisi non loin du ministère à l’époque. Tu te décidais à rentrer à pieds.

Tes assassines se glissèrent dans ton sac à main pour y attraper un paquet de cigarettes. Tu en tirais une que tu coinçais entre tes lippes avant de l’allumer. Tu aimais lorsque la nuit venait s’étendre au-dessus de Londres. C’était une autre ville, une autre version de ce qui s’y passait. Les lumières des lampadaires reflétaient sur les pavés. Des jeunes sortaient des bars, exaltant de joie. Tu t’empreignais de cette ambiance et étrangement réconfortante. Tu tirais sur ta clopes, faisait bruler quelques lattes sous la légèrement braise incandescente. Les volutes de fumée s’estompèrent autour de toi alors que le léger bruit de tes talons claquaient sur le sol. Marquant le rythme tranquille de tes pas car un métronome battant la mesure d’une musique populaire. Pourtant des bruits te sortir de ta transe, faisant éclater la bulle de tranquillité dans laquelle tu venais de t’enfermer. Instinctivement, ta main s’était accrochée au pendentif que Soledad t’avait donner. Un nouveau depuis que l’ancien s’était brisé sous la folie incandescente d’Ombrage. Ton corps se fige, se contracte sans que tu ne parviennes à le contrôle. Le claquement de tes chaussures se fait mois assuré, plus lent alors que ton myocharde semble rater un battement douloureux. Ta main se glisse instinctivement dans ton sac afin de te munir de ta baguette.

Devant toi se dresse quatre silhouettes. Leurs ombres se projettent sur le mur, retraçant la brutalité des coups mais aussi sortilèges qu’ils se lancent. Tu plisses tes onyx dans la pénombre, restant un instant encore à couvert. Tu peux les observer alors qu’ils ne t’ont même pas encore aperçu. « Merde… » Un murmure qui file du fond de tes entrailles car ce ne sont pas de simples inconnus en train de régler leur compte. Non… Tu reconnais le profil de Tobias qui se dessine. Il est aux prises avec trois hommes et tu sais qui ils sont pour les avoir déjà croisé. Les avoir défendu. Tu t’approches d’un mouvement vif, espérant faire cesser cette folie. Ils se ne rendent pas compte des dégâts que leurs actes pourraient engendrer pour la Cosa Nostra en s’attaquant à Tobias ? Un frisson t’électrise dans toute ta carcasse. Pourquoi Towsen ne transplane pas ? Pourquoi il reste devant eux et leur fait face alors qu’il n’a presque aucune chance au vu de leur nombre ? Pourtant tu ne peux que constater que s’il est mal en point, l’un d’autre eux à visiblement bien souffert…

Tu te dresses alors à leur côté, cherchant à capter leur attention pour arrêter cette scène terrifiante. Mais ce sont les mots qui s’apprêtent à sortir de la bouche de Tobias qui te percutent tout le long de ton échine. D’un réflexe stupide, tu pousses son bras vers le haut tout en t’exclamant « Tobias, non ! » Tu ne l’as pas revu depuis cette soirée. Cet au revoir au goût amer que vous vous êtes fait sans plus vous recroiser depuis. Ta présence semble jeter un froid au milieu de cette bataille. Tobias est amoché et tu as bien compris qu’il était sur le point d’en tuer un d'un sortilège impardonnable. C’est l’homme qu’il est devenu… Pourtant il semble dans un état second que tu ne saurais décrypter trop perdue dans cet abysse infernal. Tes prunelles sombres se posent sur les membres de la Cosa Notra. « Partez… Je ne pourrais rien pour vous si vous continuez… » Les hommes échangent en Italien avant de jeter un regard sombre à Tobias. Ta main se crispe sur ta baguette. S’ils décident d’en découdre, tu ne donnes pas cher de ta peau. Pourtant ils transplanent simultanément. Un souffle se relâche, abaissant ta poitrine. Tu as l’impression d’avoir oublié de respirer durant tout cet échange. Tu observes alors Tobias, silencieuse. Tu n’as pas besoin de parler. Ton regard est assez expressif pour toi et le percute de questions. Qu’est-ce qu’il t’a prit ? Tu comptais vraiment les tuer ? Tu as vu ton état ? Un impardonnable… vraiment.
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Sam 31 Oct - 1:17
All the good ones are a little crazy
Toni


Ça avait commencé comme une journée normale. Tobias avait effectué une petite mission au nom de la cause, avant de se rendre à son lieu de travail, disons plus officiel. Comme à on habitude il avait échangé avec des confrères internationaux, sur le Blood Circle, mais aussi à propos d’autre sujet primordial. Sa journée n’avait pas été bien passionnante, en tout cas, pas plus que d’habitude, car il n’avait ce que l’on pouvait appeler, non plus une vie banale. Il s’en était longuement contenté, de sa vie de futur grand mange noir, comme il aimait le dire. Mais ces derniers temps, les choses étaient différentes. Depuis qu’il avait parlé à son père, depuis qu’il connaissait la vérité, une fois ne cessait de lui répéter qu’il n’existait pas, qu’aucune de ses actions ne lui appartenait. Cela l’amener à prendre des risques inutiles, en mission principalement mais pas seulement, c’était comme si, parfois quelque chose s’emparait de lui prête à tout pour prouver son existence.
Ce soir-là, c’est ce qui était arriver, au détail près que ce n’était pas lui qui était venu chercher la bagarre, ce qui d’un certain point de vue était un progrès. Tobias c’était posé dans un bar, d’abord avec des amis, puis seule et il avait bu peut-être un peu trop, pour avoir l’esprit claire, mais pas assez pour être incapable de se défendre. Car oui, il fallut, que ce soit ce soir, où un groupe de molosse de la Costra Nostra décida de s’en prendre à lui. Oui, bien sûr leur situation leur déplaisait, mais personne n’avait pensait qu’ils seraient assez stupides, pour s’attaquer au négociateur, après tout cela signer leur arrêt de mort, ce n’était un secret pour personne que Tobias était un mangemort, il était un Towsen après tout. Pourtant ils étaient là, à cinq contre lui, étant un peu bourré et beaucoup agacée, le jeune homme commença à les provoquer, plutôt que d’essayer de calmer le jeu. C’est à partir de là que le premier coup partie, au début, il n’y eu pas de baguette, de coup de poing, des poings, de tête, Tobias se battait avec ferveur, utilisant chacune des techniques de Lexi lui avait appris, mais à un contre cinq, cela ne suffisait pas à lui éviter les blessures. Mais ça, il s’en foutait, au contraire, souffrir le rendait vivant. Et puis il eut le coup de trop, en plein dans le plexus, Tobias tomba à terre, plus rien ne comptait, il ne réfléchissait plus. Il avait besoin de se sentir en vie, d’écraser ses abruties, de leur montrer qui il était, de leur prouvait qu’il existait.
« Avada … » Que faisait-elle là ? Tobias aurait reconnu sa voix d’entre milles, il arrêta d’un seul coup son geste. Toni venait-elle d’assister à toute la scène ? Le jeune homme resta figé, n’écoutant que d’une oreille, la discussion entre l’avocate et les mafieux. Il était encore aveuglé, encore sous cet effet de trans, il ne savait pas quoi dire. Face aux regards pleins de reproches de son premier amour, il n’avait les mots. Ou enfin pas ce qu’elle voulait entendre.
« Je m’en serais très bien sorti tout seul … » C’était vrai, il les aurait tués un part un, s’il le fallait, après tout il le méritait bien, c’était eux qui étaient en tort, eux qui avaient choisi de s’attaquer à un être seul et bourré à cinq contre un, plutôt que de porter leur couille et d’affronter les mangemorts en face. « C’est eux qui ont commencé. » Sa réponse était puérile mais face au regard plein de reproche de Toni et surtout l’esprit embué par l’alcool, il n’avait pas trouvé mieux à dire. Bordel, pourquoi il avait fallu qu’ils se revoit dans un moment aussi délicat ? Toni allait croire qu’il était fou à lier. Alors que rien n’était sa faute, il ne faisait que vivre, il ne faisait qu’exister.
Marre du regard plein de reproches de son ancienne amante, Tobias laissa échapper un grognement. « Ne me regarde pas comme ça, je te dis que ce n’est pas ma faute. » Tobias n’avait pas besoin d’être jugé, par une personne de plus. Surtout pas ce soir, on venait d’essayer de le tuer et cela aller quand même lui retomber dessus.




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Pando
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Dim 8 Nov - 21:12

Toni & Tobias
⚜ All the good ones  are a little crazy ⚜

Tu avais passé une bonne soirée. C’était un week-end qui commençait bien pourtant. Une soirée entre filles. Une petite marche nocturne afin de rentrer chez toi, une cigarette entre tes lippes. Oui cette fin de semaine intense semblait se terminer sur une note positive, laissant présager d’un bon week-end. Oui c’était ce que tu te disais alors que tu avançais tranquillement dans l’effervescence de Londres qui s’estompait à mesure que tu t’éloignais du centre ville sorciers. Mais si tout te semblait paisible, c’était finalement loin d’être le cas à mesure que tu avançais. D’abord inquiète de savoir sur quoi tu allais tomber, ce fut en reconnaissant le profil de Tobias, que tu réalisais que tu ne pouvais pas tenter quelque chose pour l’aider. Vos relations étaient un peu étrange depuis la dernière fois où tu l’avais retrouvé dans sa chambre d’hôtel. Vous ne vous étiez pas revu. Pas reparlé. Pas qu’il y ait une tension particulière mais c’était peut-être ainsi que vous aviez fini par tourner la page. Tobias aurait toujours une place spéciale dans ta vie. Par tous ses aspects. Que ce soit grâce aux moments de joie ou de peine… il resterait toujours le premier de bien des choses à tes yeux. Et en cet instant, tu voulais l’aider. Même si affronter ces types… Tu savais que tu ne ferais pas le poids. Toi, tu avais toujours été une intellectuelle. Loin de te retrouver sur le terrain. Ta force se trouvait dans ta paroles et les mots dont tu usais au tribunal et c’est ce que tu tentas de faire en cet instant alors que Tobias s’apprêtait à user d’un sortilège impardonnable. Et durant des secondes qui te paressèrent durer des heures, ils finirent par partir.

Tu soufflais finalement soulagée, tournant ton visage vers Tobias. Tes obsidiennes étaient emplies de questions. Une lueur de reproche car il avait réellement ses bas instincts de Mangemorts qui avaient fait surface devant tes yeux. A sa première remarque, tu le fixais un instant, haussant un sourcil sceptique. « C’est évident… ça se voit… » Avant d’en venir aux baguettes, Tobias et les membres de la Cosa Nostra avaient clairement usé de leurs poings. Les phalanges abimées, le visage tuméfié, tu n’imaginais même pas s’il s’était pris des coups ailleurs… A sa voix trainante et sa seconde remarque, tu compris qu’il n’avait certainement pas l’esprit clair. Tu t’approchais tranquillement de lui, voulant alors l’aider mais sa dernière phrase te laissa échapper un soupire agacé. « J’ai jamais dit que c’était ta faute Towsen… » Tu t’arrêtais à ses côtés pour observer l’ampleur des dégâts. « Mais cinq mecs… tu croyais vraiment faire le poids ? Pourquoi ne pas transplaner ? » Disais-tu en plantant tes iris dans les siennes. Pourquoi chercher à les tuer d’un avada kedavra ? Légitime défense, mais il y avait bien des sortilèges pour contrer un attaquant. Autre que celui qui était un brin trop… définitif. Tu ne le disais pas, mais tu savais qu’il comprendrait parfaitement le sous entendu sans que tu n’aies à le dire. « Tu cherchais à te faire tuer ou quoi ? » Ajoutais-tu finalement. Le vent s’immisça dans la ruelle te faisait frissonner. La lueur de la lune argenté venait doucement vous éclairer. Tu avais beau lui en avoir voulu pendant des années de la façon dont il avait traité à l’époque de Poudlard, cette dernière nuit passée avec lui avait quelque part permis de passer à autre. De retrouver quelques instincts plus doux à son égard. Comme si tu avais enfin passé le cap du pardon. Avoir couché avec lui n’était pas quelque chose qui te gênait et tu savais assumer ce qui s’était passer entre vous cette nuit là. Tu le sentais au fond de toi que cela avait débridé certaine de tes rancunes vis à vis du jeune homme. Tu te rendais compte que tu avais perdu ta cigarette dans cette folie. Tu sortais ton paquet et en proposais une à Tobias, restant silencieuse quelques secondes. Tu ne t’accordais pas d’excès. Trop peur de perdre le contrôle avec ton don… mais la clope… cela avait toujours été. « Qu’est-ce qu’on fait ? Tu veux que je rappelle deux trois mecs pour que tu puisses te défouler ou tu préfères que je te serve de punching-ball ? » Vu le ton qu’il employait avec toi, tu savais clairement qu’il n’était pas d’humeur. Mais allais-tu l’abandonner ici en plein milieu de cette rue désertée ? Il était certainement alcoolisé. Trop pour rentrer sans risquer quoi que ce soit. Ton regard glissa une nouvelle fois sur lui. Tu sentais qu’il y avait quelque chose. Il était en colère, cela transpirait dans toute sa carcasse. Tu ne connaissais pas l’origine de ses maux. Mais tu n’avais jamais été très… douée pour ce genre de chose. A croire que ton don pour user des mots quand tu défendais tes clients s’effaçait quand il s’agissait d’être plus sentimentale… « Je n’habite pas très loin… » Finissais-tu par proposer, la voix enrouée par la fumée de cigarette que tu libérais tout en parlant.
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Dim 22 Nov - 16:48


All the good ones are a little crazy
Toni


Dans l’ensemble ses derniers temps Tobias avaient réussi à se reprendre. Depuis qu’il c’était retrouvé ensanglanté devant sa sœur, le jeune homme avait repris un peu le contrôle sur ses pulsions suicidaires. D’autant plus que William lui avait fait comprendre que s’il voulait évoluer dans la cause, il se devait de se montrer plus stable. Et Tobias se rendait bien compte que pour avoir l’air de plus qu’un simple soldat, il se devait de redevenir le jeune mangemort méticuleux et calculateur qu’il fut autre fois. Pourtant même s’il se remettait petit à petit de ce qui c’était passé avec son père, Tobias ressentait encore, parfois, ce grand vide en lui, cette sensation d’impuissance, de ne pas existait. Ce soir-là, sans vraiment savoir pourquoi cette sensation était revenue. Il aurait bien voulu se lancer dans une de ces missions suicidaires, mais il lui suffisait de se remémorer le visage de sa sœur, quand il était revenu la fois dernière pour s’en dissuader. La seule chose qu’il trouva à faire pour remédier à sa douleur, fut une solution beaucoup plus banale : l’alcool. Aller se poser au bar et boire jusqu’à faire disparaître cette sensation de vide. Peut-être devrait-il allait voir un psy ? Mais Tobias voyait mal comment qui que ce soit pouvoir enlever le fait que son père l’avait torturé à coup de doloris pendant tout son enfance. Nan personne ne pouvait résoudre ça, à part peut-être Lexi, mais disons que sa solution était légèrement drastique.
Que vous le croyiez ou non, ce soir-là Tobias n’avait pas vraiment eu l’intention de chercher les problèmes, c’étaient plutôt eux qui étaient venu jusqu’à lui. Ces idiots de la Costa Nostra avaient choisi ce soir-là pour venir lui chercher des noises, à ce demandé s’il ne faisait pas exprès de venir l’emmerder au pire des moments. Car avec l’alcool et la colère qu’il ressentait ce soir-là, Tobias n’avait pas réussi à retenir ses pulsions suicidaires, ou plutôt ce jeu avec la mort. Parce que le jeune mangemort n’avait pas non plus envie de mourir spécialement, simplement ce jeu de risque lui permettait de se sentir vivant. Lorsqu’il se retrouvait face à un danger, quand il prenait la décision la plus risqué, il n’avait plus l’impression d’être le patin contrôlé à coup de doloris et d’oubliette par son père, non, plus que le hasard et la chance avait emprise sur sa vie. Dans ses moments-là, il se sentait tout simplement libre. Et même si ces derniers temps il commençait à prendre conscience du risque qu’impliquait ses petits jeux, ce soir, il n’avait pas pu résister. Quand les mafieux était venu le provoquer, à la place de répondre intelligemment, Tobias avait joué les gros bras et de sarcasme en sarcasme, vint très vite le moment de la bagarre. Le mangemort aurait put tous les tuer et sortir victorieux d’une belle aventure ou bien il aurait pu se faire tuer. C’était là toute la magie du moment l’incertitude.
Mais Toni était finalement intervenue, le jeune homme était beaucoup trop alcoolisé pour ce rend réellement compte de ce qu’elle venait de faire pour lui. Et le regard de reproche qu’il lui offrait lui déplaisait. Il n’avait rien fait de mal, déjà qu’il faisait des efforts ses derniers temps, il ne fallait pas en plus qu’il se fasse engueuler pour ce petit dérapage.
« Tu mets en doute mes compétences ? » Sa voix était légèrement outrée. Toni le croyait-il pas capable de mettre en déroute cette bande d’idiot ? Il était vrai que l’avocate ne l’avait jamais vu en action mais tout de même, il savait se débrouiller. Peut-être que si le jeune homme avait eu l’esprit un peu moins embrumé par l’alcool, il aurait pu voir que Toni était tout aussi inquiète qu’agacer. Mais son esprit était encore obnubilé par le combat qui avait précédé.
« Je ne suis pas un lâche ! Je n’allais pas fuir devant une bande de mafieux écervelé non plus, de quoi j’aurais eu l’air ? » Toni pouvait bien comprendre, que le mangemort ne pouvait pas fuir. Il représentait sa famille, sa cause, qu’aurait-on dit de lui s’il c’était enfuis. Non ce n’était pas envisageable. Toni finis par venir poser son regard dans le sien, pour poser la question qui tue. « C’est ce que tu voudrais ? » Une question dans le seul but de la faire rager et surtout de changer de sujet, s’il y avait quelqu’un avec qui il ne se sentait pas avoir de discussion sur ses derniers écarts de conduite, c’était bien elle. Mais pourtant Toni était présent à côté de lui. Même si ses derniers temps, il ne c’était plus parlé depuis un certain temps. Mais l’avocate était toujours aussi sarcastique quand il s’agissait de se moquer de Tobias. Malheureusement le mangemort lui n’avait plus vraiment tous ses capacités et ses réponses était beaucoup plus simplette que d’habitude. « Non, je ne t’ai jamais frappé et je ne le ferais jamais, même si parfois tu es agaçante. » L’alcool lui empêchait peut-être de reconnaître l’ironie dans la voie de la Santana. Au contraire il fut même sur le coup assez blessé qu’elle puisse croire qu’il pourrait s’en prendre à elle de cette façon, surtout lui qui avait toujours eu un grand respect pour les femmes en générale, un tant soit peu qu’elles soient sorcière bien entendu.
Tobias n’avait pas été des plus agréable et il serait tout à fait compréhensible, que Toni décide de partir, pourtant elle ne le fit pas. Et malgré le fait que son esprit soit légèrement diminué Tobias fut plus que surpris de sa proposition qu’il finit tout de même par comprendre. Le jeune homme la fixa un instant sans lui répondre, en vérité il ne savait pas vraiment ce qu’elle voulait. Toutes les idées possibles passèrent par l’esprit de Tobias jusqu’à ce qu’il finisse par conclure, que de toute façon il n’était pas en état de transplanner et qu’il ferait mieux de se poser un peu avant de rentrer chez lui. « Si tu proposes … »


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Pando


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Sam 5 Déc - 20:54

Toni & Tobias
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« Tu mets en doute mes compétences ? » Ton regard sombre plongea un instant dans celui de Tobias à cette remarque. Tu avais soudainement envie de lui dire se démerder tout seul. Tu poussas un long soupire afin de prendre sur toi. Trop d’alcool pour raisonner clairement, voila tout… Tu ne pouvais pas le planter là. C’était un… quoi d’ailleurs ? Un ami ? Un ex avec que tu avais détesté des années ? Bref. Tu ne pouvais pas le laisser comme ça. Surtout que rien ne garantissait que les membres de la Cosa Nostra n’allaient pas revenir finir leur besogne si Tobias était de nouveau seul. Garder son calme face à un Tobias prompts à tout interpréter de travers et prêts à te faire tenir des paroles que tu n’avais pas eu ? « Oh ! Tu te calmes Towsen ou je te laisse te vider de ton sang dans cette rue ! » Finissais-tu par répondre en haussant légèrement la voix. Garder son calme ? Echec. « Heureusement que tu ne m’as jamais frappé même si je suis agaçante. Ca montre bien que tu es différent de tes fréquentations. » Ajoutais-tu plus sèchement en faisant référence à Ombrage. Il fallait reconnaitre qu’il avait une emprise sur toi ce mec. Il n’en avait peut-être même pas conscience mais cette ‘entrevue’ t’avait marquée. « Je parlais d’un punching-ball verbal et ça j’ai l’impression que tu as aucun problème avec ce principe ! » Tu prenais de nouveau une inspiration et fouillais dans ton sac pour t’attraper une clope. Tu avais bien besoin de nicotine pour te détendre légèrement sinon tu allais lui lacérer la figure du Towsen.

Tu lui tendais le paquet voir s’il en voulait une et allumais ta cigarette, tirant sur le cylindre un long moment. Et alors que la fumée s’échappait de tes lippes, tu lui proposais de venir chez toi. Qu’il puisse se poser quelques minutes avant de retourner dans sa chambre d’hôtel ou Merlin sait où. Tu ne répondis pas vraiment à sa dernière phrase et te contentait de te mettre à marcher. Le silence s’installa durant de longue secondes. La fraicheur de la nuit vous enveloppait. Tu t’arrêtais devant ton immeuble et en sortais un jeu de clés pour ouvrir la porte d’entée. Tu ouvrais le chemin pour le guider vers les marches. Tu l’observas un instant, espérant qu’il parvienne à les grimper sans trop de difficultés. Une fois devant ta porte, tu le laissais entrer et rapidement, Blacko, ton fléreur vint à votre rencontre. Etrangement, il se frotta aux chevilles de Tobias avec confiance. Ton regard balayait le Mangemort avec étonnement. Les fléreurs savaient reconnaitre les personnes néfastes pour son maitre. Ils avaient un instinct très développer pour trouver la moindre parcelle de méchanceté, d’autant plus si ça concernait leur maitre. « Va t’asseoir et ne me mets pas du sang partout… » Tu avais un appartement très chaleureux. Cocooning. Quand tu trouvais le temps, entre deux morts et un procès, tu adorais la décoration et faire la cuisine. D’ailleurs tu incitais toujours les gens à manger et il n’était pas rare que tu aies de quoi grignoter dans ton sac. Une habitude que tu avais toujours eu. Tu te dirigeais vers la salle de bain pour récupérer de quoi nettoyer les plaies de Tobias et passais ensuite par la cuisine pour lui prendre un verre d’eau.

Tu revenais au salon. Blacko était assis sur un fauteuil et fixait Tobias avec curiosité. Tu tendais le verre à Tobias. « De l’eau, ça te fera pas de mal… » Tu t’approchais pour observer ses blessures. Tu lui montrais les compresses et la potion pour désinfecter et aider à cicatriser. « [color=lightsteelblue]Je peux ou tu vas m’envoyer promener ?/color] » Tu ouvrais le flacon et imbibait doucement le coton du liquide attendant si tu devais lui donner ou le faire toi même. Tu finis malgré tout par reprendre doucement la parole. « Qu’est-ce qui se passe Tobias ? » Tes onyx glissèrent un instant vers lui. Le problème avec votre relation chaotique ? Vous vous connaissiez bien. Très bien. Assez pour voir les failles et les blessures de l’autre. Savoir que quelque chose ne va pas bien dans son esprit. Et la colère passée de te prendre des remarques plein la tête, tu savais qu’il y avait forcément un problème. Boire à outrance. Sa rage, sa colère. Ce besoin de défier ces types avec si peu de chance de s’en sortir. Il y avait clairement quelque chose qui ne tournait pas rond. Ton regard rencontra alors le sien et tu étais persuadée d’y lire la douleur au fond de ses iris. Il y avait quelque chose qui avait enclenché cette situation. Après… il n’avait peut-être aucune envie de t’en parler. A ses yeux, tu n’étais certainement pas l’épaule idéale sur laquelle s’échapper et cela pouvait se comprendre au vu de votre passif si tumultueux.
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Dim 3 Jan - 19:04

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Toni



Tobias n’était pas très bien ce soir-là. Il avait trop but alors qu’il n’était pas forcément dans un très bon état d’esprit. Il y avait des jours où le jeune homme était plus affecté par les révélations de ce père que d’autre. Et disons que ce jour-là n’était pas le bon jour pour le jeune Towsen. Ce n’était vraiment pas de chance que ce soit le jour où la Costra Nostra avait décidé de venir l’emmerder. Mais ça ne s’arrêtait pas là, il avait fallu que Toni aussi décide de si mettre. Non pas que Tobias était mécontent de la voir, mais disons qu’elle avait l’air d’être d’humeur à lui faire la morale. Toni était clairement mécontent d’avoir était témoin d’un de ses coups d’éclats du moment. De plus l’alcool embué l’esprit du jeune homme et l’empêchait d’avoir les réactions les plus approprié. Heureusement Toni n’hésitait pas à l’envoyer paitre quand il dépassait les bornes. « Roh crie pas comme ça je suis désolée. » Il ne savait pas vraiment de quoi il s’excuser. Son esprit ne fonctionné plus assez pour comprendre ce qu’il se passait mais il était sûr d’une chose : il ne voulait pas se brouiller avec Toni. Certes il avait but un peu trop ce soir-là et son esprit était plus qu’atteint mais il ne devait pas devenir trop con ( trop tard ). « Bien sûr on n’est jamais comme ses fréquentations, sinon ce serait ennuyant tu ne penses pas ? » Drôle de remarque, mais toujours pertinente, bien sûr que le jeune homme n’était pas pareil que ses amis. Tobias avait l’impression que Toni l’accusait de violence envers elle. Pourtant le jeune homme n’avait jamais levé la main sur l’avocate il en était persuadé. « Je n’ai jamais essayé de te faire du mal, même verbalement. » Tobias ne comprenait pas ce que lui racontait son ex. Bien sûr qu’il avait essayer de se défouler, mais sur les membres de la Costra Nostra pas sûr elle. Son discours était incohérent, mais Tobias n’insista pas, il ne fallait pas contredire Toni ça il l’avait bien retenu.
Toni choisi finalement par prendre une cigarette plutôt que de continuer à discuter avec Tobias. Le jeune homme ne s’en offusqua pas, il avait tout de même compris qu’il avait agacé la jeune femme. Tobias finit par accepter la cigarette que lui tendait l’avocate avant de la suivre jusqu’à chez elle. Le trajet se fit un silence, Tobias n’avait pas grand-chose à dire et il voulait éviter que Toni s’énerve une nouvelle fois. Si elle le plantait là, le jeune homme n’était pas sûr de rentrer autrement que par transplannage, chose qui aurait été assez dangereuse vu son état actuel. Le jeune homme partie s’assoir sur le canapé de son ex. Tobias ne savait pas pourquoi Toni prenait la peine de s’occuper de lui. Après tout il n’avait rien fait pour mériter sa sympathie ce soir-là. « Merci » De l’eau oui ça lui fera du bien. Tobias avait bien conscience qu’il avait un peu trop bu ce soir-là. Le mangemort but son verre d’une traitre. Il devait reprendre ses esprits avant de dire une connerie. Mais il allait lui falloir plus d’un verre d’eau pour passer les effets des verres qu’il venait de s’enfiler. Toni s’avança vers le jeune homme, dans le but de panser ses plaies. Bien sûr que Tobias appréciait que l’avocate prenne ainsi soin de lui mais il ne comprenait pas forcément pourquoi. Avait-il l’air en à ce point-là en mauvais état ? « Pourquoi je t’enverrais promener ? » Toni était toujours aussi susceptible ou alors c’était lui qui avait mauvais caractère, le jeune homme n’arrivait pas à trancher. En tout cas ce n’était pas la première fois ni la dernière qu’ils se chamaillait ainsi.
Mais leur relation ne s’arrêtait pas là. Tout le deux se connaissait sur le bout des doigts. Toni n’eut pas besoin de beaucoup de temps pour voir que Tobias n’allait pas bien. Après tout ce n’était pas dans son habitude de se comporter ainsi. Lui qui était d’un naturel calculateur et réfléchit ne se serait jamais lancé inconsciemment dans une bagarre. Et même avec l’alcool qui lui montait à la tête, Tobias était capable de voir quand il était en danger, mais il n’avait pas hésité à se lancer à pied joint dans la bataille. Parce qu’il ne se sentait jamais plus en vie que quand la mort était proche. C’était la seule chose qu’il ne contrôlait pas, la seule chose que son père ne contrôlait pas. Tobias aurait pu mentir à l’avocate. Mais à quoi bon ? Toni ne tomberait pas dans son manège, elle le connaissait bien trop pour cela. Et Tobias n’avait pas non plus envie de l’envoyer promener. Après tout elle prenait le temps de le soigner et rien ne l’y obligé. « warff, des problèmes de famille. » C’était la vérité et d’une certaine manière cela résumé parfaitement la situation. Son père l’avait torturé et Tobias n’arrivait pas l’accepter. Comment pouvait-il confier une chose pareille à Toni ? C’était se montrer faible face à elle et ça il ne le voulait pas. Tobias avait répondu à sa question avec honnêteté sans se lancer dans les détails, il espérait que Toni n’insiste pas trop, parce qu’il serait incapable de lui mentir.

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Pando


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Invité
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Jeu 28 Jan - 22:11

Toni & Tobias
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Tobias n’était pas dans son état normal. Tu le sentais bien qu’il n’était pas comme d’habitude, que son caractère était décuplé par l’alcool. Se confronter aux autres de cette façon, il en aurait été capable bien sûr, mais autant ? Ils auraient réellement pu le tuer. Et puis il y avait dans son regard cette forme d’agressivité lascive. Tu le connaissais assez pour reconnaitre que quelque chose le travaillait. Vous n’aviez pas juste été des amants quand vous étiez plus jeunes. Il était si complémentaire de ta personne que cela t’avait toujours troublée. Il t’avait ouvert les bras quand bien d’autres t’avaient rejeter. Il avait été le témoin de bien des premières fois. Tu l’avais aimé de tout ton coeur sans parvenir à comprendre sa décision le jour où il t’avait quitté si froidement. Mais tout cela n’effaçait en rien ce que tu connaissais de lui. Il avait changé. C’était devenu un homme depuis… Mais sous cette carapace, tu savais discerner les traits du Towsen de ta jeunesse. Mais qu’il te gueule dessus ? Hors de question. Et s’il s’excusait après que tu aies tenté de le remettre en place, tu réalisais qu’il ne comprenait pas un traitre mot de ce que tu racontais. Il était encore plus enlisé dans l’alcool que tu ne le pensais.« Mais où est passé notre brillant Towsen et qu’en avez-vous fait ? » Disais-tu avec un léger sourire, une pointe de moquerie dans la voix. Et lorsqu’il lui dit qu’il n’avait jamais essayé de lui faire du mal, tu te retins d’exprimer les mots qui fusèrent dans ton esprit. Tu m’as fait du mal. Quand il t’avait quitté si brutalement pour ces histoires de sang. Cela avait brisé ton palpitant mais aussi créé une faille en toi. Une brèche que tu n’avais jamais vraiment su combler repoussant dans ta vie la possibilité de t’épanouir de nouveau en amour. Tu chassais loin de toi ces idées tirant sur ta clope, l’aidant à allumer la sienne.

Lorsque tu arrivais chez toi, tu le laissais entrer et s’installer. Tes répliques restaient piquantes. Lui proposant de l’eau. Lui demandant de ne pas salir ton canapé… Quand tu revenais pour le soigner, sa question te laissait échapper un léger rire. « C’est ce que tu fais depuis tout à l’heure Tobias. » Il n’y avait aucune forme d’agressivité dans ta voix, ni aucun reproche. Un simple constat qui te faisait prendre de plus en plus conscience qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond. Tu appuyas doucement avec le coton la potion sur la plaie qui apparaissait sur sa tempe. Ses mains étaient également éraflées. Il n’avait clairement pas usé de sa baguette dans un premier temps. Tu étais arrivée à la fin de cet affrontement. Tu te posais dans le canapé à ses côtés. « Donne tes mains… » Tu grimaçais légèrement. La droite était enflée et rouge. Il n’y était pas allé de main morte mais cela lui avait bien abimé la chair. Alors que tu tentais de comprendre ce qui l’avait poussé à en arriver là, tu relevais tes yeux sombres pour les plonger dans les siens. Sa réponse évasive laissait entendre qu’il ne voulait pas en dire davantage. Mais tu savais très bien l’influence que son père avait sur lui. N’était-ce pas à cause de cela qu’il t’avait quitté ? Tu ne savais donc pas ce qu’il se passait mais tu savais que l’ascendance de sa famille sur la vie de Tobias était primordiale. Alors s’il était dans un tel état à cause d’eux, c’est que cela devait être grave. « Tu sais ce qu’on dit… on ne choisit pas sa famille… » soupirais-tu. Dans le genre gâtée par ta famille tu n’étais pas mal. La famille de ton père n’avait eu qu’une seule volonté, exploiter ton don quant à celle de ta mère… Vous n’étiez que des moins que rien car votre sang était souillé. En dehors de tes parents, ta seule famille de sang était Soledad. Et il y avait la famille que tu te créais… « On choisit ses amis par contre. » Une nouvelle fois, ton regard glissa dans le sien. Pouviez-vous réellement devenir des amis après tout ce que vous aviez traversé ? Avec votre passif qui vous avait consumé durant de si longues années ? Tu n’en savais trop rien mais c’était une main que tu te sentais prête à lui tendre. Lui montrer que tu avais définitivement tourné la page et que tu avais pardonné ce passé douloureux. Mais tu avais bien compris qu’il ne semblait pas enclin à parler. C’est pour cela que tu n’avais pas posé davantage de questions. Tu respectais son silence. Tu libérais ses mains après les avoir nettoyées. Tu n’étais pas médicomage, il aurait peut-être besoin de plus d’aide… Tu te levais pour jeter les compresses et ramener une carafe d’eau pour étancher sa soif. « Tu devrais attendre un peu de dessaouler avant de rentrer chez toi. » Tu t’asseyais à nouveau et te mis à rire légèrement. « Ca me rappelle étrangement notre dernière rencontre. On est doués tous les deux quand même… »
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Sam 13 Fév - 22:56
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Toni




Sa mauvaise humeur et l’alcool ne faisait vraiment pas bon ménage. Il savait pourtant qu’il ne devait pas abuser de cette boisson et la plupart du temps il l’évitait. Tout de même il fallait avouer que ce n’était vraiment pas de chance. Qu’il fallût que ce soit le jour où le jeune homme se soit un peu laissé aller que ce décide un groupe de débile de venir lui casser la gueule et qu’en plus en de ça que Toni lui tombe dessus. Non, il n’avait vraiment pas de chance ce soir-là. Alors oui il n’aurait pas dû envoyait paitre l’avocate de cette façon, mais il faut dire qu’il n’était pas servi par le sort ses derniers temps. Tout de même Toni n’y était pour rien, elle n’avait pas à subir ses crises de colère. Tobias essaya donc de ne pas être agressive avec l’avocate. C’était clairement un échec. Quand il était mal luné le mangemort pouvait être un vrai con, encore plus avec autant d’alcool dans le sang. Il sentait au fond de lui qu’il était complétement en décalage avec Toni ce soir-là, mais il n’arrivait pas pour autant à comprendre où elle voulait en venir. Pourtant même à travers l’alcool il réussi à comprendre que l’avocate se moquait de lui. C’était facile de faire la maligne quand on ne buvait pas. C’est sûr qu’avec ses fantômes Toni n’était pas dans un bien meilleur état que lui. Mais le jeune homme préféra ne pas répondre et mettre une nouvelle fois Toni en colère. Il se contenta d’un grognement qui voulait tout dire.

Tobias accepta de la suivre jusqu’à chez elle. Il fallait avouer que le mangemort n’avait pas la capacité de rentrer chez lui. Il avait juste besoin de se poser, que l’on arrête de le faire chier juste cinq minutes. Même s’il n’était pas sûr que Toni lui fasse ce plaisir, au moins il serait assis et au chaud. Il aurait aimé que Toni ne le trouva pas dans cet état. Devant elle il aurait aimé rester l’homme fort et impassible, mais ce soir elle était tombée au mauvais moment. Tobias avait préféré faire le fier plutôt que de la laisser s’occuper de lui c’était malin, maintenant il se retrouvait sur le canapé de l’avocate entrain de se faire réprimander comme un enfant. « Non c’est faux. » Il se sentait trop fatigué pour faire preuve de repartit. Mais il n’avait pas non plus envie d’avouer qu’il avait tort. Tobias laissa Toni le soignait le plus docilement possible. Mais il fallait avouer que c’était douloureux quand même ! « Aïe fait attention ! » Le jeune homme se retenait de ne pas retirer sa main, il devait désinfecter tout ça. « Merci… » Lâcha-t-il, le mangemort voyait bien que Toni faisait des efforts pour lui et il lui en était reconnaissant, après tout ce qui c’était passé entre eux rien ne l’obligeait à faire cela. C’est pour cette même raison que Tobias essaya de lui offrir une explication sans trop se confier sur son problème. Il ne pensait pas que Toni a vraiment envie d’entendre son histoire et lui n’était pas vraiment sûr de vouloir lui en parler. Encore une fois c’était une forme d’aveu de faiblesse qu’il n’était pas encore près à faire à Toni. « Malheureusement non… » Tobias ne pensait pas que toute sa famille était pourrie. En vérité à ses yeux le seul réel problème était son père. C’était lui qui avait effrayé sa mère au point d’en faire une femme vide de toute combativité, qui avait torturé ses enfants dès qu’il en avait l’occasion, humilié Amber, obligé frère et sœur à se détester, c’était lui le problème. « Mais je pense que on peut choisir de les garder dans sa vie. » Ce soir-là, Tobias avait failli tuer son père. Il aimait se dire, qu’il ne le regrettait pas, mais en vérité cette idée le rendait malade. Il avait beau dire qu’il était près à le faire si cela devenait nécessaire, au fond de lui Tobias savait très bien qu’il serait incapable de faire une chose pareille sans état d’âme car après tout Thorfinn était sa famille. Le regard de l’avocate viens se fixer dans le sien. Être ami ? Était-ce réellement possible ? Tobias n’avait jamais considéré Toni comme une amie, elle fut l’amour de sa vie, la fille à qui il avait brisé le cœur, son plus grand regret mais jamais son amie.  « Tu me choisirais comme ami ? » Peut-être qu’avec un peu moins d’alcool dans le sang, il aurait gardé cette question pour lui. Mais au fond de lui Tobias avait vraiment envie de savoir. Il aurait bien aimé qu’elle lui accorde cette amitié, pour lui ça aurait été comme un moyen de se pardonner, de passer une fois pour toute à autre chose. « Oui, c’est plus mal si je ne veux pas me retrouver perdu au milieu de je ne s’est quel endroit. » Ou alors aller frapper à la porte de Lexi comme un idiot. S’il venait encore une fois à la déranger en pleine nuit complétement bourré il ne donnait pas chère de sa vie. « C’est vrai ! On fait la paire ! » Un don commun à s’attirer des emmerdes, normales qu’ils soient aussi dévasté l’un que l’autre. Tobias repensa à leur dernière rencontre. Leur nuit mais aussi l’état dans lequel il avait retrouvé l’avocate. Le mangemort avait été tellement remonté que ça puisse être William qu’il l’avait mis dans cet état. On peut dire que cette histoire lui avait causé bien des problèmes et même si maintenant elle était du passé, il se doutait que son entrevue avec William avait dû laisser des séquelles sur l’avocate. « D’ailleurs ça va mieux toi ? »



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Dim 21 Fév - 2:52

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Tobias était d’une humeur exécrable. Et si tu tentais de rationaliser, et de te dire que c’était à cause de l’alcool, tu devais avouer qu’il t’agaçais et que tu prenais clairement sur toi. Fallait admettre que tout ce que tu avais vu ce soir… c’était ce que tu détestais le plus. Ces idiots de la Cosa Nostra qui lui tombait dessus pour une raison complètement stupide. Après tout ce n’était pas lui qui était à l’origine de ces tergiversations… Et s’ils avaient employés les poings… lui, Tobias, tu l’avais vu prêt à user d’une magie que tu exécrais. Tu n’avais jamais compris son appartenance aux Mangemorts. Le Tobias qui restait dans ton esprit, il n’était pas comme ça… Mais tu devais te résoudre et admettre que les années l’avaient changé. Que tu avais aussi changé. Puis tu jetas l’éponge. Il était clairement noyé dans les degrés de toutes les liqueurs qu’il avait pu absorber. Tant et si bien que tu finis par te moquer lui en demandant où était donc passer le brillant Towsen… Quant à sa réponse, qui se traduisait par un grognement, tu compris que tu avais raison de ne pas chercher à en attendre plus de sa part en cet instant. Pourtant, le laisser en plein milieu de la rue, tu ne pouvais pas le concevoir. C’est pour cette raison que tu l’invitais chez toi. Pour tenter de le soigner vu l’état de ses mans et de sa figure, mais aussi pour qu’il dégrise avant de se risquer à transplaner.

Alors que vous arriviez chez toi, tu lui faisais remarquer que tu lui servais de punching ball verbal. Sa réplique lui valu un regard de ta part. Tes obsidiennes se perdirent dans ses prunelles alors finallement tu commençais à soigner ses plaies. Quand il te dit de faire attention, tu le foudroyais du regard. « Je suis pas médicomage Tobias, je fais ce que je peux ! » pestais-tu en lui répondant. Pourtant alors qu’il te disait merci, tu soupiras finassant par te calmer. il parla. Se confia à moitié. Sans dire réellement les choses même si tu compris qu’il y avait un problème avec sa famille. Que dire de la tienne ? Entre la Mexicaine qui voulait abuser de ton don et la Néerlandaise qui vous considérait pas car vous étiez des sang-mêlés… Lorsqu’il te dit dit qu’on pouvait toutefois choisir de les garder ou non dans sa vie, tu ne te contentas de presser doucement son poignet en signe de soutiens, évitant ses blessures pour ne pas lui faire mal. « Ce sont des choix difficiles, mais parfois, nous n’avons pas le choix. » Tobias savait tout de ta famille au Mexique. De ce contrôle qu’ils avaient voulu avoir. Du pourquoi ton père s’était fait muter ici en Angleterre pour échapper à leur pression. Alors oui tu comprenais ce qu’il disait. Ce qui t’échappait… c’était pourquoi ? Pourquoi alors qu’il avait été si prompt à suivre les ordres de son père alors que vous étiez ensemble ? Toi la sang-mêlée indigne des Towsen ? Mais alors que tu lui disais qu’on ne choisissait pas sa famille mais ses amis… tu plantais ton regard ambré dans le sien. Après quelques secondes d’hésitation, tu finis par lui répondre. « Je pourrais oui. Et toi ? » Cela n’avait pas été simple entre vous. Tu lui en avais tant voulu… Mais dans le fond… Tobias te semblait trop… honnête pour être ce qu’il voulait paraitre. Ce mangemort ? Qui t’avait quitté à cause de ton sang ? Pourtant il t’avait soutenu quand beaucoup te fuyait à cause de ton don. Il avait été un pilier dans ces mois si durs et si troubles pour toi. Et puis… Depuis Ombrage… c’était lui que tu étais venue chercher en soutien et personne d’autre. Tu n’aurais pas su expliquer ce qui t’avait emmené à lui mais tu le voulais. Tu avais conscience au fil des semaines qui avaient passé que tu l’avais mis dans une position compliquée. Tu savais qu’il connaissait Ombrage et c’est ce qui t’avait poussé à te réfugier auprès de lui. Il t’avait récupéré, soignée… et bien plus encore cette nuit là. Malgré vos différences. Malgré vos altercations. Tobias avait été là. Pour toi. Et cela… tu lui en étais reconnaissante. Tu souris doucement alors qu’il te disait que vous faisiez la paire tous les deux. il fallait admettre que l’un comme l’autre vous aviez le don pour vous mettre dans le pétrin.

Tu t’installais à ses côtés une fois que tu eus fini de le soigner. A sa question, tu compris qu’il parlait bien évidemment de votre dernière rencontre qui était liée à Ombrage. Tu soupiras doucement et te mis à chercher nerveusement tes clopes. Tu finis par trouver ton paquet et de nouveau tu allumais une cigarette. « De manière générale oui… » soufflais-tu libérant un volute de fumée. « Mais si je dois être honnête… quand je suis arrivée dans la rue tout à l’heure en entendant des bruits étranges, j’ai eu peur. » Peur que Ombrage soit dans les parages. Tu ne te produisais plus depuis au Neverland par anxiété de le voir surgir. Tu ne te sentais pas démunies, mais tu redoutais une quelconque représailles. Tu attendais que ta cousine, Soledad, remette la main sur une amulette pour te protéger. Tu craignais qu’un jour cela te retombe dessus. Pourtant, tu restais l’avocate de la Cosa Nostra. Tu n’avais parlé à personne de cette… entrevue. « Tobias… je te connais assez pour savoir que quelque chose ne va pas pour que tu agisses ainsi. Je suis peut-être pas la confidente idéale… mais si tu as besoin de parler, je suis là, d’accord ? »
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Dim 28 Mar - 17:37
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Toni




Tobias était à cette période dans une période, une période essentielle pour lui certes, mais qui lui faisait vivre des moments difficiles. Pourtant au fond il avait toujours su que son père avait usé du doloris à son égard. Mais encore plus que les fait c’était la façon de l’apprendre, leur combat, le fait que Tobias aurait put tuer Thorfinn ce soir-là. Et même si la relation entre père et fils avait toujours été compliqué, il était difficile pour Tobias de concevoir leur relation sur une envie de torture et de meurtre. Mais le problème c’est qu’il ne l’avait pas choisi. Tobias n’y était pour rien, il n’avait pas choisi d’avoir un père violent. De ce fait il ne pouvait pas vraiment y remédier. Chercher une solution. Il faisait tout maintenant pour s’imposer face à lui. Tobias jouait avec la peur qu’il pouvait provoquer chez son père, mais il n’était pas sûr que cela suffise. Il l’espérait bien sûr, mais le jeune homme craignait au fond que son père retourne vite à ses manies dès que son fils aura le dos tourné.

Toujours est-il que ses derniers temps Tobias arrivaient à se reprendre petit à petit. Mais il avait des moments de faiblesse. Ce n’était pas de chance qu’ils tombent aujourd’hui, au moment même où il avait des problèmes. Il ne pouvait pas déprimer tranquille. Tobias allait garder un amer souvenir de la Costra Nostra. Eux qu’il l’avait vu dans cet état lamentable. Que Toni le voie ainsi, c’était déjà gênant, mais que des inconnus devant qui il devait faire bonne figure le retrouve ainsi, c’était injuste.

Tobias était bien atteint ce soir-là, mais il eu tout de même assez de jugeote pour suivre Toni. Qui il fallait avouer avait été particulièrement patiente avec le jeune homme, qui quand il était alcoolisé, n’était pas des plus agréable. Bien sûr son ton n’était pas forcément doux et amicale (ce qui était très compréhensible) mais elle prit le temps de s’occuper de Tobias, de le soigner, comme un vielle ami. « Je sais bien mais ça fait mal. » Alors que le jeune homme commençait à dégriser et devenir plus agréable, Toni commença à poser des questions. Des questions légitimes au vue de ce qu’elle venait de voir. Mais en même temps Tobias ne savait pas s’il avait envie d’y répondre. Avouer à Toni ce que son père lui avait fait, c’était lui avouer sa faiblesse. Pouvait-il faire ça ? Pouvait-il enlever cette carapace d’homme fort qu’il avait toujours porté face à elle. Arriverait-il alors même que leur relation ne retournait plus que du passé, se confier sur ses douleurs et ses peines. Au fond il n’en savait rien et dans un premier temps il préféra éluder, ne répondre qu’à moitié. Si elle insistait alors il aviserait à ce moment-là, mais Tobias n’était pas sûr que Toni veuille réellement savoir les péchant qu’avait Thorfinn à torturer son fils. Après tout il fallait être honnête, ça avait joué grandement dans leur relation et dans leur rupture notamment. Tobias ne doutait pas une seconde qu’il avait dut passer sous la baguette de son père lors de leur ‘’discussion’’ à propose de Toni, qui avait par la suite mené à la rupture.

En vérité Tobias avait grandi dans la peur des traitements que pouvait lui infliger son père. C’était peut-être inconscient, mais tout de même présent. Aujourd’hui il n’avait plus peur pour lui, mais pour le reste de sa famille. Est-ce que Thorfinn s’en était pris à Amber aussi ou même à Margaret leur mère ? C’était une question qui ne quittait jamais son esprit, une peur qui le rongeait de l’intérieur. Certes, ce soir-là il ne l’avait pas tué, mais était-ce une bonne chose ? Et si une fois encore un avait été lâche et s’il avait mis sa sœur en danger en refusant de faire ce qu’il fallait pour la protéger. Cette idée le terrifiait de tout son être. C’était pour cette raison qu’il ne pouvait partir, qu’il se devait de rester auprès de sa famille, pour les protéger. « Mais malheureusement je ne peux pas faire ce choix. Ça reviendrait à abandonner ma sœur et ça je ne peux pas. Quoiqu’elle puisse en dire, Amber a encore besoin de moi. »

Tobias était persuadé de ne pas pouvoir renoncer à sa famille. Parce qu’il était l’homme de la maison, l’aîné. Il se voyait comme le seul à pouvoir les protéger des êtres malveillants ou encore d’eux-mêmes. Mais ce qu’il pouvait choisir c’étaient ses amis. Toni. Pouvait-il être amie avec ? Leur relation n’avait jamais été dans ce sens. Et jusqu’à très récemment Tobias n’était pas sûr de ses sentiments à son égard. Mais aujourd’hui les choses étaient différentes. Tobias appréciait beaucoup Toni même si elle était parfois un peu enquiquinante. Il ne se voyait pas ne plus avoir de contacte avec elle. « Je pense aussi. » Une amie… C’était étrange comme idée. Lui qui pensait qu’elle le haïrait jusqu’à la fin de ses jours, jamais il n’aurait pu penser que leur relation pourrait redevenir cordiale et encore moins amicale. Pourtant c’est ce qu’il voulait au fond de lui. Ne plus être détesté tout en pouvant veiller sur elle. Oui, il pourrait devenir ami, au fond après ce qu’il c’était passé la dernière fois, c’était la meilleure la chose qui puisse arriver à leur relation si tumultueuse. Le calme d’une amitié sincère leur ferait le plus grand bien.

Quand Tobias demanda à l’avocate comment elle allait ce n’était pas par politesse ni par convention. Non il se souciait réellement de son bien-être. D’autant plus après ce qu’il lui était arrivé avec William. Rien que d’y pensait ça le remettait en colère. Son mentor l’avait bien entendu ce jour-là. Pourtant aujourd’hui ce n’était pas William qui l’avait effrayé mais lui-même. « Je suis désolée, tu n’aurais pas dû assister à cela. » Tobias n’aimait pas l’idée que Toni est put le voir sur le point de commettre un meurtre. Elle qui l’avait connu encore jeune et innocent, elle ne devait pas voir cette nouvelle facette de lui bien qu’elle en connût l’existence.

Tobias ne savait plus quoi dire. Toni méritait de savoir. Parce qu’elle ne venait pas subir ses coups d’éclats, parce qu’elle en avait souffert en partie, elle avait le droit de connaître les souffrances de Tobias. Pourtant c’était si dur de les avouer. Mais comment lui dire qu’il la voit en ami et puis juste après la traiter avec distance en inconnu, ce n’était pas cohérent. Tobias devait apprendre à faire confiance à Toni, à la voir comme une vraie amie et non comme une femme frêle à protéger. « Mon père me torturait quand j’étais gosse. » Il n’y passa pas par quatre chemins. La gorge nouée il avoua au plus vite ce qu’il le tracassait. « Un coup de doloris et il m’effaçait la mémoire, de quoi m’aider à prendre mes décisions si tu vois ce que je veux dire. » Tobias pris une gorgé d’eau, bien qu’il aurait aimé prendre quelque chose d’un peu plus fort, mais ça n’aurait pas été raisonnable vu son état actuel. « Je l’ai appris que récemment. Ça me perturbe. »



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Mer 14 Avr - 0:48

Toni & Tobias
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Tu n’étais pas du genre à t’énerver facilement. D’une nature posée et réservée. Froide d’après certain. Tu prenais clairement ton mal en patience avec cette version alcoolisée de Tobias. Tu te souviens que dans votre jeunesse, vous n’étiez pas les derniers à vous amuser et à boire. Toi depuis, cela ne t’arrivait plus au risque d’avoir une entité sur les bras. Quant à Tobias, tu devais avouer que tu ne savais plus rien de ses habitudes. En plus de t’avoir quitté avec peu de délicatesse, il n’était pas resté en Angleterre. Tu n’avais plus de nouvelles de lui et tu devais bien l’avais, même alors que vous étiez encore à Poudlard, tu n’avais plus cherché à en avoir. Alors ce soir, tu faisais face à ce Tobias qui avait trop bu, qui suintait la colère par tous les pores de sa peau sans que tu n’en saches la raison. Autant le dire, tu n’étais pas du tout habituée à le voir ainsi. Plus jeune, la boisson avait plutôt un effet euphorique dans vos soirées. Elle ne lui donnait pas des instincts suicidaires comme c’était le cas ce soir, à vouloir se battre contre des types de la Cosa Nostra… Tu avais quand même réussi à la ramener chez toi pour le soigner. Il était certainement mieux pour lui d’être dans ton appartement à se prendre la tête avec toi plutôt que dans la rue à tenter de tuer le premier venu.

Il trouvait néanmoins le moyen de critiquer ta façon de le soigner avec les potions cicatrisantes que tu avais sous la main. Tu lui lançais un regard perplexe, avant de répliquer avec un sourire moqueur. « Tu te bas à mains nues avec des mecs dans la rue et c’est moi qui te fait mal avec un coton et une potion ? » Un léger rire s’échappa de tes lippes. Tu cherchas un instant à comprendre malgré tout ce qui pouvait se tramer dans son esprit pour agir de la sorte. Tu ne voulais pas l’obliger à parler bien sûr, mais tu ressentais sa colère. Et s’il l’avait passé sur ces types, c’est parce qu’il n’allait certainement pas bien. Il parla à moitié de sa famille. Parfois, il fallait pouvoir tourner le dos aux personnes… Même s’il s’agissait de sa famille. Tu étais plutôt bien placée pour le savoir. Sa réponse te fit froncer légèrement les sourcils. « Elle serait en danger ? » demandais-tu prudemment. Tu connais bien les petits jeux de ces familles de sang-purs. Ils sont loin d’être des tendres. Celle de Tobias ne fait certainement pas exception puisqu’il t’a quittée à cause d’eux et de leur point de vue sur ton sang jugé indigne d’eux.

Pouviez-vous être des amis ? Vous n’étiez clairement plus des amants. Tu ne ressentais plus cette colère viscérale à son égard depuis vos derniers échanges. Alors peut-être que c’était finalement ce qui vous liait à présent, l’amitié ? Tu t’étais inquiétée pour lui en le voyant dans cette rue. Il était aussi venu t’aider quand tu en avais le besoin. Alors tu lui avais répondu que oui… tu pouvais être son ami. Alors que tu lui retournais la question, il répondit également à la positive. Bien. Amis. Cela faisait drôle après tout ce temps. Il te demandait alors comment tu allais. Assise à ses côtés à présent, tu lui répondais avec sincérité. Tu posais ta main sur son avant bras en signe d’apaisement alors qu’il s’excusait. « Ce n’est pas de ta faute. C’est juste que depuis ce qui est arrivée, je suis encore plus méfiante quand j’entends des bruits douteux. Et puis ces types… je sais pas dans quel état il t’aurait laissé… » Pas que tu doutes de ses capacités à se défendre mais ils étaient quand même bien plus nombreux. Et seul face contre tous, cela devait compliqué.

Alors que tu lui disais que s’il avait besoin de parler, il pouvait le faire. Tu te doutais ne pas être la. meilleure personne pour cela à ses yeux mais parfois, on en ressentait tout simplement le besoin. Mais lorsque les mots franchir ses lippes, tu restas silencieuse à l’observer. D’une parce que tu ne t’étais pas attendue à cette révélation et de deux car tu étais habituée à écouter parler les gens. Ce n’était pas le moment de le couper. Pour dire quoi de toute façon ? Que tu étais désolée ? Ce n’était certainement pas ce qu’il voulait entendre en cet instant. A la phrase suivante, tu t’enfonças un peu plus dans le canapé car cela venaient réellement te percuter. Tu savais que son père n’était pas un tendre, mais il n’avait visiblement aucune limite. « Merlin… C’est de la torture psychologique… » soufflas-tu alors qu’il terminait de parler. Cela devait être terrible de réaliser que des parts de nous mêmes nous avaient été retirées. « Il t’effaçait la mémoire jusqu’à ce que tes décisions aillent dans son sens, c’est ça ? » Tes grands yeux sombres fixaient ses prunelles. Etait-ce pour cette raison que du jour au lendemain il t’avait quitté ? Cette question tu l’étouffais. « Est-ce que je peux faire quelque chose pour t’aider ? » demandais-tu à la place. Oui ça c’était une question qu’une amie posait à un ami. « Tu as faim ? » Une vieille habitude. Pour soigner le moral, tu nourrissais les gens. Tu avais toujours une friandise dans ton sac. Tu te levais pour aller dans ta cuisine. Tu n’avais rien de préparé alors tu attrapais des chocolats et revenais avec les déposant sur la table.  « Mange, ça te fera du bien… »
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Dim 23 Mai - 23:32
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Toni





Ce jour-là, Tobias n’était pas dans son état habituel. Ces derniers temps, il était différent. Son côté fier et sûr de lui avait laissé place à un homme plein de doute. Il fallait dire que ses derniers mois avaient été lourds en révélation et ce n’était pas facile à encaisser. Ce soir-là, Tobias n’était que le résultat de l’accumulation de mois passé. Le hasard avait voulu que ce soit dans cet état qu’il rencontre, Toni. Elle qui avait à une époque temps compté pour lui. Tobias était incapable de dire ce qu’il ressentait à présent pour elle. Pendant, longtemps elle avait été un regret aujourd’hui elle faisait partie de son présent. Il avait même couché ensemble, il a quelque temps de cela. Bien sûr Tobias ne ce n’était pas fait de films, il savait que ce n’était qu’un au revoir, l’histoire d’un soir, pourtant ça avait changé sa vision des choses. Car Toni ne lui en voulait plus, elle ne le détestait plus. Et si encore, il avait un doute, son comportement du soir était la preuve qu’il était pardonné. Toni était là à la soigner et le mangemort ne trouva rien de mieux à faire que de râler, de pleurnicher comme un enfant. L’alcool le rendait peut-être stupide, mais Tobias ne savait pas quoi faire ni quoi dire face à Toni. Pourquoi l’aidait-elle ? Était-ce ça l’amitié ? Tobias ricana. L’avocate avait raison, Tobias avait déjà dépassé ses limites et avait pris des risques qu’il l’avait fait bien plus souffrir qu’une simple potion. Pourtant, il n’avait pu s’empêcher d’exprimer sa douleur, comme pour faire remarquer à Toni qu’il était là. ( Comme si on pouvait le louper )

Toni posa certaines questions que Tobias attendait, mais qui pour autant n’avait pas eu le droit à une vraie réponse. Le mangemort craignait trop que la jeune femme lise en lui. Pourtant, il lâcha tout de même de bride de la vérité comme pour lui montrer sa reconnaissance, car au fond elle méritait la vérité Toni. « Oui en quelque sorte. » Amber était en danger. Son propre père était un danger pour elle et Tobias devait l’en protéger. Il croyait encore à l’époque, que son père ne ferait rien de peur de la réaction de son fils, grossière erreur. « Mais tant que je serais là ça ira. »

Tobias savait qu’il n’avait pas été prudent ce soir-là, qu’il n’avait pas agi comme il le fallait. L’évitement n’était pas forcément la meilleure des solutions, mais il était sûr que de se battre à main nue contre un groupe de type qui n’attendait que ça n’était pas une bonne idée. « Si je n’aurai pas dû te mettre dans une situation comme ça. Je comprends ta peur, mais sache que plus jamais il ne te touchera. » Tobias était sûr que William ne recommencerait pas ce qu’il avait fait à Toni. Déjà parce que dans un premier temps, William n’était pas dans son état normal ce jour-là et qu’en plus maintenant que William savait l’importance qu’avait Toni Satana aux yeux de son ancienne apprentie, il ne retenterait pas quelque chose. « Pour ses types, ils étaient sûrement dangereux, je te l’accorde. » Oui, sa réaction avait été inconsciente et maintenant que l’adrénaline et l’alcool descendait petit à petit Tobias s’en rendait bien compte.

Le jeune homme finis par se confier. Par avouer à cette femme, son ami ce qui le perturbait tant. Bien sûr, il ne parla pas non plus de la fois où il avait fallu tuer son paternel, de cette fois où sa colère était si forte qu’il avait fallait assassiner son propre père. Que penserait Toni de lui si elle apprenait ça ? Elle le détesterait sans aucun doute. Déjà de voir l’homme qu’il était devenu était une source de mépris et de peur pour elle. Non, Tobias ne devait pas en dire trop. Les secrets qu’il lui avoua étaient déjà amplement suffisait. C’était un effort monstre, que devait faire le jeune homme pour se mettre dans une telle position de faiblesse face à Toni. Tobias guettait la réaction de l’avocate, le moindre signe qui pourrait montrer un quelconque dégoût de sa part, mais il n’en était rien. Car elle n’était pas comme cela après tout Toni, c’était une femme au grand cœur. Elle avait plutôt l’air choqué par l’information, ce qui était tout à fait normal, qui ne le serait pas ? « C’est ça oui… » c’était horrible de se sentir inexistant. Comme si chacune de ses décisions de lui n'appartenait pas que sa vie n’était pas la sienne. C’est pour cela que parfois, il lui arrivait de faire n’importe quoi, d’agir comme un imbécile, pour se sentir lui-même, pour se sentir en vie. « Malheureusement, tu ne peux rien faire Toni, le mal est fait. » Toni avait un grand cœur, elle l’avait toujours eu, mais cette fois elle était tout aussi impuissante que lui. Lexi, elle avait eu une idée pour améliorer les choses : tuer Thorfinn. Mais Tobias avait refusé, car malgré tout le mal qu’avait pu faire son père, Tobias n’était pas prêt à perdre Thorfin. Toni, elle n’aurait jamais pu apporter une aide de ce genre, même si c’était une des solutions les plus simples qui existait.

Quand Toni lui proposa de manger, Tobias se rendit compte qu’il avait réellement faim. Il faut dire que ça creusait de se faire tabasser par des inconnus. De plus avec l’alcool, il était plus prudent de boire. Même si Tobias était dans un mauvais état, il était assez raisonnable pour accepter l’offre de son amie. « Oui, je veux bien s’il te plaît. » Une fois que Toni eut apporté les chocolats, Tobias commença à les grignoter un par un. C’était étrange de voir Toni de cette façon. Elle partageait ses secrets le nourrissait et le protéger, c’était tout simplement devenu une vraie amie, ou en tout cas elle se comportait comme. Certes ils avaient un passé commun qui rendait un peu compliquée leur histoire, mais il avait fini par devenir ami et ça Tobias en était fier. C’est comme s’il avait expié sa faute, qu’il était pardonné. Toni était quelqu’un d’important pour lui et il ne voulait pas qu’elle le déteste, aujourd’hui elle lui avait prouvé que ce n’était pas le cas.



J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
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