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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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A father's love is higher than the mountain... || ft. Septima  :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Dim 10 Mai - 22:39
A father's love is higher than the mountain... || ft. Septima  Tumblr_inline_mrsll6aWbr1rxatc4

A father's love is higher than the mountain...




En ce début du mois de décembre, j'avais eu l'occasion d'échanger quelques hiboux avec ma fille, pour finir par nous fixer un moment opportun pour nous retrouver. Depuis la reprise des cours, c'était toujours un peu délicat pour moi, je ne pouvais pas voir ma petite princesse aussi souvent que j'aurais pu le souhaiter... Il nous fallait faire preuve de patience, nous, les parents, lorsque nos enfants étaient à Poudlard... Le temps était long... et c'était encore pire les premières années, lorsque les élèves étaient considérés comme étant trop jeunes pour les sorties à Pré-au-Lard... Au moins, ici, je pouvais voir Septima au village sorcier et passer quelques heures avec elle...
Hier encore, j'étais comme un gamin la veille de Noël, je n'attendais que cela, voir ma fille... et j'étais plus que pressé de pouvoir la retrouver, lui parler, l'écouter... Même si nous nous échangions pas mal de lettres, assez régulièrement, il était évident que ce n'était pas la même chose et que pouvoir serrer ma fille dans mes bras n'avait pas de prix.

Bon, le fait était que ma fille me manquait. Je ne pouvais pas faire autrement, c’était un côté de mon caractère qui ne ressortait pas facilement et certainement pas avec tout le monde... mais voilà, ma fille avait ce pouvoir de faire remonter ce qu’il y avait de meilleur en moi... Je tenais énormément à notre complicité et à ce lien indéfectible qui nous unissait, Septima et moi.
Au fond, sa venue au monde avait été un véritable cadeau pour moi... Je me souvenais parfaitement de la manière dont la naissance de Marcus avait rendu ma femme heureuse... et c’était comme si, depuis que ce premier enfant était entré dans notre vie, j’attendais avec impatience que mon épouse me donne une fille. Septima était très vite devenue le centre du monde, en quelque sorte, et je ne pouvais pas lui en vouloir, j’aimais bien trop que mon univers tourne autour de son existence.

Alors forcément, dès que l’occasion s’était présentée, doublée d’un prétexte tout à fait convenable, je m’étais précipité. Les achats de cadeaux de Noël était une excellente raison d’aller du côté de Pré-au-Lard... il y avait là toutes les boutiques dont nous pouvions rêver. Je n’étais pas très sûr de pouvoir trouver LE truc qui allait vraiment faire plaisir à Marcus, puisque vu l’entente que j’avais avec lui ces derniers temps, j’avais plutôt l’impression que ce qui lui ferait plaisir serait d’apprendre que j’étais mort en mission ou porte disparu... j’avais du mal à comprendre comment nous avions pu en arriver là, alors que tout se passait si bien avec Septima... c’était un peu bizarre et je ne savais pas si j’avais vraiment fait quelque chose pour mériter d’être perçu comme cela par mon fils aîné. Peut-être que oui, mais sans certitude, je ne voyais pas trop ce que je pouvais ou ce que je pourrais éventuellement faire pour essayer d’arranger les choses avec lui... il m’en voulait, c’était certain, mais à cause de quoi exactement ? Je ne pouvais pas le deviner. Je savais bien que j’avais beaucoup de défauts et que cela avait pu jouer, bien sûr, mais de là à avoir ce sentiment d’être si peu apprécié de mon propre fils...
En réalité, je comptais sans doute autant sur l’aide de Septima pour trouver un cadeau digne de ce nom pour Marcus qu’elle comptait sur moi pour en dégoter un pour sa mère. Échange de bons procédés en quelque sorte.

Se fixer rendez-vous à Pré-au-Lard, juste Septima et moi, ça avait comme une petite saveur particulière. Je m’apprêtais à vivre un moment privilégié avec ma fille, après tout, ce n’était pas rien.
Pour une occasion comme celle-ci, je mettais un point d’honneur à ce que ma tenue vestimentaire soit élégante et soignée. Je n’avais pas envie que les élèves de Poudlard viennent dire à ma fille que son père ne ressemblait à rien, c’était un peu idiot, peut-être, de craindre ce genre de choses, mais tout le monde sait comme les jeunes adolescents peuvent être vils et cruels entre eux.
Et puis, entre nous, ma place au Conseil d’Administration nécessitait un certain standing, enfin, de mon point de vue, cela avait toute son importance et je me voyais mal me présenter en public sans avoir cette distinction et cette classe que j’aimais arborer en toute situation. Les costumes sur mesure étaient parfaits pour les réunions politiques, mais aussi pour les rencontres importantes, comme celle qui m’occupait aujourd’hui.

J’avais reporté tous mes autres rendez-vous, fait en sorte que rien ni personne ne pourrait venir troubler notre moment entre père et fille… et je tenais vraiment à ce que tout soit parfait.
Comme à mon habitude, lors de mes rendez-vous, j’étais arrivé avec un peu d’avance, ce qui était la moindre des politesses, après tout, je détestais avoir à attendre, alors, je tâchais toujours de faire en sorte de ne pas moi-même faire attendre les autres. Question de principe.
Nous devions nous retrouver près de l’auberge des Trois Balais, pour la simple et bonne raison que c’était là où nous allions planifier notre journée ensemble. Je me voyais très bien jouer le chevalier servant pour celle qui était ma princesse… Je craquais très facilement quand elle souhaitait quelque chose, d’ailleurs, cela m’avait valu une petite scène de ménage lorsque j’avais finalement avoué à mon épouse que j’avais acheté le dernier modèle de balai Nimbus pour encourager Septima à donner le meilleur d’elle-même dans l’équipe de quidditch de Serpentard… Mais cela n’avait pas tardé à se calmer et mes arguments avaient fini par être entendus, n’était-ce pas le principal ? Je savais bien ce que je pouvais dire et ce qu’il valait mieux taire… aussi, concernant notre entrevue d’aujourd’hui, j’avais gardé la bonne excuse de la quête des cadeaux de Noël pour contenter ma chère et tendre.

Il fallait croire que ma fille avait de qui tenir, car, si j’étais à l’avance… je n’étais pas le seul. Nous n’aurions pas pu être plus synchronisés que cela, ma fille et moi. Et c’est en souriant que je l’accueillis.


« Septima ! ça me fait tellement plaisir de te voir ! » En fait, ce n’était pas une surprise, elle devait bien se douter, vu le ton de mes lettres, que je n’attendais que cela, de pouvoir la retrouver et la serrer contre moi. Même en public, bon sang, ces périodes scolaires étaient beaucoup trop longues !
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Lun 11 Mai - 13:27
A Father's love is higher than the mountain
William & Septima


"Septima, si tu ne te dépêches pas, tu risques de faire attendre ton père". Ces quelques mots prononcés par ma meilleure amie à Poudlard me firent l'effet d'une douche glacée et je me levais d'un bond. J'avais été tellement prise dans la lecture de mon livre que j'en avais fini par oublier que nous avions une sortie à Pré-au-Lard de prévue. Pourtant, rien au monde ne pourrait me faire rater cette sortie. J'allais enfin pouvoir passer un peu de temps avec mon cher père et rien que pour ça, j'aurais volontiers dormi aux Trois Balais pour être certaine d'arriver en avance, mais je doute qu'on m'aurait laissé faire.  "Je suis debout, je suis prête". Mon amie me regarda des pieds à la tête comme pour savoir si je pensais vraiment ce que je disais. Me regardant à mon tour, je fis une petite moue réprobatrice. Non, ma tenue ne convenait pas. J'allais retrouver mon père, il fallait que je sois habillée un peu plus correctement.  Etant donné son poste au Ministère de la Magie, papa donnait une certaine image de lui, il devait observer un certain standing et cela n'irait pas du tout si sa propre fille avait l'air d'une souillon. J'ouvris donc mon armoire et commençais à inspecter les vêtements que j'avais. J'optais pour la dernière robe que mes parents m'avaient acheté et un manteau doublé, je ne voulais pas non plus tomber malade, ce n'était pas le but. Je m'empressais de faire deux nattes pour retenir mes longs cheveux et je rejoignis le point de rassemblement en compagnie de mon amie. "Alors, tu as une idée de ce que tu vas trouver pour ta mère ?" "Non, pas la moindre, je compte un peu sur mon père pour m'aider". "Je suis persuadée que vous trouverez quelque chose. Et pour ton frère ?" Un petit sourire se dessina sur mes lèvres.  "Oh pour lui, c'est tout trouvé, je vais lui acheter une plume et quelques rouleaux de parchemins. Bien sûr je vais y ajouter une boîte de chocogrenouille pour faire un peu plus "festif", mais je pense que lui acheter un cadeau un peu "utile" cette année n'est pas une mauvaise idée".

L'appel était fait pour voir s'il ne manquait aucun élève et les attestations nous autorisant à sortir hors de l'enceinte de l'école étant récupérées, nous pouvions donc nous mettre en route. Ce n'était pas la première fois que je me rendais à Pré-au-Lard et j'aimais toujours beaucoup m'y rendre, mais aujourd'hui encore plus que les autres fois. Je savais bien qu'à la minute où je serais en présence de mon père, je ne pourrais m'empêcher de le serrer dans mes bras.  Je sais que nous devions observer une certaine retenue quand nous étions en public, mais sincèrement aujourd'hui je m'en moquais, mon père m'avait manqué et j'avais bien l'intention de le lui faire comprendre. Ce qui était amusant, c'est que je n'avais jamais eu de commentaires désagréables sur mon père de la part de mes camarades. Je devais avouer que, quand il le voulait, papa n'avait pas un visage très avenant, mais je m'en moquais, parce qu'avec moi il avait toujours été génial. Ceci étant, les seules fois où il lui était arrivé d'être en colère contre moi, il n'avait jamais eu besoin d'élever la voix ou autre, rien que la déception dans sa voix me faisait bien plus mal que n'importe quoi d'autre. Avec maman, je n'étais pas complètement étrangère à la difficulté qui existait dans notre relation, parfois même elle m'énervait tellement que je la provoquais, mais papa...non, je ne pourrais jamais le provoquer ou être désagréable avec lui. Je me souviens d'une fois....une des seules fois où papa était en colère après moi, il ne m'avait pas frappé ou lancé de sort, il s'était contenté de m'ignorer pendant toute une journée...faire comme si je n'étais pas là, ne m'adressant jamais la parole et ne répondant pas quand je lui parlais. C'était là la pire punition que j'aurais pu avoir. Inutile de vous dire que le soir même je m'étais excusé auprès de lui pour mon comportement.

Une fois arrivés au village, des consignes nous furent données et une heure de rendez-vous au même endroit pour le retour à Poudlard. Maintenant, nous étions tous libres d'aller où bon nous semblait. Je pris donc congé de mon amie et me rendais aux Trois Balais où je devais retrouver papa. J'étais en avance sur l'heure du rendez-vous, mais c'était un peu un trait de famille, la ponctualité était quelque chose que nous aimions beaucoup et personnellement, je préférais être en avance qu'en retard. Cela ne faisait pas cinq minutes que j'étais arrivé que déjà je voyais mon père se diriger vers moi. Un immense sourire se dessina sur mes lèvres et quand il me salua, je ne résistais plus et le serrais dans mes bras.


- Papa ! Je suis tellement contente moi aussi. Tu m'as manqué. Je comptais les jours qui nous séparaient de cette visite. Heureusement que les hiboux existent.

Je regardais mon père et ne pouvais m'empêcher de le trouver beau. Je ne disais pas cela parce qu'il était mon père, mais j'avais toujours trouvé qu'il se dégageait de lui une certaine prestance, une classe naturelle et j'étais véritablement très fière d'être sa fille.

- Alors, quel est le programme de cette sortie ?
(c) DΛNDELION
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Lun 11 Mai - 19:24

En toutes circonstances, je tenais à assumer mon rôle de père comme il se devait. Je voulais être un adulte exemplaire dans le domaine et je faisais tout pour cela. Enfin, du moins, je faisais de mon mieux, même s'il était parfois assez perturbant, même pour moi, de me dire que je pouvais être si différent selon les situations... Mangemort accompli d'un côté, père de famille aimant de l'autre... La différence était plus que frappante et cela sautait aux eux directement pour quiconque me connaissait en privé. Mais je tenais à garder cette ligne de conduite et à faire preuve de cette affection démesurée qu'éprouvent les parents pour leurs enfants, parce que cela me semblait être une évidence, ainsi qu'une nécessité.

Je ne savais pas exactement comment les choses allaient se passer avec Septima, mais je ne me faisais pas d’inquiétude à ce sujet. Nous avions une excellente entente, elle et moi, et je me doutais bien que tout se passerait pour le mieux avec elle. Il n’y avait jamais eu de grand froid entre elle et moi… Et puis, à vrai dire, lorsque j’avais un jour été furieux contre elle, pour une bêtise d’enfant, je n’avais pas pu rester fâché bien longtemps. Une journée, pas plus… Je me souvenais que j’avais eu vraiment du mal à rester dans cet état d’esprit. J’étais plus habitué à évacuer ma colère autrement que par l’indifférence… mais envers ma propre fille, je n’aurais jamais été capable de faire usage de la violence, ce n’était même pas envisageable.
Alors voilà, j’avais eu besoin de faire cela pour marquer le coup et faire preuve de l’autorité paternelle qu’on était en droit d’attendre de moi… Mais, bon sang, je me souvenais parfaitement de la difficulté que j’avais eue à maintenir cette indifférence. Cela n’avait vraiment pas été évident pour moi… j’avais failli céder à plusieurs reprises, le plus difficile étant d’ignorer Septima lorsqu’elle m’adressait la parole… mais j’étais passé au-dessus de cela, au final… et depuis, il me semblait que ma fille était la parfaite incarnation de ce que j’attendais d’elle. Elle était parfaite à mes yeux et si ses bêtises d’enfance avaient pu parfois être horripilantes, il avait été facile pour moi de passer l’éponge et de lui pardonner tout cela.
Depuis cet épisode un peu fâcheux, il me semblait que je n’avais jamais plus eu à me mettre vraiment en colère contre ma princesse. J’avais l’impression que Septima était en bonne voie pour devenir une sorcière hors pair… J’avais toujours été fier d’elle et je le serais sans aucun doute toujours. Je n’avais aucune raison de penser que ce ne serait plus le cas.

Et quand je vis son visage apparaître dans mon champ de vision, je me sentis instantanément envahi par des émotions auxquelles je n’étais que bien peu habitué. Difficile de résister au charme de ma petite, en quelque sorte. D’ailleurs, je ne pouvais que constater qu’elle avait revêtu des vêtements autres que l’uniforme habituel de Serpentard, elle avait fait en sorte d’être encore plus jolie que je n’aurais pu l’espérer.
Je la serrais contre moi, évidemment, ce contact était quelque chose qui m’avait terriblement manqué et je n’aurais pas pu faire autrement. Je profitais pleinement du moment, c’était devenu tellement rare depuis la reprise des cours en septembre, que je ne pouvais pas ignorer ce contact plus qu’agréable. D’ailleurs, j’aurais très bien pu rester comme cela, avec ma fille lovée contre moi.


« C’est sûr ! sans les hiboux, ce serait encore pire… » Et pourtant, il m’arrivait de trouver que les hiboux prenaient beaucoup de temps pour faire leur boulot… Il fallait toujours près de vingt-quatre heures entre l’envoi d’un hibou et la réception d’une réponse… Pour changer cela et faire en sorte d’avoir quelque chose de plus instantané, il aurait fallu imaginer un système de hiboux pouvant rejoindre leur objectif par le biais d’un portoloin, par exemple, ou quelque chose comme cela…

Septima me demanda alors quel était le programme pour la journée… J’eus une petite seconde d’hésitation. A part manger ensemble et faire les boutiques, je n’avais pas vraiment un programme précis et spécifique en tête. Mais je voulais surtout profiter de l’occasion qui nous était donnée de passer du temps ensemble. C’était cela qui m’importait le plus, être avec ma fille et pouvoir lui témoigner tout ce que je pouvais comme sentiments à son égard.
« Tu n’as besoin de rien pour Poudlard ? Tu as tout ce qu’il faut pour tes cours ? »

Il fallait commencer par cela. Si Septima avait besoin de quelque chose, je préférais faire en sorte de débuter par là, pour ne pas risquer d’oublier quoi que ce soit. Même si l’on arrivait à la fin de l’année et donc aux vacances, je voulais être sûr que ma fille ne manque jamais de rien. « Donc, je t’emmène faire les boutiques, on mange ensemble… et puis on s’occupe des cadeaux de Noël ? »

Rien que le fait de partager un repas avec elle, cela me semblait être l’ores et déjà une belle idée de ce que pourrait être un bon moment agréable entre père et fille. Parfois, je me demandais tout de même comment il était humainement possible de ressentir autant de choses à la fois pour un seul être humain…

« On peut entrer aux Trois Balais et s’installer à une table, pour voir un peu ensemble les différents endroits où on devra passer… J’ai envie de t’écouter un peu, aussi, ma belle… » Oh oui, elle était belle… ma magnifique fille, avec son sourire immense et ses grands yeux pétillants… Oui, en fait, j’étais véritablement fou d’elle. Et il me semblait qu’elle devait s’en douter, en vérité.

« Tu dois rejoindre les autres pour quelle heure ? » J’avais besoin de connaître cette information pour être sûr de ne pas garder trop longtemps ma fille avec moi, il ne fallait pas qu’elle arrive ensuite en retard au lieu de rendez-vous, cela aurait été vraiment dommage qu’elle se fasse ensuite engueuler par ses professeurs par ma faute. Je ne voulais pas que cela arrive, ma fille méritait le meilleur et certainement pas cela.
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Dim 24 Mai - 16:12
A Father's love is higher than the mountain
William & Septima


Cela faisait tellement longtemps que j’attendais cette sortie en compagnie de mon père que je savais déjà que je la trouverai trop courte. Elle se terminera bien trop rapidement à mon goût, mais je ne voulais pas penser à cela, non, j’avais bien l’intention de profiter de chaque minute en compagnie de mon père. La plupart des filles sont amoureuses de leur père, vous savez quand elles sont gamines elles veulent se marier avec lui. J’avoue que j’ai eu cette période aussi, mais heureusement elle m’a passé. Non, aujourd’hui, je ressens un profond amour filiale et un profond respect pour mon père. J’ai bien l’intention de tout faire pour le rendre fier de moi.  Après autant de mois d’absence, je pouvais enfin de nouveau serrer mon père dans mes bras et j’en étais très heureuse. Les hiboux étaient très pratiques pour nous et les nôtres connaissaient par coeur le chemin entre Poudlard et notre manoir.

Après les salutations d’usage, papa me demanda si je n’avais besoin de rien pour l’école. En fait, je lui avais demandé en quoi allait consister le programme de l’après-midi, je pense donc que c’était pour cela qu’il me posait cette question. Je lui fis un grand sourire.


- Non, papa, je n’ai besoin de rien. Je n’ai pas encore épuisé tous les achats que tu as fait pour moi à la rentrée. D’ailleurs, je ne te remercierais jamais assez pour le balais que tu m’as offert, j’ai l’impression de voler encore mieux lorsque je l’utilise, je suis persuadé que ça facilitera notre victoire pour la Coupe de Quidditch de l’école. Et puis ne t’en fais pas, je sais que si jamais il me manque quelque chose, il me suffit de t’envoyer un hibou et tu t’arrangeras pour me procurer ce qu’il me manque assez rapidement.

Lorsqu’il m’exposa son programme, mes yeux brillèrent. Même si je n’avais besoin de rien, je restais une ado et faire les boutiques était mon passe-temps favori. Je n’étais pas du genre à réclamer quoi que ce soit, faire uniquement du « lèche-vitrine » me convenait parfaitement. Bien sûr si je ressortais du magasin avec quelque chose, je n’allais pas bouder mon plaisir.  

- C’est un programme parfait, que je valide à cent pour cent. Dis-moi, est-ce qu’on pourrait aller chez Gaichiffon s’il te plaît ? J’aimerai bien voir ce qu’ils ont reçu de nouveau comme vêtements.

Je hochais positivement la tête et passais mon bras sous celui de mon père.  « Ma belle », j’aimais quand mon père me donnait des surnoms. La plupart du temps quand il m’appelle par mon prénom en entier, cela signifie qu’il est en colère contre moi, parce que sinon il utilise un diminutif ou un surnom.

- Oui, allons-y, nous serons mieux là-bas pour discuter plutôt qu’en plein milieu de la rue.

Joignant le geste à la parole, nous avons commencé à marcher. Sur le chemin, papa me demanda vers quelle heure j’avais rendez-vous avec mes camarades pour le retour à l’école.

- Et bien on trois heures de liberté..et j’ai bien l’intention d’utiliser tout ce temps-là avec toi. Lui dis-je me rapprochant un peu plus de lui.

Nous fîmes quelques pas dans le silence, je me contentais de profiter de sa présence. Nous arrivons enfin au Trois Balais et j’y entrais en sa compagnie. Je nous trouvais rapidement une table et je m’installais.

- Alors raconte….comment ça va à la maison ? Et ton travail ? Je te trouve un peu fatigué.

Oui, je m’inquiétais pour mon père, j’avais le droit, non ? Il était la personne la plus importante de mon existence.
(c) DΛNDELION
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Mar 26 Mai - 9:05

Puisque les visites à Pré-au-Lard étaient une opportunité de passer du temps avec ma fille, je n’aurais raté cela pour rien au monde ! D’autant plus que la demande de nous voir venait de ma petite princesse… Je ne pouvais rien lui refuser et il était évident que nous allions ici nous retrouver et profiter tout simplement du temps que nous allions pouvoir passer ensemble.
Je savais bien que j’avais un peu tendance à être un véritable papa poule et à avoir envers ma fille une attitude très (trop ?) prévenante et protectrice… J’aimais l’homme que j’étais quand j’étais avec ma fille, elle faisait ressortir le meilleur de moi-même, elle me rendait meilleur, en réalité, et je ne pouvais qu’apprécier ressentir tout ce que je ressentais pour elle. J’avais en moi tant de potentiel inexploité de tendresse et de douceur… Avec Septima, je pouvais mettre en œuvre ces aspects de moi-même qui restaient bien souvent cachés pour les autres personnes que je fréquentais.

Parfois, quand je la regardais, je me disais que je ne l’avais pas vue grandir. Elle avait déjà quatorze ans… c’était un âge où elle allait commencer à s’intéresser aux garçons et, petit à petit, à l’amour de façon plus générale… Enfin, je ne me faisais pas d’illusions, à son âge, elle était peut-être même déjà tombée amoureuse… Mais vu la relation pour le moins tendue entre Septima et mon épouse, je me doutais bien qu’elle n’irait pas se confier à sa mère lorsque le moment serait venu. Et si c’était à moi qu’elle venait ouvrir son cœur pour s’en remettre à moi… à vrai dire, je n’avais pour le moment aucune idée de comment j’allais bien pouvoir gérer une telle situation. Car les premières amours sont souvent décevantes et je savais pertinemment bien que je ne laisserais jamais aucun garçon faire du mal à ma fille ou lui briser le cœur.

Enfin, tant qu’elle n’abordait pas le sujet, je n’allais pas le faire, de mon côté, je préférais que cela vienne d’elle, c’était bien plus simple. Et comme elle me répondait qu’il ne lui manquait rien, j’eus un sourire. Elle avait raison, à vrai dire, elle n’avait jamais manqué de rien et j’aimais lui faire plaisir, alors, forcément, qu’il s’agisse de matériel scolaire neuf, de nouveaux vêtements ou d’un balai de qualité… ce n’était jamais trop pour ma fille. D’ailleurs, en parlant de vêtements…


« Bien sûr, on ne peut pas venir à Pré-au-Lard sans passer chez Gaichiffon ! » Moi-même, j’aimais me vêtir de manière élégante et la styliste de ce magasin avait un véritable don pour créer des pièces uniques et sur mesure qui me plaisaient. D’ailleurs, elle avait été d’excellent conseil pour Febal lorsque, il y avait déjà quelques années de cela, je l’avais amené chez Gaichiffon pour le pousser à s’habiller un peu plus élégamment pour venir travailler au Ministère à mes côtés. « Parfait, alors… et si tu as un coup de cœur, n’hésite pas. On trouvera peut-être aussi quelque chose de bien pour ta mère. »

Ce serait pratique de pouvoir concilier notre propre shopping avec celui des cadeaux de Noël, après tout, le but étant de faire plaisir aux personnes qu’on aimait, il y avait toujours moyen de trouver son bonheur…
En réalité, cette quête des cadeaux de Noël était un peu un prétexte pour moi, puisque j’avais surtout envie de passer du temps avec Septima et c’était légitime, vu la durée de ces périodes scolaires… Oui, vraiment, heureusement qu’on pouvait compter sur les hiboux pour pouvoir rester en contact.

Nous entrâmes donc aux Trois Balais, pour nous installer confortablement à une table où, comme le disait si bien ma fille, nous serions bien mieux.
Trois heures… c’était un beau laps de temps. Et en même temps, cela me semblait si peu… avec l’élasticité du temps, il était clair que trois heures partagées avec ma fille allaient passer bien plus rapidement qu’une réunion d’une heure et demie au Ministère… c’était relatif, cette notion de temps, et je comptais bien, moi aussi, faire en sorte de profiter pleinement de ce moment partagé avec Septima.
J’appelai la serveuse pour pouvoir commander un petit quelque chose rapidement, histoire de ne pas perdre une minute de ce précieux temps qui nous était accordé. J’avais de la chance d’être le père d’une enfant comme elle. Enfin, d’une adolescente comme elle. Notre relation ne semblait pour le moment pas vraiment pâtir de cette période parfois un peu délicate de la vie… d’ailleurs, je préférais ne pas essayer d’imaginer ce que cela me ferait si un jour Septima venait à agir avec moi comme le faisait son grand frère… ou avec cette attitude désinvolte et insolente qui caractérisait Helios Carrow… non, franchement, jamais je ne voudrais que ma fille change, elle était parfaite à mes yeux.
D’ailleurs, elle prenait de mes nouvelles, ce qu’aucun des jeunes gens de mon entourage, Julius Lestrange mis à part, n’avait pour habitude de faire. C’était assez touchant, à vrai dire, car cela signifiait qu’elle m’avait observé avec attention pour pouvoir remarquer ce que parfois même mon épouse ne voyait pas…


« Tu sais, la maison, en ce moment… nous n’y sommes pas énormément… Le manoir est un peu vide quand Marcus et toi vous n’êtes pas là. » Oui, même cet ingrat de fils aîné me manquait aussi, bien qu’il ne soit pas des plus agréables à vivre au quotidien, le fait d’avoir peu de nouvelles de lui, cela jouait assez bien sur mon moral, ces derniers temps. « Et au travail… Avec les affaires liées au Blood Circle, je dois être un peu plus souvent sur le terrain, heureusement que Febal est là pour assurer, ça permet de rester efficace. »

Malgré la tension qu’il y avait entre Maguire et moi, par moments, je savais que je pouvais compter sur lui. Avec le temps, nous avions appris à nous connaître, à nous comprendre et, à la réflexion, la relation professionnelle que nous avions au départ s’était muée en autre chose, je savais que je pouvais lui faire confiance et il savait que je serais là pour lui quand cela s’avèrerait nécessaire. Nous étions devenus des amis, peut-être, ou quelque chose qui s’en approchait, en tout cas.

« Les réunions du Conseil demandent pas mal de préparation, mais tu me connais, je ne vais pas déléguer l’étude de l’ordre du jour à une secrétaire… On doit souvent travailler assez tard, Meredith et moi, pour être au point… »

Bien sûr, nous prolongions souvent nos préparations de réunions par un moment de détente, mais cela était indispensable pour que nous puissions garder la tête sur les épaules et le moral blindé. Dans cette nouvelle aventure qu’était le Conseil d’Administration, nous avions beaucoup à gagner pour la Cause, mais cela impliquait un fameux investissement de notre temps et de nos personnes.
D’ailleurs, ma femme était peut-être un tantinet plus jalouse que d’habitude envers Meredith Carrow, comme si cela allait impacter notre vie de couple… ça n’avait jamais été le cas jusqu’à présent et, parfois, je me demandais tout de même pourquoi Elianor avait ces accès de jalousie alors que nous étions bien d’accord dès le départ, elle et moi… Et à présent, à vrai dire, je ne me voyais pas renégocier notre accord après avoir pu en profiter autant.

La serveuse vint alors près de notre table pour prendre note de la commande et je laissais ma fille prendre les devants. Elle avait l’âge de savoir ce qu’elle voulait et moi… eh bien, une fois n’était pas coutume, j’allais très certainement prendre la même chose qu’elle, pour le principe de partager cela aussi.
Et une fois la commande passée, je plongeai mon regard dans celui de Septima. Quand j’étais avec elle, plus rien d’autre ne comptait. Je débordais d’affection et j’avais toujours envie de tout faire pour la voir sourire, ne fut-ce qu’un instant. Elle était sans aucun doute ma raison de vivre.


« Et toi, ces derniers temps, ça se passe comment à Poudlard ? » Elle m’avait parfois parlé de sa meilleure amie et j’étais un peu curieux, par moments, de ce que des filles de cet âge pouvaient bien échanger avec leurs copines… Peut-être qu’on pouvait imaginer qu’un jour ou l’autre cette meilleure amie puisse venir passer un peu de temps au manoir, pour que Septima puisse la voir et discuter avec elle… même si nous devions partir quelques jours à l’étranger pour les obligations familiales traditionnelles de cette période de fêtes. « On devra aller voir tes cousins prochainement, mais si jamais tu veux inviter une amie au manoir… N’hésite pas ! »

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Invité
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Dim 31 Mai - 14:15
A Father's love is higher than the mountain
William & Septima


Du temps passé avec mon père. Voilà tout ce dont j’avais besoin. Comprenez-moi bien, j’adorais l’école et j’aimais passer du temps avec mes amis, mais mon père me manquait. Quand on était à la maison, mon activité préférée, c’était de lire un livre et d’en parler avec lui après, il m’expliquait toujours ce que je n’avais pas pu comprendre du fait de mon jeune âge et je trouvais cela passionnant. Mon père travaillait au Ministère de la Magie. Qu’y faisait-il ? Honnêtement je n’en avais pas réellement une idée précise. Je savais où il travaillait et dans quel Département, et c’était déjà pas mal. Je sais aussi que son comportement n’est pas vraiment le même avec moi que quand il est à son travail. Je le sais, mais sincèrement cela m’est égal, peu importe ce qu’on pourra me dire sur mon père, peu importe le comportement qu’il a avec les autres, rien ne pourra me faire détester mon père, il est tellement parfait avec moi. Nous venions d’établir le « planning » de notre après-midi et j’avais demandé à papa si nous pouvions aller chez Gaichiffon. En bonne adolescente, j’adorais la mode et je dois dire que papa ne rechignait jamais à m’offrir de nouveaux vêtements, mais d’un autre côté je n’étais pas exigeante non plus, j’aimais bien une robe neuve de temps en temps ou bien un nouveau manteau ou un haut élégant, mais en général, c’était en prévision de cadeaux pour mon anniversaire ou pour Noël. Ce n’était jamais « gratuit », je veux dire par là qu’il ne me serait pas venu à l’idée de demander un nouveau vêtement si mon anniversaire ou Noël n’approchait pas ou bien si nous ne devions pas nous rendre à une réception au Ministère. Ce n’est pas parce que mes parents étaient riches que je devais me comporter en fille gâtée. Je crois que, même s’il aime me faire plaisir, cela n’aurait pas plus à mon père si j’avais agis de la sorte. Mon regard s’éclaira lorsqu’il accepta que l’on aille chez  Gaichiffon.

- Super, merci papa. Promis, je n’hésiterai pas si jamais quelque chose me plaît et puis tu as raison, peut-être qu’on trouvera quelque chose pour maman comme par exemple un beau foulard….que l’on pourrait accompagner d’un sac à main, qu’en penses-tu ?

Cela pourrait être une bonne idée et puis maman aime bien être élégante alors cela pourrait lui faire plaisir. Avec un peu de chance on réussira également à trouver quelque chose de bien pour mon frère, je savais à peu près ce que j’allais lui offrir, mais papa comptait sur moi pour que je lui donne quelques idées.
J’avais demandé des nouvelles de papa parce que je le trouvais beaucoup plus fatigué que d’habitude. J’avais tellement peur qu’il lui arrive quelque chose. Je savais bien que la situation actuelle n’était pas des plus heureuses, même si je n’en connaissais pas réellement les tenants et les aboutissants, étant encore un peu trop jeune pour m’intéresser à ce genre de chose, mais je savais que ce qu’il faisait était dangereux, qu’il pourrait potentiellement risquer sa vie et je ne voudrais pas qu’un jour un de ses collègues vienne à la maison nous dire que papa ne rentrerait plus jamais. Je sais que je ne le supporterais pas.

J’écoutais donc mon père répondre à ma question, sans l’interrompre un seul instant. A la fin de son récit, je pris doucement une des mains de mon père qu’il avait posé sur la table. Je plongeais mon regard dans le sien.


- Je comprends qu’avec la situation actuelle, tu doives redoubler d’effort au travail et sans doute que notre absence de la maison à Marcus et moi ne t’incite pas vraiment à vouloir y passer du temps, mais….promets-moi de faire attention papa, s’il devait t’arriver quelque chose...j’en serais dévastée.

Je le fixais pendant un petit instant, puis un sourire se dessina sur mon visage, je voulais que ce rendez-vous soit parfait, je n’allais donc pas laisser mes potentielles craintes nous gâcher cette sortie.

- Au fait, tu as évoqué Meredith tout à l’heure. Comment va-t-elle ? Cela fait un moment que je ne l’ai pas vu.

Meredith était une amie à mon père. Ma mère semblait ne pas l’apprécier beaucoup pourtant, même si je me méfiais un peu d’elle par rapport à ce qu’elle pourrait faire à mon père, elle semblait être une personne gentille, avec moi en tous cas. Chaque fois que je l’ai vu, elle avait toujours un mot aimable pour moi et prenait de mes nouvelles, il était donc normal, même si je ne la connaissais pas plus que cela, que j’en fasse de même, surtout que je l’ai déjà vu plusieurs fois. Oui, on peut voir quelqu’un régulièrement depuis sa propre  enfance sans pour autant connaître cette personne.

Nous  avions commandé à boire. Je m’étais contenté d’un jus de citrouille. Ensuite, mon père m’interrogea sur Poudlard. Un large sourire s’afficha sur mon visage.


- C’est toujours aussi passionnant. Notre équipe de Quidditch réalise de bons scores en entraînement, je ne sais pas si cela sera suffisant pour remporter la Coupe, mais j’ai bien l’intention de tout faire pour réussir à l’avoir. Je n’ai toujours pas changé de cours préférés, les Potions et les Runes. Je trouve cela réellement fascinant. Je sais que j’ai encore le temps de penser à cela, mais je me demande si je ne vais pas finir par envisager de faire un apprentissage en Potions.

J’étais contente que nous allions voir nos cousins, mais d’un autre côté, j’avais également en tête les « révélations » que Rosalie, ma meilleure amie, m’avait faite il y a peu. Elle passait toutes ses vacances à Poudlard, ses parents n’ayant jamais le temps de s’occuper d’elle. J’espérais sincèrement que pour les vacances de Noël qui allaient arriver, elle pourrait venir à la maison.

-Oh...on partirait combien de temps chez les cousins ? Parce que je suis contente d’aller les voir hein, mais….Rosalie...et bien Rosalie m’a dit quelque chose l’autre jour, quelque chose qu’elle m’avait caché pendant toutes ces années parce qu’elle en avait un peu honte. Figures-toi qu’elle passe toutes ses vacances, en dehors des vacances d’été, à Poudlard, jamais ses parents n’ont de temps à passer avec elle, ils sont trop pris par leurs emplois respectifs et les mondanités qui vont avec. Alors je m’étais dit que peut-être, si maman et toi étiez d’accord, Rosalie pourrait venir avec nous pendant les vacances de Noël...qu’en dis-tu ?
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Mar 2 Juin - 13:59

Il n’est pas toujours facile d’être parent dans un monde où les enfants grandissent si vite et où il est impossible de les avoir près de soi au quotidien. Parfois, j’avais envie de profiter du fait d’être un ami proche de la vice-rectrice de l’université de magie et de sorcellerie pour venir à Poudlard et voir ma progéniture, ainsi que mon filleul. Après tout, personne ne trouvait bizarre que je sois régulièrement, voire bien souvent, avec Meredith Carrow, vu nos responsabilités communes, alors, autant faire d’une pierre deux coups et passer prendre des nouvelles de Marcus, Septima et Julius en même temps. C'était, après tout, bien plus rapide que les hiboux et je pouvais les voir, en chair et en os, et leur parler directement. Et parfois même, quand nous pouvions être seuls, je profitais du moment pour prendre dans mes bras ma fille ou mon filleul. Pas en public, bien sûr, jamais... à leur âge, cela aurait pu provoquer des choses que je préférais ne jamais les voir vivre.

La relation avec ma fille était comme magique. Nous avions une vraie complicité, tous les deux, et je me sentais toujours plein de cet indéfectible amour pour elle, comme si elle était la seule fille, dans ma vie, pour qui je pouvais être sûr, à cent pour cent (ou même plus que cela encore) que j'aurais toujours en moi ces sentiments purs. Je l'aimais, je pense, autant qu'il était humainement possible d'aimer... à moins que ce ne soit plus fort encore... Difficile de trouver un point de comparaison et, parmi mes amis proches, la seule personne qui semblait éprouver autant d'affection pour sa progéniture, c'était Meredith.
Quand je pensais à ce que Thorfinn Towsen avait été capable de faire subir à ses gosses, très sincèrement, j'avais envie de faire usage de la violence sur lui, à mes yeux, ce type avait perdu énormément de crédibilité et il s'avérait être un homme incapable d'épargner ses propres enfants. Une attitude que je ne cautionnerais jamais, quitte à passer pour un homme faible ou trop tendre. Je me fichais pas mal de l'image que je pouvais renvoyer, mes enfants étaient tout ce qu'il y avait de plus important pour moi au monde.

Avoir l’occasion de partager un moment privilégié avec ma fille, c’était fort et important pour moi. Des instants très précieux, dont il fallait profiter au maximum, car j’étais plus que conscient que cela pourrait très bien ne pas durer. D’ailleurs, c’était certain que cela ne durerait pas éternellement... la vie allait tôt ou tard faire en sorte que nous soyons soit trop occupés, soit trop distants, soit... il y avait beaucoup de raisons qui pouvaient être mobilisées mais, sincèrement, à mes yeux, le plus tard serait le mieux.
En attendant, chaque instant devait être passé en mettant l’accent sur le fait de profiter vraiment au maximum de cette chance qui nous était offerte.

Nous étions donc entrés aux Trois Balais, où nous nous étions installés tous les deux, en bavardant des cadeaux de Noël, d’abord... d’ailleurs, j’approuvais tout à fait l’idée du foulard et du sac à main pour Elianor, c’était bien le genre d’accessoires qu’elle estimait n’avoir jamais en nombre suffisant (un peu comme moi, avec les chemises, les ceintures et les chaussures, à vrai dire). Alors, j’avais souri à ma fille... car même si entre sa mère et elle, ce n’était pas la folle entente ces derniers temps, il était plus qu’évident que mon adorable Septima voulait vraiment faire plaisir à ma femme. Elle faisait vraiment l’effort d’essayer et c’était plutôt agréable de pouvoir constater cela.
Nous allions donc partir sur cette idée-là pour dégoter le cadeau par excellence qui montrerait à Elianor que notre fille voulait vraiment chercher à lui offrir quelque chose qui allait lui plaire. C’était une belle attention de sa part.


« Et pour ton frère… j’hésitais entre une nouvelle montre ou… » En fait, beaucoup de choses m’étaient passées par la tête, mais je devais reconnaître que j’étais un peu perdu. Les dernières fois, Marcus m’avait presque rendu ce que je lui offrais, alors, ce n’était pas évident pour moi de trouver quelque chose qui allait lui plaire vraiment… « Je n’en sais rien, en fait. J’aurais voulu pouvoir trouver quelque chose pour lui faire vraiment plaisir. »

Cadeau utile ou non ? C’était déjà une question qu’il fallait se poser avant de choisir ce qu’on allait offrir… mais je n’avais pas plus d’idées que cela. Ou alors, il fallait que je puisse voir cela avec Elianor et qu’on décide ensemble de ce qu’on pouvait lui offrir. En faisant cela, il pourrait ignorer ma participation et encenser sa mère, comme il aimait le faire. Enfin, si cela pouvait lui faire plaisir, je n’allais pas aller à l’encontre de cela.

Et tandis que nous discutions de mon boulot, ma fille me prit la main et me fixa un instant, avec ses grands yeux dans lesquels je pouvais plonger et me perdre, sans aucune conscience du temps qui pouvait passer… Elle s’inquiétait pour moi et, même si je me devais de la rassurer, cela faisait quelque chose de savoir que Septima pouvait ressentir cela pour moi. J’avais passé tant de temps à me forger une carapace pour me blinder contre les émotions trop importantes… et elle, en une seconde, elle était capable de me faire fondre. Comme une glace au soleil…
« Ne t’en fais pas pour moi, je te promets que je fais attention… »

Je n’allais tout de même pas prendre des risques inconsidérés alors que j’avais mérité d’arriver là où j’en étais. Et puis, je prenais toujours la peine de couvrir mes arrières avec beaucoup de soin. Une habitude qui m’avait déjà évité des ennuis à maintes reprises, mais c’était une toute autre histoire.

« Meredith… elle va plutôt bien. Je pensais que vous vous croisiez plus souvent, depuis que l’université a intégré Poudlard… » Comme quoi, la proximité en termes de localisation ne faisait pas tout… « J’ai vu son fils, Helios, récemment… Il m’a parlé de toi. Je pense qu’il compte sur toi pour ramener la coupe de quidditch à Serpentard ! »

Il allait falloir que je trouve un moyen d’être présent pour le prochain match où ma fille allait jouer. C’était important que je la soutienne. Et je tenais à le faire correctement. Comme un père est censé le faire pour sa fille, en réalité.
Je voulais aussi être un réel soutien pour ce qui concernait les cours, bien que je sache pertinemment que ma petite princesse était intelligente, bien plus que son frère, d’ailleurs, et qu’elle n’avait pas vraiment besoin d’aide pour s’en sortir. Alors, quand elle évoqua l’apprentissage qu’elle pouvait envisager de faire par la suite, en Potions, je lui adressais un sourire. Elle avait encore bien le temps pour se décider au sujet de son avenir, ce n’était pas un choix qui se posait à la légère.


« C’est un sujet fascinant, les potions… Il ne faut pas hésiter à lire un maximum de choses sur le sujet, pour te faire une idée plus précise… »

Parmi mes amis et connaissances qui s’y connaissaient plus que bien en potions… je pensais assez vite à Regor Nott, évidemment, mais aussi à Poppy Tiberius. Bien que je me dise qu’il valait peut-être mieux éviter d’impliquer Poppy dans des histoires familiales… pas après ce qui s’était passé, en tout cas, même si cela remontait à deux ans maintenant.

« Ou bien, si ça te tente, on peut faire des recherches ensemble, quand on a l’occasion, pour que tu puisses t’entrainer au manoir aussi…»

J’avais donc un jus de citrouille à la main, comme ma fille, et même si je n’en raffolais pas vraiment, je devais reconnaître que partager cette boisson avec elle, cela donnait un peu plus de savoir au liquide non alcoolisé.
Et puis, comme je lui avais proposé d’inviter une copine chez nous un de ces jours, voilà que Septima me parlait de sa meilleure amie. Je ne la connaissais pas vraiment, nous nous étions croisés à l’une ou l’autre occasion, quand j’accompagnais ma fille à la gare ou que je venais la chercher, mais c’était à peu près tout. Je fus surpris que la jeune fille ait attendu tout ce temps pour parler de cette histoire de vacances à Septima… mais comme ma fille me le disait, s’il y avait un sentiment de honte qui était sous-jacent, cela expliquait tout.


« J’en parlerai avec ta maman… Mais elle va être assez prise par le travail pendant une partie des vacances, c’est pour cela qu’on ne restera que quelques jours chez Elvira et Sven… » Elle me parlait à cœur ouvert, me faisait part de son inquiétude, de cette peur qu’elle avait de laisser son amie seule à Poudlard… Nous avions encore quelque temps pour organiser quelque chose… Mais je ne connaissais pas les parents de cette fille, alors, cela risquait d’être difficile d’entrer en contact avec eux sans passer par les fichiers du Ministère, chose que je n’étais pas censé faire, mais tant pis, dans certains cas de force majeure, cela pouvait se justifier du point de vue éthique. Je songeais donc déjà à la meilleure approche que je pourrais adopter avec une secrétaire du département des transports magiques, car il était évident que les parents de Rosalie devaient au moins être reliés au réseau des cheminées. « Tu connais le nom de ses parents ? Je peux essayer de les contacter pour qu’on puisse se mettre d’accord… Vous n’avez pas un gros travail à faire ensemble pour un cours, qui justifierait que ce soit plus pratique que Rosalie vienne séjourner au manoir quelque temps, plutôt que de correspondre par hiboux ? »

Oui, j’avais déjà l’excuse toute faite en tête, servie sur un plateau, ou à peu de chose près. Et comme Elianor allait certainement être peu présente et fort occupée, j’en faisais mon affaire. La convaincre n’allait pas être très compliqué… et puis, si c’était comme l’année dernière, Marcus allait trouver le moyen d’être souvent absent… et je préférais avoir de la vie autour de moi quand j’étais en congé en même temps que mes enfants.

Mentalement, j’avais déjà réfléchi à plusieurs possibilités. Restait la question du voyage en Norvège. Mais je me doutais bien que ma sœur ne verrait aucun problème à ce que nous soyons cinq plutôt que quatre. Il allait juste falloir que je fasse en sorte de lui rendre la pareille, d’une manière ou d’une autre. Cela dit, connaissant Elvira, elle n’allait sans doute pas exagérer. Elle était assez ouverte d’esprit pour comprendre ma démarche… et, entre nous, je devais bien reconnaître que j’avais finalement de la chance que ma petite sœur soit comme cela et non comme j’avais longtemps pu penser qu’elle était. Avec le temps, j’avais pu changer un peu mon point de vue. Et ce n’était pas plus mal…

Que ne ferais-je pas pour être un véritable héros aux yeux de ma fille…

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Dim 28 Juin - 13:03
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William & Septima


Ce moment avec mon père, je l’avais attendu depuis tellement longtemps, je n’avais pas l’intention de gâcher la moindre minute passée en sa compagnie. J’avais tellement de choses à lui demander, des nouvelles à prendre. Je sais qu’il ne veut pas que je m’inquiètes pour lui, mais c’est plus fort que moi, il est mon père et je l’aime, alors comment voulez-vous que je ne me demande pas si tout va bien pour lui ? Bien sûr il y avait aussi les cadeaux que nous devions trouver pour maman et Marcus. Concernant Marcus, c’était un peu plus délicat pour papa de lui trouver un cadeau. Je n’ai jamais compris pourquoi mon frère avait une relation si nulle avec notre père. D’un autre côté, il s’entendait très bien avec notre mère alors que moi, non. Peut-être était-ce normal après tout ? J’avais souvent entendu dire que les filles étaient plus proches de leurs pères et les garçons de leurs mères, cela se vérifiait parfaitement dans ma famille. Quant à notre relation à Marcus et moi...et bien elle comme celle de n’importe quels frères et sœurs je suppose. On s’aime parce qu’en tant que frère et sœur, c’est un peu ce qu’on attend de nous, mais sinon on se chamaille assez souvent, même si j’évite autant que je peux de répondre à ses provocations gratuites, parfois c’est plus difficile que cela en a l’air.

Une fois que nous nous étions installés au Trois Balais, j’avais commencé à évoquer à papa le cadeau que j’avais l’intention de prendre pour maman à son tour il me parla de celui que l’on pourrait prendre pour mon frère.

 - Tu sais ce qui serait bien pour Marcus ? Un cadeau utile et un cadeau divertissant. Je peux me charger du cadeau utile si tu veux, comme ça s’il grogne, ce sera sur moi pour une fois et toi tu lui donneras le cadeau divertissant.

Cela permettrait peut-être à Papa de gagner des points auprès de Marcus. Je n’en étais pas persuadée, mais avec mon frère, on ne savait pas vraiment à quoi s’attendre de toute manière. Ensuite, j’avais interrogé mon père pour savoir comment il allait. Il me semblait tellement fatigué. Je n’étais pas stupide, je savais bien qu’à la maison cela n’allait pas très fort entre maman et lui, même s’ils s’arrangeaient pour ne rien montrer devant nous, il m’arrivait parfois de surprendre des disputes entre eux pendant que j’étais censé dormir. Est-ce que ces disputes ont contribué à la mésentente qu’il y a entre ma mère et moi, sachant que je ne pouvais m’empêcher de prendre le parti de mon père. Et donc, les tensions entre lui et maman, plus son travail qui lui prenait beaucoup de temps, c’était normal que je m’inquiète.  J’esquissais un doux sourire en sa direction.

 - Papa, tu es mon père et je t’aime...je ne pourrais jamais m’empêcher de m’inquiéter pour toi, c’est comme si je te demandais de ne pas t’inquiéter pour moi. Je sais que tu ne réussirais pas à le faire, mais c’est le jeu, c’est normal que nous nous inquiétions l’un pour l’autre.

J’avais ensuite évoqué son amie, Meredith Carrow. Je la croisais souvent à Poudlard, mais je n’osais pas vraiment aller vers elle. Oh elle a toujours été très gentille avec moi, mais je ne sais pas, quelque chose en elle m’impressionnait beaucoup. Elle était vraiment élégante, elle dégageait un je-ne-sais-quoi qui faisait qu’elle devait impressionner beaucoup de monde.

 - Oui, je la croise régulièrement, mais...je n’ose pas lui parler. Je sais, tu vas dire que c’est stupide, parce qu’elle est très gentille, je veux dire, elle s’est toujours très bien comporté avec moi, mais c’est juste que...je ne sais pas...elle m’impressionne un peu je crois.

Le rouge me monta aux joues quand j’avouais cela à mon père, j’espérais qu’il ne me trouve pas stupide de ressentir cela pour son amie. Mon regard s’illumina quand il me parla de Quidditch.

 - Et bien Helios n’a pas de souci à se faire, je n’ai pas l’intention de laisser une autre Maison que Serpentard gagner la Coupe de Quidditch.

J’avais parlé à mon père de mes futurs projets de carrière, à savoir que je ne savais pas encore exactement ce que j’allais faire de mes dix doigts, mais que je me verrais bien étudier les Potions. Je hochais positivement la tête en souriant.

 - Oui, c’est vraiment fascinant et puis, tu imagines ce qu’un simple liquide peut faire sur une personne ? C’est vraiment passionnant, il faut aussi apprendre correctement les ingrédients et leurs effets, sinon adieu à ton chaudron qui peut très bien exploser. J’eus un petit rire. Mon sourire revint à nouveau quand mon père me proposa de m’aider à travailler.  Vraiment ? Tu ferais ça ? Oh oui papa, ce serait vraiment super qu’on puisse travailler tous les deux.

J’étais de ces élèves que la perspective de passer tout l’été à travailler une matière qu’ils adoraient ne rebutait pas, bien au contraire, surtout si mon père était le professeur.

Le sujet « Rosalie » arriva sur le tapis. J’avais été tellement choqué d’apprendre que ses parents ne lui consacraient que très peu de temps que j’avais décidé de l’inviter à passer Noël dans ma famille pour qu’elle voit ce que c’était que de véritables fêtes de Noël en famille.

 - Merci papa. Je me doute que maman sera très occupé. C’est important pour moi tu sais. Rosalie est vraiment quelqu’un de très bien. Tu sais qu’on est né le même jour elle et moi ? C’est comme ça qu’on a lié connaissance d’ailleurs quand nous étions en première année, et depuis nous ne sommes plus quitté. Je t’avoue que j’ai été un peu déçue et peut-être un peu vexé qu’elle attende toutes ces années pour me parler de ce qu’elle vivait chez elle, mais d’un autre côté, je la comprends aussi, ce n’est pas un sujet facile à aborder, même avec sa meilleure amie.

Papa me posa ensuite des questions sur son identité pour voir s’il pouvait contacter les parents de mon amie.

 - Humm….alors si je me souviens bien, son père s’appelle Ethan Clarke et sa mère...Serena Clarke. Pour le travail, c’est tout trouvé, on a un gros devoir à rendre en Potions, et nous sommes en binômes pour ce devoir Rosalie et moi, donc l’excuse est toute trouvée.

Un sourire satisfait se dessina sur mon visage. Si les parents de Rosalie ne s’occupaient pas vraiment d’elle, ils ne voulaient cependant pas qu’elle gâche ses études, ils ne verraient donc pas d’objection à ce que leur fille aille travailler ses cours de Potions.
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Lun 29 Juin - 8:59
Je savais bien que j’étais typiquement ce que l’on pouvait appeler un « papa poule »... Envers mes enfants, je m’étais toujours montré présent, protecteur, doux et attentionné. Je n’avais jamais fait usage de violence envers eux, ni physique, ni verbale, ni psychologique. Il me semblait, même, que j’aurais été capable de tout faire pour pouvoir être sûr qu’ils aillent bien tous les deux. Et même si cela impliquait parfois de faire des choix ayant des conséquences plus importantes que ce que j’aurais voulu, je tenais à jouer mon rôle de parent de mon mieux et jusqu’au bout.
C’était peut-être le fait que j’aie moi-même été très déçu par mes propres parents qui me donnait envie de faire mieux qu’eux, d’être à la hauteur et de ne pas refaire les mêmes erreurs. Mais l’époque était déjà tellement différente... et des erreurs, tout le monde en faisait, personne ne pouvait se targuer d’être à l’abri de faire un pas de côté...

J’avais la chance, aussi, d’avoir des enfants qui se montraient polis et bien élevés, le genre d’adolescents qui ne nous font pas honte en soirée et qui, bien que la vie ne soit pas un long fleuve tranquille où tout n’aurait été que rose et violette, se montraient bien souvent sous leur meilleur jour. Pas toujours et pas à cent pour cent, bien sûr, aucune famille n’était parfaite, mais quand j’entendais des collègues, au Ministère, parler des frasques de leur progéniture, je me disais que je pouvais m’estimer heureux de ne pas avoir à traverser cela.

Cependant, je m’inquiétais tout de même pour Marcus. Depuis son entrée à l’université, je le trouvais changé. Et je ne savais pas si c’était en bien ou non, d’ailleurs. Bien évidemment, ce n’était pas à moi qu’il allait se confier, il ne fallait pas rêver. Si je voulais connaître le fin mot de l’histoire, c’était plutôt vers d’autres étudiants que j’aurais dû me tourner.
Quant à Septima... rien que le fait de l’avoir en face de moi en cet instant me procurait un bel effet cathartique. Sa présence me libérait de tant de pensées négatives que je ne pouvais que me sentir bien avec elle. Et, d’une certaine façon, j’étais sûr que ma fille devait sentir cela...
D’ailleurs, je ne pus réprimer mon sourire quand elle parla des cadeaux pour Marcus. Je sentais bien qu’elle voulait m’aider à trouver un moyen de faire plaisir à son frère, peut-être pour qu’il me perçoive un peu moins comme son ennemi et un peu plus comme son père... mais je songeais aussi que jamais il ne se laisserait « acheter » par des cadeaux, aussi divertissants puissent-ils être : ce qui venait de moi, généralement, Marcus le rejetait. Peut-être que je devrais lui offrir une thérapie avec un psychomage réputé, en réalité... mais il aurait très mal pris cela, en interprétant la chose comme un affront ou une insulte.


« On trouvera bien quelque chose qui lui correspondra... » Je ne voulais pas que ma fille sente le désarroi que me procurait la simple idée de devoir trouver le cadeau pour mon fils qui semblait tant me haïr. Je ne tenais pas à plomber l’ambiance. « Quant à toi... tu as intérêt à me laisser t’offrir quelque chose aujourd’hui ! »

Ce n’était pas nécessaire, je le savais bien... mais voir la lueur de joie dans les yeux de la fille quand je lui offrais un petit quelque chose, cela me remplissait de bonheur. Septima n’était pas difficile et je savais bien que si je me contentais de lui acheter des friandises pour elle partager ensuite avec ses amis, elle en serait tout à fait satisfaite.
Et puis, à côté de ce côté encore un peu enfantin qui m’émerveillait chaque fois, ma fille pouvait se montrer d’une maturité see déconcertante. Rien que ses propos par rapport à l’inquiétude dont elle faisait preuve à mon égard... il y avait quelque chose de beau dans ce qu’elle me disait, mais peut-être aussi quelque chose d’un peu triste...


« Il y a des choses plus importantes à ton âge, tu sais... C’est vraiment adorable de t’en faire pour moi, mais ce n’est pas ton rôle, ma belle... Et je suis censé être assez grand pour m’en sortir. » Je finissais ma phrase sur un clin d’œil.

Bien sûr, cela me touchait que ma fille me dise cela, mais je ne savais pas trop ce qui pouvait la pousser à s’inquiéter autant pour moi. J’essayais autant que possible de rester discret sur la fatigue accumulée, sur toutes ces heures passées à travailler, sur le nombre de potions de l’œil vif que je consommais par jour pour tenir... et les disputes qui éclataient entre Elianor et moi, eh bien, nous avions encore la décence de ne pas les avoir devant nos enfants, car nous ne voulions pas, ni elle ni moi, qu’ils nous voient nous déchirer comme cela.

Il n’y avait qu’une seule personne avec qui j’osais aborder les difficultés de mon couple. Et cette personne n’était autre que Meredith Carrow... que ma femme incriminait justement, puisqu’elle trouvait que je passais beaucoup trop de temps avec Meredith, à cause du Conseil d’Administration et des responsabilités que cela engendrait. Entre les deux femmes, cela n’avait jamais été l’entente de rêve, mais mon épouse faisait preuve d’une certaine animosité envers mon amie... et je sentais bien qu’un jour ou l’autre, il allait falloir que je fasse un choix difficile. Pour l’heure, ce n’était pas à l’ordre du jour... et heureusement, car je ne voyais pas ce que j’aurais pu décider sans avoir plus d’éléments en main. Peut-être qu’avec un peu de temps, cela irait mieux... j’espérais pouvoir trouver un compromis qui me permettrait d’être efficace professionnellement et politiquement, tout en ayant la possibilité d’être présent et disponible pour ma femme et pour ma famille. Il viendrait bien un moment où les journées de seize heures prendraient fin et où le rythme du quotidien serait un peu plus vivable...


« Ce n’est pas stupide : c’est normal que tu sois impressionnée. Meredith est... » Je cherchais le mot juste. Elle était magnifique, intelligente, pleine de ressources et d’imagination... elle était... parfaite ? À mes yeux, oui, mais je ne pouvais tout de même pas dire cela à ma propre fille... « ... Un bel exemple de réussite. » Travailler avec elle, c’était un véritable plaisir. Même si son fils ne voyait pas cela d’un très bon œil. D’ailleurs, comme nous parlions de lui, je souris à Septima. Elle avait une volonté de fer, ma chère fille, et cela faisait plaisir à voir et à entendre. Je ne doutais pas de ses capacités ni de son talent sportif. Elle aussi était parfaite à mes yeux, en réalité. « Tant que vous gardez un bon esprit d’équipe, vous pourrez y arriver ! Je m’arrangerai pour être là pour tes prochains matches. »

Là encore, je savais que je pourrais compter sur ma belle amie pour me tenir une bonne place à ses côtés pour assister au match de Quidditch. Cela ne demandait pas vraiment de grand effort pour Mrs Carrow de me faire entrer à Poudlard, mais nous évitions tout de même que ce soit trop fréquent, même si ce n’était pas l’envie qui nous manquait.

Je bus un peu de jus de citrouille, tout en écoutant ma princesse me parler de son engouement pour les potions et les breuvages magiques. A son âge, c’était une matière scolaire que j’appréciais beaucoup, moi aussi, avec la métamorphose, et il me semblait que travailler là-dessus avec ma fille durant les prochaines vacances pouvait être une belle occasion de partager des moments privilégiés ensemble. Je ne demandais pas mieux. Tout ce qui pouvait nous permettre de passer du temps ensemble, tous les deux, j’étais preneur. D’ailleurs, encore une fois, je ressentis la joie de ma fille dans ses paroles et dans son intonation. Septima était vraiment adorable. Comment aurais-je pu lui refuser quoi que ce soit ? Je fondais littéralement quand je la voyais aussi spitante… Son enjouement, son côté fringant et sémillant, tout cela me donnait juste envie de tout faire pour voir son sourire illuminer son visage, encore et encore…


« Je ferai tout ce que tu veux, Septima, tu sais bien… » J’étais pire qu’un jeune ado amoureux quand il s’agissait de faire plaisir à ma fille. J’étais incapable de lui refuser quoi que ce soit et il me semblait que, même si elle en avait parfaitement conscience, ma fille n’abusait pas, alors qu’elle aurait très bien pu… mais non, ma petite princesse était honnête et très correcte, elle n’avait jamais joué les enfants gâtés et c’était sans doute un peu pour cela que j’avais toujours cette folle envie de lui faire plaisir : parce qu’elle était, elle-même, un plaisir pour moi. J’étais fier de ma fille, je l’avais toujours été et, même si j’avais l’impression qu’elle avait grandi à une vitesse effroyable, je ne pouvais qu’être heureux d’avoir une bonne relation avec elle. C’était une vraie source de bien-être pour moi que de pouvoir passer du temps en sa compagnie, elle me ressourçait et me permettait de me sentir bien. Alors, oui, vraiment, j’étais prêt à tout pour elle.

En plus de ses nombreuses qualités, ma fille avait ce qu’on pourrait appeler « un grand cœur ». Quand elle m’expliqua ce qui concernait sa meilleure amie, ma sensibilité naturelle refit surface et, entre les lignes, je devinais des émotions liées à l’empathie que pouvait avoir Septima envers cette fameuse Rosalie. La déception et la frustration que son amie ait pu garder le silence aussi longtemps ne m’étonnait pas… Dans une relation sincère, il me semblait tout à fait normal de parler à l’autre de ce qu’on vit, de ce qu’on ressent, de nos joies et de nos peines…
« Même si elle a confiance en toi, Rosalie a peut-être eu un peu peur de ce que tu allais penser de sa situation… On ne peut pas prévoir les réactions des autres, après tout… » Mais je comprenais les deux points de vue, à vrai dire. « Je contacterai ses parents pour organiser cela. Et puis, si vous êtes devenues inséparables, c’est important que Rosalie puisse passer du temps avec toi. Surtout si c’est pour travailler… Je compte sur toi pour me dire un peu ce qu’elle aimerait faire, à part ce devoir de potions. »

J’avais envie que ces vacances de Noël soient de belles vacances pour ma fille, alors, si sa meilleure amie avait l’autorisation de ses parents pour venir chez nous, ce pouvait être une formidable occasion de leur faire plaisir à toutes les deux. Il allait falloir que je m’occupe de ces Clarke, mais généralement, quand des sorciers étaient contactés par des gens travaillant aux Ministère de la Magie, cela avait plutôt tendance à les pousser à répondre par l’affirmative. Le seul souci possible, ce serait peut-être une question d’opinion politique. Mais si nous n’abordions pas le sujet, il n’y avait pas de raison qu’il y ait un problème, n’est-ce pas ?
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Dim 30 Aoû - 14:42
A Father's love is higher than the mountain
William & Septima


Ce rendez-vous avec mon père, je l'avais attendu depuis de longues semaines. J'adorais aller à Poudlard, étudier de nouvelles choses, mais lorsque j'y étais, mon père me manquait atrocement. Je me souviens de ma première année ici, cela avait été l'enfer. Oh bien sûr je n'avais pas tout dit à papa, je lui disais que tout allait bien, que bien que consacrant beaucoup de temps à mes devoirs, je trouvais aussi le temps de m'amuser. La vérité c'est que j'avais commencé à réellement m'amuser après les vacances de Noël parce que c'était à ce moment-là que Rosalie et moi avions véritablement commencé à être très proches.  Je savais bien que papa n'avait pas été dupe, même si je lui avais caché cette partie de ma scolarité, mais il était de ces parents qui laissaient un minimum d'intimité à leur enfant à partir du moment où ce n'était pas "dangereux", je pouvais avoir un jardin secret, mais à part ce début de scolarité, je n'avais jamais rien caché à mon père. Il était mon confident privilégié. D'abord parce que j'avais une grande confiance en lui et ensuite, avec son expérience il était souvent de bon conseil. Je hochais la tête lorsqu'il me dit qu'on trouvera bien quelque chose pour Marcus et ne pus empêcher un rire de sortir de ma gorge lorsqu'il me dit que j'avais intérêt à le laisser m'offrir quelque chose aujourd'hui.

- Très bien, très bien. S'il n'y a que cela pour te faire plaisir.

Naturellement, cela me faisait plaisir à moi aussi, mais je n'étais pas trop exigente. J'avais envie d'une nouvelle robe, peut-être pourrais-je l'avoir aujourd'hui ? Tout dépendera de ce qu'on trouvera en boutique.  J'avais fait part à papa de mon inquiétude à son sujet. Je sais que j'étais un peu jeune pour m'inquiéter de la sorte pour lui, mais c'était plus fort que moi. J'eus un petit sourire.

- Je le sais bien mon petit papa, mais les choses sont ainsi. Rassures-toi, la période où je voulais me marier avec toi quand je serais plus grande est terminée, mais je ne pourrais jamais m'empêcher de me faire du soucis pour toi. Tu sais, je ne suis pas naïve, je me doute bien que le travail que tu fais n'est pas forcément facile, que tu n'as pas non plus que des amis...je ne suis pas au courant de tout bien sûr, mais...j'entends les gens parler autour de moi. Alors je serais toujours un peu inquiète pour toi. C'est ainsi et tu n'y peux rien.

J'avais ensuite confié à Papa que Mérédith, son amie, m'impressionnait. Je pensais que cela était stupide, mais papa me rassura en disant que non, cela ne l'était pas parce qu'elle avait effectivement un certain charisme. Là encore j'avais hoché la tête, mais sans rien répondre. La discussion dévia ensuite sur le Quidditch, l'un de mes sujets préféré. Je souriais.

- Tu as raison, mais ne t'inquiètes pas pour ça, nous avons un excellent esprit d'équipe. Je regardais mon père en hochant la tête. J'en suis persuadé papa, je te fais confiance.

Le sujet Rosalie arriva ensuite et j'avais demandé à papa qu'elle puisse venir avec nous pour Noël, cela lui permettrait d'être en dehors de Poudlard pour les fêtes.

- C'est super papa, merci beaucoup. Je sais que Rosalie n'a pas voulu me blesser en ne m'en parlant pas, je me mets à sa place et je crois que j'aurais agis comme elle, mais maintenant que je suis au courant de sa situation, j'ai bien l'intention de faire tout mon possible pour l'améliorer.

J'eus un petit sourire amusé.

- Et avec ton aide ce sera encore plus facile.

Je terminais ma boisson et reposais le verre devant moi.

- On y va ? J'aimerai beaucoup voir les robes qu'ils proposent chez Gaichiffon
(c) DΛNDELION
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Mar 1 Sep - 14:10
Il avait toujours été difficile pour moi de devoir me séparer de mes enfants durant l’année scolaire, alors, à la moindre occasion de passer du temps avec ma progéniture... je fonçais. Je n’étais pas censé avoir de préférence pour un de mes enfants, d’ailleurs il me semblait que je les aimais tous les deux autant, mais je n’avais juste pas la même relation avec Marcus qu’avec Septima.
Ma fille avait changé quelque chose en moi, en quelque sorte, elle avait tout chamboulé... alors que la naissance de mon fils avait déjà changé beaucoup de choses... L’arrivée de Septima avait sans doute été l’un des plus grands bonheurs qu’il m’avait été donné de vivre, si pas le plus grand. Je voulais tellement avoir une fille...
Forcément, la moindre petite opportunité de faire le bonheur de ma princesse était bonne à prendre. Si elle m’avait demandé pour que je lui achète un hippogriffe ou un abraxan, j’aurais très certainement cédé assez facilement. Et j’aurais ensuite pris beaucoup de plaisir à la regarder s’occuper de l’animal et s’en servir comme monture... Bon, savoir Septima sur un hippogriffe me rassurait tout de même moins que sur un abraxan... au moins ce dernier avait un meilleur caractère. Cependant, la question ne se posait pas vraiment pour l’instant : j’avais la chance d’être le père d’une adolescente tout à fait raisonnable, puisqu’il était assez inhabituel qu’elle demande que je lui achète des choses inutiles ou d’une valeur inconsidérée. D’ailleurs, j’avais même dû insister, quelques instants plus tôt, pour moi pouvoir offrir quelque chose à ma fille aujourd’hui. J’avais l’impression que n’importe quel ado aurait sauté sur l’occasion pour se faire offrir un truc ou l’autre... en tout cas, Marcus se serait fait un plaisir de me faire acheter quelque chose.
Et, en plus de cela, Sept’ avait un sens de l’humour qui allait sans doute encore s’affiner aces le temps... mais pour une fille de son âge, maîtriser le second degré, c’était déjà formidable !


« Je préfère ça. » Je lui souris. Oui, lui faire plaisir, cela me rendait heureux. Il ne m’en fallait pas plus.

Quant à l’inquiétude que ma fille manifestait pour moi... à vrai dire, cela me faisait autant plaisir que cela me désolait. Un enfant ne devrait jamais avoir à ressentir de l’inquiéter pour ses parents... je ne voulais pas que Septima se rende malade d’angoisse pour moi, même si elle avait, une fois encore, des propos sages et réfléchis pour son âge. Je ne savais pas trop comment la rassurer efficacement, puisque ce genre d’inquiétude, elle en avait depuis très longtemps.
Elle avait d’ailleurs la maturité d’analyser la situation en tenant compte des données dont elle disposait et de celles qu’elle n’avait pas. Bien sûr qu’elle n’était pas au courant de tout... et heureusement, d’ailleurs ! Je ne voulais pas que ma fille ait connaissance de certaines choses qui ne la concernaient pas : moins elle en savait, mieux c’était... notamment pour ce qui concernait les activités que nous avions parfois en tant que mangemorts... et puis, oui, effectivement, le boulot et la politique, cela n’amenait pas que des amis... la politique avait même tendance à en faire fuir plus d’un.
« C’est adorable, ma belle, mais ne gâche pas ton temps en inquiétudes. Je ferai toujours tout pour que tu n’aies pas à angoisser pour moi... »

Je l’aimais tellement... bien plus que je ne m’aimais, très certainement. J’aurais donné ma vie pour ma fille, c’était un fait. Sans doute pour mon fils aussi, remarquez, mais lui n’en avait pas autant conscience que sa petite sœur.

Et puis, ma fille avait évoqué Meredith. Sujet glissant s’il en était… mais je pensais m’en être plutôt bien sorti. Je n’étais pas certain que Septima puisse comprendre que Mrs Carrow et moi avions une relation qui dépassait quelque peu le cadre d’une amitié traditionnelle… Comment réagirait-elle si elle savait que certaines des disputes qui éclataient entre sa mère et moi étaient dues à ma proximité avec Meredith ? Il faudrait peut-être un jour que je sois clair avec mes enfants par rapport à cela… Marcus savait très bien que j’avais d’autres partenaires, ce qui expliquait qu’il soit si méfiant quand j’avais des rendez-vous tardifs pour le boulot. Quant à Septima… je ne me voyais pas vraiment aborder le sujet, mais je savais pertinemment qu’elle n’était pas idiote et qu’elle finirait par remarquer quelque chose.

Le quidditch, par contre, c’était un sujet de conversation assez confortable. Ma fille en était férue et je savais que si je la lançais sur le sujet, elle serait heureuse de m’expliquer les stratégies mises en place dans l’équipe de Serpentard. Mais, à vrai dire, je préférais l’idée de venir voir tout cela par moi-même. Grâce à Meredith, il m’était très facile de venir à Poudlard, que ce soit pour les matches ou pour d’autres raisons. Il était normal, après tout, que les deux membres mangemorts du Conseil d’Administration se voient régulièrement pour toutes sortes de raisons purement politiques.
J’adressai un nouveau sourire à ma fille. J’aimais la voir aussi sûre et combative. Elle faisait ma fierté et elle le savait sans aucun doute.

Dans toutes ses qualités, Septima avait aussi le don d’être une vraie amie. Elle venait de m’en fournir la preuve en me parlant de sa copine Rosalie. En effet, ce que ma fille avait en tête, seule une véritable amie y aurait pensé… Et je ne pouvais que l’encourager dans cette voie, raison pour laquelle je n’avais pas hésité à la suivre dans son projet.
« Tu es faite pour Serpentard ! C’est la maison dans laquelle on se fait les meilleurs amis qui le restent pour la vie ! » Même en étant arrivé sur un tard dans cette maison de Poudlard, je m’y étais fait, en effet, d’excellents amis qui le demeuraient encore et toujours à l’heure actuelle, dont Rabastan, bien sûr, celui qui était et resterait certainement mon meilleur ami. « Tu pourras dire à Rosalie qu’elle sera la bienvenue au manoir chaque fois qu’elle le souhaitera. »

Je terminai mon verre également puis je me levai pour confirmer à Septima que nous allions effectivement lever le camp.

« J’ai entendu dire qu’il y avait quelques articles inédits chez Gaichiffon, une sorte de collection spéciale pour les fêtes, avec des petits accessoires magiques… » Ma secrétaire, Ariane, parlait sans arrêt de cette fameuse collection de vêtements, ces derniers temps. Et comme elle connaissait mon goût pour l’élégance, elle m’avait montré un peu ce qu’elle avait pu trouver comme photos animées du défilé auquel elle avait assisté. Et, à vrai dire, je savais déjà laquelle de ces tenues j’avais envie de payer à ma fille.
Ce que j’appréciais chez Gaichiffon, c’était que les différentes lignes de vêtements qui y étaient proposées couvraient vraiment toutes sortes de goûts. J’y trouvais facilement les costumes trois pièces que j’aimais porter, ainsi qu’un panel de cravates très varié. Et puis, dans le style un peu plus casual, je pouvais aussi trouver des vêtements de détente. Et pour la petite touche plus colorée que je ne manquais pas d’ajouter, comme une marque d’originalité et de joie dans un ensemble parfois un peu "terne", j’adorais me procurer des paires de chaussettes à motifs mouvants, très colorés, qui amusaient souvent ma secrétaire. Elle trouvait que c’était là une preuve que j’étais un homme capable de rire et pas juste un bourreau de travail.

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