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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Si tu ne m'ouvres pas, je compte jusqu'à trois, puis je souffle... ☾ Elise :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Dim 8 Sep - 1:39


❝ Si tu ne m'ouvres pas, je compte jusqu'à trois, puis je souffle... ❞
Elise
De tous les instants qui peuvent s’écouler, tu as toujours préféré la nuit. Le noir. Cette obscurité qui effraie plus d’une personne. Elle est pour toi un repère, ta tanière. C’est dans ces instants que tu évolues avec le plus d’aisance et que dire un soir de pleine lune ? Alors que les doux rayons argentés viennent caresser ta peau pour mieux fracturer tes os et déchirer ta chair. Etre nocturne. Loup solitaire qui pourtant mène une meute avec lui, la succession de la famille Greyback dont tu portes le loup. Fier de ton héritage et sans scrupule quant aux moindres de tes faits et gestes. Tu observes la ville, bercée par la nuit. Même si tu y évolues, tu as grandi dans une forêt, dans une cabane dégarnie. Tu t’y sens toujours plus à l’aise qu’au milieu de ces citadins. Ton métier est un refuge. Isolé avec ton élevage de dragons, proche de la meute. C’est un parfait compromis. Mais ce soir tu es de sorti. Pas que tu aimes pas ça. Au contraire, une part de toi aime s’accoter à un bar et profiter de l’instant présent. Mais ce n’est pas t’amuser que tu rodes dans le quartier des étudiants. Quoi qu’à bien des regards. Cela pourrait être amusant.

Cette petite blonde teigneuse que tu tentes d’asservir depuis des mois ne fait que te tenir tête. T’aurais bien envie de t’en débarrasser mais après quelques efforts de persuasion, tu finis toujours par obtenir les informations dont tu as besoin. Savoir si sa cousine de Lestang se porte bien. Tu te serais bien passé de jouer les babysitters mais tu étais tenu par un pacte avec son père et tu ne pouvais te défiler. Tu devais veiller sur la de Lestang et cette Elise pouvait te permettre de le faire à distance. Un pion sur le terrain qui encore une fois avait décidé de te faire faux bond. Un de ces jeux favoris étant d’arriver en retard, cette fois, elle t’avait carrément oublié. Oublié… elle l’avait certainement fait exprès. Mais tu n’étais pas du genre à oublier toi. Bien au contraire. Et tu avais pour habitude de traquer tes proies avant de leur bondir dessus et cette Elise, tu l’avais souvent observée à son insu pour connaitre un peu sa routine. Et ce soir, elle n’allait pas tarder à rentrer à l’université. Tu ne savais pas vraiment ce qu’elle faisait. Tu avais juste remarqué son aller-retour qui semblait faire parti de son agenda. Planqué dans l’ombre, tu attendais, ta carcasse appuyée contre un pilier. Tu tiras une cigarette de ton paquet avant de le ranger dans la poche intérieure de ton manteau et l’alluma pour passer le temps. T’allais la secouer un peu pour avoir osé te faire faux bond. Elle l’avait cherché cette idiote à te provoquer dès qu’elle en avait l’occasion.

Le plus amusant, c’est qu’à ses côtés, tu sentais sa peur. L’adrénaline avait une odeur particulière et elle transperçait de toute son âme lorsqu’elle était à tes côtés. Et tu devais admettre qu’elle camouflait cette crainte avec brio. Pour n’importe quel type, elle aurait paru effrontément téméraire et courageuse. Toi, tu pouvais lire entre les lignes grâce à ton instinct. Tu aurais presque pu la respecter pour cela si elle ne t’avait pas tant gonflé à ne pas la fermer. T’avais bien des choses à faire qu’à supporter cette adolescente à la langue trop bien pendue.

Tu observes l’heure. Elle n’allait plus tarder. Tu tires de dernières lattes sur ta clope, relâche la fumée et fais quelques pas. Malgré la pénombre, tu observes sa silhouette sur le chemin qui la ramène à l’université. Tu commences alors à marcher quelques pas derrière elle. D’abord silencieux, puis un peu moins. Accélérant le rythme. Volontairement, petit à petit. Qu’elle comprenne qu’elle est suivie, qu’elle n’est plus seule dans cette ruelle. Tu as fait ton petit repérage, bientôt tu allais l’attraper par le bras, l’attirer dans une impasse sur la droite. Mais ton jeu, d’abord, c’était lui faire augmenter le nombre de battement de son palpitant. Tu jettes ta cigarette au sol. Tes pas sont à présents clairs, rapide. S’approchent de son dos. Ta carcasse s’abat sur elle telle une ombre. Tes assassines se saisissent de son coude et tu la tires brusquement dans l’impasse tout en la plaquant sans aucune douceur contre l’un des murs. Ton regard perçant la détaille de bas en haut avant de se poser dans ses prunelles. Tu l’as relâché et l’ambre de tes iris est orageuse. Tu n’aimes pas qu’on te fasse perdre ton temps et cette petite en a trop pris sur ton compteur. « C’est quoi ton excuse cette fois pour ne pas être venue ? Ton lapin est mort ? » Oui parce qu’en plus, elle te prenait clairement pour un con à chaque qu’elle arrivait en retard. « T’es vraiment une casse burne de Lestang. Tu sais qu’à ce jeu, je te retrouverai toujours et que quoi que tu fasses, je gagnerai ? » Tu marques un silence avant d’ajouter. « Alors arrête de t’obstiner et donne moi les informations que je veux. » Tu t’es approché en murmurant ses paroles. Tes doigts ont accroché son menton pour la forcer à te regarder droit dans les yeux.
©️ Pando
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Elise de Lestang
Elise de Lestang
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Si tu ne m'ouvres pas, je compte jusqu'à trois, puis je souffle...
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Bouger la nuit, pure folie n’est-ce pas ? Surtout ce soir-là. N’importe quelle personne douée de bon sens aurait secoué la tête d’un air navré en voyant Elise sortir. A quoi bon rester pourtant, ça ne changerait pas le fait que l’autre demeuré lui tomberait dessus. Alors oui, il est vrai qu’il y avait très peu de chance qu’il arrive à entrer dans Poudlard. Sauf que, gagner une demi-journée ou une journée, ce n’était pas forcément une bonne chose. Vivre dans l’angoisse et s’attendre à tout instant à se faire sauter dessus par une espèce de demeuré aux manières inexistantes, ce n’était pas pour Elise. Et puis, il y avait aussi le fait qu’elle n’était pas sereine quant au fait qu’il ne pouvait pas se glisser carrément dans le dortoir des Serdaigles pour venir la gonfler – oui obtenir des informations c’était le terme exact mais aux yeux d’Elise, il lui prenait juste le chou -. Non, il y avait des vérités qu’elle préférait ne jamais connaître et celle visant à savoir si oui ou non il pouvait pénétrer en toute impunité dans ce qu’elle considérait comme le lieu le plus sécurisé du monde, ça ne l’emballait pas mais alors pas du tout.

Il fallait donc sortir de Poudlard. Est-ce que pour autant, elle faisait ce qu’il attendait d’elle, non clairement ses envies, elle s’en foutait. Certes, il avait le dessus, ça elle l’avait très bien compris et son dos s’en souvenait très bien. Mais de là courber l’échine et venir le voir parce que monsieur l’avait décidé, non fallait pas exagérer non plus. Il voulait la voir, c’était à lui de venir, il n’était pas son prince, pas son roi, pas son dieu, il fallait qu’il redescende sur terre et qu’il remarque que non, il ne lui suffisait pas de claquer des doigts pour la voir accourir, c’était à lui de bouger ses fesses et il les bougerait, elle le savait. Il n’y avait pourtant aucune fierté dans son regard à l’idée qu’elle l’obligeait à bouger, non ça ne l’amusait pas. A vrai dire, elle aurait préféré qu’il ne vienne jamais, qu’il l’oubli.

Sa grand-mère vas y je te fais le remake du petit chaperon rouge XD était de passage à Londres, seule et Elise passait faire un coucou depuis quelques semaines dans la demeure qu’elle louait. Pourtant, ce soir, elle était incapable de se concentrer sur la conversation, laissant sa grand-mère parler tandis qu’elle, de son côté, fixait le bloc à couteau et les 6 couteaux rangés dedans. Elle se souvenait de cette soirée avec ses amies,  ce n’était rien de plus qu’une fléchette un peu plus coupante que celles qu’avait tenu Elise entre ses doigts et à la place de la feuille, c’était un corps. Un frisson glacé se déversa dans sa colonne vertébrale tandis qu’elle se rendait compte que c’était ni plus ni moins une tentative de meurtre qu’elle était en train d’envisager. Ce constat aurait dû la faire douter, il n’y aurait pas de retour possible, elle était sensée sauver des vies pas à prendre mais la vérité, c’est qu’elle n’en pouvait plus. Il hantait ses cauchemars et quand ce n’était pas ses cauchemars, c’était sa vie réelle, quoi qu’elle fasse, qu’elle essaie de l’éviter ou qu’elle vienne au contact, ça ne changeait rien. La seule raison pour laquelle ça lui tombait dessus c’était à cause du sang qui coulait dans ses veines, sang qu’elle n’avait d’ailleurs pas choisi, qu’est ce qu’elle s’en moquait d’être la cousine d’Adèle bon sang, elle aurait même donné beaucoup pour ne pas l’être.
Profitant que sa grand-mère ait le dos tourné, Elise se leva pour attraper un des couteaux, ça ne devait pas être très compliqué, elle avait vu des moldus le faire des dizaines de fois dans les films, elle devrait s’en sortir. Elle se dirigea à la porte, prétextant un couvre-feu débile à sa grand-mère alors qu’intérieurement, elle songeait plus vite leurs chemins se croiseraient et plus vite elle serait débarrassée de cette être abominable.

Elle avait beau savoir qu’il lui tomberait dessus avant qu’elle n’atteigne Poudlard, ça n’était pas pour autant qu’elle était tranquille. Alors oui, quelque part, elle aurait pu traîner en sous vêtement dans la rue, il serait intervenu avant qu’un autre cinglé lui tombe dessus. Sauf que paye ton protecteur pour le coup… elle s’en serait bien passé. Elle essayait vraiment d’apaiser son cœur, se répétant sans cesse que tout allait bien, elle avait envie de détaler pressentant le danger, réflexe humain et stupide puisqu’elle n’avait pas la moindre chance. La présence dans son dos, elle la sentit très rapidement, son cœur se préparait à la course poursuite… quelle course poursuite en revanche on se demande bien. Elle essaya tant bien que mal, malgré la peur qui s’insinuait en elle, de garder la même allure, tout allait bien, elle savait qui c’était. Elle n’avait pas besoin de se retourner, quand bien même les pas se rapprochaient dangereusement d’elle. De toute façon, c’était trop tard, une main attrapa son coude pour la tirer tandis qu’elle marmonnait « Aïe ! » Mais la douceur c’était en option ?! Etant donné qu’il la plaqua contre un mur, ouai vraiment, ce n’était toujours pas ça. Son regard loin d’être amical la défendit de faire le moindre commentaire sur le fait qu’il était lourd avec ses manières d’homme des cavernes. Par contre désolée pour lui mais quand il commença à parler d’un potentiel lapin qui serait mort, Elise saisit la perche qu’il lui tendait « Non c’est bon, il va bien, merci de t’en préoccuper. Je le câlinais, j’ai pas vu le temps passer mais vu que tu as pas de vie, je me suis dit que tu prendrais sur toi et que tu m’attendrais… et j’avais raison. »  Ah oui, on ne change pas une équipe qui gagne, ça va elle pouvait bien le prendre pour un con étant donné qu’il la prenait pour une conne.

Non mais c’était elle la casse burne ? Alors là mais c’était la meilleure, c’était lui qui la harcelait, qui faisait de sa vie un véritable enfer alors que sérieusement, déjà sans lui c’était pas la joie avec le Blood Circle qui avait comme passion dans la vie de tuer tout le monde. D’ailleurs, ça aurait été merveilleux quand même que le Blood Circle serve à quelque chose et qu’il zigouille le loup mais non, non valait mieux tuer des innocents plutôt qu’un gros méchant loup ! Par contre, pour la deuxième partie, oui elle savait qu’il gagnait toujours, à ce jeu-là, les dés étaient complètement pipés et en faveur de cette grosse brute. Les propos suivants sont murmurés, il ne la connaissait pas encore ? Elle ne donnait rien de son plein gré et ça ne changeait pas au fil des mois, elle cédait oui quand son corps et son esprit étaient vaincus. Elle regardait ses pieds, pour ne pas avoir à le regarder lui, ce qui, ne servit pas à grand-chose, à l’inquiéter un peu plus puisqu’elle le vit s’approcher dangereusement de son espace vital. Elle sentit sa main s’emparer de son menton, il eut été bien stupide de tenter de résister, c’était le risque qu’il serre et qu’elle souffre. Alors oui, elle suivit la demande, par obligation et le regarda dans les yeux. Ce regard dans lequel aucune étincelle de chaleur ne brûlait, ce regard ressemblant à une nuit infinie, ce regard qui la hantait depuis des mois. Il fallait que cela cesse, lentement, elle glissa sa main droite dans sa poche pour en extirper le couteau. Il pourrait prendre les battements de son cœur effréné pour de la peur, c’était le cas après tout, elle était terrifiée pour plein de choses. Il avait une bonne ouïe, il pouvait entendre les frottements et vouloir regarder, elle pouvait ne pas avoir le courage d’aller au bout, elle pouvait se louper car n’ayant pas assez de force. Et pourtant, elle agit, rapidement, ne voulant ni perdre cet effet de surprise ni se dégonfler. « Meurs. » Alors oui, elle sentit la lame s’enfoncer dans la chair, entre les côtes, elle aurait aimé perforer les poumons pour qu’il s’étouffe ou se noie dans son propre sang. Ça ne fonctionna pas exactement comme prévu, déjà parce que c’était la première fois qu’elle attentait à la vie de quelqu’un, donc le stress était là avec un brin de culpabilité, mais surtout alors qu’il aurait fallu enfoncer la lame plus profondément, la substance chaude et un peu visqueuse du sang sur sa main la fit lâcher l’arme blanche. C’était débile, bien sûr que ce qui sortait d’un corps quand on enfonçait une lame, c’était du sang mais elle avait pris peur. Pourtant, cette arme, c’était sa seule chance d’en finir avec le loup, elle se dégagea donc de son emprise par on ne sait quel miracle et attrapa rapidement son arme, la pointant sur le loup… Chose complètement débile quand on y pense… c’était pas une arme à feu le bordel. « Un pas de plus et je fais de ton corps une passoire. » Le sanglot dans sa voix démontrait à la perfection que toute cette situation la dépassait, qu’elle agissait en désespoir de cause.
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Mer 11 Sep - 0:46


❝ Si tu ne m'ouvres pas, je compte jusqu'à trois, puis je souffle...  ❞
Elise
Tu aimes jouer avec tes proies. Tel un félin qui se délecte de voir sa proie frémir entre ses griffes avant de la dévorer toute crue. Parfois, sans même part au festin, juste de quoi la faire souffrir et la délaisser dans un coin. Un jeu, un passe-temps que tu n’avais aucun remord à mettre en place pour t’amuser ou obtenir des informations. Comme en cet instant avec cette gamine. Tu pourrais l’écraser comme un insecte et pourtant tu la laisses se débattre, lui donnant l’impression qu’elle a encore une emprise pour s’échapper de l’étau que tu refermes autour d’elle. Pourtant il suffisait de peu. Tu avais ôté la vie plus d’une fois. Conditionné pour tuer, c’est comme ça que tu avais grandi après tout. Si à présent tu n’hésitais pas à menacer ou blesser, il y a bien longtemps que tu n’avais pas tué à main nue. Sous ta forme lupine par contre… Tu ne contrôlais rien et cela était bien différent.

Terrorisé cette gamine ? Dire que tu appréciais ? Il fallait avouer qu’elle avait du cran, ce qui rendait l’enjeu plus intéressant. Elle finissait toujours pas te dire ce que tu voulais mais elle ne ployait pas l’échine et te tenait toujours tête. Dans un autre contexte, tu l’aurais presque apprécié pour cette témérité que beaucoup n’avait pas. Et ce depuis ton enfance. Ton nom portant son bagage de connotations douteuses. Tous savait qu’un jour tu finirais transformé. Et si tu avais réussi à te créer un cercle d’amis, beaucoup te fuyait. D’autres t’avaient abandonné après ta transformation… Alors qu’une jeune femme qui avait à peine passé sa majorité puisse te résister à toi et tes menaces, il y avait quand même du niveau…

Elle arrivait enfin pas la ruelle que tu avais repéré. La traquant quelques secondes pour mieux l’attirer dans une impasse, tu finissais par le rejeter contre un mur pour mieux déblatérer tes mots doucereux. « Ah oui ? Du coup, la personne que tu vas voir régulièrement est moins importante que ce lapin, je pourrais donc m’occuper de son cas à l’occasion ?  » Jusqu’au devrais-tu aller pour que cette garce daigne arriver à l’heure, te dire ce qu’elle avait à raconter en cinq et ensuite se tirer ? C’était si compliqué ? A croire que cette de Lestang n’était pas dressable.

Ce qui allait arriver ensuite, tu l’avais pas venu venir. D’accord, elle était bornée et avait plus de couilles que certains types que tu pouvais fréquenter, mais là, il fallait admettre que la petite blonde avait un certain niveau. Tu sentais bien qu’elle était nerveuse. Un degré différent de celui habituel, de là à penser qu’elle allait te sortir un couteau pour tenter de te le planter dans les côtes… Elle fut rapide et profita de l’effet de surprise pour l’enfoncer quelque peu dans ta chair. Tu lâchais un râle sous la douleur et la surprise. Ton poing vint s’abattre dans le mur juste à côté de son visage alors que tes yeux rencontraient les siens avec colère. Elle n’osait même pas aller au bout de son geste retirant la lame de sa main tremblante. Elle se faufila pour échapper à ton emprise, l’arme toujours tendue entre nous deux. Tu grimaçais un instant alors que ton sang s’échappait de la plaie qu’elle avait causé. Tu en avais vu des pires niveau blessures. Mais quand même. Un rire rauque s’échappa d’entre tes lippes alors que tu l’observais et écoutais ses menaces. « Si tu veux me transformer en passoire, princesse, il va falloir affirmer ton geste. » Tu avançais lentement en sa direction comme si tu cherchais à apprivoiser un chat sauvage. « Je vais te montrer. » D’un mouvement brusque, tu attrapais sa main et tu resserrais tes doigts autour des siens. Ceux qui tenait le manche de l’arme blanche qui t’avait entaillé. Tu attirais l’objet là où elle t’avait blessé, glissant la pointe dans la plaie et l’enfonçais un peu plus long d’un mouvement brusque. Ta main libre s’agrippait à son épaule et se crispait sous la douleur. Tu devais certainement lui faire mal mais après tout, elle voulait jouer dans la cours des grands non ? Ton corps était plein de cicatrices, alors une de plus ou de moins. Celle qui marquait les gens étaient celle à ton visage. Une morsure lors d’un entrainement. Comme toutes blessures de loup garou, cette dernière n’avait jamais vraiment disparue, marquant ta peau à jamais. Tu y voyais une force. Car cette blessure, c’était ton oncle, celui qui avait tué ta soeur qui te l’avais faite. Celui dont tu t’étais vengé quelques années plus tard en l’achevant. A présent, tu le remplaçait même dans votre meute. Il devait se retourner dans sa tombe. Pour toi, c’était une satisfaction sans limite. Chaque cicatrice était une preuve de ta force. Une marque de plus à ta survie.

Tu tenais fermement sa main sur le poignet de l’arme et fixait son regard. Le sang coulait sur vos mains presque emmêlées. « Tu vois, c’est pas compliqué. Il faut y aller fermement. Avec confiance. Et là, tu aurais pu me tuer… » Tu relâches doucement sa main, conscient qu’elle pourrait t’infliger encore quelques dégâts mais tu es bien curieux de savoir jusqu’où elle serait capable d’aller. Ton assassine teintée de liquide vermeille repousse une mèche blonde d’Elise dans un geste presque trop tendre. Une note malsaine dans ce mouvement, dans ton regard, alors que ton sang teinte sa peau velouté. « Allé, tente ta chance une seconde fois, dans le ventre peut-être ? » Tu t’écartes d’elle, relevant les bras de chaque côté de ta carcasse t’offrant comme une offrande à cette gamine. Dans le fond ça te fait marrer. Elle a du cran.
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Elise de Lestang
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Sam 21 Sep - 23:01
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C’était dingue mais à force, cette douleur qui irradiait son dos, elle l’associait à cette personne. Elle aurait bien investi dans des vêtements rembourrés pour que ça ne fasse pas mal mais, qu’elle ne se méprenne pas, il aurait trouvé le moyen de taper tellement fort que même un gilet pare balle moldu aurait été brisé et si c’était pour qu’elle aille mal à cause du coup et d’un machin explosé qui lui rentrait dans les côtes ou dans le dos ça n’était pas la peine. A peine trente secondes en sa compagnie et il rappelait à l’esprit d’Elise qu’il était cet ennemi tapis dans l’ombre qui l’observait. Elle mettait tout le monde en danger, chaque personne qu’elle fréquentait et appréciait avait une cible dans le dos, elle avait essayé de masquer la tendresse ou l’amour qu’elle pouvait éprouver pour les uns ou pour les autres, rien n’y faisait. Il avait un tour d’avance, deux ou trois même, comme si son odorat de cabot avait cette faculté de percevoir les sentiments. Même sa voix l’horripilait, elle avait l’impression qu’il était comme ces gens qui vont abattre leur animal et qui lui susurre des mots gentils pour qu’il ne s’y attende pas. Elle se sentait en perpétuel danger avec lui, c’était invivable. « Tu n’as pas autres choses à faire de ta vie que me suivre ?! Tu sais que je n’ai pas de lapin donc que la raison pour laquelle je ne suis pas à l’heure, c’est que je n’ai pas envie de te voir ! » ça ne servait à rien de lui dire, à rien de gaspiller sa salive, bien sûr qu’il le savait, ce qu’elle voulait, il s’en moquait.

Il avait tort de s’en moquer parce qu’à cette seconde, ce qu’elle voulait, ce n’était ni plus ni moins que sa vie. Ne plus craindre qu’il mette ses menaces à exécution et qu’il ôte la vie d’une personne qu’elle aimait, ne plus craindre pour sa propre vie. A chaque seconde qui passait, il pouvait se dire qu’elle ne lui était d’aucune utilité et lui rompre le cou, elle le savait. Alors, si pour sauver sa propre vie, il fallait prendre celle de son bourreau, Elise était prête.

Mentalement en tout cas, elle se sentait prête, la pratique, ce fut autre chose. S’il y avait des gens qui arrivaient à planter des couteaux et se sentir à l’aise, ce n’était pas le cas de la demoiselle. Tout s’enchainait trop vite, elle se martelait que c’était ce qu’elle devait faire mais sa main n’était pas assurée. Peut être que si ça avait été un édredon ça aurait été plus simple, il n’y aurait pas eu le sang qui lui coulait sur la main, lui faisant prendre conscience que tout cela était bien trop réel pour elle. La réaction de celui qu’elle blessait, que ce soit ce bruit qui sortit de sa bouche et qui était aux antipodes de tout ce qu’elle connaissait de lui et ce coup qu’elle manqua de se prendre. Est-ce que sous la douleur, il avait très mal visé et que ça aurait dû l’atteindre elle, Elise supposa que oui. Sincèrement, si elle se l’était pris, elle ne se serait pas relevée, ce qui voulait dire une seule chose, qu’elle était en grand danger et qu’il fallait qu’elle s’échappe de son étreinte.

Néanmoins, fuir ne servirait pas, il n’avait pas perdu assez de sang, il la rattraperait bien assez vite. Même sans cela, elle ne voulait pas fuir, elle voulait régler cette histoire une bonne fois pour toute et qu’il lui lâche la grappe définitivement.
Se tenant à ce que d’elle-même, Elise définissait comme une distance raisonnable entre lui et elle, elle pointait son arme sur lui, comme pour lui passer toute envie de se rapprocher d’elle. Mais dans un même temps, instinctivement, son regard était attiré par la plaie, puis par l’expression de son visage avant de le menacer. Etonnamment, alors qu’elle était, d’après ses impressions, en position de force, cela le fit rire. C’était totalement déstabilisant, elle le menaçait et il rigolait, pire encore, il se permettait de lui donner des conseils. Non mais d’accord, elle ne s’en était pas extrêmement bien tiré, elle n’avait pas non plus suivi de formation pour être une tueuse au couteau hein. C’est certainement la raison pour laquelle, elle ne bougea pas lorsqu’il se rapprocha, comme si, bêtement il allait s’empaler sur le couteau, ah non mais dans les films ça arrivait, pourquoi pas là. Il allait lui montrer ? Non mais ce type était complètement taré. Un hoquet de surprise s’échappa des lèvres d’Elise lorsqu’elle sentit la main du Greyback s’emparer de la sienne, tout était fichu, la pression de ses doigts sur ceux d’Elise ne laissait place à aucun doute, la blessure n’était pas assez grande, pas assez profonde, pas assez de sang qui s’en écoulait, il restait le maître incontesté et elle appréhendait ce moment où il intensifierait la pression jusqu’à lui briser les doigts pour qu’elle lâche cette arme de fortune sur laquelle tous ses espoirs se basaient.

Ce ne fut pas ce qui se passa, effectivement, il avait plus de force qu’elle, ah ça aucun doute, lorsqu’il déplaça sa main jusqu’à son propre flanc, celle d’Elise ne put que suivre le mouvement. Elle secoua la tête négativement en comprenant ce qu’il allait faire, ne sachant plus quoi regarder, leurs mains collées et le fait qu’il appuyait sur la blessure, son regard, le sol, impossible de faire un choix. Peut être que si elle fermait les yeux, elle n’aurait pas à subir tout cela. Est-ce qu’il ne valait pas mieux subir son courroux que de le regarder, se blesser. Là, où Elise avait hésité dans ses gestes, lui y allait beaucoup plus franchement, et forcément, la douleur qu’il s’infligeait lui-même, à moins que cet acte puisse être imputé à eux deux, impossible à dire, ça le fit se crisper. Clairement, il lui défonça l’épaule, ah non mais quand ce n’était pas le dos c’était l’épaule. Les yeux d’Elise s’agrandirent sous la douleur qu’il lui infligeait, mais elle ne poussa pas le moindre son, ce serait mal venu quand il était en train de se perforer. Tout se mélangeait dans sa tête, elle était partagée entre son empathie qui le poussait à vouloir l’aider et l’envie sournoise, qu’il se blesse lui-même à mort et qu’il y passe. Et il y avait ce sang qui maculait leurs mains et qui rappelait à Elise que tout cela était réel, bien trop réel pour elle, même si elle essayait de ne pas se laisser envahir par ses émotions, ce trop plein d’émotions et la sensation d’être dépassée, surtout qu’il ne la quittait pas des yeux, qu’est ce qu’il cherchait au juste ?

Ses mots étaient dits sans violence, sans amertume, comme si tout cela était parfaitement normal et qu’ils étaient deux amis de longues dates, qu’ils découpaient un gigot d’agneau. Elle était terrifiée par son apprentissage, il ne lui apprenait ni plus ni moins qu’à ôter la vie à quelqu’un. Il relâcha sa main et il fallut bien du courage à Elise pour ne pas lâcher immédiatement cet instrument de malheur, pour ne pas baisser les yeux sur sa main désormais libre et voir le sang sur la lame argentée et sur la main qui la tenait. Il avait tellement confiance en lui, c’était incroyable, il agissait comme si elle lui appartenait, faisant glisser ses doigts sur le visage de la demoiselle pour remettre une des mèches d’Elise qui avait décidé de se rebeller… elle aussi. Se dérober n’aurait servi à rien. Elle sentait comme une brûlure à l’endroit où il l’avait touché, il étalait son sang sur elle, marquant de son sang sa peau. Qu’aurait-elle bien pu dire ? Arrête ? ça n’aurait servi à rien.

Il reprit la parole, la provoquant, elle le prit comme ça en tout cas. Elle le jaugea du regard tandis qu’il s’écartait d’elle, levant les bras comme pour signifier qu’il ne ferait aucun geste. Ce n’était pas là le geste d’un suicidaire. Il n’avait pas envie de mourir, Elise en était intimement convaincue. Ses doigts se raffermirent sur le manche de son arme, son regard, rempli de doutes où les larmes menaçaient à chaque seconde de s’inviter, planté dans celui plein d’arrogance de cet homme. Elle répondait à sa provocation, il s’était infligé une blessure, qu’elle jugeait sérieuse. A sa place, elle serait certainement prostrée dans un coin à gémir de douleur et à être horrifiée de perdre son sang de la sorte. Peut-être qu’il était suffisamment affaibli ? Ou peut-être pas mais elle n’aurait pas de seconde chance, il la sous estimait, à juste titre puisqu’au lieu de chercher à atteindre un endroit où il ne s’y attendrait pas, comme la gorge, elle obéissait à sa supposition, franchissant les quelques dizaines de centimètres qui les séparaient. C’était beaucoup plus simple quand il guidait sa main, livrée à elle-même, Elise n’était pas sereine, hésitante même, sa main tremblait. Si elle fermait les yeux, peut-être qu’elle ne sentirait pas ce regard qui la terrifiait et qui la défiait. Et pourtant, c’est à ce regard qu’elle s’accrocha, lorsqu’elle tenta, une nouvelle fois de lui ôter la vie avec son couteau. Ce regard qu’elle avait l’impression de toujours avoir dans son dos lorsqu’elle marchait. Si seulement il pouvait se fermer à tout jamais.



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❝ Si tu ne m'ouvres pas, je compte jusqu'à trois, puis je souffle...  ❞
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Depuis combien de temps poursuivais-tu cette gamine afin qu’elle en espionne une autre pour toi ? Tout ça parce que tu avais fait une promesse de merde à un autre loup. Et même si tu étais le plus gros connard sur terre, tu tenais toujours tes engagements. Elle avait changé à mesure que tu l’avais contrainte à te renseigner. Elle était plus fougueuse au début. Tu avais réussi à éteindre cet aspect de sa personne pour mieux l’avoir au creux de tes assassines. Elle te tenait toujours tête mais tu sentais par tes instincts de loup son coeur qui s’embrasait plus vite quand tu arrivais dans son univers. Sa peur, emplissait chaque pore de sa peau donnant une saveur particulière à chacune de vos rencontres. Mais jamais tu l’avais vu baisser ses prunelles claires. Jamais elle n’avait montré ce qu’elle ressentait au fond d’elle. Non. Ce n’était que parce que tu étais un loup que tu parvenais à identifier tout cela plus facilement. Pour n’importe qui, elle aurait juste ressemblé à une gamine suicidaire. Parfois, tu n’étais pas loin de le penser. Bien que tu te souciais peu de son bien être et que tu te fichais de pouvoir la traumatiser au point de lui faire avoir des cauchemars ou d’éveiller en elle une crainte de se promener seule de peur de te voir arriver. Lorsqu’elle te demande si tu n’as rien d’autre à faire que de la suivre, tu ricanes. « Tu me brises le coeur, moi qui attends tous nos rendez-vous avec impatience… » Ta voix rauque est trainante, ironique. Tu n’avais pas de gêne à la brusquer, à la violenter s’il le fallait. Ce que tu voulais c’était simplement qu’elle te donne toutes les informations dont tu avais besoin sur sa cousine.

Mais tu avais sous-estimer cette gamine. Tu étais loin de penser qu’elle était capable d’agir comme elle venait de le faire avec son couteau. Un geste à peine assumé mais pourtant, elle l’avait entamé. Peu l’aurait tenté. De peur de tes représailles. Après tout, tous savaient que tu étais entourés d’une bande de loup garou de la même trempe que toi. Elle avait alors tenté de te planter cette lame. Elle avait certainement réfléchi à son geste. Prémédité l’action. Mais entre ce qu’il se passait dans sa petite cervelle et la réalité, il y avait tout un monde et visiblement, ôter la vie d’une personne n’était pas aussi évident qu’il semblait l’être. La pointe du couteau t’arracha un grognement. Elle était pas loin de te percer un poumon et si cela avait été plus haut, ton coeur aurait pu en prendre un coup aussi. Sous la colère, tu avais foutu un coup dans le mur à côté d’elle. Tu en aurais détruit d’autres pour moins que ça. Même si depuis ton séjour à Azkaban tu n’avais plus ôté la vie de personne, évitant qu’on t’associe au moindre grabuge, tu n’hésitais pas à en remettre certain en place avec tes poings, ta baguette ou tes crocs. Et elle, au lieu de fuir, restait là, continuant sa veine menace. Plus forte que n’importe quelles brebis galeuses qui t’enrouaient.

Et toi, connard que tu es, tu t’en délectes et pousse le vice. Poursuit son geste, la forçant à enfoncer sa lame plus fort, plus loin. Ta main donne l’impulsion à la sienne. La surprise s’empare de la blonde sous tes mouvements. Elle suit ton geste impuissante et par la même occasion tu lui fais mal car ta main libre se crispe sur son épaule. T’as beau avoir été élevé dans la douleur et l’endurer, tu la subis malgré tout. Ton sang coule sur vos mains et son silence accompagne le tiens. Putain, tu dois le reconnaitre cette gamine à plus de couilles que de mec dans ta meute malgré la terreur qui transperçait dans son regard.

Tu t’éloignes, l’invite à recommencer le geste toute seule. La provoquant de tes bras ouverts, une invitation cruelle car tu te joues d’elle. Le sang teinte ton pull. Il file sur ton vêtement et la douleur est persiflante. Cette fois, l’effet de surprise n’est pas là pour elle alors qu’elle s’avance vers toi, d’un mouvement presque déterminé. Tu te saisis à nouveau de son poignet et d’un mouvement brusque tu l’as fait pivoter, son dos percutant ton torse. De nouveau, un grognement sous la douleur alors que tu maintiens sa main contre son ventre à elle, la lame légèrement enfoncée, sans pour autant la blesser. Ton assassine, libre, dégage sa nuque de sa longue chevelure dorée. « Qu’est-ce que je vais faire de toi ? » Un murmure au creux de son oreille alors que tes sens en alerte ont conscience de son corps tendu par la peur contre ta carcasse. « Tu serais une louve parfaite… » Dans ta bouche, c’était un compliment. Elle risquait de prendre ça pour une menace que tu ne finisses par la croquer. Tu la relachais légèrement pour lui faire face exerçant une forte pression sur son poignet afin qu’elle lâche le couteau. Ton regard l’observa. Ses long cheveux blonds. Son regard bleu apeuré. Sa silhouette fragile. Un parallèle avec Lua percuta violemment ton esprit. Si semblable alors que ta propre chaire, ton propre sang avec vécu l’horreur. En était morte ne parvenant à survivre à cet entrainement que vous aviez subit. Tes yeux plongent dans les siens. Tu as beau vouloir te défaire  de l’image de ta soeur, tu n’arrives pas. Fragile mais pourtant courageuse. Son caractère malgré sa douceur. Tu la relâches brusquement faisant quelques pas en arrière. Aurais-tu fait ça à Lua ? Elle qui avait tant souffert des violences que vous aviez subi plus jeune. Son malheur. Sa peur. Son désespoir. Tu reproduisais pourtant le schéma avec la de Lestang d’une certaine façon. Et même dans ta meute, ces rituels étaient restés coutumiers. Mais maintenant que tu voyais Lua à travers ses traits à elle, tu ne parvenais plus à reprendre le dessus. Quelle merde. Ta seule faiblesse au travers de cette gamine ? Tu continuais de la fixer d’un regard sombre. Toi tu as la capacité émotionnelle d'une petite cuillère Mais sans le savoir, elle vient te toucher une de tes failles. « J’en aurais buté pour moins que ça, t’en as conscience ? La seule chose qui me retient c’est que j’ai besoin de toi en interne. » Tu mens pour cacher ton trouble qui te dévore soudainement. « Donne moi les dernières nouvelles et je te laisse repartir. »
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Les mois passaient, rien ne changeait. Il se payait sa tronche comme au premier jour et, il la blasait. Ça merci, elle avait très bien compris qu’il attendait leurs rendez-vous. Si au début, Elise aurait été ravi qu’il passe ses nerfs et sa frustration sur celle qu’elle jugeait responsable de tout ce cirque. A présent, c’était plus compliqué. Pendant les moments où elle était contrainte d’être à ses côtés, oui, elle avait envie qu’il s’en prenne à Adèle, parce qu’elle n’avait rien avoir dans cette histoire et que c’est elle qui souffrait. Le reste du temps, son empathie prenait le dessus et bien qu’Adèle ne soit pas sa meilleure amie, loin de là, elle ne lui souhaitait pas de croiser la route de ce loup, qu’elle puisse fermer les yeux sans avoir l’impression qu’il était là, dans la pénombre. Elle le regarda dans les yeux, lâchant froidement « Tu sais ce que moi j’attends ? Un article de journal évoquant une bagarre mortelle entre deux cabots pendant la pleine lune et que tu sois celui qui ait terminé la gorge tranchée. On n’a pas toujours ce que l’on souhaite n’est-ce pas ? » Oui, au jeu de la provocation et du foutage de tronche, elle voulait bien jouer. Les mots c’était son domaine à elle et elle ne laisserait certainement pas un cabot se payer sa tronche sans répliquer.

Etait ce le fait de répliquer qui faisait qu’elle se sentait galvaniser pendant l’espace de quelques secondes, capable de lui prendre sa vie ? Certainement, sauf que ça ne marchait pas comme dans les films, bien qu’on ne puisse pas lui retirer le fait qu’il se laissait docilement faire.
C’était la pire chose à vivre, elle avait l’impression que tout une vie ne suffirait pas à enlever le sang de ses mains et il empirait tout, démontrant certainement par ses gestes que même lorsqu’il s’agissait de se blesser, il restait le maître incontesté et elle une amatrice arrogante qui croyait en sa chance.
Et pourtant, la chance, ce n’était pas ce qui caractérisait au mieux Elise, ah oui, elle s’élança, réduisant la distance entre elle et le loup. Jamais sa lame n’atteignit le ventre, il s’empara de sa main avant que la lame n’entame sa peau, pas si fou le garçon. Ça aurait pu s’arrêter là, il aurait pu s’emparer de sa main, la faire lâcher le couteau, même si elle se serait cramponner à lui de toutes ses forces, Elise n’aurait rien pu faire. Sauf que lui, il en avait décidé autrement, il la fit tourner pour venir la plaquer contre lui. Cette proximité la rendit folle dans la seconde et s’il n’y avait pas eu cette lame, elle se serait débattue comme une forcenée pour ne pas être collé contre son torse. Ironie du sort que ce soit son arme à elle qui l’empêchait de se débattre. Sa gorge se noua tandis que les doigts du Greyback effleurèrent sa peau. Le réflexe fut immédiat, tout le corps d’Elise se raidissait en le sentant si proche, elle voulait hurler qu’il n’avait rien le droit de lui faire. La vérité, c’est qu’il s’en moquait d’avoir ou non le droit, il agissait comme il l’entendait et elle ne pouvait rien faire.  Sincèrement, à la première question, elle fut tentée de lui répondre commence par me foutre la paix mais bon, la suite l’en dissuada. Son regard s’agrandit d’effroi et le seul mot qu’elle parvint à prononcer fut un « Non. » prononcé avec véhémence néanmoins. Elle était terrifiée à l’idée que ça arrive, son cœur ayant parfaitement conscience du danger battait la cadence à un rythme endiablé.

La seconde d’après, elle se retrouvait de nouveau face à lui, ce qui aurait dû la détendre. Il n’était plus contre elle, ça aurait dû être un soulagement et pourtant la simple idée de se faire mordre et d’être contrainte à être un canidé une fois par mois, ça l’empêchait de se calmer. Lui profita de sa panique, pour essayer de la faire lâcher prise… et y parvint, malgré le fait qu’Elise résiste de toutes ses forces. Elle n’avait plus rien pour se défendre et se tenait immobile, prête à la déferlante de colère de son bourreau.
Sous ce regard qui la dévisageait, elle sentait son courage se faire la malle et pourtant, il la lâcha une troisième fois. Elle était habituée à ses petits jeux de chat et de la souris, trouvant d’ailleurs qu’elle jouait un peu trop souvent celui de la souris. Elle ne fit donc aucun pas en arrière pour chercher à prendre la fuite, ça exciterait un peu trop le côté chasseur du grand méchant loup. Il reprit la parole et elle esquissa un sourire, non mais clairement, il la prenait pour une débile « Bien sûr que j’en ai conscience… mais comme tu le dis si bien, TU as besoin de moi. » ça allait mal se finir cette histoire, elle le savait mais c’était plus fort qu’elle, ne rien lui céder de son plein gré. Le provoquer en disant sinon quoi serait une très mauvaise idée, elle allait finir contre le mur où mordue, ou violée, autant la jouer subtile.  Elle recula, lentement, ne jamais tourner le dos à un danger « Je ne la trahirais pas. Je vais rentrer, il se fait tard, mes amies vont s’inquiéter. Ce serait idiot qu’elles organisent une battue et que tu y passes parce que tu es trop blessé pour t’en sortir. » Si seulement sa voix et ses jambes ne tremblaient pas, elle aurait pu paraître convaincante, là clairement, c’était du bluff… Bien sûr que non ses amies ne l’attendaient pas, elle ne voulait pas les mettre en danger, parce que si elle était un peu utile à cet homme, ses amies n’avaient pas la moindre chance et elle se doutait que pour la briser il serait capable d’en tuer une devant Elise. Arrogante, elle ajouta « Ne te fatigues pas à me raccompagner, je connais le chemin. » Allez pourvu que ça marche, oui elle croyait au père noël, clairement, et même elle s’en rendait compte puisqu’elle reculait tout doucement comme pour éviter qu’il ne le remarque, sans jamais le quitter du regard.




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Malgré toutes les menaces et le fait que tu puisses être un danger pour elle mais aussi ses proches, la de Lestang continuait de te tenir tête. A chacune de vos rencontres, c’était un florilège de provocation et tu t’étonnais encore de ne pas lui avoir arraché la tête. Mais tu avais besoin des informations qu’elle te fournissait sur sa cousine afin de les fournir à son père. Au pire, si tu devais te débarrasser d’elle, tu en trouverais bien une autre. Tu avais repéré le petit groupe d’amies qu’elle avait. Toutes gravitaient autour d’Adèle. La seule de Lestang que tu avais promis de surveiller. Lorsqu’elle te dit qu’elle attends qu’une chose, que tu meurs dans une rixe entre loup garous, tu ricanes. « Ou peut-être une page qui explique comment une petite blonde a réussi à tuer l’héritier de Greyback ? » Cette remarque tu ne la prononçait que quelques minutes plus tard alors qu’elle te perçait la côte, te faisant couler le sang à travers le tissu de ton vêtement.

Alors que tu l’agrippais contre toi, tu sentais tout son corps se tendre. Elle était certainement en train d’imaginer le pire entre ta carcasse contre la sienne et le couteau contre son ventre. Tu en avais fait des saloperies, mais violer une femme, ce n’était pas vraiment ton truc. Tu les préférais plutôt actives que passives lorsqu’elles étaient entre tes bras. Mais l’idée qu’elle te prête certainement ce genre d’attention t’amusait. Tu l’as terrifiait à ce point, donc ? Et lorsque tu susurrais qu’elle serait une louve parfaite, sa réponse te fait sourire. Ton ascendance pouvait être totale sur la jeune femme. Par bien des moyens. Pourtant ces flashs, ces parallèles que tu fais avec Lua te perturbent et t’empêchent de te concentrer réellement.

Tu la libère finalement, la forçant à relâcher son arme de fortune avant de la presser de te donner les informations que tu souhaites. Agacé de voir ta soeur morte à travers elle, tu as juste envie te de tirer à présent. Tu observes la blonde, lui demande de parler mais voila qu’elle s’égosille de nouveau. Mais ta patience est élimée à présent.

Brusquement, alors qu’elle termine sa tirade, commençant à reculer pour partir, tu la saisie au cou, la repoussant contre le mur, une nouvelle fois. Sans douceur ; brutal comme bien souvent. L’ambre de tes yeux plonge dans son regard. « Assez jouer de Lestang ! » C’est presque un grognement qui s’échappe de ta gorge alors que tu prononces ces paroles. « Si tu ne parles plus, tu ne me sers plus à rien. Pourquoi te garder en vie alors ? » Tu chasses au loin le fantôme de Lua alors que tu te confronte aux yeux effrayés d’Elise. Tu ressers lentement ton assassine autour de sa peau fragile. Tu as levé ton bras  du côté où tu n’es pas blessé, protégeant indirectement la plaie. « Alors tu vas parler maintenant. Comment elle va ? Est-ce qu’elle a des ennuis ? » Tu ne retires pas ta main, tu la maintiens juste pour ne pas l’étouffer. Mais la pression doit lui être malgré tout douloureuse. « Tu te souviens… Je t’ai observé longtemps. Toi, ta famille. Ton frère, tes amis. Tu veux qu’ils ne leurs arrivent rien ? Alors sois sage et réponds moi. Sinon tu seras responsable de leur calvaire. » Tu continues de la regarder toujours hanté par Lua, pourtant ta colère te pousse à être exécrable. Tu t’approches, lentement avec un regard malsain. Posant simplement ta main libre sur ta hanche. « Quoi que l’idée que je te touche semble te faire encore plus peur, non ? » Tu approches ton visage du sien, déviant lentement vers le creux de sa nuque. Inspire son parfum. Et lui murmurer à son oreille. « Si je te mords un soir de pleine lune, ça sera juste là, ma belle. » Des menaces, pleins. Tu risques de la terroriser au point qu’elle ne serait même pas capable de te répondre mais il faut qu’elle comprenne. Qu’elle comprenne que tu n’es pas venu pour jouer. Que ses petites arrogances, tu les tolères que parce qu’elle te donne ce que tu veux. Si elle arrête, alors ta patience ne sera qu’un lointain souvenir que tu seras capable de balayer en un quart de seconde.
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Sincèrement, il se croyait drôle le cabot ? Bon après, entendre cela de la bouche du barge de service, ça faisait prendre conscience à Elise qu’elle croyait peut être un peu trop en ses rêves, que ce soit la partie du loup garou bouffant Greyback ou de la lame le perforant et lui ôtant la vie. Ah, elle aurait bien aimé l’article à coup sûr qu’il serait encadré dans sa chambre, flocké même si ça faisait d’elle une taré au même titre que lui. Après, d’un point de vue tout à fait objectif, c’était de la faute de Greyback, à force d’être le danger rodant dans l’ombre, il rendait Elise qui déjà de base n’était pas un modèle de sérénité, stressée et parano, forcément son cerveau la poussait à vouloir éliminer cette menace et s’en réjouir… Ah non mais même tapé par une voiture moldu un soir de pleine lune, la mort débile en soit, mais Elise serait aux anges… voilà c’est dire l’influence néfaste qu’il avait sur elle, elle souhaitait sa mort…

Puis il n’aidait pas, quelle idée de se coller à elle, non mais bonjour le type malsain… En fait, Elise était sûre qu’il voulait la faire mourir de frayeur, juste la pousser à bout et que son cœur lâche. Et il jouait, tel un méchant chat qui détiendrait son petit oisillon… Il allait se prendre un coup de bec dans l’œil il allait rien comprendre le chat.
La bataille aurait pu durer longtemps sauf qu’il la lâcha et que son instinct de survie lui disait de prendre la poudre d’escampette… instinct qu’elle suivit, reculant prudemment après l’avoir peut être un peu enquiquiné.

Des fois, Elise devrait se faire à l’idée que si pour elle faire un mètre c’était chiant et pas forcément des plus rapides. Il y avait des gens sportifs, oui ça existe, bien sûr que c’est pas très très normal d’aimer le sport. Et puis alors, c’était désespérant, elle reculait tout doucement et ses efforts furent réduits à néant en l’espace d’une seconde, un battement de cil. Déjà sincèrement son cœur manqua un battement ou deux en voyant l’autre là lui foncer dessus. Mais c’était pas le pire, il y a des gens civilisés qui l’aurait attrapé par le bras… mais lui la civilité c’était un truc, il connaissait pas… C’est vrai qu’attraper les gens par le cou, tout de suite, c’est un peu plus radical… et ça fait un peu plus mal… beaucoup plus mal.

Déjà il y avait cette main placée à un endroit où elle ne devrait pas être, à aucun moment Elise n’avait envie qu’il l’attrape par là – en vrai qu’il l’attrape tout court – mais l’autre là, le violent il la poussa contre le mur. Ah bordel, la décharge de douleur dans tout le corps. Elle aurait voulu répondre à sa première phrase qu’elle n’aurait pas pu tellement la douleur irradiait de partout… mais à force de se prendre des murs avec lui, son corps aurait pu s’habituer… et bah non, ça faisait toujours aussi mal.

Se mélangea à cette douleur, la peur de mourir. Ses mots se gravaient en elle tandis qu’elle sentait la pression de ses doigts sur sa peau. Elle aurait aimé pouvoir se débattre pour tenter de se libérer mais la peur l’empêchait d’agir, il allait l’étrangler. Elle allait mourir étranglée, c’était la seule chose que son esprit semblait en mesure de percuter – en dehors de la douleur qui alors elle aucun soucis elle était bien captée -.
Elle aurait aimé pouvoir lui dire que vu la façon dont il espionnait Elise, ses questions il pouvait y répondre tout seul comme un grand, mais étant donné qu’il venait clairement de la menacer de l’éliminer, lui donner une raison supplémentaire de le faire, ce serait pur suicide. Elle le regardait dans les yeux, tétanisée, n’osant plus déglutir puisqu’à chaque fois ça faisait encore plus mal. Le spectre des gens qu’elle fréquentait s’imposa à son esprit. Elle détenait leurs vies, indirectement entre ses doigts et ce pouvoir, loin de la galvaniser la rendait malade. Elle ne voulait pas parler, déjà parce qu’Adèle avait beau être une casse burne de première, la vouloir morte peut être pas, et surtout buter par cette espèce de malade aux grosses dents. Puis il y avait tous les autres qui n’avaient rien avoir dans l’histoire, de la même façon qu’Elise en fait, elle ne voulait pas qu’une seule personne ait des problèmes à cause d’elle. Dans le regard de son bourreau, elle pouvait lire une expression l’assombrissant nettement. Quand elle l’avait poignardé, elle avait moins eu cette impression de l’avoir gavé, ce qui est dingue tout de même, il faudrait peut-être revoir ses priorités.

La seconde d’après, elle était au bord de la crise de nerf, déjà il se rapprochait trop, beaucoup trop, mais sa main surtout elle n’avait rien à faire à cet endroit. Oui d’accord, sur sa gorge non plus, mais à la rigueur, ça faisait mal elle savait à quoi s’attendre. Là en posant sa deuxième main à cet endroit-là, il laissait le cerveau d’Elise faire tout le travail et il faut reconnaître qu’il bossait dur ce dernier quand il s’agissait de psychoter. Plus elle stressait, plus son cœur battait vite, plus elle avait besoin d’air et plus le fait qu’il maintienne sa pression sur sa gorge devenait douloureux et c’était un cercle vicieux. Elle paniquait, en soi ça ne servait strictement à rien de l’angoisser plus qu’actuellement. Et pourtant, voilà qu’il rapprochait sa tête de celle d’Elise, faisant naître une angoisse sourde, alors là, même pas en rêve ses lèvres se posaient sur les siennes, ce serait la dernière chose qu’elle ferait mais elle le mordrait, pas moyen qu’elle le laisse se jouer d’elle comme il le souhaitait. Il la dérouta en déviant le visage, et pourtant, elle était incapable de se rassurer, elle commençait à le connaître le loustic, il y aurait autre chose. Et la menace vint, elle ferma les yeux l’espace de quelques secondes, essayant de puiser en elle la force de répliquer mais rien ne venait, elle avait peur c’était tout. Elle donnait déjà de sa personne pour ne pas s’effondrer, alors répliquer, c’était beaucoup trop pour elle. C’est donc très peu sûre d’elle-même qu’elle prit la parole « Tu sais que pour que les gens parlent, c’est vachement mieux de pas les empêcher de respirer ? » Oui faire de l’ironie, ça l’empêchait de péter un boulon, désolée, c’est naturel ça venait tout seul.

Etait ce une illusion ou la réalité, elle n’en savait rien, peut être que son cerveau délirait pour la rassurer. Quoi qu’il en soit, elle eut l’impression que la pression sur sa gorge avait diminué. « Des ennuis forcément qu’elle en a. Déjà un loup a décidé de la pourchasser, comme problème c’est pas mal je trouve.  Puis il y a les moldus qui essaient de nous détruire. Ça aussi c’est un problème… sans oublier la classe de médecine… à force de les fréquenter, je pense que les neurones d’Adèle préfèrent décéder plutôt que d’entendre des âneries tous les jours. » Son souffle était court, elle se battait pour sa survie, elle était sincèrement désolée pour Adèle mais elle n’avait pas les épaules pour réussir à tenir et sa mort n’arrangerait rien puisqu’il y aurait toujours quelqu’un pour remplacer Elise. La seule chose que la Serdaigle pouvait faire c’était de donner un os à ronger à Greyback, pas énormément d’infos.


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Mar 5 Nov - 17:14


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Tu ne savais pas vraiment comment allait finir cette rencontre. Tes phalanges s’étaient emparées de sa fine gorge et tu lui laissais à peine un mince filet d’air afin de respirer. Depuis que tu avais fait un tour à Azkaban, tu t’étais montré sage. Tout du moins, depuis le meurtre pour lequel on t’avait soupçonné, tu n’avais commis aucun impair. Tu menais bien sûr des activités qui n’étaient pas très légales, comme malmener une petite blonde… mais rien qui n’exigeais directement ton retour entre ces barreaux. Mais elle te poussait à bout cette gamine. Sa lame plantée dans tes côtes te faisait un mal de chien. Tu avais beau prendre sur toi, chacun de tes gestes, de tes mouvements te rappelais que cette petite idiote t’avait perforé. Et Merlin sait que tu lui aurais rendu en triple cette attaque si tu n’avais pas eu besoin d’elle. Du moins, tant qu’elle parlait. Car si elle se mettait à faire la muette… tu risquais de ne plus avoir à la côtoyer. La menacer de toutes les façons possibles étaient une façon de la terrifier pour la garder sous ton joug. Est-ce que cela marchait vraiment ? Pour être terrorisée, elle l’était. Quant aux informations, elle te donnait que des banalités de peur maintenant que tu t’en prennes à sa cousine. Putain de dette envers le de Lestang. Tu devais agir de loin, c’est ce qu’il t’avait demander. Mais cette idiote te mettait des bâtons dans les roues.

Et voila qu’elle recommençait. Caractère de merde. Si elle ressemblait en apparence à ta soeur, Lua était beaucoup douce, plus fragile. Il fallait reconnaitre que cette merdeuse avait du courage. Bien plus que beaucoup que tu avais pu rencontrer. Tu relâches lentement la pression sur sa gorge mais ton regard ambré chargé d’électricité ne quitte pas ses yeux clairs. Puis elle se met à parler. Des choses futiles. Inutiles. Si tu es tenté, l’espace d’un seconde de resserrer ta prise, l’image de Lua débarque encore quand tu vois qu’elle est au bout de ses forces alors que tu la malmènes depuis que l’a entrainé dans cette impasse. Tu la relâches brusquement t’attendant presque à la voir s’écrouler au sol. « Tu me fais perdre mon temps ma belle… » Ta voix rauque coupe le silence de la nuit qui s’est installée. Heureusement pour la blonde, la pleine lune est encore loin. Elle ne risque pas que tu la croques par erreur. Bien que l’erreur ne serait que très calculée dans le fond.

Tu recules légèrement l’observant, elle et sa frêle carcasse. Ses prunelles si claires et pourtant si hargneuses à ton encontre. Une vraie petite guerrière. Tu portes la main à ta plaie, un instant et ton souffle se fait sifflant. Ton corps te rappelle l’espace d’un instant que tu n’es pas immortel. « Je vais te laisser réfléchir à toutes mes… suggestions. De mon temps, il se disait que les Serdaigle étaient intelligents. » Tu restes un instant silencieux de nouveau et te détourne avec l’intention de l’abandonner là au milieu de cette ruelle déserte. De toute façon, ce n’est pas comme si tu te souciais réellement de son sort.

Tu te baisses alors vers le couteau qui est tombé au sol depuis plusieurs minutes. Tu observes un instant la lame tâche de ton sang avant de l’essuyer sur ton jean. Tu t’approches d’elle de nouveau et lui tends avec un sourire en coin. « Oublie pas ton jouet, tu en auras peut-être encore besoin. » Tu te penches vers elle, vers son visage et lui murmure à l’oreille. « Souviens-toi… plus ferme la prochaine… » Tu t’éloignes à reculons pour l’observer, tes lippes étirées par ton sourire d’enfoiré et lui adresse un signe de la main comme on peut le faire auprès d’un vieux pote à qui on dit au revoir. Tu lui tournes alors le dos, lui montrant par la même que tu ne la crains pas, t’attendant presque à l’entendre accélérer ses pas pour t’égorger une bonne fois pour toute. Après quelques minutes, tu décides de transplaner. Il faut que tu trouves quelqu’un qui sera apte à te soigner. Tu te demandes si Poppy peut avoir cette capacité. A force de t’étudier sous toutes les coutures, elle sera peut-être à même de suturer cette plaie.
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