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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Le serpent change de peau, mais garde sa nature Ϟ Anje / Rose / Cosa Nostra :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Invité
Anonymous
INRP
IRL
Mer 8 Jan - 2:16
Le serpent change de peau, mais garde sa nature
@Anjelica Zabini  Ϟ 13 juin 2019

Le vent tournait. Rose avait appris quelques heures auparavant que Luca s'en était retourné en Italie. Le mot que lui avait laissé son protecteur était bref et sans équivoque. Comme il fallait s'y attendre d'un homme comme lui. La seule touche supplémentaire était ce fameux "Veille sur la famille". Une phrase qui voulait tout dire. Même s'il n'était plus à ses côtés, elle demeurait sous sa responsabilité. Petite arme cachée au reste de la faction, petit secret d'une année en Italie sanglante, elle respectait sa volonté. Et ses mots étaient des ordres à ses yeux.
Dans la foulée, Jaeden lui avait remis un second parchemin. Un lieu. Une date. Un horaire. Rien de plus. Pas d'explications. Elle se doutait bien qu'elle les aurait une fois là-bas. Peut-être même celles qui répondraient enfin à cette amertume qui s'insinuait en elle suite au premier papier. L'auror prit grand soin de brûler le moindre morceau, faisant disparaître les cendres, les dispersant dans le vent.
Qui que soit la personne qui la demandait, c'était forcément une personne influente pour les mafieux positionnés ici. Rose ne voyait pas grand monde avec assez de rang, et surtout au courant de sa situation personnelle. Dans la Cosa Nostra, et en dehors de Luca lui-même bien naturellement, il n'y avait que trois personnes informées de l'existence de Rose : Rebekah, sa jeune cousine, Jaeden, son bras droit, et Anjelica, sa sœur cadette. La potentialité que ce soit cette dernière était bien forte en comparaison des deux autres.
La branche Londonienne de la Cosa Nostra allait changer de visage. Et la ville avec.

Cette fois ce fut l'apparence de Scarlet que Rose revêtit. Une veste en cuir, un top crème, un jean sombre taille haute. De quoi se fondre dans le décor, malgré cette tignasse rousse écarlate. Ses yeux verts scrutaient chaque piéton qu'elle croisait, se méfiant de tous, le regard mobile, mais la tête droite, l'allure fière. Un message clair : ne venait pas me chercher.
Rose ne pénétrait jamais dans le quartier de la Cosa Nostra. Elle ne s'approchait jamais du bar, encore moins du garage. Cela était toutefois arrivé exceptionnellement une ou deux fois, sous la demande expresse de Luca. Malgré tout, plus elle évitait d'entrer en lien direct avec la mafia sur leur terrain, et mieux c'était pour eux tous. Cette fois-ci cependant, pas de Luca. Juste son ombre sous son cœur.

Lorsqu'elle reconnut l'établissement du White Thestral, Rose pénétra à l’intérieur. Malgré l'heure, il était déjà ouvert. Peu de monde y siégeait alors. Quelques regards la fixèrent à la dérobée. Elle. L'étrangère. Elle en connaissait certains de visage. Certains uniquement de noms. Beaucoup des deux. Ces œillades discrètes que lui jetaient les habitués ne l'importunaient pas. Tant qu'ils ne venaient pas l'aborder. Amusée, elle les entendit à la volée prononcer quelques mots en italien, tout bas, mais qu'elle fut quand même en capacité de traduire. Elle n'avait pas perdu la main, quoiqu'elle ne pratiquait plus de façon aussi poussée qu'autrefois. Croire qu'elle ne comprendrait pas un traître mot de leurs dires, c'était vraiment la sous-estimer. Et ne pas se méfier suffisamment de manière générale.
Rebekah n'était pas au bar, remplacée par un homme charmant aux yeux observateurs, qu'elle salua posément en passant devant. Peut-être était-elle de repos. Ou bien dans l'arrière-salle. A moins qu'elle n'ait accompagné Luca pour son retour en Italie.
Puis, Rose prit place au numéro de table que l'on lui avait griffonné sur le message. Vide, bien entendu. Sa chevelure ample et bouclée retomba dans un ordre inégal sur ses épaules désormais dénudées, son cuir reposant juste à côté sur la banquette. L'auror était venue avec une légère avance. Très légère. Elle entreprit de lire la carte des boissons, avec un intérêt de façade. Toute son attention était surtout accordée dans ses angles morts et son ouïe. Ce n'est pas qu'elle n'était pas à l'aise. Elle n'était juste pas vraiment "chez elle". Elle était simplement "chez eux".
La sorcière se s'était pas installée comme si elle était en terrain conquis, mais de façon suffisamment à l'aise pour qu'on ne vienne pas y voir un excès de candeur ou une potentielle invitation. Elle connaissait mal ce bar, mais avait suffisamment fréquenté ceux du milieu en Italie pour savoir comment se conduire. Ces incidents à ne pas commettre, ces choses qui font la différence. A chaque famille ses us et coutumes. Le diable est dans le détail ? Pas ici... Se croire en sûreté juste parce qu'elle est la carte joker de Luca serait un excès de zèle qui aurait pu lui être fatal. Ces gens n'étaient pas ses alliés. Juste ceux de Luca. Sa famille. A lui.
A travers lui, elle les protégeait, assurément, mais pas pour leurs petites gueules d'anges. Uniquement pour que l'héritier de la mafia puisse être épargné de tout ennui, que ses affaires ne s'ébruitent pas, qu'il passe sous les radars, même ceux du Ministère. Qu'il reste en vie. Tout simplement. Certaines fautes sont impardonnables dans ce milieu. Même quand on est le fils du patron. Surtout quand on est le fils du patron...

Protéger la famille ? C'était donc plus facile à dire qu'à faire... Luca était sa famille. Lui seul. Elle lui devait sa vie. Pour ce qui était des autres ils comptaient autant qu'elle comptait certainement pour eux... C'était dire. Malgré tout, Rose était loyale, et tout ce qui pouvait blesser Luca était à éviter. Comme la perte de sa sœur ou de sa cousine notamment : toutes deux mêlées aux derniers attentats. Toutes deux en vie suite au secours que Rose avait mis en place pour elles. Les sauver, qu'importe le prix, parfois même celui de sa couverture. Un rire soufflé lui échappa quand elle ressongea aux doutes émergeant de Sean, son coéquipier depuis quelques années dans le rang des aurors. Il lui avait fallu être attentive et méticuleuse pour qu'il change de piste. Pour un temps du moins. Rose veillerait à ce qu'elle échappe à son attention la prochaine fois. Même si la sorcière espérait vivement qu'il n'y ait aucune prochaine fois. Plus aucun attentat où les protégées de Luca ne soient mêlées.

On ne pouvait pas non plus dire qu'Anjelica et Rebekah l'aient toujours porté dans leur cœur. Leur accueil, loin d'être chaleureux malgré la présence de Luca, risquait sans doute d'être glacial désormais qu'il s'était envolé. A vrai dire Rose se demandait de quoi l'échange serait fait. S'assurer qu'elle ne parlerait pas ? Voire plus jamais ? La métamorphomage était détendue, mais loin d'être sereine. Luca avait pris le risque d'informer d'autres membres de sa famille, pour leur sécurité commune, mais Rose ne partageait pas spécialement cet avis. Si elle pouvait se donner pour le trio, elle n'était pas certaine que l'inverse soit vrai. N'était-elle pas vu comme une bavure ? Un genre de bâtarde esseulée, dans cette famille aux liens solides ? Une femme, certainement vénale ou elle ne savait trop quoi, qu'ils éjecteraient dès que l'occasion se présenterait ? Si Rose avait une relative confiante en Jaeden, suite à leurs multiples entretiens ensemble, ce n'était pas spécialement le cas des deux demoiselles. C'est du moins ce que l'auror imaginait, légèrement déçue d'une telle possibilité, mais pas véritablement surprise que cela puisse être le cas.

Rose releva les yeux vers la porte, face à elle, à l'instant où elle s'ouvrit à nouveau. Pile à l'heure. Elle allait enfin savoir de quoi son avenir serait fait. Du moins, s'il lui appartenait encore.
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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
Admin Sorcier Neutre
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Métier : Mécano au Thestral Motor
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Date d'inscription : 19/12/2018
IRL

Lumos
Je rp en : palevioletred
Mon allégeance : la Cosa Nostra
Sam 25 Jan - 20:16


Luca venait de partir. Quelques jours, tout au plus. Je ne voulais pas compter. Je ne voulais pas réaliser. Il y avait ces putains de bracelets qui avaient emprisonné nos poignets. Cet acte cruel auxquels nous avions été mêlés sans le vouloir. Une chance que nous ayons reçu que quelques coups et cette maudite menotte nous empêchant d’user de la magie. Rose aussi s’était trouvée là-bas. Elle nous avait aidé Jae et moi à sortir de ce piège infâme. Et quand on pensait avoir enfin mis un terme à cette journée merdique… Nous avions trouvé ces lettres de Luca. J’avais l’impression que la terre s’était ouverte sous mes pieds et qu’elle m’absorbait en son centre. Un gouffre. Sombre et profond. Une catastrophe. J’étais perdue sans Luca. J’avais conscience qu’il était parti en vrille. Lorsqu’il avait failli tuer ces sorciers alors que nous faisions la fête tous les deux. Il m’avait dit qu’il avait arrêté et je l’avais bêtement cru. J’aurai du me douter que ce n’était pas aussi simple. Il avait déconné. Complètement. A vouloir tout assumer seul, on l’avait perdu et à présent il m’avait abandonné en Angleterre pour se retrouver, se recentrer. J’espère que notre père ne serait pas très sévère dans son jugement vis à vis de Luca. Et en même temps, je savais qu’il n’y avait pas de meilleures places que celle-ci pour lui afin de remonter la pente. Je m’inquiétais pour lui mais le poids des responsabilités me tombaient lourdement sur les épaules. D’une façon que je n’avais pas prévu. Brutale et violente. Ce sentiment de solitude qui avait tant pesé sur les épaules de Luca m’avait soudainement enlacé. Pire quand les regards des membres de la Cosa Nostra s’étaient posés sur moi. Ils redoutaient ce départ. Cette fragilité soudainement qui nous assaillait. Trop d’incertitudes. L’attaque dans notre bar et la mort d’Antonio nous avait tous retournés. Même si nous n’avions pas baissé l’échine, nous n’avions pas encore trouvé qui était les coupables. Qui nous assommait de ces attaques à répétition. Si le calme semblait s’être instauré.. qui savait ce qui pouvait nous tomber dessus encore ?

Pour l’heure, je devais montrer à l’ensemble de la Cosa Nostra Anglaise que j’assumais ce rôle et qu’il ne m’effrayait pas. Chose complètement fausse, mais j’avais toujours été douée pour masquer mes troubles derrières mon sourire. Heureusement, Jaeden allait être à mes côtés. Mais il fallait que j’assure. Que je parvienne à tous les asseoir sur un chemin confortable. J’étais née à la Cosa Nostra. C’était dans mon sang. La plupart m’appréciait et me respectait. Il fallait juste à présent que je leur montre que de bras droit parfois insouciant, je pouvais prendre le contrôle sans trembler.

J’observais le bureau dans lequel je me trouvais au garage. Celui de Luca. Le mien à présent. Un de ses dernières missives dans les mains. Succincte. Je sentais qu’il n’allait pas avoir l’occasion de m’écrire. Et transplaner pour aller le voir ne me semblait pas être la meilleure des solutions… Mais suite à cette lettre, j’avais contacté Rose pour lui parler de ce qui se passait. Connaissant Luca, il avait du lui laisser une lettre aussi désuète que la mienne sans entrer dans les détails. Même si je n’avais jamais vraiment porté Rose dans mon coeur, si Luca lui faisait confiance, c’était aussi mon cas. Elle avait bien des fois montré sa loyauté. Encore il y a peu alors qu’elle m’avait aidé à sortir de cette prise au piège au ministère. J’étais pourtant habituée à me battre, à me défendre. Même si les motos m’effrayaient encore, j’avais toujours pratiqué la boxe. C’était un rituel avec Luca… Et pourtant ces Blood Circle… celui qui m’avait sauté dessus avait un entrainement de professionnel. J’avais à peine pu me défendre que je m’étais retrouvée avec des ecchymoses et ce putain de bracelet au poignet. Ne pouvant plus transplanner, et ne voulant prendre de moto, c’est en marchant que je me rendais au White Thestral. C’était quelque chose qui me travaillait énormément. J’étais parvenue à remonter deux fois déjà. Je savais que je serais capable de le faire à présent. C’était pour moi à présent vital de le faire. Montrer que j’avais surmonté ma peur. Comme une preuve de cette force, de cette puissance que j’allais devoir étaler devant les membres de la Cosa Nostra. Mais pour le moment… je me contentais de marcher…

Je poussais la porte du bar où rien n’avait changé. Pas même depuis la mort d’Antonio derrière le comptoir. Tout avait été remis en place. Mon regard se posa vers le bar sans trouver ma cousine derrière ce dernier. Repartie en Italie pour se remettre. Je ne savais pas comme je devais réagir face à cet abandon du sang, de la famille. Quant aux autres attablés, la Famille. Pas celle du sang, mais une différente, tout aussi puissante, voir bien plus. Je souris à certain, d’autres m’apostrophe, me tape une main ferme et sincère sur l’épaule. Je montre assurée, sereine. Alors qu’à l’intérieur, je suis en ébullition. Mon regard se pose sur une chevelure rousse, un visage que je connais pas. Je sais directement que c’est Rose. Je rejoins sa table et la saluait tout en m’installant en face d’elle. Je retirais ma veste en cuir portant le blason de la Cosa Nostra. « Comment vas-tu ? » Je me doutais que le départ de Luca ne devait pas lui avoir fait du bien à elle non plus. J’arrêtais un serveur qui passait non loin de nous. Qui dans un sourire me demandait si je voulais du Prosecco et je hoche la tête en souriant. « Prend ce que tu veux, c’est pour moi. » Attendant que le serveur revienne, je lui demandais. « Je voulais te remercier pour ton aide. » Je n’en disais pas davantage. Même si nous étions sur un terrain connu, je ne devais pas risquer de mettre en l’air sa couverture si quelqu’un faisait le lien. Alors que le serveur revenait avec nos verres, je continuais sur le sujet principal de notre rencontre. « Qu’est-ce que Luca t’a dit ? »


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I'm dancing with my demons. I'm hanging off the edge. Storm clouds gather beneath me. Waves break above my head. Headfirst hallucination
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