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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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/!\ Saturday night fever || ft. Alexander /!\ hot :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Lun 23 Mar - 23:17
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Saturday night fever




Samedi soir… Liverpool…
Ce que je venais faire ici ? Eh bien, m’amuser, tout simplement. Comme cela m’arrivait assez régulièrement, en réalité. Un de ces soirs où j’étais de sortie, en ayant laissé mon alliance au manoir, histoire de ne pas griller toutes mes chances au premier coup d’œil qu’aurait pu me lancer une personne un peu trop respectueuse des valeurs traditionnelles de mariage, fidélité et tout ce genre de choses…
Mais je ne pouvais pas louper cela. La ville de Liverpool regorgeait de bars et de pubs tous plus intéressants les uns que les autres et, ici, il y avait peu de chances que j’aie besoin de modifier mon apparence.

La soirée était prévue depuis un bon bout de temps et elle avait d’ores et déjà fait couler tellement d’encre qu’elle en était devenue incontournable pour moi. Oh, pourtant, il s’agissait d’une soirée en territoire moldu… avec une majorité de moldus… et de groupes moldus… Le rock me plaisait, de toute façon, même si ce n’était pas la raison première de ma présence ici.
Le bar où je me rendais ce soir proposait une scène ouverte pour des groupes plus ou moins aguerris, mais c’était surtout la faune locale qui m’intéressait… La plupart des gens venaient ici dans des buts bien différents de celui du concert proposé… On y venait seul et on repartait à deux, ou à trois, selon les moments et selon les opportunités…

Ce soir, je ne cherchais pas un plan à plusieurs, mais plutôt une seule personne, histoire de passer une bonne soirée, en bonne compagnie. Je n’avais donc pas vraiment opté pour des artifices quelconques, juste une apparence un peu plus relax, peut-être que d’habitude. En effet, j’avais évité de porter une cravate, notamment, et mon costume ne comportait pas de veston, j’estimais que pour ce genre de soirée, ce n’était pas nécessaire, puisque, de toute façon, je ne comptais pas garder mes fringues toute la durée de la soirée.

Arrivé sur place, je m’installais au comptoir. Parce que je n’étais pas là pour jouer les groupies, ni pour rejoindre une bande de potes… non, j’étais clairement en chasse, pour ainsi dire… J’avais regardé un peu la population présente ce soir… Des minettes à peine majeures… des jeunes types de la même tranche d’âge… Je n’étais pas contre des partenaires plus jeunes, évidemment, mais j’avais un peu de mal avec ceux qui avaient à peu près l’âge de mon fils. Allez savoir pourquoi… Question de conscience, sans aucun doute…


« Une bière, s’il vous plait. » Je commençais toujours par une bière, où que j’aille. Les pubs offraient généralement de très bonnes blondes à la pression et c’était vraiment un plaisir de consommer cela.
Les alcools forts me plaisaient aussi, mais dans une moindre mesure. Parce qu’ils n’étanchaient pas la soif, d’abord, et parce qu’ils me grisaient bien trop vite, aussi. Au moins, la bière, je pouvais la savourer et en consommer facilement quatre ou cinq sans commencer à faire n’importe quoi avec n’importe qui. J’en avais déjà fait l’expérience et se réveiller d’un black out, ce n’était jamais l’idéal pour moi… Je n’aimais ni perdre le contrôle ni la simple idée de ne pas avoir de souvenirs de ce que j’avais bien pu faire la veille…

Je ne venais pas assez souvent ici pour être un habitué. Je savais qu’il y avait un coin plus cosy quelque part, avec une atmosphère plus intime, mais y aller seul n’était pas l’idée du siècle, alors je préférais rester discret pour l’instant. Observer restait le meilleur moyen de pouvoir trouver la personne qui me conviendrait pour ce soir. Car il était hors de question que je reste seul ce soir, autant le dire… mais je préférais tout de même pouvoir passer du bon temps avec quelqu’un d’agréable à regarder.
Les gens commençaient à arriver, au fur et à mesure que le temps passait, et je ne me lassais pas de regarder les allées et venues.

Et puis…
Je le vis. J’en étais à ma troisième bière et il venait d’entrer. Je ne pouvais pas le louper, pas après l’avoir vu quasiment tous les jours pendant quatre mois… Et je savais qu’il ne pourrait pas me reconnaître, puisque j’avais chaque fois eu un visage autre que le mien.
Bon sang… Je ne savais pas pourquoi, mais le voir ici, cela me fit une drôle d’impression… Je me souvenais parfaitement de chaque instant passé avec lui… de la tentation qui m’habitait chaque fois que je venais m’occuper de lui…
Je lui avais fait subir pas mal de choses et le voir là, debout, en forme, cela me fit quelque chose. Etait-ce malsain ou non ? franchement, je n’en savais rien, mais il était clair que ce soir, mon pari avec mes amis n’avait plus lieu d’être, alors, quand il s’approcha du bar pour commander son verre, je n’eus même pas la moindre petite hésitation.
« Mettez ça sur ma note. »

Et je me tournais vers lui. Parce qu’il était clair que quelqu’un qui se faisait offrir un verre par un inconnu n’allait pas rester là sans rien faire et sans rien dire.
J’ignorais s’il était là pour les mêmes raisons que moi ou s’il était intéressé par la scène, mais je me souvenais fort bien de certains détails de son anatomie qui m’avaient déjà fait de l’œil l’an dernier, lorsqu’il était à ma merci et que je ne pouvais rien lui faire… On n’avait jamais su exactement comment lui et les autres avaient fini par s’échapper, mais une partie de moi était plutôt heureuse de tomber sur lui ici, ce soir.


« Enfin, si ça ne vous dérange pas… » Je ne pouvais pas non plus m’imposer… mais, bon sang, quand je repensais à son torse, ses biceps, ses cuisses… Ce type avait un physique de beau mec… et on l’avait assez malmené pour qu’il ait besoin d’un peu de temps avant de se remplumer… Quand je le regardais, là, dans le pub, il était difficile de reconnaître celui qui avait été ma victime de prédilection l'année dernière... Il avait repris du poil de la bête et une démarche d'homme libre, mais sur son visage se lisaient des souffrances que je ne pouvais, évidemment, pas ignorer.
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Dim 29 Mar - 0:58
Saturday night fever
« feat William Ombrage »
Adossé à la devanture d'un magasin situé sur le trottoir d'en face du bar où je suis censé me rendre, je me demande encore ce que je fous ici. Certes, le flyer accroché à mon pare-brise et trouvé plus tôt dans la matinée, laissait présager un concert assez sympa. J'avais alors tenté de joindre Amber tout le début d'après-midi pour lui proposer de m'accompagner, sans succès. Ce qui est plutôt dommage d'ailleurs, parce que je suis à peu près sûr que ce genre d'évènement aurait pu lui plaire. Sans nouvelles de sa part, je me suis tout de même décidé à aller voir ce que ça pouvait donner, pour je ne sais quelle obscure raison.

Déjà, Liverpool. Quatre heures de route en bagnole, rien que ça ! Non mais sans déconner, faut être complètement débile pour se taper tout ce trajet juste pour écouter un peu de musique. Ou sacrément défoncé et s'être enjaillé sur un coup de tête. Ah oui bah voilà, vu comme ça, ça explique tout. A croire que Londres ne regorge pas suffisamment d'un tas de distractions qui auraient tout aussi bien pu me changer les idées. Après tout, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, hein ?! Et puis un concert, bordel. Moi qui ne suit franchement pas friand des bains de foule, j'aurai pu trouver une meilleure idée, sur ce coup là. C'est toujours préférable que de se retrouver en boîte, agglutiné dans quelques mètres carrés à un tas d'énergumènes aussi étouffants que suants – raison pour laquelle je n'y met presque jamais les pieds d'ailleurs – mais il faut bien admettre que niveau tranquillité, je n'ai pas jeté mon dévolu sur la meilleure occupation qui soit, sur ce coup là.

Bon, au moins c'est un bar. Rien ne m'oblige à aller me mêler à tous ces clampins, j'ai même tout le loisir de passer ma soirée vautré au comptoir à me beurrer tranquillement, si ça me chante. C'est bien ce que j'ai l'intention de faire d'ailleurs. Faut pas déconner non plus, maintenant que j'ai fais tout ce trajet, je vais certainement pas passer ma soirée là comme un con, à attendre que le temps passe en dévisageant les passants. En plus ça caille et la redescente n'aide pas. J'aurai dû penser à prendre de quoi occuper la soirée avant de partir. Tant pis, je me vengerai sur l'alcool. Je tâche donc de me dépêcher de fumer la fin de mon joint, puis je balance distraitement le carton en traversant la route.

Sitôt que je pousse la porte d'entrée, le brouhaha ambiant me vrille les tympans. Dire que ce n'est que le début de soirée et que le premier groupe n'a même pas encore commencé. Peu désireux de m'attarder davantage au milieu de tout ce monde, je me fraye un chemin jusqu'au comptoir, sans trop de difficulté. Une fois sur place, j'attends patiemment de pouvoir attirer l'attention du barman. Lorsque je finis par capter son regard, je lui fais signe d'approcher pour pouvoir commander un Whisky. A peine ai-je le temps de me faire servir que j'entends quelqu'un l'interpeler en demandant à régler ma consommation. Sérieusement ?! J'ai la tête de quelqu'un qui a l'air d'avoir envie de se faire accoster ? Je crois pas, non. D'un geste brusque, je me retourne vers le propriétaire de la voix. « Putain mais ça se voit pas que j'ai juste envie d... » Je m'arrête au beau milieu de ma phrase, tout en détaillant l'homme des pieds à la tête. Bordel de merde.

Je prends le temps de déglutir, avant de reprendre à nouveau. « ...de compagnie !» Je ferme les yeux, je respire un coup. Je dois avoir l'air d'un parfait abruti. Faut dire que je m'attendais pas à ça, aussi ! On va pas se mentir, ce type a l'air âgé de pas mal d'années de plus que moi. Mais putain, ce qu'il est canon ! J'en reviens pas. Puis classe, en plus de ça. L'air de rien, je jette un coup d’œil par dessus mon épaule, comme pour m'assurer que c'est bien à moi qu'il s'adresse. Parce que vraiment, je me demande bien ce qu'il peut me trouver. Pas que je sois du genre à me laisser aller, à vrai dire j'ai même un problème assez maladif avec l'hygiène depuis qu'Ange, Amber et moi avons réussit à fuir l'enfer de notre condition. Mais clairement, lui et moi on ne joue pas du tout dans la même cour.

Un peu brusquement, je m'empare de mon verre que je vide d'une traite. J'ai vraiment besoin de reprendre une contenance, là. Puis je reporte aussitôt mon attention sur l'homme à mes côtés. « .Ça me va, si vous me laissez vous offrir le prochain. Et pourquoi pas les suivants ? » Après tout, ce serait mentir que de prétendre qu'il me laisse totalement indifférent. Ce serait même plutôt le contraire. Alors maintenant qu'il est venu jusqu'à moi, autant dire que je n'ai pas l'intention de le laisser filer aussi facilement. En espérant d'ailleurs que ma réaction première ne lui donne pas simplement l'envie d'aller voir si l'herbe est plus verte dans un autre coin.

A nouveau, mon regard se perd sur sa tenue, somme toute assez tape à l’œil dans un tel environnement. Mais je ne vais clairement pas m'en plaindre, parce que bien qu'il ne soit clairement pas dans mes habitudes de porter ce genre de tenues, je dois bien admettre que ce costume lui va à merveille. « Vous venez souvent dans ce genre d'endroit ? » Oui oui, j'essaye clairement de noyer le poisson et de lui faire oublier ma réaction de tout à l'heure. Ça me fait assez bizarre de le vouvoyer en plus, c'est vraiment pas dans mes habitudes. Mais bon, je me suis suffisamment comporté comme un rustre pour ne pas avoir envie d'en rajouter une couche supplémentaire.
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Dim 29 Mar - 11:26
En territoire moldu, il était obligatoire de faire attention à bon nombre de détails, pour ne pas griller sa couverture. La baguette, notamment, devait être bien cachée et ne pas pouvoir être visible ni potentiellement palpable… autrement dit, la mienne était cachée dans la doublure de mon manteau, que j’avais soigneusement plié et posé à côté de moi. Théoriquement, je n’en aurais pas besoin dans l’immédiat et peut-être même n’en aurais-je pas du tout besoin de la soirée.
Au fond, quand je me retrouvais comme cela, en territoire ennemi, complètement incognito, cela me confortait assez dans mon idée qu’exterminer tous les moldus était sans doute un peu exagéré… Il y avait de potentiels bons esclaves dans toute cette faune et je me voyais assez bien avoir un esclave moldu à mon service… ou deux, en fait… Tant qu’on les réduisait à un état d’impuissance, il était fort possible de multiplier les esclaves sans qu’ils ne puissent fomenter une quelconque révolte…

Soit. Je n’étais pas ici pour étayer mes idées politiques, ni même pour prouver à quiconque je j’étais capable de survivre en terrain ennemi… Non, rien de tout cela, évidemment. En plein week-end, j’avais juste besoin et envie de me détendre, pour ainsi dire, et de passer un bon moment. Après tout, les moldus pouvaient fort bien servir d’esclaves sexuels, aussi, non ?
Mais finalement, j’avais jeté mon dévolu sur un visage connu. Que je ne pouvais pas ne pas reconnaître et que je ne pouvais pas oublier non plus. J’avais pris mon pied avec cet homme, d’une façon peu orthodoxe, puisque la torture que je lui avais fait subir n’avait pas dû être des plus agréables pour lui. Par contre, pour moi… c’était du pur plaisir. Carrément jouissif. Malmener un cracmol, j’adorais cela… Cela m’inspirait bien des choses et je ne mettais alors mon imagination qu’au service de nos petites séances…

Mon approche n’avait peut-être pas été des plus fines, ce soir, puisque la manière dont Wilson me répondit me laissa d’abord penser qu’il allait falloir que je le force ou bien que je me trouve une autre proie pour la soirée… mais cela ne dura pas bien longtemps, car il se ressaisit rapidement, pour terminer sa phrase d’une manière quelque peu inattendue.
Cette façon de faire m’arracha une esquisse de sourire. L’envie de compagnie… ça tombait plutôt bien, au fond… puisque c’était précisément ce que je venais chercher, moi aussi. Je le vis vider son verre d’un trait, comme s’il n’avait pas bu depuis des jours, puis, enfin, il me donna la confirmation que j’avais envie d’entendre.


« Chacun son tour, alors… Je préfère que l’on procède comme cela… » Vu la vitesse à laquelle il avait englouti son whisky, je préférais, pour ma part, continuer à la bière, et même en prendre de plus petites, car le demi-litre, je ne pourrais jamais l’avaler en un coup, comme il pouvait le faire avec son whisky. Je lui tendis la main. « Marché conclu ? »

J’avais pu remarquer qu’il détaillait ma tenue. J’avais fait un effort pour descendre d’un cran mes habitudes vestimentaires, mais j’avais pu constater que la plupart des hommes ici présents ne portaient pas de costume. Je devais sembler un peu en décalage, dans cet environnement. Aussi, lorsque mon interlocuteur me demanda si j’étais un habitué des lieux, j’eus un petit rire.

« Pas vraiment, non… mais je pense que ça se voit… et pas qu’un peu. » Autant prendre les choses du bon côté, n’est-ce pas ? J’allais sans nul doute devoir mentir, lui expliquer des raisons fallacieuses pour justifier ma présence ici. Je pouvais toujours prétexter une halte à Liverpool pour me poser un peu avant de rentrer chez moi, après un voyage d’affaires ou quelque chose comme ça. Mais pour bien faire, il aurait alors fallu que je prenne une chambre d’hôtel, peut-être. Or, ce n’était pas le cas. Enfin, j’allais bien voir comment la soirée allait se profiler.

« Vous êtes là pour les concerts ou pour… autre chose ? » Vu que l’endroit était connu pour être un lieu de rencontre assez réputé pour les histoires d’un soir, il n’y avait pas trente-six possibilités… et je préférais en avoir le cœur net et éviter de me lancer dans quelque chose sans avoir, derrière, une once de certitude. Je détestais me trouver pris au dépourvu et j’aimais encore moins me rendre compte après avoir entamé des démarches que je n’avais aucune chance.

Je le regardais en détails, moi aussi. Il y avait quelque chose d’étrange dans le fait de le revoir, plus d’un an après sa séquestration, et à le trouver dans cet état de forme physique. Pour le côté psychologique, il m’était impossible de deviner ce qu’il en était de son état de santé, mais c’était bien le cadet de mes soucis pour le moment. C’était son physique qui m’intéressait… et je ne pouvais m’empêcher de me demander à quoi pouvaient bien ressembler les cicatrices des sévices que j’avais pu lui imposer… Je n’avais pas essayé de faire de dessin particulier avec une lame ou des objets brûlants, mais j’étais curieux de voir le résultat. Avait-il gardé des traces de tout cela ? Au fond de moi, je l’espérais un peu… j’aimais l’idée de lui avoir apposé une sorte de signature sur la peau, comme s’il avait été mon objet, mon jouet pendant ces quatre mois et que je garderais encore et toujours une forme d’emprise sur lui grâce à cela…

Je finis ma bière et je lui adresse un petit sourire, le genre qui signifiait que s’il le souhaitait, il pouvait fort bien m’en offrir une autre.
« Vous êtes du coin ? » J’entamais la conversation de façon un peu bateau, mais cela me permettrait peut-être, en plus, d’obtenir des informations sur lui, sur l’endroit où il vivait, et j’étais préparé, s’il me retournait la question, à lui parler du nombre de miles entre chez moi et ici, une distance non négligeable de plus de 275 miles, en fait, ce qui correspondait, en heures de route de moldus à plus de cinq heures de conduite… l’idée de faire une pause à Liverpool avant de rentrer pouvait donc fort bien se justifier.

Je n’osais pas encore le tutoyer, préférant attendre qu’il m’en donne l’autorisation. Je tenais à agir en véritable gentleman pour ce soir et cela faisait partie du jeu.


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Dim 5 Avr - 9:08
Saturday night fever
« feat William Ombrage »
Oh bordel, ce sourire ... Sans vraiment m'en rendre compte, je laisse mes yeux s'attarder à la contemplation de son visage. Je suis clairement en train de le bouffer du regard. Faut dire que je trouve ce type doté d'un charme fou, il dégage même un petit quelque chose que je ne saurai pas vraiment expliquer. Dire que j'aurai pu être à deux doigts de tout foutre en l'air avec ma réaction de tout à l'heure, honnêtement je me serais maudis pour ça. Mais il semblerait que mes propos l'aient plus amusé qu'autre chose, alors je suppose que dans le fond c'est tant mieux. Quand je pense que c'est presque littéralement à reculons que je me suis décidé à mettre les pieds ici, je me dit que la soirée s'annonce finalement bien plus sympathique que prévu. Et sans doute pleine de surprises aussi, d'ailleurs.

La redescente me provoque des frissons de froid et rend mes muscles engourdis. Ma mâchoire commence à me lancer désagréablement, à force de trop grincer des dents. Honnêtement, je ne me sens pas très bien. Le verre que je siffle d'un seul coup a le mérite de me requinquer un peu. Ce ne sera certes pas suffisant mais c'est un bon début. Le whisky commence déjà à me réchauffer et un coup d’œil à l'homme installé face à moi me laisse penser que l'alcool n'est sans doute pas l'unique cause de cette montée soudaine de température. Mes pupilles accrochent un instant l'ouverture de sa chemise et j'en viens déjà à essayer d'imaginer les lignes qui semblent se dessiner sous le tissu.

Un sourire se fiche aussitôt sur mon visage à sa proposition. Bien, il semblerait qu'on soit sur la même longueur d'onde et qu'aucun de nous n'ait l'intention de s'enfuir si rapidement. Une légère moue prend forme au coin de ma bouche alors que je fais mine de réfléchir, pour la forme. Néanmoins, mon sourire s'élargit plus encore lorsqu'il tend sa main vers moi. « Marché conclu. » Je lui serre la main sans le quitter des yeux, ma poigne est ferme mais s'attarde néanmoins plus que nécessaire. Puis je laisse finalement la mienne retomber sur mon genou après quelques secondes.

Je me fais surprendre à le détailler plus intensément mais ça ne me dérange pas. Ce serait même plutôt le contraire. Il en faudrait sans doute un peu plus que ça pour que je me sente gêné, particulièrement lorsque la personne visée semble se montrer aussi réceptive. Son rire a quelque chose de plutôt contagieux et je me laisse aller aussi à la suite de sa réflexion. « Effectivement, vous êtes loin de vous fondre dans la masse. Mais dans un sens, c'est plutôt une bonne chose, non ? Et puis ça vous va bien. » Une main vient se perdre approximativement à l'arrière de ma tignasse. Je me mords la lèvre, un peu hébété. Si ce type est clairement un charmeur, pour ma part j'ai surtout l'impression de passer pour un con. Je n'ai jamais été particulièrement doué avec les mots. Pendant longtemps,j'ai mis ça sur le compte de la timidité. Mais maintenant qu'elle a eu le temps de se faire la malle depuis un bon moment, tout comme d'autres parties de ce que ma personnalité a pu être à l'époque, j'ai eu l'occasion de me rendre compte depuis que je n'ai simplement jamais été très doué pour ça.

L'un de mes sourcils se lève à la question de l'autre homme et je prends aussitôt un air amusé. Ça a en plus le mérite de me mettre à nouveau plus à l'aise. « A la base, pour le concert. Mais j'ai l'impression que la soirée risque de prendre une toute autre tournure. » Ça manque sans doute un peu de subtilité mais je ne suis pas du genre à tourner autour du pot, encore moins dans ce genre de situation. Et puis jouer les effarouchés, très peu pour moi, alors autant la jouer franc jeu directement. Après tout, s'il me pose la question, c'est bien qu'il espère ce genre de réponse, non ? Et le fait qu'il commence à son tour à me détailler ne fait que me conforter davantage dans mon ressenti. Loin de moi l'idée de m'en offusquer d'ailleurs, après tout, j'étais moi-même en train de le déshabiller du regard peu de temps auparavant.

Une fois nos deux verres vidés, j'en profite pour intercepter de nouveau le barman. Tandis qu'il nous ressert, je règle la tournée. Mon attention se reporte aussitôt sur mon interlocuteur, tandis qu'il me questionne encore une fois. Je prends le temps de boire une gorgée avant d'agiter la tête à la négative. « Pas du tout, je viens de Londres. Et vous ? » Une fois de plus, je le fixe. Avec sans doute plus d'intensité encore que précédemment. Je me demande combien de temps encore on va passer à s'échanger toutes ces banalités. Après tout, ni l'un ni l'autre n'avons réellement pour but d'apprendre à nous connaître, n'est-ce pas ? En tous cas, pas de cette façon là. D'un geste vif, je me tourne alors vers le comptoir pour descendre à nouveau le reste de mon verre, que je repose un peu brutalement. Puis je reprends la parole avant que lui-même n'ait eu le temps de le faire. « En fait, je me fous royalement de savoir où t’habite. » Et puis merde, au diable les bonnes manières et toutes ces fioritures inutiles.

Je me lève d'un bond et je saisis par le poignet celui qui j'espère, acceptera d'être mon partenaire pour la soirée ou au moins une partie. « Viens. » D'un signe de tête, je lui montre un coin qui semble être plus tranquille et à l'abri des regards, dans le but de lui faire comprendre mes intentions. Je l'entraîne alors dans la direction souhaitée, en jouant des coudes pour nous frayer un passage à travers la foule. Je n'y avait plus du tout prêté attention mais le premier groupe a commencé à jouer et le devant de la scène commence déjà à se remplir de tout un tas de monde.

Aussitôt qu'on se retrouve plus au calme, je le pousse légèrement contre le mur le plus proche. Avec un sourire en coin, j'ancre mon regard au sien. « A nous deux » je lâche tout en commençant à déboutonner sa chemise. Je m'attarde sur chaque bouton, jusqu'au dernier et avec une lenteur toute calculée, sans perdre une miette de l'épiderme qui petit à petit se découvre.  Alors seulement, je laisse mes mains glisser sur son torse et partir à la découverte de chaque ligne, chaque muscle qui se présente sous mes doigts. Sans cesser mes caresses, je me penche un peu en avant pour avoir libre accès à son cou, où je laisse mon nez effleurer la peau tendue. Je prends le temps de m'imprégner de son odeur, appréciable, avant de poser ma bouche sur sa clavicule, que mes lèvres se mettent aussitôt à parcourir.
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Ven 17 Avr - 1:20
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Ven 17 Avr - 9:49
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Dim 26 Avr - 2:17
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