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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Birthday Party ft. Maman Chang :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Mer 20 Mar - 14:30
Birthday party
Maman & son poussin
16 Février 2019 Ce n'est pas tous les jours qu'on a vingt ans n'est-ce pas ? Pourtant je ne me sens pas vraiment tant changé que ça. On m'as toujours dit que c'était un anniversaire important, un peu comme quand chez les sorciers nous atteignons la majorité à dix sept ans. J'ai donc fêter deux fois la mienne, une fois à dix sept ans et une fois à dix huit ans. Pour ma majorité moldue d'ailleurs, mes parents m'ont fait passer le code de la route pendant les vacances d'été, mais je n'ai jamais passé le permis par la suite. Je n'ai d'ailleurs pas terminé le code puisque... J'ai eu quelques soucis, qui m'ont conduit à fuir en Norvège. Peut-être que je devrais finalement terminer tout ça ?... Je n'en vois pourtant pas l'intérêt de savoir conduire une voiture puisque j'ai le permis de transplaner, mais ça ferais sans doute plaisir à mon père que je sois capable de conduire, comme les moldus. ça signifierai sans doute que je l'accepte finalement. Que j'assume ces origines dont je ne suis pas forcément très fier. Pas mes origines et mon sang écossais dont j'ai hérité, mais plutôt le côté dépourvu de magie du patrimoine.

Pour marquer le coup, je suis allé chez le coiffeur ce matin. Sur un coup de tête, après le petit déjeuner en compagnie de mes amis, puisque Uta était à l'entraînement de Quidditch. Adieu les longs cheveux blonds androgynes, j'avais envie de changement et j'ai décidé de couper quinze ou vingt bons centimètres pour les avoir au niveau des épaules. Le blond est toujours là, mais j'hésite à peut-être les colorer de manière un peu plus extravagante. Toujours est-il que depuis que je suis sorti, je n'arrête pas de me toucher les cheveux. Il va me falloir un petit moment pour m'habituer aux cheveux courts, mais ce changement j'en avais besoin. C'est bien de perturber un peu ses habitudes de temps en temps non ?... Je suis un peu plus masculin du coup, un peu moins féminin, un peu plus normal aussi. Mais je reste beau mec, de toute manière, tout m'irais à part peut-être la boule à zéro. Et dans le pire des cas, les cheveux ça repousse si je finis par me lasser du court ou que je le regrette après coup. Je me demande si Utakata aimeras ce nouveau look, celle nouvelle coupe de cheveux plus courte. Je ne lui en ai pas parlé de cette envie de changement, qui d'ailleurs a été soudaine et impulsive, comme toujours avec moi.  

Une fois de plus, je passe ma main dans mes cheveux courts, et soupire en sortant une cigarette. Légèrement sur le côté pour ne pas déranger le passage je regarde les couples de Poudlard entrer les uns après les autres dans le petit salon de thé de Madame Pieddodue, rendez vous incontournable en ce week-end post St Valentin. Mais je n'ai pas de rendez vous romantique, c'est avec ma mère que je vais aller manger un gâteau. D'ailleurs, c'est elle qui a réservé une table pour deux, qu'on soit sur d'avoir de la place tout de même, vu la forte affluence en cette période de l'année. C'est un peu étrange d'être né à la St Valentin d'ailleurs. Surtout quand comme moi, on est un peu handicapé des sentiments. C'est l'ironie du sort, l'ironie de ma vie toute entière. La meilleure blague que j'ai faite, c'est le jour où je suis né. Je suppose que j'ai du ruiner les plans de restaurant romantique le soir de la fête des amoureux du coup. Connaissant mon père, il avait surement prévu un dîner dans un bon restaurant avec maman pour marquer le coup, avec probablement un joli bouquet aussi. Finalement son bouquet elle l'a eu à la maternité, pour fêter son nouveau statut de maman.

La cigarette au coin des lèvres, je lève les yeux au ciel en voyant deux jeunes élèves être un peu niais ensemble. Je ne suis pas spécialement romantique, si bien que le soir de la St Valentin, et de mon anniversaire du coup aussi, mon petit ami qui commence à bien me connaître... M'a emmené au cimetière de l'université. C'est sans doute très étrange et carrément glauque d'un point de vue extérieur, mais au moins il n'y avait personne d'autre que nous là-bas et nous avons passé une bonne soirée tous les deux. Bon, j'ai carrément eu froid quand on a fêter comme il se doit la St Valentin dehors, mais ça valait le coup. Au moins, je ne l'oublierai pas de si tôt !

Je termine rapidement ma cigarette, puis remet les mains dans les poches de ma veste. Il fait un peu plus frais en écosse qu'à Londres, si bien qu'il y a encore un peu de neige sur le bas côté de la rue commerçante de pré-au-lard, le village sorcier le plus connu de toute la Grande-Bretagne. Maman ne devrais plus trop tarder normalement, elle est en général assez ponctuelle elle aussi, voir carrément en avance comme moi. C'est une bonne chose je suppose, mais aussi une question d'éducation. Elle nous a toujours dit que c'était poli de ne pas être en retard, et plus respectueux aussi vis à vis de son rendez-vous qu'il soit professionnel ou autre. La rue principale du village est très fréquentée en ce samedi après-midi, c'est bruyant et animé, bien trop à mon goût et pour mon caractère d'introverti solitaire. Mais il faut faire avec, non ?... Comme prévu, ma mère arrive et se distingue de la foule en souriant. Je lui rend son sourire aussi et la prend dans mes bras pour la saluer. Finalement depuis que je suis rentré et retourné dans le droit chemin... Notre relation s'est grandement améliorée. « Bonjour Maman. »

C'est agréable de retrouver ses parents, sa famille globalement. Ce départ en Norvège et cette séparation forcée étais peut-être bien nécessaire tout compte fait, s'éloigner pour mieux se retrouver comme on le dit bien souvent. « Heureusement que tu as réservé, c'est plein à craquer dans le salon de thé avec la St Valentin ! »
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Sam 30 Mar - 14:28
Birthday Party
Cho & Hyacinthe

« I'm gonna party, it's a celebration 'cause anybody just won't do. Let's get this started, no more hesitation 'cause everybody wants to party with you »
La vie était devenue bien tranquille dans ma famille depuis le retour de Hyacinthe au pays. Tout le monde avait repris sa place, tout le monde savait ce qu’il devait faire et tout le monde était plus paisible. Charles et moi étions beaucoup moins sur les nerfs ce qui rendait la vie conjugale beaucoup plus simple. Moins de sécheresse, moins de pleurs et moins de mésententes. Nymphea, pour sa part, réussissait mieux en cours en n’ayant pas de soucis en tête. À tout le moins, en ayant pas ce soucis, c’était mieux. Tout le monde faisait ce qu’il avait à faire, Charles s’épanouissait toujours à enseigner et j’aimais le voir aussi heureux. Il rayonnait et me rappelait le jeune homme que pour qui j’avais fondu il y a de ça plus de 20 ans. Nous avions tous les deux pris de l’âge, quelques rides et des cheveux blancs, mais pour le reste, nous étions restés les mêmes. La tension que je sentais promettait de prendre de l'expansion dans les prochaines semaines alors je tenais à profiter de notre temps de paix qu’il restait. J’entendais des choses entre les branches de l’Ordre et ça ne me plaisait pas du tout. C’était un retour en arrière qui n’était pas du tout nécessaire. C’était un retour en arrière qui ouvrait certaines plaies que je pensais cicatrisées. Je m’en étais bien sortie après tout ça. J’avais rencontré mon mari, j’avais eu mes enfants et c’est tout ce qui comptait.

Durant la semaine, Hyacinthe avait atteint la vingtaine et j’avais été plutôt nostalgique. Nous avions fêté mon accouchement avec Charles et la St-Valentin en amoureux du même coup.  Nous lui avions envoyé un petit mot par hibou pour lui rappeler que nous l’aimions et que j’allais le rejoindre chez Madame Pieddodue le samedi suivant pour prendre le thé. Charles ne pouvait pas me suivre là-bas, j’allais passer ses bons mots et ils se verraient probablement à un autre moment. Vu sa date de fête, les réservations étaient toujours nécessaires pour fêter mon fils. Les sorciers couraient les restaurant et autres lieux romantiques comme des mouches cherchant du sucre. C’est donc sans surprise que j’ai vu un tas de couples d’étudiants amoureux se promener dans les rues de Pré-au-Lard. La fleur bleue en moi trouvait ça tout à fait charmant et je devais avouer que ça me manquait ces années d’insouciance qui étaient maintenant bien loin derrière moi. Je n’en étais pas plus malheureuse. Charles et moi étions toujours sur la première page de notre amour, rien n’avait changé, ou presque. Les enfants changeaient le rythme, mais maintenant qu’ils étaient grands, nous revenions en arrière. Nous avions moins de responsabilité, moins de soucis à nous faire. Nous étions plus libres.

J’étais l’une des rares passantes qui était seule dans la rue, mais je ne le serais plus pour longtemps. Mon fils m’attendait. Mes petites bottes de cuire marchaient à petits pas. et mes mains gantées étaient cachées dans les poches de mon manteau long en lainage gris bleuté. Rapidement, un sourire est apparu sur mes lèvres alors que je voyais mon fils m’attendre près de la devanture du salon de thé. Arrivée près de lui, il m’a prise dans ses bras et j’y ai fondu un petit peu. Il ne savait pas à quel point ça me faisait du bien de le sentir comme ça près de moi. J’avais franchement eu peur de le perdre quand il était parti en Norvège. J’avais eu peur de ne plus jamais le voir et surtout de sentir le poids de sa colère sur mes épaules pour le reste de ma vie. J’avais eu peur de devoir me demander durant des années ce que j’avais fait de travers et de me torturer l’esprit jusqu’à ma mort. C’était peut-être exagéré, mais c’est ce qui se passait dans l’esprit d’une mère inquiète pour ses enfants. « Bonjour Maman. »  Heureuse pour moi, il était revenu et ça m’emplissait le coeur de bonheur. Me défaisant un peu de notre étreinte, j’ai regardé mon fils de près et ma main droite est allée se perdre sur la pointe de ses cheveux qui étaient maintenant beaucoup plus courts.

« Bonjour mon poussin. »

J’ai entraîné mon fils à ma suite dans le salon de thé et je me suis rendu compte que j’avais bien eu raison de prendre une réservation. Nous n’aurions probablement pas eu de place pour célébrer l’anniversaire de mon fils. « Heureusement que tu as réservé, c'est plein à craquer dans le salon de thé avec la St Valentin ! » J’ai souris à Hyacinthe alors qu’une serveuse venait me voir et je lui ai annoncé le nom de la réservation. Elle nous a guidé à travers les couples éparpillés un peu partout à se regarder dans le blanc des yeux. La suivant tranquillement, j’ai précisé un point à mon fils.

«Ça fait vingt ans qu’on te fête, j’ai appris quelques trucs à travers les années.»

Un peu moqueuse, j’ai lâché un petit rire en prenant place à l’endroit indiqué par la sorcière qui nous guidait. Nous avions un très bel emplacement près d’une fenêtre qui nous montrait les passants qui se promenaient dans le village. J’ai placé mon manteau sur le dossier de ma chaise, me laissant avec mon chemisier blanc qui ressemblait de très près au teint de ma peau.

«Alors, comment tu vas Hyacinthe ? J’aime beaucoup ta nouvelle coupe de cheveux, on voit plus ton joli visage.»
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Dim 31 Mar - 14:27
Birthday party
Maman & son poussin
16 Février 2019Mon poussin. Heureusement je ne me formalise plus vraiment des petits surnoms que me donne maman. Quand j'avais quinze ou seize ans j'avais très honte qu'elle m'appelle parfois comme ça devant des camarades de classe en me disant au revoir sur le quai neuf trois quart, mais toutes les mères faisaient la même chose avec leurs enfants, qu'ils aient onze ou... Dix sept ans. La mienne n'a surement jamais réussi à se faire à l'idée de nous laisser partir à l'école loin d'elle, Nym' et moi, pas même lors de notre septième année.

Nous entrons dans le salon de thé et la serveuse nous demande à quel nom a été effectuée la réservation. En nous voyant tous les deux, même si Maman ne fait pas son âge, elle semble comprendre que nous ne sommes pas un couple d'amoureux mais plutôt une mère et son fils. Si bien qu'elle décide de nous installer dans un petit coin plus tranquille malgré l’effervescence du salon, près de la fenêtre où nous pouvons voir les gens passer dans la rue principale du village sorcier. Je me met moi aussi à l'aise retirant ma veste noire pour rester en chemise également noire. Ma garde robe n'est pas bien colorée, mais... C'est habituel, plus personne ne s'en formalise. C'est plutôt quand je porte un petit peu de couleurs que tout de suite, les gens sot surpris. Même si j'ai rendes vous avec ma mère, j'ai tout de même fait un effort vestimentaire pour ne pas avoir l'air trop négligé. Je souris à sa remarque quand elle me complimente sur ma nouvelle coupe de cheveux. Tout de même un peu gêné par ce compliment, je baisse les yeux et hoche la tête pour la remercier de manière pudique et typiquement asiatique. « Merci Maman. »

Je prend le menu posé sur la table et commence à regarder les thés proposer pour commencer. Même si je sais déjà très bien ce que je vais prendre, puisque je change rarement mes habitudes : un thé à la rose. Tout de même par acquis de conscience et pour ne pas sembler trop prévisible, je laisse mon regard glisser sur la liste des thés. « Alors... Vous êtes sorti le quatorze avec papa pour profiter un peu de votre Saint Valentin ?... » Quand j'étais encore petit et que je n'allais pas à Poudlard ils ne sortaient pas le jour des amoureux, afin qu'on puisse fêter mon anniversaire tous ensemble à la maison. C'est arrivé une fois ou deux qu'on décale, pour inviter des copains d'école le week end. Ou plutôt les enfants des amis de mes parents, donc majoritairement des petits sorciers. Les Potter et les Prewett, la clique habituelle de gamins avec qui j'ai grandi sans pour autant avoir beaucoup d'affinités avec. C'était histoire de dire, de faire mine d'être sociable pour mon anniversaire, d'avoir l'air d'être un gamin comme les autres. J'appréciais surtout le gâteau, et le moment de dire au revoir à tout le monde pour retrouver le calme et la sérénité, et ouvrir immédiatement les livres que l'on m'offrais généralement par facilité. Je n'ai jamais été un garçon très compliqué pour les cadeaux. Un bouquin, un pull, des chaussettes même... Tant que ce n'est pas une boite de cassoulet, ça me va très bien.

Utakata a eu la délicatesse de me faire deux cadeaux le Quatorze février, un pour mon anniversaire et un pour la Saint Valentin. C'est assez appréciable qu'il y ait pensé. Souvent, j'ai déjà eu la même impression que les gens nés à Noël, qui ont un cadeau deux en un. Certaines et certains de mes ex se contentaient d'un seul cadeau ce jour-là, pour faire d'une pierre deux coups et j'avais été déçu. Mais décidément, mon petit ami sait se démarquer des autres. Comme à Noël où j'ai eu deux cadeaux. Un sous le sapin que j'ai pu ouvrir devant toute la famille, un autre un peu plus... Personnel. Par réflexe en y pensant, je caresse d'ailleurs le collier ras du cou que je porte en permanence. Maintenant que je sais que ce n'est pas juste pour faire joli, j'ai appris à assumer un peu plus. Et ça me rassure aussi, de le sentir contre ma peau, puisque Uta me l'a confirmé : cette chose est enchantée, il ne se retirera que si nous ne sommes plus ensemble lui et moi. En attendant, tant que je le porte, je suis à lui et à personne d'autre, je lui appartiens pleinement.

Comme mon choix est bien entendu fait pour le thé, je regarde désormais les suggestions en pâtisserie. Elles changent régulièrement ici et généralement je ne suis jamais déçu par leurs gâteaux qui sont tous très bons. Je dois bien avouer que je ne viens pas très souvent dans ce salon de thé, trop rose à mon goût. Je fréquente plus facilement les trois balais ou la tête de sanglier étant donné mon penchant pour l'alcool, mais je suis déjà venu ici avec quelques filles à l'occasion. C'est une tradition obligatoire, un rencard inévitable quand on a une petite amie à Poudlard. « Je me laisserai bien tenter par le gâteau au chocolat fruit rouges, et toi ? Il y a quelque chose qui te plaît ?»
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Sam 4 Mai - 4:41
Birthday Party
Cho & Hyacinthe

« I'm gonna party, it's a celebration 'cause anybody just won't do. Let's get this started, no more hesitation 'cause everybody wants to party with you »
Pendant des années la St-Valentin avait été relégué au placard. Quand on donne naissance à un enfant, notre vie passe au deuxième plan. Notre enfant devient l'entièreté de notre univers, il passe en premier et le reste passait en deuxième. Sa santé, son corps, ses envies...tout était secondaire. Alors quand son enfant naît lors d'une fête particulière, comme Noël, Pâques, la St-Valentin ou bien Halloween, la fête disparaît, ou presque. Il faut séparer les cadeaux de fête et les cadeaux de Noel, il faut faire une fête avec les amis séparées de la journée spéciale. Bonne chance à ceux qui veulent faire une fête d'enfants durant les fêtes de Noël, c'est un calvaire pour ce que j'en ai su. J'ai eu de la chance en ayant Hyacinthe, il est né à la St-Valentin. Faire un anniversaire en février est relativement simple. La seule chose que Charles et moi avons dû faire, c'est déplacer notre St-Valentin à un autre moment. Qu'est-ce que de bons parents ne feraient pas pour le bonheur de leur enfant. Ça n'a pas été si mal, ça a seulement été pendant 11 ans. Après l'entrée à Poudlard de notre fils, il n'y avait plus que mon mari et moi à la maison, nous pouvions fêter la St-Valentin 10 mois par année si nous le voulions. Suite à l’entrée de la petite soeur de Hyacinthe à l’école, il n’y a eu plus que Charles et moi, tout le temps. Les sacrifices que nous avions faits quand les enfants étaient à la maison pouvaient maintenant être compensés.

Par contre, malgré que les enfants n’étaient qu’un peu plus de deux mois par année à la maison, je n’oubliais jamais leur anniversaire. Quelle mère indigne j’aurais fait si je l’avais fait. C’est pourquoi j’avais rendez-vous ce jour-là avec mon fils chez madame Piedodue. Je l’avais suivi dans le salon de thé et nous nous étions installés à une petite table que j’avais réservée expressément pour l'événement. J’avais complimenté mon fils sur sa nouvelle coupe de cheveux et dans une timidité typiquement familiale, je n’avais eu qu’un : « Merci Maman. ». Hyacinthe me faisait beaucoup penser à mon père dans ces moments-là. Il disait que c’était un très de chez lui, d’Hong-Kong. Je pense que c’était seulement sa personnalité. Au bout du compte, ça ne changeait pas grand chose, mon fils était comme lui là-dessus. Je disais qu’il était comme mon père, mais il tenait ça un peu de moi aussi. Par contre, je me considérais beaucoup moins pire. Il faut que mon père avait été élevé dans la plus pure tradition asiatique alors que moi, j’avais été élevée en Écosse. Ça faisait une bonne différence. Certes, mes parents m’avaient élevée de façon traditionnelle, mais en faisant ma scolarité à Poudlard, je m’étais détachée peu à peu de certains traits typiques, devenant un peu plus occidentale au fil des années.

Maintenant assise face à mon fils, souriante et pétillante plus que de raison, je voulais profiter du moment que j’avais avec lui. Je ne le voyais que très et depuis son retour du Nord, je tenais à ce que notre relation reste stable, au beau fixe comme elle l’était. J’avais perdu mon fils une fois, je ne pouvais pas me permettre de le perdre une fois de plus, je ne m’en remettrais pas. Imitant ma progéniture, j’ai pris le menu devant et je me suis mise à regarder ce qui me faisait envie tout en écoutant les paroles de Hyacinthe. « Alors... Vous êtes sorti le quatorze avec papa pour profiter un peu de votre Saint Valentin ?... » J’ai souris en entendant sa question. Mon fils jouait parfois le sorcier froid, mais en fait il était tout de même sensible. Il savait très bien ce que son père et moi avons fait durant plusieurs années avions fait certaines concession pour son bonheur. Il était un garçon qui avait une conscience très développé, il voyait les choses et je l’aimais encore plus pour ça. C’était mon fils, un bon sorcier qui avait de l’avenir. Je le savais, mon instinct de mère le sentait.

«On aurait pu, mais non. Ton père a décidé de nous faire un bon repas maison, à la moldu. Il s’est surpassé je te jure. Tu aurais été fier de lui j’en suis certaine. Il a fait du tataki de thon, de la salade et a choisi une bonne bouteille de vin blanc.»

Ça avait été une magnifique soirée qui s’était aussi très bien terminée, mais ça, ce n’était pas un détail que mon fils n’avait pas à savoir, tout comme je ne voulais pas nécessairement savoir ce qu’il faisait de ses temps-libres. Je me doutais bien que mon fils n’était pas chaste et pur. Après tout, j’avais vu où il avait vécu durant son périple en Norvège. Ce n’était pas un petit appartement propre dans la grande ville, plutôt une une ferme assez dégoûtante sur laquelle je n’avais rien dis pour ne pas offusquer mon fils. Mon aventure dans le nord avait pour but de le ramener à la maison, pas de le rendre encore plus en colère. Maintenant qu’il était de retour dans ma vie, dans nos vie, je tenais à profiter le plus possible du temps que nous avions ensemble. « Je me laisserai bien tenter par le gâteau au chocolat fruit rouges, et toi ? Il y a quelque chose qui te plaît ?»  Il y avait un paquet de choses qui me tentait. J’avais le bec sucré et sur la carte ici, il y avait tout pour me plaire. La suggestion de Hyacinthe me plaisait énormément, mais il y avait quelque chose qui me parlait encore plus. J’ai posé le menu devant moi en souriant, prête à faire mon choix.

«C’est un bon choix le gâteau. Personnellement, je crois que je vais me laisser tenter par la tarte au citron avec un petit thé à l’hibiscus.»

J’ai ramassé le menu de mon fils et j’ai fait signe à une serveuse pour qu’elle vienne prendre notre commande. Elle m’a fait un petit signe de tête pour me signifier qu’elle arrivait et attendant qu’elle arrive, j’ai interrogé mon fils à mon tour.

«Et toi, dis moi, as-tu fêté la St-Valentin ?»

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Sam 11 Mai - 18:20
Birthday party
Maman & son poussin
16 Février 2019Maman et Papa ont donc visiblement passé une fête de la Saint Valentin tranquillement à la maison, en amoureux et en tête à tête. C'est une bonne chose je suppose ? Sans doute, au moins maintenant que nous sommes grands et que nous ne sommes plus à la maison Nymphéa et moi ils peuvent se retrouver. Ils ont été parents jeunes, comme beaucoup après la guerre, alors ils doivent sans doute un peu profiter pour rattraper le temps perdu. Maintenant que j'ai l'âge qu'avait ma mère quand elle m'a eu, je me rend bien compte que ça n'a pas dû être facile. Et que moi, je n'assumerai sans doute pas un enfant. Pour commencer je ne saurai pas comment m'en occuper sans mode d'emploi, et les mode d'emploi pour être parent ça n'existe pas. Et deuxièmement, je ne suis pas très proches des enfants en général, puisque je n'arrive pas à leur parler autrement qu'à des adultes et que j'explique très mal les choses complexes. Je ferais probablement un père horrible ! Heureusement que je suis avec un garçon en ce moment. D'ailleurs quand ma mère me demande comment s'est passée ma Saint Valentin à moi, je me racle la gorge et répond brièvement : « Rien de spécial, on est restés à la fac tranquillement. On a passé l'après midi et la soirée ensemble avec Utakata. » Je ne compte pas rentrer dans les détails, le rendez vous au cimetière, les cadeaux, les confidences que je lui ai faites et ce qu'il s'est passé ensuite encore moins. Ma mère n'a pas à savoir tout ça, tout comme moi je ne veux rien savoir de ce qu'elle peut faire avec mon père. Dans ma tête, j'essaye de me convaincre qu'ils n'ont fait que deux fois l'amour, une fois pour me faire et une seconde pour faire Nymphéa. C'est bien entendu probablement faux, mais je ne veux pas y penser.

Heureusement que j'ai une famille ouverte. Mes parents le connaissent, j'ai dit que je ramenais un nouveau copain pour les vacances de Noël car sa famille était loin. Et les Chang ont vite compris que ce n'était pas juste un copain d'école. Personne n'a trop rien dit, tout au plus mon père a haussé un sourcil une fois devant le fait accompli, mais Utakata a su l'apprivoiser et s'attirer sa sympathie en lui parlant d'histoire Japonaise. Ce qui a ravi mon père, dont l'histoire quelle qu'elle soit est sa passion. Bon, surtout l'histoire antique vu les prénoms qu'il nous a collés à Nymphéa et à moi. Mais je le vis plutôt bien finalement de m’appeler Hyacinthe. Au moins personne n'a jamais eu le même prénom que moi dans mes petits camarades à l'école, puis ça aide à entamer la conversation quand on me demande d'où ça viens. Beaucoup pensent que c'est féminin d'ailleurs. Mais ça ne me gêne pas spécialement non plus, ce n'est pas parce que c'est un nom de fleur que c'est forcément féminin ! Puis Hyacinthe c'est mieux que coquelicot. Ou Jonquille. Ou tourne sol. C'est un peu comme si une fille s'appelais Rose, ça ne choque personne parce que c'est finalement assez commun, comparé à Hyacinthe. Mais c'est la même chose. Une fois en Norvège, une fille m'avais demandé si un de mes parents -ou les deux- étaient fleuristes de profession pour m'avoir appelé comme ça. « Il vous passe le bonjour d'ailleurs. »

Autant faire en sorte que mes parents continuent d'apprécier mon petit ami actuel. Quand ils l'ont vu ils ont sans doute eu un choc. On a bau dire que je n'ai pas un look passe partout, le Japonais est encore plus extrême et met met au tapis sans effort. Bon finalement.... Ce ne sont que les apparences, la famille s'est vite rendu compte que ce n'était pas quelqu'un de louche, encore moins un mangemort. Juste un type à l'apparence un peu bizarre, mais qui en fait aime bien manger et me taquiner, puis jouer au Quidditch. Un autre garçon qui prend ses études sérieusement comme moi, dans la même maison, à peu près du même âge... Bref, on a beau avoir l'air de deux détraqueurs parfois lui et moi avec nos look, au final nous ne sommes pas bien méchants et comme tout le monde.

Maman demande un thé à l'hibiscus et je trouve que c'est une merveilleuse idée. Si mon thé favori est à la rose, j'aime aussi celui-ci ou encore celui à la violette. Tant que c'est un thé fleuri, je vais aimer c'est certain. Je demande donc moi aussi la même chose au serveur tout en lui tendant ma carte : « Un thé à l'hibiscus pour moi aussi s'il vous plaît. » Pendant que le serveur repart pour aller préparer notre commande, je me racle de nouveau la gorge un peu gêné. Je me demande si ma soeur est encore jalouse, que maman passe du temps juste avec moi. C'est pour mon anniversaire, donc c'est normal. Moi je ne m'incruste pas au sien quand elle veut voir nos parents. On essaye de s'ignorer, un minimum, pour ne pas trop se chamailler Nym' et moi. Mais ce n'est pas toujours facile. J'aurais préféré être enfant unique, vraiment... « Ce sont des nouvelles boucles d'oreilles que tu as maman ? » Bon, il faut bien meubler la conversation avant que ça ne devienne très gênant aussi bien pour elle que pour moi. Surtout avec que des couples autour de nous ça commence à devenir légèrement malaisant. Peut-être que c'est papa qui lui a offert pour la Saint Valentin jeudi soir ? Pourquoi pas. En général ça fait plaisir un bijou, même si c'est une petite babiole qui n'a pas trop de valeur. On ne va pas s'offrir des diamants et des rubis à chaque fois quand même non ? Déjà parce que même si on n'a jamais manqué de quoi que ce soit, on a quand même pas les moyens pour ce genre de conneries. Puis aussi parce que je pense pouvoir dire que ni maman ni moi n'attachons réellement appartenance à ce genre de choses, tant que ça viens du cœur et que c'est sincère ça m'est égal. Je relève donc un peu la manche de mon pull pour montrer un bracelet en souriant : « C'est mon cadeau de Saint Valentin. Pour mon anniversaire, il m'a pris un livre. »
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Dim 4 Aoû - 19:42
Birthday Party
Cho & Hyacinthe

« I'm gonna party, it's a celebration 'cause anybody just won't do. Let's get this started, no more hesitation 'cause everybody wants to party with you »
La St-Valentin de cette année avait été beaucoup plus douce que celles des années antérieures. Quand Hyacinthe était parti sur la route sans nous donner de nouvelles, Charles et moi n’avions pas du tout été dans l’ambiance amoureuse et langoureuse du 14 février. Nous étions tous les deux sur les dents, nerveux comme jamais et un rien nous faisait éclater. Ce n’était ni de la faute de mon mari, ni de la mienne, mais nous cherchions quelqu’un à blâmer et parfois ça ne sortait pas comme nous le voulions. On peut donc comprendre que la St-Valentin de cette année-là était passée à la trappe. Nous nous étions repris cette année et, alors que j’avais expliqué du mieux que je le pouvais ce que Charles et moi avions fait pour la St-Valentin, c’est-à-dire manger la cuisine de mon mari en écoutant de la musique douce et en buvant du vin, j’ai retourné la question à mon fils. J’avais peut-être poussé un peu la limite, parce que Hyacinthe ne semblait pas particulièrement à l’aise de me parler de tout ça. Un petit raclement de gorge plus tard, j’ai eu le récit assez bref de la soirée de mon fils avec sa douce moitié. « Rien de spécial, on est restés à la fac tranquillement. On a passé l'après midi et la soirée ensemble avec Utakata. »  Ça aurait aussi bien pu être autre chose et je ne l’aurais pas su. Je savais que mon fils n’était pas nécessairement le sorcier le plus calme et typique qui existait. Il s’était déjà mis les pieds dans les plats avant, mais qui ne l’avait jamais fait à l’adolescence. Mais bon, ce n’était pas le point. Il était revenu dans le bon chemin, mais il restait un garçon particulier et c’est ce qui faisait son charme. C’était peut-être un peu ça qui avait entraîné Utakata à sa suite. « Il vous passe le bonjour d'ailleurs. » Jusqu’à ce que nous rencontrions le copain de notre fils, nous pensions sincèrement qu’il était extravagant et qu’il se démarquait beaucoup des autres. Quand nous avons vu Utakata, finalement, nous avons réalisé que le style de notre fils était presque passe-partout à côté de lui. Tout ça mis ensemble, nous avons un peu sourcillé, mais le Japonais était franchement gentil. Charles a dû faire preuve de souplesse au début, mais tout a fini par rentrer dans l’ordre quand ils ont quitté la maison après les vacances de Noel.

«Je lui passe aussi le bonjour.»

Le sujet semblait clôt et un petit silence s’en ai suivi. La serveuse nous a sauvé en prenant les commandes et mon fils a suivi mon mouvement. « Un thé à l'hibiscus pour moi aussi s'il vous plaît. » J’ai souris au bon goût de mon fils avant de me concentrer sur mon fils qui semblait analyser quelque chose derrière moi. J’ai tourné la tête pour trouver ce qu’il regardait, mais je n’ai rien vu. Me retournant vers mon fils, un sourcils arqué interrogativement, j’ai finalement eu la réponse à ma question. « Ce sont des nouvelles boucles d'oreilles que tu as maman ? » C’était donc ça qu’il regardait. J’ai souris et levant un main pour toucher ma boucle à l’oreille droite pour me rappeler lesquelles j’avais mis ce matin-là. Elles n’étaient pas nouvelles, loin de là. Il y avait longtemps que je ne les avais pas porté par contre. C’était le premier cadeau que Charles m’avait fait. Je lui avais annoncé quelques jours avant que j’étais enceinte et j’avais eu la peur de ma vie en pensant qu’il aurait pu me laisser là, m’abandonner à mon triste sort. Mais non, il était revenu, avec ce cadeau. Elles n’avaient pas beaucoup de valeur marchande, mais sentimentalement parlant c’était ce que j’avais de plus précieux. C’était il y a si longtemps. J’en suis presque venu à rêvasser, mais Hyacinthe était encore face à moi.

«Non, je les ai depuis longtemps celles-là. Elles sont un peu plus vieille que toi. C’est ton père qui me les a offertes quelques jours après que je lui ai annoncé que j’étais enceinte de toi. C’est le premier cadeau qu’il m’a fait. Ça fait longtemps que je ne les ai pas portées. J’ai eu envie de les sortir aujourd’hui, elles me manquaient un peu.»

Le sourire sur mes lèvres ne pouvaient plus me quitter et c’est avec ce même sourire épanoui que j’ai regardé mon fils me montrer le cadeau qu’il avait reçu pour la fête des amoureux. « C'est mon cadeau de Saint Valentin. Pour mon anniversaire, il m'a pris un livre. » C’était franchement un beau cadeau qu’il avait reçu. Utakata devait franchement tenir à Hyacinthe et ça me rassura énormément. Non pas que je ne faisais pas confiance au jeune Japonais. Disons seulement que j’avais été jeune moi aussi et que les affaires de coeur n’étaient pas toujours simples.

«C’est splendide Hyacinthe. Utakata a bon goût. Il te plaît ? Dis moi, quel livre il t’a donné pour ton anniversaire ? Et toi ? Lui as-tu donné quelque chose ? »

Juste à voir le visage réjoui de mon fils, je savais qu’il était content de ce qu’il avait reçu. Il me paraissait même fière. J’étais franchement heureuse de le voir aussi épanoui. Ce n’est pas obligatoire de faire des cadeaux pour les événements du genre, mais j’étais tout de même curieuse.

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