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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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And they lived happily ever after ✘ Dimone I /!\ [+18] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Alcyone Greengrass
Alcyone Greengrass
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Mar 7 Mai - 17:11


And they lived  happily ever after
ft. Dimka & Alcyone


Alcyone avait envoyé un hibou à Dimka avant de quitter le manoir Greengrass. Elle était encore sous le choc. Elle avait essayé de contester, de leur dire que c’était une mauvaise idée. Que c’était du n’importe quoi tout simplement. Pourtant, lorsque ses yeux se sont posés sur cette bague. Que les mots de ses parents sont sortis entre deux plats, elle a cru qu’elle allait retourner la table. Ils disaient que c’était parfait. Qu’ils avaient l’air de bien s’entendre après tout. De quoi se plaignait-elle ? Ils étaient du même âge. Ça aurait pu être bien pire. Théo avait été aussi estomaqué qu’Alcyone. Et alors qu’elle s’en allait, cette bague accrochée au doigt, l’Etoile ne parvenait pas à réaliser. Ce n’était pas possible qu’ils aient préparé ça dans leurs dos. Quand cette idée avait jailli ainsi dans leur esprit ? C’était… c’était n’importe quoi. Et puis cette fichue bague ! Depuis que la mère d’Alcyone lui avait coincé sur l’annulaire, elle n’arrivait plus à l’enlever.  Et Dimka, est-ce qu’il était au courant ? Avait-il au moins reçu son hibou pour la retrouver à l’université ?  Il fallait qu’ils en parlent et en même temps qu’est-ce qu’elle pouvait redouter de le voir. Surtout si elle devait lui dire. Ce n’était pas… prévu. C’était loin d’être dans leur plan ça. Ils assumaient à peine cette relation qu’ils entretenaient tous les deux. Se contentant de se dire qu’ils avaient conclu une forme de pacte autour d’une relation exclusive. Les mots couples et sentiments étaient comme bannis et cela leur allait très bien. Alors les forcer à se…

Alcyone transplana avant que le mot de résonne dans son esprit. L’université se dressa devant elle. Ca ne pouvait pas être possible. Elle cherchait toutes les failles. Tous les points pour rejeter cette idée folle au loin tout en tirant sur cette maudite bague. C’était sa dernière année d’étude, mais pas pour lui. Cela leur laissait au moins un peu de temps. Ils n’allaient pas les forcer à conclure ces… ce… pacte stupide tant qu’ils étaient étudiants non ? La Serpentard traversa l’hôtel particulier qu’était l’université pour se rendre à leur point de rencontre habituel. Se trouver des coins tranquilles à l'université n'était pas une tâche aisée. Plus d'une fois Alcyone était parvenue à le retrouver dans ses dortoir. Ils avaient pourtant trouvé une autre cachette. La Salle aux Etoiles étaient un bel endroit à l’abri des regards. La brune aimait beaucoup cette pièce où il faisait nuit en permanence.

Arrivée devant, la porte, la brune poussa la poignée de cette dernière et pénétra dans la pénombre. La silhouette de Dimka n’était pas encore là. Pourvu qu’il est mon hibou…  Elle observa un instant les lieux. Les nuages avaient obscurci le ciel trahissant l’humeur de la Greengrass. A la lueur de la lune, elle observa un instant le bijou qui ornait son annulaire. Un solitaire, un joli diamant noir serti de diamants classiques beaucoup plus petits. Une nouvelle fois, Alcyone chercha à la retirer en vain. Elle poussa un cri de frustration se sentant totalement impuissante.

Elle appréciait le Russe, sûrement bien plus qu’elle n’était encore capable de l’admettre. Mais se retrouver fiancée à lui ? Comme ça du jour au lendemain ? Elle refusait d’y croire. Alcyone rêvait de liberté. Se voyait indépendante. Pas mariée par obligation. Elle n’était pas une poule pondeuse. Elle n’avait pas envie de ne servir qu’à générer un bambin pour satisfaire des familles stupides. Alors elle avait beau apprécier Dimka plus que de raison, ce n’était pas possible. Elle se sentait soudainement prise au piège dans une machination qui la dépassait.

La porte finie alors par s’ouvrir et le coeur de la Greengrass s’emballa. La silhouette du Slave se dessinait alors jusqu’à arriver devant elle. Ses yeux clairs glissèrent dans les iris de Dimka. Il semblait tout aussi contrarié qu’elle. Elle savait très bien comment il allait réagir lui devant une telle annonce. Plus il fallait s’engager, plus il fuyait. Plus il disparaissait. Ils venaient tout juste de se trouver un équilibre fragile et il fallait que ça leur tombe dessus. « Tu sais déjà ? » La brune a les mains qui tremblent légèrement. De colère, mais pas contre lui. Contre leurs géniteurs qui s’amusent à les prendre pour des marionnettes. « Il parait qu’elle appartient à ta famille. » Elle montre le bijou qui a pris place sur son assassine, le ton un peu amer. Un rire nerveux avant qu’elle ajoute : « J’arrive plus à la retirer depuis que ma mère m’a forcé à la mettre… »

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Jeu 9 Mai - 21:13
And they lived happily ever after
Dimone - Avril 2019
La nouvelle était tombée, vous étiez fiancés ! Tu avais cette impression que le parchemin t’avait brûlé les doigts lorsque tu avais reçu cette lettre qui te venais tout droit de Russie. Tu avais reconnu tout de suite l’écriture de ton oncle et en toi tu avais ressenti un pressentiment… Tu avais su que ce ne serait pas des bonnes nouvelles qu’il t’apporterait. Enfin mauvaise nouvelle… Tout était relatif n’est-ce pas ? Pour ton oncle cela semblait être une bonne chose, c’était tes parents qui étaient derrière le coup… Comment est-ce que de derrière leur cellule d’Azkaban, ils arrivaient encore à te pourrir la vie… Une fiancée… Certes, tu aurais pu tomber sur pire puisqu’il s’agissait tout de même d’Alcyone, ils auraient pu avoir de mauvais goût… Mais tu ne pouvais pas t’empêcher de penser que ça allait venir tout gâcher ce qu’il y avait entre vous. Tu n’étais pas du style à t’engager… Le mariage ? Tu étais loin d’y penser… Et savoir que tu n’avais même pas eu voix chapitre… Oui tu avais eu du mal à l’avaler celle-là ! Plus tu avais lu la lettre et plus tu avais senti cette colère sourde t’envahir de l’intérieur. Toi, l’aiglons sauvage, ils voulaient t’attacher, te mettre en laisse à une femme… Et même si tu éprouvais du respect pour la Greengrass, cette idée te donnait des nausées. La lettre tu l’avais détruite, tu l’avais roulée en boule et tu l’avais envoyée tout droit dans la cheminée de ta salle commune. Mais ça n’avait rien changé au fait. Te voilà enchainé. Et tu ne supportes pas cette idée. Tu as envie de bouger, de te débattre tel un lion en cage. Dans cette lettre, c’est ta liberté que tu as vue s’envoler… Mais ce ne fût pas tout. Une autre lettre. Celle-ci d’une écriture plus fine et plus arrondie que celle de ton oncle. Alcyone… Une part de toi ne peux s’empêcher de se demander comment est-ce qu’elle vit cela. Au fond elle est comme toi, avec ce désir de n’appartenir à personne… Sans doute a-t-elle été mise devant le fait accomplie elle aussi, en tout cas tu l’espérais. Tu réagirais probablement très mal si tu savais qu’elle avait été mise au courant bien avant et qu’elle te l’avait caché… Pourtant ton instinct lui fait confiance. Elle te donne rendez-vous à un endroit qui était devenu habituel entre vous. Une part de toi n’a pas envie d’y aller, une part de toi à envie de tout envoyer boulet, d’exprimer ta colère…

Mais si Alcyone a déjà fait les frais de ton caractère et cette façon de fuir chaque fois qu’il s’agissait de s’engager, cette fois tu te disais qu’elle méritait mieux que ça. Que dans l’histoire elle n’y pouvait rien et qu’elle méritait au moins une explication, enfin si tenté que tu puisses réellement lui en fournir une… Dans quelle merde vous vous trouviez ? Qu’aurait-elle à te dire ? Tu appréhendais cette conversation et en même temps tu savais qu’elle était nécessaire parce que vous ne pouviez pas faire comme si de rien était… Tu étais maussade dans les couloirs, ton regard voulait tout dire et personne n’osa s’approcher de toi, ce n’était clairement pas le moment. Tu ne mettais pas très longtemps à rejoindre Alcyone dans la salle aux étoiles. En générale le ciel dévoilait son humeur et cette fois ne faisait pas exception. Il t’avait suffi de faire un pas pour comprendre que son humeur venait rejoindre la tienne assombrissant encore d’avantage le ciel que ce n’était déjà le cas. Tu avançais en silence jusqu’à elle. Tu ne savais pas trop quoi dire au final… Est-ce qu’elle savait ? Tu n’avais pas besoin de poser la question pour le savoir, ses prunelles parlaient pour elle, en revanche, elle, elle te posait la question. Pourtant tu n’y réponds, pas, pas tout de suite, parce que tu sais qu’elle le sait. Que tu n’as pas besoin de confirmer. Tu t’arrêtes une fois prêt d’elle, mais tu ne la touches pas. Tu aperçois alors la bague de famille à son doigt et tu sens un poids supplémentaire s’ajouter sur tes épaules. Putain, vous étiez trop jeunes pour ces conneries et surtout vous aviez le droit de choisir, c’était injuste que cela vous soit imposé. Et si tu ne parles toujours pas, tes prunelles elles, semblent hypnotisé par l’anneau qu’elle portait. Si tu avais eu à choisir, ce n’est même pas ce que toi tu aurais choisi. Elle ne te ressemble pas, elle ne lui ressemble pas. Tu savais pourquoi elle ne pouvait pas l’enlever. Tu t’approchais encore un peu d’elle et si à l’intérieur tu bouillonnais littéralement de colère, ce fût avec douceur que tu lui pris la main.

« C’est normal. Regardes. » Disais-tu alors en glissant tes doigts sur sa main. Tu venais prendre cette fichu bague avec cette sensation qu’elle te brûlait les doigts et la faisais glisser le long de son doigt sans qu’elle ne te résiste une seule seconde. Une fois enlevée, tu la tenais au milieu de ta paume et la lui montrait. « Elle est enchantée, pour qu’une fois qu’elle se retrouve au doigt d’une personne, seul un Dimitrov puisse l’enlever… Tu connais ma famille, tu sais comment ils sont… » Annonçais-tu alors avant de lui rendre la bague, sauf qu’au lieu de la lui remettre à son doigt et ne lui laisser aucun libre arbitre, tu lui laissais le choix de vouloir la porter ou non. « Tu sais depuis longtemps ? » Finissais-tu par demander alors. C’était donc ses parents qui le lui avait annoncé ? Est-ce que c’était mieux qu’une lettre envoyée venant de Russie ? Tu n’étais pas certains. Pas facile de tenir tête à des parents tel que les Dimitrov ou les Greengrass… « Alcy je veux être honnête… Ca ne serait pas toi, je ne serais même pas venu ici… » Mais vous aviez fait du chemin ensemble, au-delà de votre relation assez étrange, vous étiez amis, vraiment amis. Tu la respectais bien trop pour simplement de retourner et ne plus poser le moindre regard sur elle. Tu lâches un rire, celui-ci est nerveux et en réalité il ne fait que résonner dans la colère qui sommeille en toi, tu es à deux doigts d’exploser.

« Tu le sais, je ne gère pas ce genre de situation, mon instinct me pousse à tout envoyer balader… » Et tu n’en étais plus très loin, la seule chose qui t’empêchais de le faire c’était ton attachement pour elle. « Comment est-ce que tu prends tout ça ? » Finissais-tu par demander, tu avais besoin de voir comment elle voyait les choses, savoir si vous étiez sur la même longueur d’onde… Peut-être qu’elle avait la solution ? Peut-être que c’était pour cela qu’elle t’avait fait venir ? Tu lâchais un soupire, la situation ne te semblait pas désespéré, mais tu n’avais pas encore trouvé le moyen de vous sortir de là…
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Dim 7 Juil - 20:27


And they lived  happily ever after
ft. Dimka & Alcyone


Elle n’arrivait toujours pas à réaliser. C’était tombé comme un cheveux sur la soupe. Un poids s’était soudainement abattu sur les épaules de l’Etoile. Son coeur était lourd depuis qu’elle avait quitté la demeure familiale. Même les paroles rassurantes et les bras réconfortants de Theo n’étaient pas parvenu à estomper ce sentiment d’être trompée, de n’être qu’un pion. Un objet qu’on place pour obtenir des intérêts. Elle se sentait trahie, déchirée. Bien sûr que cela aurait pu être pire. C’était Dimka l’heureux élu. Mais elle ne voulait pas ça. Pas être obligée de se marier par intérêt. Et sa relation avec l’Aiglon était loin d’être stable. Ils jouaient avec cet équilibre fragile qu’ils avaient trouvé. Cette forme de relation de sexfriend sans chercher à aller voir ailleurs. Sans se l’admettre, ils avaient compris qu’ils ne supportaient plus de voir l’autre batifoler ailleurs. De là à se retrouver fiancés ? Mariés ? Non, c’était trop. Trop pour eux. Trop pour elle. Et elle redoutait la réaction du Slave. Il fuyait l’engagement. Allait-il encore l’abandonner cette fois ? Elle tenait trop à lui. Elle ne voulait pas le perdre de nouveau. Mais cette sentence, elle allait forcément changer quelque chose entre eux. Cela n’était pas dans leurs plans. Ils n’étaient même pas un couple. La brune avait envoyé un hibou à Dimka et l’attendait à présent sous le ciel assombri de la salle aux étoiles. Elle avait tiré en vain sur la bague pour tenter de la retirer. A une place inhabituelle, elle la sentait en permanence. Dès que son regard tombait dessus, son coeur se serrait. Le bijou était comme une preuve factuelle. Un témoin que tout cela était bien vrai. Qu’elle n’avait pas fait un de ses cauchemars habituels. Non c’était concret. C’était vraiment arrivé. Et maintenant, elle voulait voir Dimka franchir le seuil de cette porte, autant qu’elle redoutait son arrivée. Est-il au courant ? Si oui, depuis quand ? Elle ne pouvait pas imaginer qu’il le soit depuis longtemps.

Puis sa silhouette transperça enfin la pénombre. Son humeur devait être égale à celle d’Alcyone. Les nuages envahirent le ciel un peu plus. Elle redoutait sa réaction. L’Etoile commence à parler, pose des questions et puis fini par lui montrer la bague coincée à son doigt… Le regard ambré du Slave se posent dessus et semblent incapable de s’en détacher. Le contact de la main de Dimka sur la sienne la fait légèrement frissonner. Sa peau contre la sienne l’électrise toujours autant malgré les mois qui passent. Ses prunelles claires observent alors l’anneau qui glisse sans aucune difficulté alors qu’il lui explique. Alcyone ne peut s’empêcher de souffler lentement. De soulagement ? De crainte face à ce sortilège complètement fou ? Lorsqu’il lui rend la bague, Alcyone a un mouvement de recul pourtant elle tombe au creux de la paume de sa main. Elle observe l’objet sans savoir quoi en faire. Son assassine tremble légèrement. De colère ? De peur ? Il lui demande alors si elle sait depuis longtemps. Elle hoche négativement la tête. « Ca devait être un repas de famille. Un truc chiant à mourir où Théo et moi on se fait lyncher… Je… Je m’attendais pas à cette annonce… J’en sors tout juste… » La brune plonge finalement ses yeux dans l’ombre des siens. « Et toi ? » Sans s’en rendre compte, elle a gardé la main légèrement tendue, la paume ouverte, la bague trônant en son centre. « Alcy je veux être honnête… Ca ne serait pas toi, je ne serais même pas venu ici… » L’Etoile ferma les yeux. Pour ravaler ses larmes qui voulaient s’enfuir. Au fond d’elle, elle se sentait blessée. Elle ne voulait pas qu’il l’abandonne dans une telle situation. Cette impasse où ils se trouvaient tous les deux. Elle ne devait pas pleurer. Elle ne le voulait pas. Elle était plus forte que cela. Pourtant elle était bouleversée. Elle ne savait pas comment réagir. Elle ne voulait pas de ce mariage arrangé mais elle ne voulait pas le perdre pour autant. En était-il de même pour lui ? « Tout envoyer balader ? » Ses prunelles s’étaient ouvertes alors qu’elle reprenait ses propos. Tout, même moi ? demandait-elle implicitement. Nerveusement, elle se mit à faire tourner la bague entre ses doigts. Comment elle prenait tout cela ? Alcyone secoua doucement la tête et haussa les épaules. Elle le prenait mal bien sûr. Pensait-il qu’elle allait lui dire qu’elle n’attendait que ça ? Amère, elle lui répondit : « Je suis ravie ! Ça ne se voit pas ? » Elle avait eu espoir que plus le temps passait, plus ses parents avaient oublié cette idée stupide. Theo n’avait pas subi leur courroux alors l’espoir avait grandi jusqu’à prendre pour acquis sa liberté. « Dim… j’ai jamais voulu ça… même si le fait que ce soit toi… » Ses phrases étaient décousues. Même si le fait que ce soit lui rendre la chose moins… moins. Elle n’avait même pas de mot pour l’exprimer. « Mais il faut qu’on gère ça ensemble. » La brune avait plongé ses yeux dans ceux de l’Aiglon. Sous-entedu : Ne te tire pas. Ne m’abandonne pas encore une fois. C’était peut-être dur pour lui, mais Alcyone perdait toute confiance. En elle, en lui. En tout.

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Mar 9 Juil - 23:20
And they lived happily ever after
Dimone - Avril 2019
Tu étais tiraillé. Tiraillé entre cette colère contre tes parents, cette envie de rébellion et de tout envoyé balader… Et surtout cette envie au fond de toi qui te disais que tu ne voulais pas la perdre… Comment concilier les deux ? Tu avais cette impression que garder votre relation, aussi bizarre soit-elle, ce serait faire le dos rond et accepter ce qu’on vous imposait… Tu avais du mal à concevoir comment garder ce que vous aviez et mettre fin à cette folie à la fois…Si bien que si ce n’était pas elle, si tu n’avais pas ce désir de vouloir la respecter, tu ne serais même pas là. Tu lui expliques pour la bague, tu lui montre et si à l’intérieur de toi tu es dévasté, dès que tu la touche tes gestes sont emplis de douceur. Tu finis par poser la question qui te brûle les lèvres depuis un moment. Sait-elle depuis longtemps ? Tes mots quittent tes lèvres et au fond de toi tu espères que non, tu savais que tu ne pourrais pas l’épargner de ta colère si c’était le cas. Lorsqu’elle secouait la tête négativement tu sentais alors tes épaules s’affaisser, tu étais en parti soulagé. Elle ne savait pas. Elle l’avait appris comme toi, enfin presque… Tu te demandais ce qui était le pire entre l’apprendre comme elle à un repas de famille ou comme toi, par une simple lettre… Tout comme elle, tu secouais la tête de façon négative avant d’ajouter…

« J’ai reçu une simple lettre il y a quelques heures… » A présent elle était en train de brûler dans la cheminée de la salle commune des serdaigles, enfin sans doute qu’il ne restait plus rien de cette lettre à présent. Pourtant cela n’effaçait rien. Pas même cette putain de bague qui trônait au milieu de sa paume. Tu tentes d’être le plus honnête possible avec elle. Tu vois bien que tes mots lui font du mal, mais c’est le mieux que tu pouvais lui offrir. Tu aurais pu l’ignorer aussi… Ne pas venir ici et l’abandonner totalement, pourtant non, tu étais là, tu lui faisais face malgré les événements, c’était plus que ce que tu n’avais jamais fait. Elle reprenait tes mots pour poser une question, oui tout envoyé balader ou presque, mais le fait que tu sois là prouvait bien qu’il y avait une chose ou plutôt quelqu’un que tu ne voulais pas envoyer boulet, ELLE. Mais comment conjuguer les deux sans la perdre également ? « Oui… Mais je ne dis pas que c’est ce que je veux c’est juste… C’est ma façon de réagir Alcy… » Ne te connaissait-elle pas un peu depuis tout ce temps ? Mais cette fois tu prenais sur toi pour ne pas fuir, pour ne pas simplement lui tourner le dos comme tu savais si bien le faire. Elle n’avait pas le droit d’être en colère contre toi alors qu’en ce moment même tu faisais déjà tous les efforts dont tu étais capable. Pourtant lorsque tu lui demandais comment est-ce qu’elle vivait la chose, tu sentais bien l’amertume de sa voix. Pourtant tu ne relevais pas, vous aviez bien trop de soucis pour que tu t’arrêtes sur ce détail.

« Bien. Au moins nous sommes d’accord. » Parce que c’était de cela dont tu avais peur également. Qu’au fond même si elle ne te l’avait jamais dit, qu’elle veuille tout de même de ce mariage… Cela aurait changé les choses, cela les auraient rendus plus complexes, tu ne sais même pas comment tu aurais réagi, mais là, à présent, tu étais certains qu’Alcyone pouvait effectivement être ton alliée dans cette histoire. Puis finalement, l’étoile changeait de ton, s’adoucissant légèrement. Tu soupirais. « Je sais… Moi non plus… » A sa nouvelle phrase, tu réfléchissais un instant. Avait-elle des idées pour annuler vos fiançailles ? Tu trembles légèrement perdu entre ta colère, ton instinct qui te poussait à t’éloigner d’elle et pourtant ce sentiment plus discret mais bien là qui te faisait comprendre que tu avais besoin d’elle… « D’accord. » Réponds-tu alors tandis que tu te sentais toujours aussi perdu. « Tu as une idée ? » Demandais-tu alors presque désespérément, car tu avais réfléchi à cela une bonne partie de la journée sans rien trouver, même Aidan n’avait rien trouvé non plus… Mais après tout, même si tu n’y croyais pas beaucoup, peut-être t’apporterait-elle la solution sur un plateau ? « Je ne peux même pas contacter mes parents, de toute façon je ne suis pas certains qu’ils m’auraient écoutés et mon oncle, c’est pas beaucoup mieux… » A vrai dire, sans doute que la première erreur que tu avais commise avait été de te croire à l’abris de ce genre de chose ? Depuis que tu t’étais rebellé contre ton père, tu avais eu l’impression que le pouvoir c’était inversé… Mais tout n’était qu’illusion… Car le pouvoir c’était lui qui l’avait et il venait de te le prouver en beauté ! Si vous gériez cela ensemble, cela voulait dire quoi pour vous deux ? Est-ce que vous continueriez votre relation ou quoique ce soit qui se passait réellement entre vous ? Paumé, tu étais totalement paumé…

« Je suis seulement certains de deux choses… La première c’est que je ne veux pas de ces fiançailles. » Lâchais-tu alors tandis que ta colère lorsque tu prononçais ce mot était palpable. Doucement tu t’approchais d’elle et venait poser tes deux mains sur ses bras avec douceur. « Mais aussi paradoxalement que cela puisse être… Je ne veux pas te perdre… » Lâchais-tu alors en plongeant ton regard dans le sien. Si tu devais te rattacher à une seule chose, ce serait à cette certitude…
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Lun 22 Juil - 1:07


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Les nerfs d’Alcyone était à vif. A fleur de peau, elle ne savait plus comment penser, ni même comment gérer cette situation qui lui échappait. Cette histoire filait entre ses doigts sans même qu’elle ne parvienne à garder le contrôle. Elle ne comprenait même pas. Elle avait même encore du mal à réaliser. Peut-être qu’elle finirait par s’éveiller d’un de ces nombreux cauchemars. Peut-être qu’il prenait une nouvelle forme cette fois. Bien trop tangible. Bien trop réelle. Avec lui. Dimka. Bordel. Alors qu’ils venaient de se retrouver sans s’être vu de la journée, ils n’avaient même pas échangé un baiser. Pas même une accolade et où une légère caresse. Non pas un geste attentioné dont ils pouvaient avoir l’habitude. De peur d’officialiser ce qui venait de leur être annoncé. Chaque de leur côté et d’une façon bien étrange. Pour l’un comme pour l’autre. Une lettre. Une simple lettre pour le Slave. Comme quoi leurs parents se fichaient de leurs avis, de leurs sentiments. Des pions sur un échiquier. Ce n’était que cela. La partie était engagée depuis des années et ils ne s’en étaient jamais rendu compte. Dans l’ombre, se tramait des enjeux qui leur échappaient encore.

Les mots de Dimka sont abrasifs. Ils inquiètent la Serpentard qui redoute ces fiançailles autant que le voir s’éloigner. Sa façon de réagir. Bien sûr qu’elle le sait qu’il réagit toujours ainsi. C’est ce qui créait cette angoisse dans toute sa carcasse. Elle n’a que trop subi les fuites de l’Aiglon dans les moments difficiles. Et en cet instant, elle ne se sent absolument pas prête. A affronter ça de nouveau. Et puis, elle s’agace. Surtout lorsqu’il semble aussi soulagé alors qu’elle lui confirme qu’elle ne veut pas de ses fiançailles non plus. Que croyait-il encore ? Et lorsqu’il lui demande si elle a une idée, elle hausse les épaules agacée. « Me barrer en France et vivre de mon art. Ca me semble bien comme plan ! » Elle use de l’ironie, la Greengrass parce qu’elle n’a pas de solution miracle. Et lui non plus. Elle déteste ce sentiment d’être piégée et de n’avoir aucun contrôle sur sa vie. Sur son destin. Sois belle et tais toi… Tellement le résumé de toute une vie.

Lors que les mains du brun se posent sur les bras d’Alcyone, un frisson s’empare de son échine. Elle plante son regard clair dans l’ambre de ses iris. Son contact, elle en a besoin. Cela fait des mois que cela dure ce petit jeu entre eux à présent. Pourtant, Alcyone ne se lasse jamais du Slave. Elle se sent entière que lorsqu’il est à ses côtés. Son odeur. Sa chaleur. Tout chez lui est comme un complément de sa propre carcasse. Elle ne saurait expliquer ce sentiment apaisant qu’elle peut trouver en lui alors qu’ils sont tous les deux engagés dans cette relation instable. Alors qu’il lui dit qu’il ne veut pas la perdre, Alcyone se rapproche doucement et pose un doux baiser sur ses lippes. Un baiser triste et presque apeuré tandis qu’ils ne maitrisent rien de ce qui se profile pour eux. Elle se laisse alors glisser contre lui, entre ses bras. Les mains d’Alcyone se posant doucement autour de la nuque du brun, la frôlant du bout de ses doigts. « Moi non plus je ne veux pas te perdre… Mais cette situation… » Elle réponds en un murmure nichant son visage contre sa poitrine durant plusieurs secondes. Silencieuse, Alcyone se laisse bercer par la respiration de Dimka. De son torse qui se soulève légèrement. Elle relève doucement le visage. « On est pas vraiment ensemble. Mais on ne veut pas s’éloigner l’un de l’autre. Et maintenant… fiancés ? Je ne sais même pas ce que l’on est l’un pour l’autre maintenant… » Elle reprit la parole un peine plus fort qu’un chuchotement. Comme si le dire trop haut allait rendre concret les choses. Par dessus l’épaule du Slave, elle ouvre la paume de sa main et observe la bague qui y est toujours nichée. « Mon père a joué sur ça d’ailleurs… il a dit… qu’il officialisait mes ‘fricotages’ avec toi… » Se pourraient-ils qu’ils se soient portés préjudices en se rapprochant naturellement l’un de l’autre ? « Je sais pas comment réagir Dimka parce que les envoyer promener est au-dessus de mes forces. Pas uniquement parce que j’ai peur de les affronter… Mais rejeter ces fiançailles, c’est te rejeter toi. Et ça… je ne veux pas le faire non plus… » Rejeter les fiançailles signifiait s’éloigner de lui ? Mais les accepter et se soumettre à leur parent pour le garder, était-ce la solution ? « Je suis perdue Dim… »

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Etre franc et ne pas être déjà en train de l’ignorer, c’était un grand pas pour toi aujourd’hui. Cela prouvait ton attachement envers l’étoile. Cela ne te ressemblait pas et pourtant tu étais là, domptant tant bien que mal cette colère qui menaçait de sortir à n’importe quel moment. Tu sentais bien que tes questions semblaient l’agacer, mais tu avais besoin de savoir, tu n’avais pas le choix de poser des questions. En retour en revanche tu faisais preuve d’une patience qui t’étais rare, bien trop rare… Gérer ce problème ensemble, de base tu voulais bien, mais avait-elle un plan ? Une idée ? Car tu avais beau retourner le problème pendant des heures rien ne te venais à part te mettre ta famille à dos et tu n’étais pas certains que ce soit la meilleure décision qui soit. Au fond t’es parents tu t’en fichais, mais tu n’étais pas certains de vouloir tourner le dos au reste. Même le ton plein d’ironie d’Alcyone ne semblait pas venir à bout de ta patience pourtant. Elle t’arrache même un sourire malgré toi. « Fuir… Une idée bien alléchante je l’avoue… » Lâchais-tu alors en réfléchissant à la vie que ce serait. Le seul problème était qu’on ne vous laisserait sans doute jamais en paix et cela voulait dire ne jamais arrêter de regarder derrière soit, en permanence… Tu voulais une meilleure vie, pour elle, pour toi que celle d’être en cavale. Totalement perdu tu étais venue vers elle posant finalement tes mains sur ses bras, tu avais beau être en colère, tu avais beau avoir envie de tout explosé… Envers elle, tu n’arrivais pas à éprouver la moindre colère, au contraire, tu voulais retrouver cette complicité que vous aviez tous les deux et tu voulais qu’elle comprenne que malgré ton instinct primaire, tu ne voulais pas la perdre. Tu voulais qu’elle comprenne que s’ils finissaient par en arriver là alors ce ne serait pas ton choix. Tu peux alors sentir l’effet que tu procure chez elle, comme l’agacement se dissipe doucement pour laisser place à quelque chose de plus doux. Ses muscles se relâchent au fur et à mesure tandis qu’elle finit par se laisser alors tout contre toi venant chercher tes lippes dans un baiser. Si d’habitude c’est la passion qui vous anime à travers ce baiser tu pourrais presque sentir sa tristesse du bout des lèvres. Doucement tes bras finissent alors par l’entourer. Elle reprend la parole et tu restes silencieux pendant un instant, tu te sens faible, impuissant face à cette situation et tu ne sais pas quelle solution lui apporter… Ce que vous étiez tous les deux ? Toi non plus tu ne le savais pas, cela allait même au-delà, tu te refusais de mettre un mot sur cette histoire, cela te faisais bien trop peur… Quoique qu’est-ce qui pouvais être pire que fiancés à présent ? Oui bon d’accord, il y avait toujours pire, vous n’étiez pas encore mariés…

« Je sais… Moi non plus Alcy… » Tu avais cette désagréable sensation que si vous mettiez un mot sur ce qu’il y avait entre vous, que vous seriez obligé d’accepter ces fiançailles… Vous étiez aussi paumé l’un que l’autre et c’était sans doute l’une des choses qui faisait que vous vous étiez bien trouvé… Mais ces fiançailles étaient vraiment mal tombées. Tu fronçais des sourcils un instant lorsqu’elle t’annonçait que son père s’était servi de cette relation contre eux… Certes vous ne vous cachiez pas, mais vous n’étaliez pas cette relation au grand jour, tu te demandais comme il avait pu savoir, mais il n’y avait que le résultat qui était important n’est-ce pas ? « Ce n’est pas juste ! » Disais-tu alors en éclatant. Tu la lâchais car tu ne voulais pas que ta colère explose sur elle. « Tu devrais pouvoir choisir quand bien même il se passe quoique ce soit entre nous ! » Tu trouvais cela dégueulasse, tu savais que ça se passait ainsi, mais toi ? Pourtant on ne t’a pas fiancé avec la première que tu as touché… Cette excuse était totalement bidon. Ce n’était qu’une façon de la rabaisser un peu plus et quelque part cela te mettais hors de toi. Tu tournais en rond un instant près à frapper dans le premier mur que tu croiserais, mais alors la jolie Greengrass reprenait la parole. Toi non plus tu ne savais pas comment réagir mais tu… Tu ne t’attendais pas à la fin de sa phrase. Tu restais un moment à la regarder interdis. Et puis finalement tu réduisais la distance entre vous deux en quelques pas tandis que tes lippes venaient chercher les siennes avec beaucoup moins de douceur que le baiser qu’elle t’avait donné quelques instant plus tôt. Tu laissais la passion et surtout le désespoir parler pour toi. Ta langue s’infiltrait entre vos lèvres, elle allait cherchait le sienne tandis que tes gestes étaient saccadés. Tu cherchais à la rapprocher de toi, tirant tout d’abord sur son haut avant de passer tes mains dans son dos. Tu ne te rendais pas compte que tu étais en train de la pousser, tu en prenais conscience qu’une fois que tes mains et donc son dos venait de rencontrer un mur. Tes lippes s’arrachèrent alors aux siennes, à bout de souffle. Tu prenais sur toi pour ne pas aller plus loin, tu en avais pourtant besoin, tu avais envie libérer cette pression qui pesait sur toi depuis que tu avais reçu cette lettre, tu avais envie d’oublier cette impuissance dans les bras d’Alcyone rien que pour quelques minutes… Mais tu n’avais pas envie de « l’utiliser » de cette manière, pas alors que vous ne saviez même pas dans quelle direction allez… T’es prunelles venaient se plonger dans les siennes pendant quelques instants…

« Rejeter ces fiançailles, ce n’est pas nous rejeter l’un et l’autre Alcyone… » Murmures-tu contre ses lèvres avant de poser ton front contre le sien. « C’est seulement se battre pour ce que nous voulons. Pour avoir le choix, je veux que tu puisses avoir le choix. » Tu voulais également avoir le choix évidemment, mais cela ne voulait pas dire que vous deviez mettre fin à ce qui existait entre vous si ? Elle l’avait dit elle-même, elle voulait que vous géreriez ça ensemble et tant que vous étiez d’accord sur ce que vous désiriez vraiment, vous aviez peut-être une chance de vous en sortir ? « Je te promets de ne pas fuir Alcy… » Chuchotais-tu alors en te rendant compte que ce n’était vraiment pas ce que tu voulais. Tu ne savais pas ce que tu voulais dans le fond, enfin si… Qu’on te laisse vivre ce qu’il y avait entre vous sans forcément mettre un nom sur tout cela…
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Ven 2 Aoû - 19:18


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La dernière née des Greengrass ne savait plus comment penser devant cette situation. Sa première crainte au-délà de ces fiançailles forcées ? Sa première pensée qui avait traversé son esprit ? Je vais le perdre. Parce que cela ne fonctionnait pas comme ça entre eux. Ils n’étaient pas un couple. Ils n’étaient pas que des amis. Ils étaient autre chose. Sans étiquette, sans nom apposé sur ce lien qui les unissait d’une façon bien étrange. Ils voulaient simplement être libres. Libres de choisir. Libres de faire ce qu’ils désiraient. Le fait que cet arrangement familiale tombe sur eux deux n’avait pas de sens dans leur esprit. Et même si l’Etoile avait conscience de la chance qu’elle avait d’avoir eu Dimka comme compagnon de fortune, le principe était là : ils n’étaient que des petits pions dont leurs parents usaient et abusaient. Alcyone avait tous ses sens alertes. A fleur de peau, elle se sentait s’agacer à la moindre des questions du slave. Et alors qu’elle suggérait, ironique, de fuir, le Slave rétorqua un brin sceptique. Bien sûr, c’était alléchant comme idée mais ils n’auraient jamais la paix. Pas quand on avait des familles comme les leurs. Peut être plus encore du côté du Dimitrov….

Mais alors comment se sortir de ces méandres ? Car Alcyone ne parvenait pas à dissocier le rejet de ces fiançailles, à celui de Dimka. Et cela semblait inconcevable à ses yeux. Bien plus encore lorsqu’elle se laisse glisser entre ses bras après un doux baiser. Car sa présence contre elle à ce pouvoir étrange de lui faire du bien. De l’apaiser. Comme ces terribles nuits emplies de cauchemars où il est le seul à parvenir à les chasser. Le Slave éructa soudainement, apprenant les propos du père Greengrass. S’éloignant de la brune, cette dernière ressenti un vide s’emparer de sa carcasse. « Nous devrions pouvoir choisir tous les deux Dimka… » Le choix était-il un luxe que leur famille pouvait leur laisser ? Il semblait bien restreint en cet instant.

Alcyone cherchait alors à exprimer ce qu’elle ressentait à voix haute. Perdue avec cette impression qu’elle le perdrait si elle rejetait ce pacte que leurs familles avaient scellé dans leur dos. Le regard ambré de Dimka posé sur elle suite à ces paroles la troubla. Elle se demanda un instant ce qu’elle avait pu dire de mal. Elle ne voulait pas le blesser. Elle recula presque sous la surprise quand il fondit sur elle avec ce besoin primaire et charnel qui l’assaillait de toutes parts. Les assassines de la brune s’accrochèrent à la chemise de l’Aiglon avec un besoin possessif tandis que leurs lippes s’entrechoquaient brusquement. Mêlant leurs langues, se mordillant, Alcyone se retrouva contre un des murs de la salle sans même avoir le temps de le réaliser. Un besoin sensuel qui s’éveillait alors en elle répondant à l’appel silencieux de Dimka. Il avait allumé la mèche et l’Etoile en avait à présent autant besoin que lui. Lorsqu’il s’arrêta, elle releva ses yeux clairs pour les plonger dans les siens, cherchant à reprendre son souffle et à calmer le palpitant qui s’éveillait au creux de sa poitrine mais aussi entre ses jambes.

« Je te promets de ne pas fuir Alcy… » Elle hocha doucement la tête. « Je te crois Dim… » La main de la brune glissa sur la boucle qu’elle avait fabriqué pour lui. Cela semblait remontrer tellement loin à présent. L’union entre l’Aigle et le Vipère. Ils s’enlaçaient sans relâche donnant vie au bijou. « Ensemble, on est plus forts. » Les bras de l’Etoile encerclèrent les épaules de Dimka avec un besoin pressant de le rapprocher d’elle. L’agrippant afin de réduire le peu d’espace entre eux, ses lèvres prirent alors possession de celles du Slave. Ses doigts glissèrent dans les cheveux du Serdaigle avec cette urgence qui les caractérisaient tant. La bague tomba au sol alors que ses tentatrices abandonnèrent la chevelure de Dimka, glissant sur son torse par dessus le tissu de son vêtement. Elle se recula légèrement, murmurant contre les lippes de l’Aiglon : « Je ne veux pas de ses fiançailles, mais il n’y a que toi que je veux en cet instant. » Ses yeux se plongèrent un instant dans les iris du Slave avant de regarder ses lippes et de venir y gouter une nouvelle fois avec avidité. « On devrait leur parler. Tenter de négocier… » Dernières paroles censées avant qu’Alcyone ne se perde complètement dans l’odeur de Dimka. Dans sa chaleur. Elle se sentait tellement addicte à sa personne, à son corps. Tout en lui l’appelait à la décadence et la débauche. Une drogue dont elle ne saurait se passer. Elle n’avait jamais ressenti une telle attirance pour personne avant. Quant aux sentiments qui se mêlaient à tout cela, elle préférait les taire. Ces fiançailles étaient un piège. Mais ils allaient bien trouver comme y échapper.

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Sam 3 Aoû - 18:48
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Dimone - Avril 2019
Savoir que ses parents s’étaient servi de vos… « fricotages » te rendais dingue… Tu trouvais cette excuse tellement facile, tellement abominable… Et si elle avait été violée, ils l’auraient fiancée à son violeur ? Tu connaissais les coutumes des sangs-purs tu savais que les mariages arrangés étaient monnaies courantes mais cela se faisait tout de même de moins en moins… Tu avais espéré passer entre les mailles du filet, mais tes parents avaient eu d’autres projets pour toi et il y a longtemps que tu n’avais pas voix au chapitre… Elle précisait que vous aviez tous les deux le droit de choisir et c’était vrai, c’était pour cela que tu avais envie de te battre, mais tu n’avais pas envie de tout perdre et tu ne savais pas comment concilier les deux… Les paroles de ton étoile avaient fini par te troubler, si bien que tu n’avais pas su gérer tes pulsions. Tu avais fondue sur sa bouche prenant ce dont tu avais le besoin dans le fond… Elle. Tu avais vu son mouvement de recul, mais elle n’avait rien à craindre, tu ne comptais pas lui faire du mal et d’ailleurs, lorsque ta bouche à envahit la sienne tu n’as pas senti d’hésitation de sa part. Ses mains s’accrochèrent à ta chemise ressentant alors que votre désespoir et votre besoin était le même… Primaire, bestiale… Et pourtant tu arrives à t’arrêter tout contre elle, tu n’avais pas juste envie de l’utiliser, ça aurait été n’importe qu’elle fille… Il se serait contenter de la prendre sans même se poser de question… Mais encore une fois Alcyone était différente, ce qu’il y avait entre vous… Que tu le veuille ou non, c’était différent.

Chacun reprenait alors son souffle tandis que tu prenais à ton tour la parole afin de lui expliquer que pour toi, si elle rejetait ces fiançailles, ça ne voulait pas dire qu’elle te rejetait toi et encore une fois… Tu lui faisais la promesse de ne pas fuir, tu savais que ça comptait pour elle, tu savais à quel point elle en avait besoin et tu étais prêts à tenir cette promesse, pour elle, parce que même si ton instinct t’y poussais, tu n’avais pas envie de fuir, tu avais besoin d’elle… Tu n’étais certains de supporter de te tenir éloigner… Elle acceptait alors de te croire et tes épaules s’affaissaient un peu, comme elle enlevait un peu du poids qui pesaient sur ces dernières. Ensemble… Vous étiez plus fort… Ensemble… Ce mot sonnait étrangement à ton oreille, tu avais l’impression qu’il résonnait comme un nous… Mais tu envoyais cette pensée promener assez loin pour pas qu’elle ne vienne te parasiter en cet instant et te contentais d’hocher la tête, tes prunelles plongées dans les siennes. Et alors qu’elle semble se rapprocher encore un peu plus, ses lippes reviennent à nouveau contre les tiennes. Son urgence était la même que la tienne tu le sentais et alors cette fois tu ne cherchais plus à lutter. Tes mains se faisaient plus entreprenantes, l’une d’elle faisait remonter le tissu de sa robe te laissant accès à la peau de sa cuisse… Lorsqu’elle reprenait la parole tu avais presque envie de lui intimer le silence dans un grognement… Tu étais du même avis qu’elle, tu la voulais, elle, la tout de suite maintenant, les fiançailles tu voulais les envoyer promener tout en pouvant quand même t’infiltrer entre ses cuisses quand vous en aviez envie… Tu goûtais encore une fois à ses lèvres avant qu’elle ne s’arrête encore une fois pour prendre la parole, tu n’y tenais plus cette fois… Tenter de négocier, c’était peut-être une bonne solution, tu n’en savais rien, mais là tout de suite, tu n’avais pas envie d’y réfléchir…

« Alcyone… » Chuchotais-tu contre sa bouche. « Tais-toi. » Par bonheur, elle semblait elle aussi à bout de sa volonté et cédait enfin à ses désirs s’abandonnant alors enfin contre toi.


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Dim 4 Aoû - 18:37


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La situation échappait complètement à leur contrôle. A son âge, Alcyone avait espéré que ses parents lui avaient épargné ce genre d’arrangement. Au point qu’elle s’était bercée de ses illusions rêveuses emplies de libertés. Elle savait bien sûr qu’elle aurait toujours la houlette de ses parents au-dessus de sa tête et que ça ne serait pas si simple. Mais l’idée avait pourtant germée. Lentement, sûrement. Et elle venait de prendre rapidement fin en l’espace de quelques heures. Theo, lui avait échappé à toutes ces conneries pour avoir su se détacher, tournant le dos à ses usages abusifs. Alcyone, elle, ne s’était jamais vraiment rebellée. Elle avait toujours suivi le chemin indiqué par ses parents, faisant souvent des détours qui les rendaient chèvres. Mais dans le fond, elle n’avait jamais vraiment osé leur tenir vraiment tête. Jusqu’à ce jour où la colère l’avait emportée. Elle avait osé leur répondre qu’elle ne voulait pas faire parti de leur manigance. Le bijou avait volé. A son désespoir par contre… sa mère était parvenue à lui recoller de force. Et cette tentative de rébellion étouffée dans l’oeuf avait été achevé par cette bague impossible à retirer. Sauf par la main de Dimka. Cette famille était certainement bien pire que les Greengrass… Les sévices que DImka avait enduré. Les rumeurs qui couraient sur son cousin. Ses parents à Azkaban… Cette bague n’était que le reflet de leur tradition ancestrale. Et si Alcyone était attachée au slave, rejoindre une telle famille était angoissant. Pourtant, s’éloigner de lui ?

Elle en aurait été incapable. Bien plus encore alors que les lippes du brin s’emparaient des siennes avec cette passion torturée qui grandissait entre eux. Le goût de sa langue sur la sienne, son corps contre le sien… Son attirance pour Dimka était digne d’un ensorcèlement. Elle aimait le jeune homme pour ce qu’il était. Le Dimka qu’il voulait bien lui offrir. Et il y avait cette alchimie entre eux. Ce truc qui faisait qu’aucun mec n’attirait plus vraiment son regard. Sans pouvoir se l’expliquer. C’est pour cela qu’à peine il la touche, déjà la brune réponds. Allant à son tour l’embrasser, laissant ses mains glisser sur son torse avec l’envie d’aller plus loin et Dimka comprit rapidement le message. Pourtant l’Etoile ne parvenait pas à chasser totalement ses fiançailles de son esprit. Cherchant une solution qui ne venait pas vraiment. Mais qui agaça le slave… « Tais-toi. » La brune laissa échapper un petit rire et lui mordit la lèvre inférieure avant de reprendre leur baiser.



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