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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Evasion à Sainte-Mangouste ღ Myrna :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Mar 15 Jan - 9:50

 


Evasion à Sainte-Mangouste

— Myrna & Siobhan
Un dernier coup d’œil à la pendule installée en face du lit et goooo ! Siobhan rejeta les draps sur le côté, vite pas de temps à perdre. Bien le fauteuil était juste à quelques mètres du lit. Si elle visait bien, elle atterrirait pile-poil dedans. Elle se hissa, et... Ha non, ça ne marchait pas. Il faut dire qu'un hémicorps paralysé, c'était plutôt handicapant pour partir en escapade. Bon, l'Irlandaise allait faire autrement, peu importe, c'était mal la connaître. Elle glissa sur le côté et...

- Haaaa, non ! Aïeuh...


La jeune femme venait de tomber du lit et de s’écraser de tout son long sur le sol de la chambre d'hôpital. Punaise, mais pourquoi avait-il fallu que ce soit ses jambes cette fois qui soient touchées ?  À plat ventre sur le carrelage, elle rampa sur les coudes jusqu'au fauteuil roulant. Bonjour les bleus... Et tant pis si la chemise sans style de l'hôpital prenait la poussière, elle ne voulait pas rester un jour de plus à Sainte-Mangouste. Devant le fauteuil, elle tenta de se hisser dessus et... mais non,  le fauteuil roula un peu plus loin lui faisant s'écraser le nez contre le carrelage. Bon ne pas pleurer, ne pas pleurer. Siobhan s'avança de nouveau vers le fauteuil et bloqua les freins sur les côtés. Avec toute la grâce d'un cygne bien évidemment, bon ok d'un bébé cygne qui apprend à voler... Bon ok, d'accord, avec la grâce d'un hippopotame, elle parvint à se retrouver assise sur ce fichu fauteuil qui allait lui permettre l'échappée belle. Elle massa ses bras endoloris par la manœuvre, et regarda de nouveau la pendule. Haaaa temps de  tout ce bazar ? Un quart d'heure, c'était déjà trop ! Vite il fallait déguerpir avant que ses tortionnaires reviennent. 

Ses tortionnaires ? Les Médicomages de Sainte-Mangouste. Que faisait Siobhan à Sainte-Mangouste ? Le début de l'histoire remontait à quatre mois plus tôt. Été 2016, elle donnait une représentation pour un public sorcier en Allemagne. Ce soir-là, elle avait entonné l'un de ses succès, une des chansons qui l'avaient fait connaître au public, lorsque brusquement sa voix s'était éteinte. Puis, doucement ses doigts s'étaient mis à rater les notes sur le piano, à mesure qu'ils se paralysaient. Le concert fut interrompu, et on l'emmena bien vite passer des examens à Sainte-Mangouste. Plus les analyses avançaient et plus les médicomages étaient perplexes, trois jours plus tard, l'Irlandaise avait retrouvé l'usage de sa voix et de ses mains. Les soignants l'avaient donc renvoyée à sa vie, avec comme seule théorie celle du surmenage et de la chaleur estivale. Traitement ? Repos complet. Malheureusement un mois plus tard, rebelote avec cette fois une cécité survenue lorsqu'elle était au cinéma avec sa sœur. Nouvelle batterie d'examens, toujours pas de réponses, retour à la normale trois jours plus tard. Nouvelle théorie, intolérance au cinéma moldu. Théorie des plus fumeuses, si vous voulez mon avis. Un mois plus tard même cirque, cette fois elle avait perdu toutes les sensations gustatives. Alors quoi, cette fois, on allait lui sortir une allergie aux dragées surprises de Bertie Crochue ? La rouquine était alors devenue l'un des cas les plus mystérieux des médicomages du deuxième étage de l'hôpital. 

Arrivée depuis la veille à Sainte-Mangouste pour paralysie de ses membres inférieurs, la jeune femme subissait bien trop d'examens à son goût et le traitement test proposé cette fois-ci était absolument infâme. Elle se fichait désormais de savoir ce qu'elle avait. Elle voulait rentrer chez elle, ne voulait plus faire d'analyses, ni boire cette horrible potion couleur marécage, odeur égouts de Paris et goût choux de bruxelles/pomme pourrie. Siobhan ouvrit la porte de sa chambre, passa la tête dans l’entrebâillement pour vérifier si la voie était libre et fila à toute vitesse en actionnant les roues de son fauteuil. Ha non, mais les courbatures qu'elle n'allait pas se taper avec tout ce cirque. Ça lui tirait déjà dans les épaules de se mouvoir ainsi dans les couloirs. Elle freina in extremis devant les escaliers. Oups là non, mauvaise idée, sauf si elle voulait ajouter quelques bleus à sa collection. Elle recula et s'éloigna dans le couloir à la recherche de l'ascenseur. Apercevant un médicomage au loin penché sur ses notes, elle s'engouffra dans la première chambre sur sa droite pour ne pas être repérée. Elle regarda par le trou de la serrure le soignant passer. 

- Pfffiou c'était moins une !


Une toux attira son attention, et elle tourna la tête découvrant avec horreur une sorcière aux cheveux violets, peau verte et boutons rouges vifs. Haaaaa non, ils avaient un exemplaire de madame Mim à Sainte-Mangouste. Sauve qui peut ! Siobhan déguerpit de la chambre et finit par trouver l’ascenseur. Personne, parfait. Hop rez-de-chaussée. Elle détestait ces cabines, mais elle détestait encore plus la potion de boue. Ding ! La grille de l'ascenseur s'ouvrit sur le hall bondé. Excellent, elle allait passer inaperçue. Elle s'élança alors, direction les portes de la sortie. Les sorciers s'écartèrent sur son passage, sans prêter plus attention que cela à sa tenue légère. Tous, sauf une, qui se plaça même devant la trajectoire du fauteuil. L'Irlandaise paniqua cherchant comment ralentir et éviter la collision avec la sorcière, mais finalement son accessoire de fuite s'arrêta pile au bon moment. 

- Oh la la, désolée... commença-t-elle avant de s'apercevoir que la sorcière en face d'elle, en fait, elle la connaissait, Myrna !

Siobhan avait un sourire ravi, qui s'effaça cependant très vite quand elle se rappela ce qu'elle était en train de faire. Elle pencha la tête sur le côté pour regarder derrière la sorcière, la vitre de la sortie. À quelques minutes près, elle aurait réussi son coup. Mais avec maman O'Malley devant elle, là, elle allait avoir du mal à se sauver de l'hôpital. Et depuis le temps qu'elle avait quitté sa chambre, on allait finir par s'apercevoir de sa disparition. 

- Mais qu'est-ce que tu fais là ? demanda la rouquine, espérant qu'elle n'était que de passage et qu'elle allait la laisser poursuivre sa fuite.   
  MAY
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Mar 15 Jan - 13:31
Evasion à Sainte-Mangouste
ft. Mademoiselle fuyarde

Chambre 203, trois petits coups à la porte avant que la voix la plus flippante du monde dise entrer. Pour le coup Myrna n’avait plus du tout envie de rentrer dans cette pièce, mais qu’est ce que c’est que cette voix. Elle avait pas eu les bonnes infos madame O’Malley parce qu’elle on lui avait clairement dit que mademoiselle O’Hara était paralysée, personne n’avait parlé d’une voix de pompier qui avait clairement abusé sur la fumette. Pas de jugements, elle n’y pouvait rien la demoiselle, Myrna entra donc dans la pièce, regardant ça et là, pas une fleur, comment ça pas une fleur ? Bizarre que tout ceci, il y avait interdiction d’offrir des fleurs à Siobhan ? Elle n’était pas au courant et trouvait ça fort peu logique mais elle n’était pas médecin et heureusement, parce que sa réaction quand elle vit la jeune fille fut un hoquet de surprise, ah bordel ! Personne n’avait prévenu qu’elle avait en plus de la voix rauque et de la paralysie des jambes pris mais au moins vingt ans physiquement. Impossible de parler, Myrna la fixait, incapable de comprendre ce qui se passait et puis à quel moment personne n’avait cru bon de lui dire la vérité, ah des petits cachotiers les gens. Elle plissa les yeux, essayant de trouver dans le regard de la personne en face d’elle quelque chose lui rappelant Siobhan O’Hara mais rien. Elle se râcla la gorge afin d’éviter de la regarder comme une bête curieuse et finit par dire

- Bonjour, et bien ta maladie est pour le moins… Surprenante.

L’autre éclata de rire en réponse, d’accord, donc vraiment rien allait du mental au physique en passant par la voix et par le vieillissement. Ça allait être compliqué si elle explosait de rire à chaque phrase de la sorcière qui clairement ne comprenait pas ce qu’il y avait de drôle. Les parents de la demoiselle allaient recevoir une lettre, non mais c’est de la rétention d'informations ça, c’est puni par la loi ! Elle s’installa sur le lit pendant que l’autre trouvait le moyen de dire, entre deux éclats de rire, qu’elle n’était pas malade, se prenant un regard peu convaincu de la sorcière qui fit tout de même l’effort de répondre pour aller dans son sens.

- Maladie est mal choisi comme mot. Je croyais que tu étais juste paralysée des jambes, ça empire cette fois ci ?

Nouveau éclat de rire. Ils lui avaient donné une potion qui la faisait rire dès que quelqu’un parlait ? Elle ne voyait que ça ou alors sa maladie déformait les voix de ses interlocuteurs et avec une voix de chipmunks c’est sûr que Myrna devait être moins crédible. Sauf que lorsque la patiente poussa, un peu, pas violemment, du pied Myrna, cette dernière lui offrit un sourire rassurée par son état

- Oh, tout est rentré dans l’ordre, c’est formidable Siobhan !

Et là, l’autre secoua négativement la tête, fit un grand sourire avant de préciser que c’était pas son prénom. Elle ne pouvait pas le dire avant ? C’est quoi ces gens impolis, c’est trop dur de dire à quelqu’un qu’on ne le connait pas ? Heureusement que Myrna lui avait pas tendu le cadeau réservé à Sio, non parce que ça aurait été coton de le récupérer. Elle fila presque sans demander son reste, après lui avoir souhaité, avant de s’éclipser, une bonne continuation.

Elle se retrouvait donc à l’accueil de l’établissement hospitalier, essayant vraiment d’être patiente avec son interlocutrice, lui expliquant que non à la chambre 203 ce n’était pas mademoiselle O’Hara, évitant néanmoins de dire qu’elle la reconnaissait tout de même, parce que oui c’était le cas mais elle faisait confiance aux gens COMPÉTENTS, si on lui disait que 203 c’était Siobhan O’Hara, pourquoi elle aurait douté. La personne en face d’elle était peut-être compétente, ça tout le monde s’en moque, elle restait juste focalisée sur son truc que Siobhan se trouvait bien dans la chambre qu’elle avait indiquée, vingt minutes auparavant.

Alors Myrna n’avait rien contre le fait de faire de l’exercice mais si c’était pour se taper une par une toutes les chambres de l’hôpital, ça allait pas être possible ça, elle allait y passer sa journée. Elle se massa les tempes afin de garder son calme puis recommença, plus lentement à expliquer qu’elle voulait voir une jeune adulte, paralysée des membres inférieurs et dont la maladie étonnait tout le monde et qu’aucune solution n’était pour le moment concluante. Ils avaient beau avoir des cas et sûrement que beaucoup de gens étaient un mystère pour les médicomages mais Siobhan était rarement le genre de personne passant inaperçu. Besoin d’une preuve ? Le ding de l’ascenseur, c’est un réflexe, le ding attire toujours le regard des gens, désolée mademoiselle O’Hara mais c’est comme ça, sauf le personnel hospitalier qui était habitué à ce bruit répétitif, un bruit habituel n’est même plus remarqué par le cerveau. Myrna vit donc une rouquine, sur un fauteuil roulant, une rouquine qu’elle connaissait, elle fit un joli sourire à la demoiselle à qui elle s’adressait précédemment, lui glissa un vague je vais me débrouiller, merci beaucoup, avant de s’avancer au milieu du hall, à contrario de ces gens qui s’écartaient pour ne pas se faire rentrer dedans par le danger public.

Sincèrement, Myrna s’attendait au choc, se préparait à la douleur, sauf que Siobhan gérait le freinage d’urgence et s’immobilisa par on ne sait trop quel miracle devant la sorcière qui la fixait, silencieuse. Elle était vraiment en train de calculer ses chances d’échapper à Myrna, en regardant la distance entre le fauteuil sur lequel elle était installée et la baie vitrée qui s’ouvrait à intervalle irrégulière avec un bruit affreux de frottement sur le carrelage. Myrna ne fit cependant pas le moindre commentaire, qu’elle essaie donc, elle allait se faire recevoir. A la place de tenter une fuite en dehors de l’hôpital, ce qui aurait été d’ailleurs complètement stupide, pour aller où ? Et puis elle n’avait pas l’air de se rendre qu’il faisait à peine dix degrés dehors et qu’elle était habillée vraiment peu chaudement. A la place donc elle demanda à Myrna ce qu’elle faisait ici. Parce que ce n’était pas évident ? Elle s’ennuyait dans sa vie tien et elle ne trouvait rien de mieux à faire de ses journées pour venir papoter avec une fille à l’accueil de Sainte Mangouste, c’est logique non.

- La question n’est pas de savoir ce que moi je fais ici, c’est plutôt ce que toi tu fais ici et où tu comptas aller comme ça ?

Ah non mais tous les mêmes ces gosses que ça ait 5 ans, 10 ans, 20 ans, 30 ans, ça n’en loupait jamais une pour faire des âneries. Elle n’était pas comme ça enfant elle, si ? Il faudrait qu’elle demande à ses parents, elle n’avait pas souvenir d’avoir été du genre à désobéir, à essayer de se faire la malle. Enfin si avec Colin peut être, mais sûrement pour le suivre lui ? Voilà ça devait être ça, elle avait au moins une mini excuse, au cas où ses parents lui balançaient sans aucun tact qu’elle était pire que ses 4 enfants réunis, ce qui fait quand même… beaucoup, trop même. Elle suivait son époux, là Siobhan suivait personne, juste ses idées loufoques.

- Je te ramène à ta chambre, mademoiselle la fugueuse ?
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Dim 20 Jan - 20:40

 

Evasion à Sainte-Mangouste

— Myrna & Siobhan

Dix mètres ? Peut-être douze... A raison de un mètre toutes les cinq secondes on va dire, est-ce qu'il y avait encore possibilité d'espérer partir ? Bah oui c'était faisable. Bon par contre, il y avait Myrna. Donc une marche arrière et un petit écart sur le côté, ça rallongeait la manœuvre. Donc là en gros, il fallait que maman O'Malley ait genre, une absence de trois minutes pour espérer finir sa fuite. Là tout à coup, ça paraissait moins envisageable. Bon et puis franchement si, qu'est-ce qu'elle faisait là Myrna ? Qu'est-ce qu'on pouvait bien faire dans un hôpital ? Ben déjà venir se faire soigner comme Sio, mais elle n'avait pas l'air malade, blessé ou autre. Oh ! Elle venait interroger un suspect, blessé dans une arrestation ! Oh la la si ça se trouve il y avait un meurtrier à Sainte-Mangouste. Si ça se trouve, il était dans la chambre voisine de la rouquine. Raison de plus de fiche le camp d'ici. Est-ce que Siobhan imaginait une seule seconde qu'on venait lui rendre visite ? Pas vraiment, vu qu'elle cherchait à déguerpir au plus vite.
Ha ! Elle ne voulait pas lui dire ! Preuve qu'il y avait un truc pas net ! C'était sûr maintenant, il y avait un psychopathe quelque part dans une chambre de Sainte-Mangouste, et peut-être qu'elle était venue l'embarquer pour Azkaban. Si ça se trouve, il va lui échapper, prendre tout Sainte-Mangouste en otage et découper les gens un par un en rondelles. Ha non, non, non, Siobhan ne voulait pas rester une minute de plus.

- Moiii ? J'allais prendre l'air, il fait une de ces chaleurs, mentit-elle.

C'est sûr qu'elle n'allait pas lui sortir qu'elle était en train de s'échapper de Sainte-Mangouste. Certain, ça ne passerait pas. Remarque, est-ce que ça allait mieux passer avec une maman Auror ? Parce que les mamans étaient équipées d'un détecteur de mensonges et alors combinées à Auror... Vite la tête de parfaite innocente. Ha si Siobhan, elle savait très bien le faire ça, elle était née avec l'option comédienne. Entraînement depuis toute petite à jouer Cendrillon, forcément que niveau théâtralisation, elle était championne. Non ? Bah si ça ne marchait pas, c'est parce qu'elle n'avait pas eu le temps de répéter, voilà tout.

- Quoi ? Fugueuse, moi jamais ! Une fois on a fugué avec Deirdre, et ben on a fait demi-tour en haut de la rue, parce qu'on s'est dit que c'était trop bête de louper le goûter juste pour faire le tour du monde. Alors tu vois, j'ai jaaaaaamais fugué.

Ha et puis bon, faut dire aussi que Deirdre haute comme trois pommes à l'époque, elle n'avançait pas vite. Maman O'Hara les avait disputées et papa s'était bien moqué d'elles. Est-ce qu'elle était en train de fuguer, là ? Ben, non, elle s'échappait d'un endroit abominable où elle était retenue prisonnière contre son gré comme princesse Raiponce. En plus s'il y avait un fou furieux... Ha elle savait ! Elle allait faire tourner Myrna en rond dans l'hôpital, et dès qu'elle aurait le dos tourné pfffiout, poudre d'escampette. Elle pouvait toujours essayer de la ramener à sa chambre si elle ne savait pas où c'était, elle n'allait pas y arriver. En plus pendant qu'elle se promenait, les médicomages ne lui faisaient pas faire des examens stupides et douloureux ni boire des trucs dégoûtants.

- D'aaaaaaccord Myrna, dit-elle dans un sourire.

Ha bah il fallait bien prouver son innocence et ne pas faire sa difficile, si elle voulait réussir son coup un peu plus tard.

- Alors je suis au quatrième étage, dit-elle en jetant un œil au panneau qui affichait le plan.

Pathologie des sortilèges ? Oui ça fonctionnait. De toute façon comme on ne savait pas ce qu'elle avait vraiment. Elle pouvait un peu se retrouver à n'importe quel étage. Enfin sauf la boutique, là elle ne voyait pas trop comment elle pourrait expliquer que son lit se trouvait entre le rayon peluches et le rayon fleurs.

- La chambre toute au fond du couloir
, précisa-t-elle.

Après elle ferait style qu'elle s'est trompée d'étage, patati patata, trouble de la mémoire. En même temps, elle avait fait une sacrée chute avec la dernière crise de sa maladie. Elle pouvait très bien être amnésique.

- Mais, tu ne m’as pas dit ce que tu faisais ici ? Tu es là pour le travail c'est ça ?


Siobhan pencha la tête pour observer la sorcière. Elle aussi avait un détecteur de mensonges. Non, en fait, ce n'était pas vrai. Elle était vraiment nulle pour voir quand on se payait sa tête ou quand on lui racontait des bobards, mais elle pouvait toujours tenter. Histoire de voir si sa théorie du psychopathe était bonne.

- Allez en avant ! Dit-elle en frappant dans ses mains, oooh ! On peut passer par le cinquième avant pour acheter un chocolat chaud et un cookie ?

Et allez, en plus, elle trouvait une bonne raison pour monter au dernier étage. Si elle n'était pas trop forte en plus. Bon et si en plus elle gagnait un cookie dans l'affaire, c'était le top du top. La rouquine se trouvait formidable avec son plan d'évasion. Pour sûr qu'il valait mieux s’échapper le ventre plein.

MAY
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INRP
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Mar 22 Jan - 22:36
Evasion à Sainte-Mangouste
ft. Mademoiselle fuyarde

Ah oui, Sio c’était quand même impressionnant à quel point elle n’était pas crédible lorsqu’elle essayait de mentir. Limite si ça ne s’affichait pas en lettres d’or sur son front je suis en train de te mentir. C’était une catastrophe, il y a quelqu’un qui était crédule et qui s’était fait avoir par Siobhan en train de mentir ? ça serait le comble, pas de doute comme camarade à Poudlard, c’était pas elle qu’il fallait appeler pour faire des bêtises, elle se trahirait toute seule. Son ainée jeta un rapide coup d’œil vers l’extérieur, bien trop rapide pour que la menteuse en fauteuil roulant puisse se faire la malle, avant de reposer toute son attention sur Siobhan et de lui répondre le plus simplement du monde. « Si tu vas dehors, c’est sur que tu n’auras plus chaud mais tu risques d’être coincé ici encore plus longtemps si derrière tu tombes malade. Vu comme être ici à l’air de t’emballer, je serais toi, je ne prendrais pas le risque d’aller me rajouter des complications. »

Non mais qu’est ce que c’est que cette catastrophe. Bon, deux catastrophes parce que la sœurette ne valait pas spécialement mieux que sa grande sœur. Déjà les O’Hara étaient des gens tout ce qu’il y a de plus sympathiques alors imaginer Siobhan et Deirdre prendre leur sac à dos afin de filer, c’était désespérant. Non mais heureusement que ces deux là n’avaient pas proposés à Leah de venir avec elles. Puis, fuguer en quelle honneur ? Le gâteau au chocolat n’était pas assez bon ? Ah non, pour faire le tour du monde. Ok, vraiment heureusement qu’elles n’avaient pas pris Leah avec, c’est qu’elle aurait sûrement été motivée. Enfin le fiasco était indiscutable, elles avaient fait demi-tour pour un goûter… des ventres sur pattes. C’était pas étonnant avec ça que Siobhan soit aussi peu douée pour réussir à sortir de Sainte Mangouste, impossible de faire pire qu’elle. Faudrait vraiment le vouloir pour réussir à la perdre, il y avait plus de chance pour que Siobhan arrive à se perdre toute seule, c’est dire.
« Pour le goûter. C’est logique. Tu sais ici aussi je suis sûre qu’ils donnent un goûter, ce serait dommage de le louper. Sans oublier que les gens qui viennent pour te voir seraient quelque peu déçus s’ils arrivaient dans ta chambre et que tu n’étais pas là. »

Crédibilité zéro, ça c’était la voix de fourbe 2.0, non mais Siobhan, à un moment donné il fallait apprendre, c’était catastrophique. Myrna lui lança un regard peu impressionné par son oui. Quatrième étage ? Tu m’étonnes qu’elle ne risquait pas de trouver la bonne chambre, jamais la fille de l’accueil ne lui avait parlé de l’étage quatre. Elle avait presque envie de retourner à l’accueil avec la jeune femme et de lui dire que c’était elle qu’elle cherchait, pas l’autre greluche qui rigolait pour un rien. Quoi qu’à la limite l’autre n’essayait pas de lui filer entre les doigts, faut faire un choix à un moment donné est ce que l’on préfère les fugueurs ou les gens qui rigolent pour rien… ouai les fugueurs c’est bien. Surtout quand le fugueur en question s’appelle Siobhan et qu’elle n’est pas spécialement douée.
La chambre tout au bout du couloir ? Avec le numéro 203 ? Bizarre, ou alors vraiment elle était tombée sur la touriste de l’hôpital à l’accueil, elle se croyait à la loterie la fille et distribuait les chambres comme des numéros ? Et celui qui finissait dans la bonne chambre il gagnait quoi, un check up gratuit ? Youhou, ils savaient vraiment comment motiver les accompagnateurs ici.

Ce qu’elle faisait ici ? Non mais elle était toujours là-dessus la rouquine ? Parce que c’était pas évident ? Elle aurait bien été tenté de lui dire je viens voir un de mes enfants sauf que la demoiselle allait la croire, en plus c’était pas spécialement cool de faire ce genre de blagues, le karma tout ça, ça allait lui retomber dessus. Sans oublier que les blagues pourries comme ça c’était pour Colin habituellement, zut ça voulait dire qu’il avait réussi à la contaminer. Elle se contenta donc de répondre la vérité, même si c’était tout de suite moins drôleet que la rpgiste est dégoutée XD Pourquoi elle la regardait comme ça ? Elle avait des problèmes de vues avec sa maladie et ça la poussait à regarder les gens bizarrement, oh le malaise si ça arrivait lors de l’un de ses concerts, ça allait faire flipper les gens qui étaient venus la voir.

« Je ne suis pas là pour le travail. En même temps pourquoi je viendrais ici pour le travail, je te le demande ? Je suis venue te voir, j’ai appris que tu avais été admise ici et que personne ne semblait en mesure de dire ce que tu as. Je venais donc te tenir compagnie pendant mon jour de repos. »

Qu’est-ce qu’elle s’imaginait O’Hara que Myrna était en mission espionnage ? Il y avait peut-être un médecin comme… zut comment il s’appelait le meurtrier dans les séries à la télé House ? Non lui c’est le médecin, Chester ? Dexter ? Rah non, ça ne venait pas. Et bien non, la vie de Myrna était beaucoup moins trépidante que ce que pouvait s’imaginer la patiente, tout était hyper calme en ce moment et puis c’était très bien comme ça.

Autoritaire la demoiselle, ça eut au moins comme réaction chez Myrna un beau sourire, elle était MIGNONNE cette fille et c’est avec une immense docilité qu’elle se glissa derrière le fauteuil roulant pour attraper les poignées et éviter à Siobhan de se fatiguer. Déjà qu’elle ne pouvait pas utiliser ses jambes, si en plus elle se faisait mal aux bras, ce serait dommage tout de même.
Elle n’en loupait pas une pour éviter de retourner à sa chambre. Est-ce qu’elle avait des examens à faire, Myrna plissa les yeux, hésitant entre le fait de faire plaisir à la paralysée des jambes ou la ramener sagement dans sa chambre. Puis, elle partit du principe que si elle était capable de fausser compagnie à des médecins et que ça les stressait, et bien tant mieux, ça pousserait le personnel hospitalier à faire un peu plus attention à la rouquine. Si Myrna n’était pas arrivée, elle aurait pu sortir, attraper une pneumonie, tomber du fauteuil et mourir, non il valait mieux qu’elle reste avec elle. Elle hocha donc la tête, inutilement, avant de rentrer dans l’ascenseur et d’appuyer sur le bouton cinq, tout en répondant à la demande.

« Pas de problème pour le chocolat chaud et le cookie. Ils ne te nourrissent pas bien ici, tu veux que je passe demain avant de travailler pour te ramener à manger, donnes moi ta liste je m’en charge. Pourquoi tu ne veux pas retourner à ta chambre au fait, elle est pas bien ? »
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Mar 29 Jan - 11:09

 

Evasion à Sainte-Mangouste

— Myrna & Siobhan

Comment ça Siobhan ne savait pas mentir ? Si, moi je suis sûre qu'il y avait des gens encore plus crédules qu'elle pour avaler des mensonges pareils. C'était parfaitement crédible qu'elle veuille prendre l'air parce qu'elle avait chaud, non ? Bon ok elle n'était déjà pas bien couverte. C'est clair que dans son délire d'évasion, elle n'avait pas trop pensé à la suite, genre au fait qu'on n’était pas vraiment en plein été... En même temps, si elle avait pris son manteau dans le placard avant de partir, elle se serait fait griller direct. Vu que son manteau était d'un rouge vif qu'on pouvait voir à l'autre bout du couloir. L'évasion en catimini, ce n'était pas vraiment possible avec une garde-robe comme la sienne. Siobhan regarda maman O'Malley, pensive. Ha oui, c'est vrai, elle n'avait pas tort... être encore plus malade ? Mauvais plan. Comment se sortir de cet hôpital alors ? Pas sûre que Myrna cède à ses suppliques... Bon elle allait réfléchir.
Évidemment que c'était logique qu'elles étaient revenues pour le goûter, ce n'était certainement pas pour la punition ! Ha et si, il est fort probable qu'elles aient pensé à emmener Leah, mais elle habitait quand même un peu plus loin et faire le tour du monde avec deux maternelles, déjà qu'elles n'étaient pas capables d'aller plus loin que le bout de la rue, ça aurait été compliqué... Bon par contre l'excuse du goûter ça marchait peut-être quand Siobhan avait neuf ans, mais avec plusieurs années en plus, ça ne fonctionnait plus vraiment. Là entre le cookie et la torture, la question ne se posait plus.

Bon en attendant, baratiner l'Auror c'était une idée fantastique. Au moins si elle n'arrivait pas à se faire la malle, elle retarderait tous ses examens débiles. Le mensonge du quatrième étage avait l'air de passer. Des années de pratique, je vous dis. À un moment jouer à la princesse, ça payait, que voulez-vous. Bon après si elle avait donné la chambre du psychopathe, elle était mal, très mal. Quoique... Myrna aurait grillé direct le mensonge si elle avait donné la chambre du type qu'elle venait chercher. Donc tout allait bien. Attendez une minute... Comment ça elle n'était pas là pour le travail ?

- Quoi ? Ben parce que... Oh !


Ha ben oui là c'était Siobhan qui réalisait que maman O'Malley était venue rien que pour elle et ça la touchait beaucoup.

- Tu es venue pour moi ?! Oh bah ça alors, c'est vraiment trop gentil ! Moi je pensais que tu venais pour euuuuh... tu sais comme dans les séries, parfois ils arrêtent des suspects qui se retrouvent à l'hôpital ou alors peut-être qu'un prisonnier d'Azkaban avait besoin de soins et que du coup du t'occupais de ça...

Et après il se serait enfui, il aurait pris tout le monde en otage, fait du hachis de médicomage pour montrer qu'il ne plaisantait pas, zigouillé la dame à l'accueil (parce qu'elle a une tête de victime, ça se voit), et Siobhan avec ses deux jambes non fonctionnelles, ne pouvait pas se planquer dans un placard. Est-ce qu'il fallait qu'elle raconte ça à Myrna ? Non, ce n'était pas une bonne idée de raconter un délire paranoïaque, on se fichait toujours d'elle à l'école pour ça. À force, elle avait enregistré qu'il valait mieux garder pour elle son imagination débordante. Ou alors elle pouvait proposer ses services à un scénariste moldu pour son prochain film ?
En attendant, elle avait quand même gagné un goûter. Hop direction le cinquième étage. Quoi lui ramener des trucs ? Ha, mais non, mais elle ne serait plus là demain, elle aurait fui depuis longtemps.

- Euuuuuh... Si ils me nourrissent quand même, mais ce n'est pas pareil que les petits plats de maman... Mais euuuuuh si je veux retourner à ma chambre, faut juste que je prenne l'air. C'est pour la circulation sanguine, tu vois le froid c'est bon pour ça... Mais ne t'inquiète pas pour moi, ça va aller. Si c'est comme les autres fois en plus, demain ils me laisseront partir.

Est-ce qu'elle avait déjà autant menti de sa vie en si peu de temps ? Connaissant la rouquine, c'était probable. Ha ça pour éviter les punitions petite, elle savait y faire. On est d'accord, ça ne marchait pas toujours. Après elle avait laissé Deirdre faire, elle était vraiment plus forte à ce jeu-là et bien plus convaincante.

- Comment va toute la petite famille ?
demanda Siobhan à son chauffeur de fauteuil.

Elle a le permis fauteuil au moins Myrna ? J'ai pas envie qu'elle fasse comme ton chauffeur de bus Stratégie numéro un, faire diversion. Non pas qu'avoir des nouvelles de la famille O'Malley ne l'intéressait pas. C'était juste que pour que Myrna arrête de la suspecter de vouloir fuguer, il fallait détourner le sujet sur autre chose que sa chambre, les médicomages etc... Hop cinquième étage, direction le salon de thé ! Attendez, attendez...

- Myrna !
chuchota-t-elle d'un coup, le type qui vient de passer, il n’avait pas l'air bizarre ?

Non, non ce n'était pas pour détourner l'attention de la sorcière. Siobhan était bel et bien repartie dans sa paranoïa du psychopathe à Sainte-Mangouste. En vrai, tu veux pas qu'on mette un psychopathe qui attaque tout le monde ?:D

- Et regarde aussi le vendeur de cookies, il a l'air louche, si ça se trouve il met des trucs dans ses gâteaux...
MAY
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Sam 2 Fév - 10:50
Evasion à Sainte-Mangouste
ft. Mademoiselle fuyarde

En tant que rpgiste, je peux te répondre que oui il y a plus crédible que Sio, il y a le rpgiste de Hyacinthe, c’est le level au-dessus
D’accord, Siobhan pensait visiblement à tout un tas de truc continuellement, Myrna n’aurait clairement pas apprécié de partager ses pensées, ça avait l’air de partir dans tous les sens à tout moment. Sauf que si elle pensait à tout plein de choses, formidables cela va sans dire, elle n’avait cependant pas songé une seule seconde au fait que Myrna puisse venir uniquement pour la voir elle. C’est dingue, Myrna n’avait pas l’impression de passer pour quelqu’un de frigide, au contraire elle pensait être de ceux qui prouvent leur affection à longueur de temps. Il faut croire que Siobhan était partie sur une direction tout autre puisqu’elle en était venue à penser que Myrna était là pour son travail. Hum, sans vouloir paraître désagréable avec la standardiste, l’Auror aurait eu beaucoup moins de patience si elle était en mission que ce soit pour appréhender un suspect ou pour vérifier que tout se passait bien avec un prisonnier qui aurait dû venir ici pour des examens. Non parce que vu la charmante fille de l’accueil, mais un peu dépassée par son travail, elle l’aurait envoyé vers la mauvaise personne et ça aurait une catastrophe dans les deux cas. Un rapport avec inscrit dessus échec de la mission pour cause de standardiste qui ne sait pas lire le nom d’un patient, ça fait très mauvais effet.  
Elle décida de ne surtout pas laisser Siobhan croire ce genre de propos voulant que ses idées farfelues s’arrêtent de suite, elle allait croire que tous les patients étaient des meurtriers en puissance. Elle était bien sympa la rouquine mais son imagination débordante lui jouait des tours parfois, souvent… toujours.

« Non pas de courses poursuites aujourd’hui, navrée de te décevoir mais c’est une visite de courtoisie pour une patiente charmante mais à l’imagination fertile. »


La discussion suivante devait plus parler à Siobhan, non pas que Myrna la voit comme une goinfre – on se permettrait pas ce genre de jugement en Myrna, en Elise par contre si si-  disons plutôt que comme elle avait parlé de vouloir manger un cookie, plus un chocolat, normal que la mère de famille qu’était Myrna s’inquiète, elle qui veillait toujours à ce que ses chérubins n’aient pas faim était plus que préoccupée à l’idée que Siobhan ne mange pas à sa faim ici. En même temps, un hôpital n’était pas réputé pour bien nourrir les gens, qu’ils s’agissent d’un hôpital pour moldu ou pour sorciers. Au moins Siobhan la rassura, à moitié en disant que si elle était nourrie, mais que ça ne valait pas les repas préparés par sa mère. Ça, en effet, ça n’étonnait pas Myrna, faudrait le faire aussi pour que ce soit meilleur que les plats préparés par les parents de Siobhan.
Elle lui jeta un regard très peu convaincu en entendant sa cadette prétendre que si elle voulait retourner à sa chambre, ce n’était pas très flagrant et son excuse puait le mensonge à plein nez. La circulation du sang, n’importe quoi, elle pouvait aérer la fenêtre ça faisait exactement le même effet, ce n’est pas comme si elle pouvait se défouler les jambes.
Première nouvelle, ils comptaient la laisser sortir demain ? Mais elle n’était pas capable de marcher, d’accord il y a tout un tas de gens qui ne peuvent pas marcher, se baser sur ça pour émettre l’hypothèse que c’était dangereux de laisser Siobhan repartir, c’était bof, mais quand même.

« Ils n’attendent pas que tu puisses de nouveau marcher ? Il y a pas de risques que ça empire ? Ils t’ont dit que tu pourrais sortir ou tu as très envie de sortir et tu supposes que tu vas sortir alors que tu n’en sais rien ? »

Bon, Siobhan connaissait visiblement très bien le fonctionnement madame O’Malley parce qu’en effet la faire parler de sa famille, c’était la solution pour éviter qu’elle ne soit suspicieuse sur tout et n’importe quoi et puis ça lui faisait vraiment plaisir aussi que Siobhan s’intéresse à eux, même si c’est purement intéressée, Myrna n’était tout simplement pas assez manipulatrice pour se rendre compte de quoi que ce soit et un immense sourire éclaira son visage en pensant à ses nombreux bébés, s’empressant de donner des nouvelles.

« Ils vont tous bien, chacun trouvant sa voie petit à petit. Je suis contente que Sean ait décidé de ne pas s’installer trop loin de la maison, en théorie ça devrait lui permettre de venir assez souvent à la maison. Thomas et lui passent régulièrement nous voir, heureusement parce que ça fait drôle de passer d’une maison où on était cinq à une maison où on est deux et demi, puisque Jimmy est là que pendant les vacances. D’ailleurs il n’y a jamais assez de vacances si tu veux mon avis, qu’est ce que c’est deux semaines lorsqu’on n’a pas vu son enfant depuis deux mois ? »
Elle reprit sa respiration, qu’est ce que c’était motivant de parler de sa petite famille tout de même. Elle fronça un instant les sourcils pendant qu’une idée lui venait à l’esprit « Oh mais tu devrais venir manger à la maison un de ces quatre, je suis sûre que ça ferait plaisir à tout le monde ! »

Est-ce que Myrna songeait à cet instant précis et puis on sait jamais peut être que Thomas et toi pourriez tomber amoureux ? Oui… certainement. Non mais c’est vrai, ça faisait des années qu’ils se connaissaient, ils ne pouvaient pas tomber amoureux, pourquoi les jeunes étaient si compliqués ? Elle avait rencontré son mari tôt elle, était tombé amoureuse tôt… et ce n’était sûrement pas dû à son humour complètement pourri. Il n’empêche que ses enfants étaient lents à se mettre en couple, non mais à croire qu’ils ne prenaient pas exemple sur leurs parents.
Pour répondre à ta question sur le permis, non elle n’en a pas… mais parce qu’elle savait pas qu’il fallait un permis, sinon nul doute qu’elle l’aurait passé. Mais contrairement à mon chauffeur de bus, Myrna est quelqu’un plein de douceur et elle va pas freiner brutalement ni rien, donc on panique pas
Myrna poussait donc délicatement le fauteuil de la charmante petite rouquine qui n’avait aucune confiance en elle, c’est dingue depuis le temps qu’elle se connaissait. Elle s’immobilisa en l’entendant chuchoter et suivit du regard la personne qu’elle désignait avant d’émettre un petit rire moqueur.

« Sio, tout va bien. Si je te dis que je ne suis pas là pour le travail, c’est le cas. Il n’y a personne de dangereux dans cet hôpital, je te le promets. Respire. »

Mais si grave, vient on fout le bordel dans l’hosto, en plus c’est un truc ça marche jamais les je te promets, ça part toujours en cacahuète dans les films.
D’accord, ça ne servit à rien parce qu’à peine sa phrase finie, Siobhan l’enchaînait avec une deuxième suspicion qui fit lever les yeux au ciel de madame O’Malley, non il n’était pas louche, d’accord c’était pas un canon de beauté mais de là le trouver louche. Myrna lui commanda d’ailleurs un cookie et il lui fit un grand sourire. Là, voilà, c’était quelqu’un de tout à fait charmant. Elle tendit donc le cookie à la stressée de service avant de lui dire « On peut y aller ? » Plus bas, elle chuchota, un brin moqueuse « Ou tu as encore vu quelqu’un de louche passer et faut qu’on le suive comme les détectives professionnels que nous sommes ? »


Elle tourna la tête en voyant quelqu'un passer en courant. Oh non mais si les gens n'aidaient pas aussi, allez la parano de service Elle serait pas de la famille d'Elise Sio? allait croire qu'il y avait un tueur en série qui le menaçait... génial.
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Ven 8 Fév - 18:48

 

Evasion à Sainte-Mangouste

— Myrna & Siobhan

Est-ce que Siobhan doutait de la bienveillance de Myrna à son égard ? Ah ça non jamais ! Maman O'Malley était exactement comme maman O'Hara, pleine d'amour et juste quand il le fallait. C'était juste que l'esprit totalement occupé par son idée d'escapade, elle en avait oublié que des gens pouvaient venir lui rendre visite. Et puis alors direct, forcément, elle avait imaginé le pire. C'était toujours bien de prévoir le pire, comme ça après on n'avait que des bonnes surprises. Bref, elle n'était là que pour elle ! Vous voyez, ça, c'était une bonne surprise.

- Oh si, ne t'inquiète pas, ils attendront. C'est juste que c'est la quatrième fois que j'ai des symptômes bizarres comme ça et à chaque fois ça disparaît comme ça au bout de deux ou trois jours. Du coup si, c'est pareil alors demain soir maximum, je n'aurais plus rien.

Quoique cette fois, ils étaient particulièrement casse-pieds les médicomages. Comme c'était la quatrième fois et qu'ils ne trouvaient pas ce qu'elle avait et bien ils se relayaient pour lui faire subir tous les tests possibles. C'était pire que la première fois, où ils avaient un peu paniqué devant les symptômes et sa non-réponse aux traitements proposés. Il y en avait quand même un qui avait voulu lui faire faire un test d'effort. Alors elle voulait bien, elle n'avait jamais rechigné devant le sport, mais sans la mobilité de ses jambes, ça allait être compliqué. Elle avait eu le droit à des analyses étranges, genre des protocoles qui n'étaient sans doute plus utilisés depuis un siècle. Et ça plus les traitements, elle en avait marre tout simplement. Siobhan n'avait pas envie que les médicomages se disent « Tiens on va continuer les tests, même si elle n'a plus rien, juste pour voir ». La rouquine se disait déjà que ça passerait comme les fois précédentes. Elle n'avait pas imaginé que cela puisse empirer. Ha non, ça ne pouvait pas empirer, elle ne voulait pas finir ses jours à Sainte-Mangouste.

Siobhan écouta la sorcière parler de sa famille. Elle les aimait bien les O'Malley, elle gardait de très bon souvenirs de son enfance avec eux. Alors c'est attentive qu'elle apprît les dernières nouvelles et tout allait bien. C'était chouette, Siobhan n'aimait pas trop les mauvaises nouvelles. Oui bon personne n'aimait ça, mais c'était surtout qu'elle avait parfois du mal à les gérer. Et genre là, par exemple elle n'était pas équipée de mouchoirs, donc ça aurait été embêtant.  

- oh tant mieux alors, si tout le monde va bien ! Ha oui je suis d'accord, quand j'étais à Poudlard, je trouvais aussi qu'il n'y avait pas assez de vacances !


Ha non, mais carrément. Elle avait beaucoup aimé Poudlard aussi, mais franchement ce que ses parents et sa sœur avaient pu lui manquer lorsqu'elle y était. Elle avait carrément enrayé le chômage des chouettes de Poudlard à l'époque, vu le nombre de lettres qu'elle leur avait envoyées. Maintenant, elle pouvait les voir plus facilement.

- Oh, mais oui avec plaisir ! Je suis toujours contente de venir vous voir !

En plus, on était toujours bien accueilli avec Myrna. Siobhan ramenait toujours un petit quelque chose et depuis sa carrière, elle se permettait même de ramener une petite gourmandise de chaque pays dans lequel elle passait. Sauf dernièrement, elle avait dû annuler plein de dates et très clairement, les médicomages étaient en train de lui faire comprendre en douceur que sans trouver le remède à son trouble, elle allait devoir renoncer à partir sur les routes en tournée comme elle le faisait.

- Ha. Tu es certaine ? Genre tu as vérifié le registre de toutes les personnes qui étaient soignées en ce moment ?

Ha ben oui sinon comment, elle savait qu'il n'y avait vraiment personne de dangereux ? Fallait s'en assurer. Elle lui promettait ? Bon ok, reeeeelax. Vendu, on fiche le bin's ! Siobhan attrapa le cookie que Myrna lui tendait et y jeta un œil suspicieux. Oui ça avait la tête d'un cookie, ça sentait le cookie, mais ! Peut-être que ce n'était pas un cookie ! Peut-être que c'était un truc dangereux déguisé en cookie. Et là que faisait maman O'Malley ? Elle se moquait de la pauvre fille qu'elle était à imaginer des scénarios catastrophes. Non, mais c'est pas les gens qui disent que tout va bien, qui crèvent en premier dans les films ? Genre les handicapés, c'est bon ils s'en sortent ?
Et en attendant, il y avait un type qui passait en courant à côté d'elles. Ben désolée, mais ça, c'était super louche. Genre, qui a besoin de courir dans un hôpital ? Ha bah écoute, Siobhan elle a été abandonnée, donc on ne sait pas lol. La jeune femme attrapa un bout de la robe de Myrna et tira dessus pour attirer son attention.

- Myrna ? On est d'accord, personne n'a besoin de courir dans un hôpital... Ce n'est pas normal.

Bon peut-être que Myrna allait lui dire qu'il avait une envie pressante ou oublié de prendre son médicament ou perdu son gamin dans Sainte-Mangouste en rendant visite à Tatie Huguette. Mais au cas où, on pouvait s'interroger, non ? Et là des cris.

- Oh la la, quelqu'un qui crie ce n'est pas normal non plus ? Hein ?


Sauf si là-bas, il y avait les toilettes avec une colonie d'araignées. Là c'était normal. Et là clac, clac, clac. Toutes les portes qui se fermaient une par une autour d'elles.

- Et les portes qui se verrouillent, c'est normal Myrna ?


Est-ce que la voix de Siobhan était devenue un peu plus aiguë au fur et à mesure ? Oh bah ça oui, forcément. Là c'était panique à bord. Comme elle, les gens présents avaient commencé à se poser des questions. Ha ben oui quand même, ils n'allaient pas attendre un petit bruit d'explosion pour se demander si ce n’était pas le moment de s'interroger. Et là pouf que voyait-on débarquer par une porte. Un psychopathe ! Bingo ! Siobhan ne dira pas « je te l'avais bien dit » d'une voix triomphante. Ha non elle ne dirait rien du tout, elle était morte de trouille. Le type il tenait une médicomage en otage, couteau sous la gorge et baguette pointée sur tout le monde au hasard.

- Que personne ne bouge ou je tue tout le monde !


Han la la le gros cliché ! Oh bah en tout cas, ce n'était pas la rouquine qui allait bouger. Elle allait se mettre à pleurer oui. Plus jamais, elle se sauverait de sa chambre en fait. C'était vraiment une mauvaise idée
MAY
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Dim 10 Fév - 12:13
Evasion à Sainte-Mangouste
ft. Mademoiselle fuyarde
Impressionnante cette jeune femme, elle parlait d’elle-même avec un tel détachement, loin de déprimer à l’idée de savoir qu’elle avait une maladie qui était un véritable mystère pour tout un personnel hospitalier, elle semblait le prendre du bon côté. Il n’y a pas à dire, Siobhan forçait le respect sur ce point là en tout cas – non parce que sur son courage inexistant, elle ne force pas du tout le respect ta minette, elle me rappelle vraiment quelqu’un de ma connaissance… -. Tant mieux qu’elle le prenne bien, rester positif il paraîtrait que ça aide à bien guérir. En tout cas c’est que la grand-mère de Colin disait lorsque Myrna se plaignait d’être malade et de ne pas pouvoir aller travailler. Phrases qui à l’époque ne passait pas réellement auprès de la malade qui se renfrognait à chaque fois en se disant qu’elle se trouvait très positive, chose qui faisait rigoler Colin… Ah non mais pour le soutien, il ne fallait surtout pas demander à Colin. Pour sûr que pour le cas de Siobhan à cet instant, il aurait trouvé ça génial comme maladie, tant que ça n’empirait pas – ce qui là aurait été beaucoup moins cool – et il aurait sûrement soutenu la demoiselle en disant que ça ne servait à rien de rester dans un hôpital si les gens faisaient des examens juste pour essayer de résoudre l’équation qu’était la maladie de Siobhan… oui il valait mieux qu’il ne soit pas là, soutenir une Siobhan qui voulait à tout prix sortir d’ici sans penser aux conséquences, parce que oui d’après Myrna ça pouvait empirer, certes pour le moment le schéma était toujours le même mais ça pouvait toujours changer. Myrna ne fit néanmoins pas le moindre commentaire à ce sujet, ne voulant pas inquiéter sa cadette et en même temps ne voulant pas confirmer ses dires au cas où cette fois ils décidaient de la garder plus longtemps, elle n’avait pas la moindre idée de ce que pensait les médecins  et vu comme elle avait galéré à juste récupérer le numéro de la chambre – numéro qu’elle n’a d’ailleurs toujours pas – c’était pas la peine.

Elle coula un doux regard vers Siobhan qui parlait de son expérience à Poudlard, confirmant les dires d’O’Malley quant au fait qu’il n’y avait pas assez de vacances pour elle non plus lorsqu’elle était enfant. Pour Myrna ça avait été un peu différent, rentrer à la maison ça voulait dire faire une croix sur la magie et à l’époque, ça l’embêtait réellement, non pas qu’elle était du genre à étudier jusqu’à point d’heure mais c’était tellement jouissif de faire de la magie. Et pourtant, lorsqu’il avait fallu faire un choix entre utiliser la magie tous les jours ou vivre dans le monde de Colin, le choix avait été très vite fait. Comme quoi, tout l’amour qu’elle avait pour les sortilèges ne faisait pas le poids face à la puissance de ses sentiments. De la même façon, elle aurait donné sa magie sans la moindre hésitation à Leah, même si ça voulait dire être privé de l’essence même de la magie, elle l’aurait fait pour son enfant. Elle qui avait toujours voulu mettre ses enfants sur un pied d’égalité, pas de préférence, avait foiré dès la naissance de Leah, sans qu’on lui demande vraiment son avis par ailleurs.
La proposition était donc acceptée, ils verraient Siobhan prochainement à la maison,  elle demanderait aussi à la petite sœur de cette dernière si elle voulait passer en même temps, ça ferait sûrement très plaisir à Leah, même si elles devaient communiqué par sms, la hantise de Myrna que les sms, une torture que d’appuyer sur les petites touches, elles étaient définitivement trop petites pour elle.

« Alors dès que tu es sortie d’ici avec l’autorisation des médecins, pas en petite fugueuse, passes à la maison. »


Le sujet resta un peu moins léger, la faute à la paranoïa de Siobhan qui fit sourire Myrna, oui elle en était sûre mais non elle n’avait pas récupéré le registre de tous les patients pour ça. Si à chaque fois qu’elle passait dans un endroit, elle utilisait son statut d’Auror pour consulter les registres, ce serait un peu gonflant pour les autres non ? Elle secoua donc la tête négativement, non sans perdre son sourire qu’elle espérait un peu rassurant pour la petite flippée.
En plus ça ne s’arrangea pas avec la prise du cookie, non vraiment, elle l’analysait pour vérifier que tout allait bien ? Non mais personne n’essayait d’empoisonner Siobhan, il fallait vraiment qu’elle apprenne à faire confiance aux autres, surtout dans un hôpital ou tout le monde était là pour se faire soigner ! Quel intérêt que d’empoisonner les gens, ça les ferait rester encore plus longtemps, non non pas d’inquiétude à avoir mademoiselle O’Hara tout ira bien Mince, ça veut dire que Myrna doit mourir ?

En voyant le type passer à toute vitesse pour aller on ne sait plus, évidemment que Siobhan paniqua. D’accord, personne en théorie n’avait besoin de courir mais il y avait toujours une explication logique. Elle se pencha donc sur la demoiselle en fauteuil roulant lui glissant avec gentillesse.

« C’est peut être un futur père de famille, sa femme a perdu les eaux et il ne veut pas arriver en retard pour la naissance de son premier enfant. Surtout que les femmes sont légèrement stressées lorsque leur premier enfant a… »

La fin de son mot ne fut pas prononcée puisque quelqu’un vint troubler la quiétude du lieu en criant. L’auror se redressa donc, le regard tourné vers le bruit, tous les sens en alerte. Alors normal pour le coup, elle n’en savait rien, ça ressemblait à une peur panique ce cri mais ça pouvait toujours s’expliquer, une phobie des piqures, une phobie du sang, quelqu’un qui vint d’apprendre qu’il est condamné, non vraiment pleins de choses pouvait justifier ce cri. Elle murmura donc pour Siobhan, essayant de la persuader qu’elle se faisait des films.

« Siobhan, tout peut s’expliquer, tout va bien, il n’y a pas de dan »

Deuxième fois qu’on la coupait dans ses propos, non mais ça commençait à bien faire ces gens mal élevés, Myrna essayait de rassurer quelqu’un. Elle n’avait pas spécialement envie de se faire couper à tout bout de champ. Les portes venaient de se verrouiller, un concerto de clics qui fit faire un pas en avant à la mère de famille désireuse de savoir ce qu’il se passait. Peut être un incendie et c’était des portes coupes feux – ça existe chez les sorciers ? – Cette fois ci, elle ne prononça pas le moindre mot pour rassurer Siobhan, non elle n’était pas inquiète mais il y avait quelque chose, c’était une certitude et lui mentir aurait été complètement stupide. Surtout quand apparut un drôle de personnage dans l’encadrement de la porte, menaçant de sa baguette une femme pas des plus jeunes mais qui n’avait sûrement jamais été menacée de la sorte au vue de la peur panique qui emplissait son regard noisette – oui j’ai envie qu’elle ait les yeux noisettes -.
Alors lui… comment il pouvait tuer tout le monde en ayant sa baguette pointée sur le coup d’une femme ? Myrna coula un regard sur Siobhan qui pour le coup était sa priorité, parce qu’elle la connaissait, que son cœur la mettait sur un piédestal par rapport à tous les autres personnes présentes dans cet endroit, c’était sur elle qu’elle veillerait. Elle inspira une première fois avant de regarder les différentes personnes présentes sur les lieux, le vendeur de cookie, un vieux monsieur qui semblait vivre comme Siobhan, le pire jour de sa vie. Un petit garçon qui avait pris à la lettre le on ne bouge plus et qui s’était immobilisé, penché en avant pour récupérer son doudou lapin, sa mère à quelques mètres de lui. Ce serait elle le problème, elle allait bouger parce que son instinct de protection serait le plus fort, que tout en elle la pousserait à protéger son enfant, ah ça Myrna connaissait que trop bien cet instant, la volonté de protection ses enfants et le fait que rien ni personne, aucun ordre, ne pourrait empêcher cela.
Finalement son regard se posa de nouveau sur le fou furieux tandis qu’elle glissait à mi- voix à Siobhan

« Ne panique pas. Je vais avoir besoin de toi. A quelle vitesse tu peux rouler avec ton fauteuil ? Je peux te couvrir si tu fais diversion, mais il va falloir que tu fasses diversion. Tu vois la mère et son enfant ? Ils vont bouger, elle parce qu’elle va vouloir le couvrir, lui parce qu’il est habitué à faire ce qu’on lui demande et qu’il a pris au pied de la lettre, ne bougez pas. Donc il va paniquer et si les deux bougent, ça va dégénérer. Il faut que tu bouges avant eux pour que tu le distraies et que je puisse agir. C’est possible ? »

Il s'agissait de Siobhan et elle n'était pas certaine que cette dernière veuille ou puisse agir. Autant lui poser la question, sinon il faudrait qu'elle trouve autre chose mais peut être que lui donner une mission l'aiderait à effacer sa peur. Elle ne savait pas trop elle l'espérait.
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Sam 16 Fév - 12:19

 

Evasion à Sainte-Mangouste

— Myrna & Siobhan

Fugueuse, fugueuse. Oh bah dans quelques instants, la rouquine allait s'en mordre les doigts de s'être senti pousser des ailes pour prendre la poudre d'escampette. Ha ben honnêtement entre subir des tests super casse-pieds, boire des potions dégoûtantes et avoir à faire à un psychopathe dérangé, le choix était vite fait. Si elle avait su, jamais, elle ne serait sortie de sa chambre. Ha non, elle aurait tout verrouillé à double tour. Question de survie. Mais non, elle n'avait pas prévu qu'il se passerait tout ça, elle avait juste pensé à fuir tous ses petits malheurs qui lui paraîtraient bientôt insignifiants.

Donc oui, la première justification de Myrna pour le type qui courait, ça l'avait rassurée quelques secondes. Ha ben oui c'était vrai. Il fallait voir papa O'Hara quand maman avait accouché de Deirdre. C'était panique à bord. Ils étaient même arrivés en haut de la rue avec la voiture lorsque maman avait fait remarquer que Sio était un peu petite pour rester seule à la maison et qu'il fallait la déposer chez papy et mamy avant de partir à la maternité. Donc oui, un papa paniqué pour la naissance de son enfant, complètement plausible. Bien joué Myrna. Et le cri c'était quoi alors ? La fin des haricots pour Sio et rien du tout pour Myrna. Roh la la, maman O'Malley était d'un calme olympien alors que tout pour la rouquine était en faveur d'une catastrophe gravissime de fou. Ha, mais pour elle, c'était presque comme si des panneaux « danger de mort » étaient en train de sortir du carrelage de l'hôpital. Et alors juste dire que tout allait bien et qu'il n'y avait pas de danger, non, non désolée ce n'était pas suffisant pour la paranoïaque qu'elle était. Les portes qui se fermèrent ? Plus de Myrna pour lui sortir que tout allait bien, qu'il n'y avait pas de timbré dans l'hôpital. Et ça, ce n'était pas rassurant du tout. Ha ben, mine de rien les « tout va bien » de Myrna, ça apaisait quand même un peu Siobhan. Là, son esprit allait dérailler, parce qu'elles étaient en train de se retrouver coincée. Et voilà, un fou. Un fou qui menaçait tout le monde de mort. Le classique cliché, bon après c'était certain que dans une prise d'otages - je fais trop de rp de prise d'otages, tu vois après je fais des rêves de kidnapping, ça va pas tout ça - Bref là c'était carrément le panneau « apocalypse » avec les lettres en rose fluo clignotantes qui se dressait devant Siobhan. Plus aucun son ne pouvait sortir de la bouche de la rouquine, elle était tétanisée. Le courage ? Elle n'en avait jamais vraiment eu. Ses bêtises à Poudlard n'avaient jamais consisté à aller taquiner le danger dans la forêt interdite. Elle admirait ses amis qui s'étaient destinés à la carrière d'Auror, mais elle avait toujours rêvé d'une vie tranquille en rose.

La voix de Myrna lui parvint et elle se raccrocha à son son, comme à une bouée de sauvetage dans la mer de panique dans laquelle elle était bien partie pour se noyer. Ne pas paniquer ? Trop tard. Elle paniquait déjà avant de voir le cinglé débarquer, alors bon. Quoi Myrna avait besoin d'elle ? Mais elle était en fauteuil, ne savait absolument pas se battre. En plus sa baguette était restée dans sa chambre. Oui franchement la pire escapade du siècle. En fauteuil roulant, en chemise d'hôpital et sans sa baguette... Forcément que son plan d'évasion était foutu avant même d'avoir commencé. Comment ça, à quelle vitesse, elle pouvait rouler avec son fauteuil ? Mais Myrna ! Jamais de la vie, Siobhan ne parviendrait à s'échapper, en plus les portes étaient fermées ! Et puis maman O'Malley expliqua tout. La rouquine essayait de réfléchir, mais la peur l'empêchait de le faire correctement. Tout ce qu'elle savait c'était que Myrna était Auror, que ce n'était sans doute pas la première fois qu'elle vivait une situation aussi effrayante et qu'elle savait sûrement ce qu'elle faisait. En fait, Siobhan savait que de toutes les personnes qui auraient pu être avec elle dans ce moment dramatique, la sorcière serait celle qui pouvait gérer le mieux la situation. Myrna allait les sauver, et elle avait besoin d'elle pour le faire.

- Oui, mais j'ai peur, souffla-t-elle.

Que devait-elle faire ? Faire diversion et Myrna allait le pulvériser, voilà tout. Oui non, pas le pulvériser, le neutraliser. Heureusement que Siobhan ne réfléchissait pas au fait qu'en faisant diversion, elle allait se retrouver en première ligne de mire du sorcier fou et que si maman O'Malley ratait son coup, elle allait finir en rôti d'Irlandaise. Non, en fait, parce que Myrna ne raterait pas. C'était la meilleure. Alors avant que la catastrophe avec la maman et son enfant ne se produise, Siobhan s'élança. En hurlant bien sûr, parce qu'elle avait grave la trouille et que crier ça lui permettait d'évacuer la pression et puis bon là niveau diversion, c'était béton. Bon maintenant, maman O'Malley, fallait pas déconner ! Promis, après, Siobhan rentrerait sagement jusqu'à sa chambre du deuxième étage et pas du quatrième. Promis, elle ne mythonnerait plus pour échapper à Sainte-Mangouste, si elle survivait.

MAY
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Mer 20 Fév - 22:20
Evasion à Sainte-Mangouste
ft. Mademoiselle fuyarde

Les poissardes 2.0, mais à qui ça arrive ce genre de trucs ? Personne, les probabilités sont quand même extrêmement faibles. C’était un peu comme la maladie de Siobhan en fait, personne ne voulait que ça arrive, tout le monde disait que ça n’arriverait jamais, c’était statistiquement trop faible pour que ça arrive un jour et pourtant… les deux femmes se retrouvaient mêlées à une prise d’otages… Il y avait deux personnes avec qui, il ne fallait surtout pas se retrouver embarqué dans une prise d’otages, Jimmy et Siobhan. Ce n’était vraiment pas pour leur manquer de respect mais niveau courage, c’était très compliqué d’être avec eux parce qu’ils n’étaient pas spécialement courageux mais ils avaient bien d’autres qualités, nul besoin de courage et lorsque Myrna y réfléchissait un peu, c’était plus que normal d’avoir peur dans ces conditions. Son esprit à elle fonctionnait un peu différemment à cet instant parce qu’elle en était capable, certes ce n’était pas une confiance absolue en ses talents, pas assez prétentieuse pour croire que tout se déroulerait parfaitement bien, il y avait toujours une probabilité que ça échoue.
Ce genre de pensées était cependant à bannir de l’esprit de Myrna parce que céder à la peur à côté de Siobhan serait un enfer. Déjà que la demoiselle était plus que stressée, elle n’allait pas en rajouter une couche. Toutes ces vies qui dépendaient uniquement de Myrna et de sa capacité à gérer ses émotions. Bien loin de la griser, ce sentiment de devoir l’inquiétait un chouya Etait une chance pour chacune des personnes présente que d’avoir un Auror ? Est-ce qu’en réagissant de façon contraire à ce que voulait ce nouveau venu, elle ne les mettait pas tous en danger. Son regard se posa une nouvelle fois sur ses jeunes camarades. Était ce qu’avait ressenti Colin, le jour où il était intervenu et qu’il en avait payé le prix de sa vie, la peur de mettre en danger les autres plutôt que soi si l’on n’intervenait pas, parce que oui dans ce cas précis, la vie de Myrna ne rentrait pas en ligne de compte, c’était tellement évident qu’elle devait intervenir que rien d’autre ne parasitait ses pensées que les comportements des uns et des autres.

Mêler Siobhan à tout ceci, une bien mauvaise idée, un calcul étrange, comment une jeune femme en fauteuil roulant et morte de trouille pouvait bien filer un coup de main à la sorcière, difficile à dire. Et si ça dérapait, si par cette demande, elle condamnait la rouquine à un bien funeste destin. Non il fallait croire à la chance des deux sorcières. La réponse de Siobhan ressemblait au couinement d’une souris. Elle déposa un regard plein de bienveillance sur la jeune sorcière avant de lui répondre.

« C’est normal d’avoir peur. Ne laisse pas la peur prendre le dessus sur toi et te tétaniser, tu es la maîtresse de ton corps et elle ne doit avoir aucun droit dessus. C’est toi qui décides et uniquement toi. »

Est-ce que ce fut les premiers propos de Myrna qui avaient fait leur petit bonhomme de chemin jusqu’à l’esprit de Siobhan ou les seconds qui avaient motivé la demoiselle. Dans tous les cas, une seconde Myrna était à côté de Siobhan et son fauteuil roulant et la seconde d’après elle n’était plus. Est-ce que l’Auror avait songé au fait que ça irait si vite, euh pas vraiment, elle s’était plutôt dit qu’elle allait devoir convaincre sa cadette d’agir et bien elle avait eu tort. Siobhan ne manquait pas d’audace, ça elle pourrait le dire à ses parents que leur petite rouquine cachait fort bien son jeu. Elle se donnait du courage en criant, paraîtrait-il que ça fonctionnait-bien. Il faudrait lui demander par la suite, pour le moment, ça n’était pas dans les priorités de Myrna
Tout se déroula en réalité ultra vite. L’homme tourna la tête vers ce qu’il devait considérer comme quelqu’un de suicidaire. Il est vrai que toutes les personnes présentes devaient se dire que Siobhan avait pété un boulon puisque tous les regards étaient dorénavant posés sur l’éclair roux qui fonçait à toute vitesse dans le couloir. Forcément que l’homme allait réagir, il n’avait plus d’emprise sur la femme qu’il détenait et dont il menaçait la vie quelques secondes auparavant, il avait une fille en fauteuil roulant qui lui fonçait dessus, impossible de dire ne bouges pas, déjà parce que vu la vitesse de Siobhan, aucune chance qu’elle ne s’arrête. Sans oublier le fait qu’elle criait tellement fort qu’il perdrait toute crédibilité en essayant de crier plus fort que son agresseur du jour.

Ça aurait pu finir très mal, par la mort de quelqu’un par exemple, mais comme la rpgiste de Myrna est quelqu’un de très sympa qui ne tue jamais personne, vous vous doutez bien que non ça va être un happy ending – puis en plus tuer Siobhan dans le passé ahlala les problèmes après pour les rp futur -. Le sorcier eut certainement un moment de panique, totalement compréhensible, qu’est ce que Siobhan était flippante aujourd’hui avec ses habits de l’hôpital. Il relâcha donc sa prise sur la pauvre médicomage qui n’était plus en état de rien, ah ce n’est pas sûr elle qu’il faudrait compter durant les prochaines minutes. La baguette du sorcier se pointa sur la protégée de Myrna. Il n’eut d’ailleurs pas le temps de ne serait-ce que prononcer la première syllabe du sort qu’il voulait utiliser que sa baguette venait de faire un vol magnifique avant de s’écraser et de se faire rouler dessus par une Siobhan qui l’explosa du coup… Ah bah pas de doute, Myrna adorait cette demoiselle, comme partenaire c’était la meilleure, elle faisait même plus que ce qu’on lui demandait. Limite si elle n’avait pas pitié du gars qui venait de se faire pulvériser sa prise d’otage par une patiente de l’hôpital.
Et pour démontrer à quel point tout se passait merveilleusement pour lui dans cette prise d’otageça doit être le père d’un des neuneus de la classe. Un vase vola à travers la pièce pour se casser en plein dans la tête du méchant monsieur. D’où ça venait, oh bah du vieux monsieur qui avait l’air terrifié dix secondes plus tôt. Pas de doute, c’était une journée bien merdique pour le preneur d’otage en carton, il se faisait ridiculiser par un vieux monsieur, une fille en fauteuil roulant… et une Auror qui n’avait eu presque rien à faire pour le coup. Ah quoi que, elle utilisa sa baguette pour forcer le fauteuil de Sio à freiner, ce serait quand même dommage qu’elle passe par la vitre après avoir sauvé la population. Elle la rejoignit en quelques enjambées avec un immense sourire aux lèvres, délaissant carrément le type parce que la médicomage avait l’air de gérer et qu’elle était capable de prévenir les autorités compétentes. C’est avec un sourire qu’elle félicita Siobhan

« Et bien pour quelqu’un qui a peur… tu t’en sors admirablement bien. Je vais te proposer d’être ma partenaire plus souvent. Merci pour ton intervention »

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Lun 25 Fév - 22:24

 

Evasion à Sainte-Mangouste

— Myrna & Siobhan

Est-ce que le discours de Myrna avait suffi ? Mais oui ! Attendez là direct, c'était comme dans un Disney ! Vous savez quand le héros doit faire un truc de dingue, mais que voilà quoi, il appréhende ? Normal aussi, et bien il y a parfois quelqu'un pour sortir ce genre de phrases pour le rebooster. Et bien franchement, Myrna, c'était la reine du discours de l'encouragement ! Ha ben direct Sio se sentait comme Mulan, là ! Bon sauf qu'elle n'allait pas sauver la Chine, elle allait aider à sauver les otages de Sainte-Mangouste. Bon après, son intervention en fauteuil roulant, ça ferait un peu le même résultat qu'une avalanche non ? Mais non maman O'Malley n'était pas Mushu... De toute façon Mulan n'était pas rousse jusqu'à preuve du contraire ! Nan j'ai pas envie de comparer les mésaventures de Sio à Merida, parce que c'est Mulan mon Disney préféré. Bref Siobhan sur son fidèle destrier le fauteuil roulant qui se nommera Khan pour la peine, s'élança en hurlant. On dira que c'était un cri de guerre, parce qu'en vrai c'était un cri de « J'ai trop la trouiiiiiiiille », mais ça craint de l'avouer. En vrai, elle fut encore plus terrorisée lorsque le regard du psychopathe se tourna vers elle. Sauf qu'elle s'était déjà élancée à toute blinde et qu'il était trop tard pour faire marche arrière. Bon ben... À l'assaut ! On allait pouyave Shan-Yu ! En avant le fauteuil. Oh Merlin ! Shan-Yu il pointait son épée sur elle. Oui sa baguette, on sait, laissez Sio dans son délire. oui plutôt laissez la rpgiste dans son délire A toi de jouer euuuh, Mushu on a dit non, Criquet veinard ? Bon allez on ajoute juste Myrna au scénar, parce que Mulan toute seule et ben Shan-Yu il va la décapiter. Non, mais une Myrna, dans Mulan, laisse tomber Shan-Yu il ne se serait jamais pointé à la cité impériale comme ça, à faire le fanfaron sur un toit, ha ça non! Mais du coup on n'aurait pas eu mon passage préféré avec Mushu qui allume le feu d'artifice... Oups je m'égare. Je récapitule, le psychopathe pointa sa baguette sur Siobhan... Han ! Cauchemar ! Myrna désarma Shan-Yu. Mulan péta l'épée de Shan-Yu en la piétinant avec Khan. Shan-Yu se prit un vase. Ha c'était pas mal ça comme idée pour le remake de Mulan. Un vase de la dynastie machin dans la tronche, c'était cool comme rebondissement, mais ça ne vaut pas un feu d'artifice, après. Maman O'Malley stoppa le fauteuil roulant de la rouquine dans sa course, tandis que le fou furieux lui passait un sale moment. Lorsque la sorcière lui parla d'être sa partenaire, Siobhan roula des yeux effarés. Quoi ?!

- Ha non merci Mush... euh Myrna, mais là, je vais mourir. Han la la, je respire plus ! Mon cœur, je crois qu'il ne bat plus du tout. Je suis morte ! Il m'a tuée, tu n'as pas réussi à me sauver à temps là ! Et je suis déjà revenue en fantôme, punaise c'est du rapide. Oh Merlin ! Non je ne veux pas passer ma vie, enfin ma mort, à hanter Sainte-Mangouste...

Ha non, tant qu'à faire, elle voulait plutôt hanter un atelier de mode pour donner son avis sur les dernières collections, ou un conservatoire pour donner des cours de chant... Elle ne voulait certainement pas rester à l'hôpital pour voir des gens mourir, souffrir, pleurer, boire des potions répugnantes et hideuses et j'en passe et des meilleures.
Ha et puis non partenaire de Myrna, ça va pas ou quoi ?! Elle ne voulait plus jamais jouer le rôle de Mulan de toute sa vie. Ha non Cendrillon, c'était beaucoup plus simple, moins terrifiant. D'ailleurs ? Il était où le médaillon de l'empereur pour honorer sa famille ? Hein ? Elle avait même perdu son cookie dans l'histoire ! Siobhan tendit ses mains devant elle. Non pas transparentes, donc pas fantôme. En vie ? Oh bah évidemment. La rouquine soupira soulagée, et laissa échapper un rire nerveux. Oh bah, c'était normal que les nerfs lâchent...

- Myrnaaaaaa ? J'ai plus du tout envie de me promener. Tu crois qu'on peut retourner dans ma chambre ? Ha et en fait, je viens de me souvenir, je ne suis pas au quatrième étage, je suis au deuxième étage. Ça vient de me revenir tout à coup, comme ça... Par hasard, le choc, je crois.

Ha oui le choc qui lui avait fait changer d'avis. S'enfuir ? Mauvais plan. Rester sagement dans sa chambre, bon plan. Elle prendrait la potion goût déchetterie et avalerait une dizaine de chocolats pour faire passer le goût derrière. Elle ferait tous les tests en racontant son enfance aux médicomages. Ça les saoulerait sûrement, mais ça passerait le temps pour la rouquine.

- Tu sais ce que je ferais quand j'aurais fini mon séjour ici ? J'irais acheter des chaussures ! Parce qu'il me faut la paire de chaussures pour le jour où j'ai survécu au psychopathe de Sainte-Mangouste.

Voilà, parce que les chaussures de Siobhan avaient toutes une histoire et qu'il lui fallait une paire pour déjà se remettre de cette folle aventure et puis pour expliquer à ses amis que c'était ses chaussures de super-héroïne.

MAY
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Jeu 28 Fév - 19:50
Evasion à Sainte-Mangouste
ft. Mademoiselle fuyarde

Tout était bien qui finissait bien n’est-ce pas ? Le sorcier avait été neutralisé et chacune des personnes présentes dans cet hôpital était en pleine forme, enfin pleine forme c’est peut être un peu exagéré, rare sont les gens en formes dans un hôpital. Disons que personne n’était dans un état pire qu’avant l’arrivée du sorcier. Personne sauf Siobhan qui n’avait pas l’air des plus ravies suite à la proposition de Myrna qui n’était pas des plus sérieuses non plus, elle pouvait donc enlever cette tête effarée de son visage. Tout allait bien. Par contre à quel moment ne se souvenait-elle plus du prénom de Myrna, elle venait d’hésiter pour Mouche ? Elle était quand même pas en train de confondre Myrna avec une mouche, elle avait appelé sa mouche domestique Myrna, ça craint ou alors elle avait des hallucinations. Dans ces cas-là, la pauvre, elle ne risquait pas de sortir de l’hôpital comme elle le souhaitait, Myrna allait être obligée d’en parler avec le personnel hospitalier, ne voulant quand même pas qu’il arrive quelque chose à la rouquine qui venait de sauver la vie à bon nombre de gens, bon pas seule, certes mais quand même les honneurs lui revenaient. L’auror cligna des yeux en écoutant la rouquine croire qu’elle était morte, à quel moment avait-il pu la tuer, c’est une bonne question…et surtout ça démontrait parfaitement que Siobhan et bah elle avait facilement les choquottes tout de même. Et voilà qu’elle s’imaginait être devenue un fantôme, Myrna roula des yeux, plus amusée qu’autre chose avant de lui pincer l’avant bras et de lui faire un immense sourire.

« J’arrive à te pincer, tu n’es donc pas morte. Tout va bien Siobhan, tu vas très bien, enfin très bien, tu ne peux toujours pas marcher je suppose mais il ne t’a pas tué, je n’aurais jamais laissé cela se produire. Tu ne passeras pas ta mort dans cet hôpital. »


En même temps, Myrna était d’accord l’endroit n’était pas vraiment des plus joyeux pour passer sa mort et puis l’éternité en fantôme, ça devait être assez affreux et puis le nombre de morts qu’on devait voir. Ah non, vraiment pas l’endroit que Myrna affectionnait.
La mère de famille observa mademoiselle qui tout d’un coup ne voulait plus se promener ? Parce qu’elles se promenaient, elles étaient juste sensés récupérer un cookie puis retourner à la chambre de la rouquine mais il faut croire que ce n’était pas du tout dans les intentions de Siobhan qui essayait à présent de se dépatouiller avec son mensonge légèrement catastrophique. M’enfin, ça arrive à tout le monde ce genre de choses et Myrna pouvait comprendre qu’elle avait besoin d’air la demoiselle, être enfermé entre ses murs n’était pas vraiment le truc le plus agréable au monde. En revanche, elle devait à présent s’en mordre le doigt et quelque part, Myrna était plutôt contente d’avoir été là au bon moment, même si au final elle n’avait pas servi à grand-chose, Sio n’aurait sûrement pas agit de la sorte si son ainée ne lui avait pas gentiment demander.

« Bien sûr, c’est évident que c’est le choc. Tu ne faisais pas du tout exprès de me mener  en bateau depuis le début. »

Elle jeta un coup d’œil en arrière pendant que la sécurité, jamais là au bon moment ceux-là, emmenait le fauteur de trouble. Si elle hésita quelques secondes à les suivre, son attention se posa sur le petit garçon qui s’approchait de Siobhan en lui tendant un cookie et en remerciant sa sauveuse. Un sourire naquit sur les lèvres de Myrna qui attendit que l’échange se termine. Les yeux du blondinets brillaient de plaisir pendant qu’il racontait comment il avait vu les choses et il avait beaucoup d’imagination. A l’entendre Siobhan avait balancé son fauteuil sur le gars, avait roulé sur le sol pour éviter la lumière verte qui sortait de la baguette du vilain sorcier puis elle l’avait assommé avec un upercut. D’accord, il ne fallait jamais demander à ce garçon de témoigner, il ne fallait surtout pas qu’il soit le témoin d’un crime parce qu’il inventait beaucoup quand même. C’était cependant très mignon et puis vu qu’il vivait ce qu’il racontait, ça rendait la scène encore plus touchante. Lorsqu’il eut fini de parler et qu’il fila avec sa mère pour faire on ne sait quoi, Myrna tourna la tête vers là où se trouvait quelques instants auparavant la sécurité, zut ils étaient partis. Enfin zut, pas entièrement, ça lui permettait de rester avec Siobhan, elle décida qu’il était grand temps de la ramener à sa chambre et fit rouler le fauteuil roulant de la superhéroïne du jour jusqu’à l’ascenseur, direction le deuxième étage.

« Je crois que tu es devenue son héros et tu as gagné un cookie, et bah dis donc, tu as la belle vie. N’y prends pas trop goût quand même, il vaut mieux les acheter soi-même les cookies, c’est un peu moins dangereux. »

Une fois dans le couloir suivant, tandis que Myrna faisait rouler le fauteuil cherchant la bonne chambre, Siobhan racontait l’après séjour, tien donc, il lui fallait une nouvelle paire de chaussure ? Elle se l’était abimée en … roulant ? Myrna regarda les pieds de Siobhan, non pas de chaussures en moins, pas de chaussures abimées, toutes les excuses pour avoir une nouvelle paire sont bonnes à prendre. A vrai dire, Myrna pour oublier tout ça allait plus se prendre un jus de pomme, chacun sa façon de décompresser, si pour la mère de familles, le jus de pomme avait toujours été quelque chose pour la détendre, pour Siobhan c’était les paires de chaussures, c’était pas vraiment le même tarif.

« J’espère que tu en prendras grand soin et que tu me les montreras quand tu les auras. Après tout, il faut bien un costume pour tous les superrhéros »

Elles pénétrèrent dans la chambre et étonnamment, le reste de l’après midi se passa beaucoup plus calmement. Pas de gens qui courent, pas de Siobhan qui décide de fuir l’hôpital, pas de fou furieux qui menace les patients et le corps médical. Non vraiment, c’était peut être moins vivant mais c’était beaucoup plus agréable pour Myrna. Les sensations fortes ça avait beau être son quotidien et elle avait beau adorer ça, c’était beaucoup moins agréable lorsqu’il y avait des personnes qu’elle aimait bien autour d’elle.

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Evasion à Sainte-Mangouste ღ Myrna
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