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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. :: Three Broomsticks :: Pensine :: Fiches anciens membres
Invité
Anonymous
INRP
IRL
Dim 17 Mar - 14:23
William S. Ombrage
« Ft. Mads Mikkelsen Ϟ giphy »
Quelle est votre allégeance ?
Développer quel camp votre personnage a choisi de rejoindre : Que pense-t-il de cette bataille en sous-main ? A-t-il un avis sur les moldus, les sorciers ? Que pensez-vous de la pureté du sang ? Etes-vous investi, impliqué ?
Mes convictions ont éclos alors que je n’étais encore qu’un enfant. J’ai depuis toujours détesté ma mère pour son sang impur, préférant de loin la pureté de celui de mon père. Les ténèbres entourant ma famille m’ont permis de saisir assez rapidement l’enjeu de notre place dans ce monde : nous devons éradiquer les moldus. Je n’ai guère de grand exploit guerrier à mon actif, je suis plutôt du genre à utiliser mes neurones et à les mettre au service d’une cause digne de ce nom, celle que nous défendons envers et contre tout. Nous, les Mangemorts, reviendrons de plus en plus nombreux, nous écraserons la vermine et purifierons le monde de toutes ces saloperies qui ne méritent pas de vivre libres. Je n’ai pas grand-chose à ajouter, mes convictions sont là et, bien que je n’aie rien à dire par rapport à la pureté du sang (je serais bien mal placé pour en parler), c’est plutôt le clivage avec les êtres dénués de magie qui m’importe. Ne trouvez-vous pas que, sous leurs grands airs d’inventeurs et sous le prétexte du progrès, les moldus sont en train de détruire notre planète ? Alors qu’il suffirait de les ramener dans leur rôle de base pour qu’ils cessent de nous pourrir la vie…
« If you can fake sincerity, you can fake pretty much anything. »


Derrière l'écran
Pseudo ϟ Kathou
Age ϟ 33 ans
Scénario ou inventé ϟ Scénario de Faust Carrow… d’ailleurs, autant le dire tout de suite : j’adore ce scénario et j’espère vraiment être à la hauteur !
Comment as-tu connu le forum ? ϟ Grâce au topsite de Bazzart… je cherchais depuis quelques jours un forum HP où je pourrais me remettre à jouer et voilà, coup de cœur pour GoB
Dernier mot ϟ Alors… je n’ai plus fait de rp depuis un bon moment (deux bonnes années, je pense) et l’envie de rp ne m’a jamais quittée, alors me voilà.

« Babine. »
Dossier ministériel n° 6633
Le nom de ma famille est Ombrage et mes parents ont décidé de me nommer William Sulphureus. Je suis né le 21 février 1967 dans cette belle ville qu'est Tromsø, ce qui fait que je suis aujourd'hui âgé(e) de 52 ans. Je suis un(e) sorcier(e) et de ce fait le sang qui coule dans mes veines fait de moi un(e) sang-mêlé . Lorsque j'étais enfant, je suis allé à l'école de sorcellerie de Durmstrang, puis Poudlard, et j'étais dans le clan des  Tempêtes , puis dans la maison Serpentard, ce qui m'a permis de devenir aujourd'hui chef des Oubliators au Département des accidents et catastrophes magiques du Ministère de la Magie . Cette situation me permet également de gagner ma vie de manière Aisée et de vivre à Canterbury. Je suis marié et d'ailleurs, j'ai une préférence pour les hommes et les femmes. Je me suis procurée il y a de ça quelques années une baguette magique et la mienne est faite en bois d’ ébène avec un cœur de ventricule de dragon et elle mesure 33 cm. Elle me permet de faire apparaître un caméléon Trioceros melleri comme patronus. C'est elle aussi qui m'aide à combattre mon épouvantard qui prend la forme de mes enfants morts avec un riddikulus Grâce à riddikulus, le cadavre de mes enfants semble fondre pour devenir un tapis de feuilles mortes.. La dernière fois que j'ai pu sentir une potion d'amortentia, elle avait la douce odeur de bergamote, iris, patchouli et menthe fraîche, avec un soupçon de café robusta agrémenté de whisky pur feu, dans une odeur de coton propre et frais. Je n'oublie évidemment pas mes rêves et lorsque je me place devant le miroir du rised, je vois ma famille, unie et souriante, dans le beau jardin devant le manoir de mes ancêtres. Il se trouve que j'ai également une particularité magique, je suis métamorphomage. Ah j'ai failli oublier, l'être qui m'accompagne aujourd'hui est un chat chartreux et il se nomme Bjorn. Et pour finir je prête mon allégeance aux mangemorts .
  • Caractère

    Décrivez ici le caractère de votre personnage sous la forme de votre choix ~ (250 mots minimum)

    Vous connaissez le principe de la douance ? C’est très simple… Il s’agit d’avoir un cerveau comme le mien et de le maîtriser, ce qui fait de vous un être humain hors du commun. Évidemment, j’exagère un temps, histoire de rendre cela moins tragique… mais être une personne à haut potentiel ou HP, comme on dit… ça me fait un peu marrer, parce que ça fait penser à deux choses, ces lettres : Harry Potter ou bien, encore mieux, hôpital psychiatrique. En soi, cela veut juste dire que j’ai beaucoup de facilité de compréhension et une excellente mémoire, ce qui a fait de moi un étudiant très doué durant ma scolarité… sans que je n’aie à fournir le moindre véritable effort.
    En réalité, être surdoué n’est pas toujours un cadeau. Il s’agit de se prendre la tête sur pas mal de sujets que le commun des mortels n’est même pas foutu d’épeler sans commettre d’erreur. C’est craindre toujours de ne pas être compris… c’est être sans cesse obligé de reformuler et de « baisser le niveau » de ce qu’on dit pour que la personne en face puisse avoir au moins l’impression de comprendre. Bref, ça vole haut. Mais, je vous en prie, ne me prenez pas pour ce que je ne suis pas : ma douance ne fera jamais de moi un type pédant et prétentieux. D’ailleurs, je suis plutôt du genre à rester dans l’ombre et à laisser les autres faire de grands éclats. Mon côté stratège me sert et peut servir la Cause, mais ne comptez pas sur moi pour me retrouver sous les feux des projecteurs, je trouverai toujours quelqu’un à pousser devant moi. C’est aussi une forme d’intelligence que de se maintenir à distance pour ne pas se faire repérer, n’est-ce pas ?
    L’on pourrait dire, aussi, que j’ai une certaine obsession – voire une obsession certaine – pour le sexe et ce serait mentir que de contredire cela, mais pour avoir abordé la question à plusieurs reprises avec mon psychomage, je sais ce qu’il en est, c’est une addiction liée à ma douance, une façon d’être au monde, un peu plus terre à terre et un peu plus proche des gens, peut-être. Si vous n’avez jamais entendu parler de l’hypersexualité des personnes HP, vous aurez du mal à comprendre, mais je suis en plein dedans.
    Pour le reste... mon cerveau bouillonne en permanence, sur des sujets lus ou moins importants, plus ou moins concrets.
    Par exemple, plus j’y pense et plus je me demande ce qu’aurait été ma vie si j’avais étudié à Poudlard dès la première année. En toute honnêteté, je ne saurais dire. Durmstrang a été pour moi une véritable bénédiction et je préfère ne pas essayer d’imaginer ce qui serait advenu si j’étais resté dans la patrie de mon père plutôt que dans celle de ma mère.
    Ma mère… parlons-en de cette sale sang-de-bourbe. Je ne sais pas ce que mon père lui a trouvé. Matteus Ombrage n’a jamais été très doué en matière de femmes et pour ça, je lui en voudrais toute ma vie. Leur union maudite a fait de moi un sang-mêlé, moi qui n’avais rien demandé à personne, qui aspirais juste à… non, je n’aspirais à rien du tout. Même pas à naître. Mais ma rancune est venue au monde en même temps que moi et elle ne s’est jamais atténuée.
    Vous ai-je déjà dit que je n’accordais d’importance qu’à ce que je décidais ? C’est un peu comme ma recette du bien-être. Je ne considère que ce qui mérite ma considération, ce qui fait de moi un homme plutôt détaché. Vous ne me verrez jamais monter sur mes grands hippogriffes pour une broutille qui ne m’intéresse pas… par contre, touchez à un cheveu de mon fils et je vous jure que le sortilège du Doloris fera pâle figure par rapport à ce que je vous ferai subir.

    J’ai omis de vous préciser que je suis doté d'une certaine capacité à me fondre dans le décor... j’ai un petit côté caméléon qui se nourrit de mon intelligence et de ma facilité à analyser les comportements humains. La métamorphose me sert aussi bien pour piéger des moldus naïfs que pour atteindre des objectifs utiles pour les Mangemorts.

    Au fil de ma vie, j’ai côtoyé des cercles de toutes sortes, de la confrérie cultiste de Durmstrang en passant par le Club de Slug et les groupuscules de Mangemorts. Régulièrement, le don de se métamorphoser sans aide extérieure m’a plutôt bien servi...
    Il y eut le moment où il a fallu amadouer le pasteur à torturer - pour l'occasion, j’avais pris l'apparence d'un petit moldu blond aux grands yeux étonnés, l'idéal pour attendrir le plus dur des cœurs (bien que cette apparence aurait pu me coûter bien plus cher si les pasteurs de l'époque se comportaient comme les prêtres catholiques dénoncés ces derniers temps).
    Il y eut quelques effractions commises dans la réserve de Slughorn pour m’y servir en ingrédients rares : il suffisait de prendre l’apparence d’un élève de Gryffondor pour que je m’en sorte sans dommage et qu’un innocent soit sanctionné à ma place.
    Faut-il le dire, je suis du genre discret. J’évite de me faire prendre et être métamorphomage est une superbe opportunité de tirer mon épingle du jeu en cas de nécessité.
    Quand j’ai découvert que je disposais de ce talent, j’étais encore tout jeune. J’avais trois ans, trottais dans le jardin de la demeure familiale sans me poser de question, juste en riant comme seul un gosse de trois ans peut le faire… et puis voilà que mon frère, Torjus, m’avait montré un cadavre d’écureuil… C’était la première fois que j’étais confronté à la mort. Et, quand j’ai compris que l’animal n’était plus de ce monde, j’avais piqué une crise de colère terrible, j’étais devenu littéralement vert de rage – du moins, mes cheveux l’étaient – et je hurlais, de sorte que ma mère, affolée, avait cru qu’il s’était passé quelque chose de grave… alors qu’en soi, il n’y avait rien de plus qu’une macabre découverte dans les mains de Torjus.

    Une fois que mon père avait pris connaissance de cet événement, il s’était employé à entrainer son fils, en s’aidant du « Manuel de métamorphose avancée » d’Emeric G. Changé. Et tous les jours, je devais pratiquer la métamorphose. Père me demandait de changer la forme de mon nez, la couleur de mes cheveux, la taille de mes pieds, etc. bref, de petits exercices qui devinrent de plus en plus faciles avec le temps. À l’âge de sept ans, j’étais capable de métamorphoser mon propre visage en suivant le modèle d’une photo. Au départ, il manquait quelques détails – j’avais plusieurs fois oublié l’une ou l’autre ride, l’un ou l’autre pli – mais c’était plutôt satisfaisant.
    Au fond, si Torjus n’avait pas été frappé par la maladie fulgurante qui l’emporta en moins d’un an, il y a peu de chance que mon père se fût autant investi pour développer le talent de son second fils. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, dit-on… il semblerait que ce soit vrai. Perdre un frère, mais développer un don.
    Plus tard, à force d’entrainement, encore et toujours, je pus affiner mon savoir-faire, prenant les traits de mes camarades, de ma sœur ou même de mes parents. Au fur et à mesure, il ne fallut plus faire vraiment d’effort et la volonté finit par suffire. Cela coïncidait avec mon entrée à Durmstrang. Je m’illustrai donc auprès d’élèves plus âgés en leur faisant découvrir ce que je pouvais faire avec ou sans modèle. À partir de ce moment-là, je rendis quelques services à de jeunes étudiants issus de lignées plus ou moins célèbres. Ce n’était pas grand-chose pour moi, puisqu’il suffisait de se concentrer suffisamment…
    Mais, à Poudlard, je me fis bien plus discret. Les autres élèves n’étaient pas au courant, Rodolphus et Lucius mis à part, et c’était très bien comme cela. Plus d’une fois, je m’étais introduit dans la salle commune de Gryffondor pour y mettre des bombabouses. Lucius avait approuvé avec un sourire en coin, affirmant « Tu feras de grandes choses, William. »
    Et j’y avais cru. Lucius était un modèle, il était noble, avait une posture aristocratique et une aura indéniable. Être dans son sillage, c’était profiter un peu de cette aura, en quelque sorte…

    Plus tard, lorsque j’ai décidé de choisir mon camp, et je mis ce don au service du Seigneur des Ténèbres, évidemment, sans ressentir le moindre problème de conscience à l’idée de prendre l’apparence d’une personne pour mieux pénétrer dans son habitation et y commettre le genre de carnages bien sanglants qui font encore la réputation des Mangemorts…

  • Pensine

    Sous la forme d'un rp, veuillez nous raconter un souvenir marquant de votre personnage, quelque chose qui à changer/marqué sa vie à jamais. (350 mots miniumum)

    « Voyons, Matteus, il est encore si jeune…

    - Je sais, Freya, mais le moment est venu. »


    J’avais huit ans lorsque mes parents m’emmenèrent pour la première fois dans le côté moldu de la ville de Tromsø. Ce n’était pas une aventure que j’attendais particulièrement, étant donné le caractère moldu de l’affaire, mais nous étions dans une démocratie et il était indispensable que je fasse l’apprentissage de la vie.
    J’avais revêtu, pour l’occasion, une tenue terriblement inconfortable, dans le style moldu. Le pantalon en velours côtelé me donnait l’impression d’être un ouvrier agricole. Je détestais me sentir comme cela.


    «Je n’irai pas. »

    Ma phrase était tombée, telle un couperet. Je ne voyais pas l’intérêt de me balader déguisé en moldu pour voir comment vivaient ces sous-hommes. Je rêvais de puissance et de pouvoir, moi, pas d’anonymat et de couardise.

    Mon père me regarda en fronçant les sourcils. Je savais ce qu’il pensait : il se disait que son père avait eu le temps de me bourrer le crâne avec ses idées avant même que je sois en âge de les comprendre. Ce n’était pas faux, évidemment, et dans chacune des lettres que je recevais de grand-père, je voyais que cette façon de voir les choses correspondait à qui j’étais.
    Matteus Ombrage n’avait jamais été la plus grande fierté de ses ascendants. Mon père était un sang pur bon à rien, si je me fiais à ce que disait de lui ma grand-mère paternelle. Personne dans la famille Ombrage n’avait jamais toléré que mon géniteur se fût entiché d’une sang-de-bourbe. Mon père avait argumenté en faisant l’éloge des pouvoirs de ma mère, mais cela ne changeait rien à son sang.
    Ma mère… fille de moldus, s’était découvert des pouvoirs et une passion pour la sorcellerie quand elle était toute jeune. Elle aimait me raconter à quel point elle était amoureuse de mon père, le coup de foudre que ça avait été, etc. etc.

    Je m’en foutais pas mal de leur histoire d’amour. Comme je l’avais écrit à grand-père ce matin-là, je ne me sentais pas à ma place. Je ne voulais pas vivre ici avec eux. Je voulais revenir sur la terre originelle, là où se trouvait le berceau familial…


    « William, tu vas faire ce qu’on te dit.

    - Non ! »


    J’avais crié. Je venais de m’emparer de la baguette de ma mère et je menaçais mon père avec la pointe de celle-ci. Ma sang-de-bourbe de mère se laissait tout le temps avoir, elle manquait cruellement de discernement. Et moi, eh bien… j’étais rapide et suffisamment fourbe pour en jouer.

    « Je refuse de me mêler à cette catégorie d’humains. Si vous me forcez à aller dans une école de moldus, je vous jure que je ferai de votre vie un enfer… Je sais comment faire du mal aux plus faibles, vous savez… et grand-père m’a appris deux-trois trucs cet été. Je sais me servir d’une baguette ! »

    Je ne bluffais pas. J’avais passé une partie de l’été chez mes grands-parents, à Canterbury, en Angleterre, et j’avais eu l’occasion d’apprendre à manier la baguette. J’avais malencontreusement déchiré la robe de ma chère cousine Dolores, à cette occasion, mais je n’avais jamais aimé le rose, alors, ce n’était pas bien grave. Grand-père avait ri, tandis que grand-mère m’avait un peu houspillé.

    Pour l’heure, c’était mon tour de froncer les sourcils et de serrer les poings. Si mes parents voulaient me forcer la main, pour sûr, je trouverais un moyen de m’échapper et de rejoindre l’Angleterre. Je n’étais pas sans ressources et je savais très bien me servir de mes talents.


    « Je veux un précepteur et des cours particuliers. »

    Avais-je eu le ton juste ? Il semblerait, en tout cas, puisque ma petite crise d’autorité avait poussé mes chers parents à renoncer à leur idée stupide de m’intégrer à la lie de l’humanité.

Game of Blood  Ϟ Tous droits réservés
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Invité
Anonymous
INRP
IRL
Lun 18 Mar - 11:38
Votre histoire
« Reality is overrated. »
Sous la forme d'un rp, d'un journal, d'anecdote d'une liste de course si cela peu vous faire plaisir  racontez nous de manière rédigée l'histoire de votre personnage ! (800 mots minimum)
Commençons par le commencement…
Je suis né au beau milieu de l’hiver, dans la ville de Tromsø, soit la ville la plus importante de Norvège, au-delà du cercle polaire arctique. J’ai grandi dans ces froides contrées, entouré de ma famille.
Ma mère, Freya Skarsgard, est la fille d’un libraire moldu et d’une commerçante moldue. Autant dire que je ne tiens pas vraiment de ma mère ni de son ascendance, exception faite, peut-être du goût pour la lecture. Je n’ai jamais cherché à connaître mes ascendants maternels.
Mon père, Matteus Ombrage, est le fils de Galaad et Victoria Ombrage-Selwyn. De ce côté, mon arbre généalogique me semble beaucoup plus parlant. J’ai grandi loin de mes grands-parents, mais c’est bien d’eux que je me suis toujours senti le plus proche.
Mon frère, Torjus, de deux ans mon aîné, est décédé lorsque j’avais huit ans. Je me souviens de nos jeux et de nos mauvais coups, comme la grenouille dans la marmite de potage préparée par ma mère, ou le hérisson dans le lit de mes parents … mais j’ai parfois peur que mon souvenir soit altéré par le temps qui s’est écoulé. Après sa mort, je me suis retrouvé enfant unique durant quelque temps. Un enfant terne et sans joie. Perdre mon grand frère, ça m’a forcé à grandir plus vite et je suis convaincu que ce fait n’est pas anodin pour la suite de mon histoire, même si je ne me confie pratiquement jamais sur mes sentiments.
Quant à ma sœur, Elvira, je n’ai jamais eu grand-chose à voir avec elle. Elle est née lorsque j’entrais en première année à Durmstrang. Pour ainsi dire, je ne l’ai pas vraiment connue durant les sept années qui ont suivi, exception faite des vacances. Nous avons onze ans d’écart et je dois avouer que je l’ai toujours considérée comme une enfant. Encore aujourd’hui, d’ailleurs.
J’ai toujours insisté pour aller rendre visite à grand-père et grand-mère, en Angleterre. Je n’étais pas passionné par ce pays, mais j’avais grand besoin de connaître ma famille, de passer du temps avec les miens et d’apprendre des choses à leur contact. C’est ainsi que grand-père m’apprit à utiliser une baguette magique lorsque j’avais six ans. Il m’avait enseigné quelques sorts assez basiques, mais suffisamment utiles pour que j’aie envie de m’en servir régulièrement.

L’année de mes huit ans a été marquée par le décès de mon frère. Je n’étais sans doute pas assez mûr pour savoir ce que cela pouvait signifier exactement pour la suite, mais il me semble que cet événement m’a fait grandir d’un seul coup. J’ai pris conscience que la vie avait ses limites et qu’elle ne pouvait être intensément vécue que parce que la mort arrivait tout au bout. J’avais eu l’impression que Torjus avait vécu sa vie comme il le fallait, à fond. Il allait avoir dix ans lorsqu’il est mort, mais en dix ans de vie, il avait connu l’amitié, l’amour, l’échec et la réussite. Comme une vie en condensé, en quelque sorte. J’ai eu du mal à ne pas l’idéaliser et j’ai eu du mal, aussi, à ne pas sans cesse me comparer à lui.

À onze ans, donc, j’ai fait mon entrée dans le clan Tempête, au prestigieux institut Durmstrang. Je m’y suis fait mes premiers vrais amis et mes premiers vrais ennemis. Je n’étais pas vraiment du genre à avoir des tonnes d’amis. Je trainais le plus souvent avec Edward et Kenneth, deux fils de sorciers au sang pur.
Nous étions trois jeunes hommes avides d’apprendre et aptes à toutes les épreuves. La crème de la crème en quelque sorte… sauf que je n’étais pas de la même trempe que mes amis, puisque je n’avais pas le statut du sang.
L’amitié était forte, mais elle ne suffisait pas à faire taire les médisants qui me traitaient d’impur lorsque je les surpassais dans les matières scolaires. À vrai dire, je pense qu’ils étaient jaloux, mais je me sentais blessé à chaque fois que leur fiel dégoulinait sur moi.
Je pense que c’est un peu pour cette raison que j’ai accepté, à quatorze ans, de faire partie d’une confrérie secrète de Durmstrang. Nous nous réunissions la nuit, dans les caves de l’institut, pour y célébrer les dieux anciens et rendre hommage à ces êtres tentaculaires…
Avec le recul, je sais que cette période assez sombre de mon existence aurait pu faire de moi une toute autre personne. J’aurais pu rester dans la confrérie, poursuivre sur cette voie et j’aurais certainement pu devenir un éminent membre de cette grande fratrie de cultistes, mais la vie en a décidé autrement.
Je menais mes études à bien, à côté de cela, et je pense que c’est ce qui a poussé nos professeurs à être relativement indulgents la première fois où nous avons été surpris en train de torturer un pasteur moldu pour le sacrifier aux dieux anciens. Leçon de morale des professeurs, sermon tout aussi moralisateur du directeur… Nous étions jeunes et bêtes, voilà ce que nous sommes parvenus à faire croire et c’en est resté là. J’ai utilisé le sortilège « Oubliettes » sur le pasteur moldu qui fut ensuite relâché dans une forêt. J’ignore encore aujourd’hui s’il a survécu ou si le froid a eu raison de lui. Question sans le moindre intérêt, en réalité.

Mes parents ont été informés de cela et ça a été la goutte d’eau qui fit déborder le chaudron. Persuadé que la discipline me faisait défaut et que vivre loin d’eux me forgerait comme un homme digne de ce nom, mon père décida de m’envoyer vivre en Angleterre, chez mes grands-parents, et m’inscrivit à Poudlard auprès d’Albus Dumbledore. Je fus envoyé, sans grande surprise, dans la prestigieuse maison Serpentard, par laquelle la plupart des membres de ma famille étaient passés.
J’avais réussi à me débrouiller pour être loin de cette sang-de-bourbe qui m’avait donné la vie. C’était une belle réussite pour moi, mais j’étais loin de me douter que j’allais sombrer dans un quotidien autrement plus violent.
Ce ne fut pas évident de faire ma première rentrée à Poudlard après les vacances de Noël, en quatrième année : tout le monde se connaissait déjà et je débarquais de Norvège avec le caractère un peu bourru des étudiants de Durmstrang, entraînés à la mode viking.

Ma petite cousine, Dolores, était en sixième année à Serpentard lorsque je suis arrivé dans l’école. Ce fut ma guide des premiers jours, puis je me liais très rapidement avec Lucius Malefoy, le préfet de ma nouvelle maison. Il était en septième année, mais il joua parfaitement son rôle, m’introduisant auprès des sorciers les plus dignes et les plus importants de notre époque. Je me liais d’amitié avec les frères Lestrange, Rodolphus et Rabastan, qui furent sans doute mes meilleurs amis durant les premiers temps de ma vie à Poudlard. Je m’entendais bien avec Rodolphus puisque nous partagions le goût de la culture et des femmes. C’est un peu grâce à lui que j’ai pu vivre ma première fois dans la salle commune de Serpentard, à l’âge de quinze ans. Oh, je n’étais pas amoureux de la fille qui me dépucela, je pense même que de nombreux élèves avaient perdu leur pucelage entre ses cuisses, mais cela ne me serait pas arrivé sans le coup de pouce de Rodolphus qui était bien meilleur négociateur que moi. Quant à Rabastan, bien plus vif et fougueux que son frère, il m’apprit à laisser parler ma colère et ma vengeance, en partageant avec moi des idées et de longues soirées à se raconter des histoires de torture et de sang. Je pense que Rabastan n’était pas forcément toujours très net. Je l’appréciais, malgré cela. Je pouvais même dire qu’il était mon meilleur ami. Mais Rodolphus était plus posé et plus calme, ça me correspondait mieux pour certaines choses.

En cours, je dois reconnaître que je ne manquais pas de talents. Je fus remarqué en cours de potions, métamorphose et sortilèges, ce qui, entre nous, était très certainement dû aux entraînements avec mes grands-parents. Je me demande si mon goût pour la cuisine ne vient pas de là aussi. Soit. Le professeur Slughorn était fasciné par la facilité et la vitesse avec lesquelles j’étais capable de réaliser les potions qu’il nous enseignait. Il ne manqua pas, très rapidement, de me proposer des cours particuliers et de me convier à de petites réceptions élitistes. C’est lors de l’une d’elles que je rencontrai Meredith Carrow pour la première fois. Ancienne élève de Serpentard, c’était une jeune femme d’une vingtaine d’années, plantureuse et sûre d’elle. Désirable, aussi. Nous avons couché ensemble pour la première fois lorsque j’étais en sixième année.
Durant les temps libres, je rejoignais régulièrement le club d’échecs de l’école et, également, le club de duels. Je n’étais pas mauvais combattant, mes années à Durmstrang ayant porté leurs fruits, mais je me considérais plutôt comme un stratège, cela me sauta rapidement aux yeux. Je savais me battre, mais pour gagner, il me fallait toujours utiliser la ruse et l’intelligence plutôt que la force brute.

Force est de constater que mes proches de cette époque n’ont pas tous pu rester dans mon entourage direct. Nous passâmes une adolescence sereine, au fond. Je m’épanouissais dans la maison Serpentard comme j’avais pu m’épanouir auparavant dans le clan Tempête. Mes qualités et mes compétences se développaient au fur et à mesure que le temps passait, de plus, je me créais un tissu relationnel intéressant, multipliant les amitiés avec les étudiants au sang pur.
J’avais honte de mon ascendance maternelle. Si j’avais pu, j’aurais tué ma mère pour ne pas avoir à assumer. Mais j’aurais dû, pour cela, m’y prendre bien avant… et je n’étais pas mûr pour cela. Je gardais donc au fond de moi cette rancœur sans nom, cette haine de ma mère. Ceux qui connaissaient cet aspect de mon arbre généalogique ont plusieurs fois essayé de me charrier sur le sujet. Et, au départ, j’avoue que je réagissais avec une telle impulsivité que j’aurais pu me faire virer de Poudlard si Rabastan ne m’avait pas retenu. Je n’étais pas un sang pur, je ne le serais jamais. Il fallait que je vive avec ça, moi qui avais toutes les qualités et toutes les relations pour faire un excellent sang pur… je n’étais qu’un sang mêlé. Mes grands-parents paternels, que j’adorais, étaient de sang pur… mais mon imbécile de père avait gâché cette pureté en s’accouplant avec une fille issue d’un couple moldu.

De mon côté, j’avais eu quelques petites aventures avec des étudiantes de Serpentard et une Serdaigle. J’ai couché avec chacune d’elles, en y prenant plus ou moins de plaisir. J’ai également eu trois relations homosexuelles, bien plus discrètement, avec des étudiants de Serpentard. J’avais un petit faible pour les joueurs de quidditch musclés, dotés d’abdominaux et de pectoraux saillants, bruns aux yeux bleus… et un peu plus jeunes que moi. C’est pour pouvoir m’amuser un peu avec eux que j’allais voir les matchs et que, parfois, je participais à des sélections, sans jamais être choisi. Je n’étais pas assez bon pour représenter Serpentard, même si je me débrouillais plutôt bien en vol. C’est de cette époque que je tiens mon habitude de régulièrement bouger, qu’il s’agisse de faire de la randonnée dans la nature, des combats à mains nues, quelques plongeons et nages ou des courses à pied, j’ai toujours gardé une activité physique. Dès mes 17 ans, ce fut aussi la danse, car j’avais envie d’assurer dans toutes les occasions possibles de briller sur une piste (et puis, un tango avec une jolie fille, c’était tout de même bien mieux si ça se passait bien).
Je me suis rapidement rendu compte que si je voulais une vie de famille stable et heureuse, il fallait que je me marie à une sorcière de bonne famille qui accepterait que, de temps à autre ou plus ou moins régulièrement, je veuille aller voir ailleurs (d’ailleurs, j’étais tout à fait prêt à accepter la même chose de la part de celle que j’épouserais). Je n’étais pas un collectionneur de trophées et j’étais capable de rester discret sur ce qui se passait, alors, j’agrémentais ma scolarité de moments un peu plus sensuels.
Je passais chaque période de vacances chez mes grands-parents, à Canterbury, si bien que mon aïeul finit par demander à son fils de lui permettre de m’élever. Grand-père fit les démarches qui s’imposaient, arguant que je pourrais plus facilement m’épanouir chez lui qu’avec mes parents et versant sans doute quelques pots-de-vin. Je décidais de conserver les deux nationalités, toutefois, ne sachant pas si cela pourrait ou non me servir un jour.
Petit-fils légitime, je me retrouvais sous l’entière responsabilité de mes grands-parents, pour mon plus grand bonheur, en quelque sorte, bien que mon grand-père ait toujours eu tendance à user de sa ceinture ou du Doloris sur moi pour que je rentre dans les rangs, pour que j’accepte les règles et que je m’y plie. Et cela a fonctionné, bien sûr. Car même si j’aime certaines souffrances un peu plus délicates, celles-là n’avaient rien à voir avec le plaisir.

Quand mes amis quittèrent Poudlard, j’avais encore trois ans à tirer. La guerre faisait rage au dehors de Poudlard. On ne comptait plus les hiboux annonciateurs de mauvaises nouvelles. Tel ancien élève est mort, tel autre est à Sainte-Mangouste… Mes potes semblaient se porter plutôt bien.
De temps en temps, les Lestrange me donnaient rendez-vous à Pré-au-Lard et nous partions en « raid » anti-moldus. Je restais toujours en contact avec mes amis de Poudlard, étant régulièrement invité à des réceptions chez les Lestrange et les Malefoy, je côtoyais du beau monde et je continuais à apprécier cela, évoluant dans des cercles de sorciers de sang pur sans faire partie de cette caste.
Devenu un Mangemort, auprès de mes amis, j’apprenais à connaître les autres, notamment Severus Rogue, un sorcier plus jeune qui éveillait en moi un sentiment mêlant fascination et empathie. Il m’était arrivé d’avoir envie de coucher avec lui, mais il ne semblait guère partager ce désir. Je pense qu’il était nostalgique d’une époque révolue et qu’il en restait comme prisonnier. Je n’ai jamais essayé de convaincre Severus de se laisser tenter, peut-être aurais-je dû, je ne le saurais jamais. C’est aussi à cette période que je fis la connaissance de Faust Carrow, encore un plus jeune que moi, avec qui je suis toujours en contact.

Avec Rodolphus et Rabastan, j’ai appris à m’éclater. Il n’y a pas d’autre mot. Nous portions des masques et nous allions ravager des lieux moldus, torturer des gens, en tuer aussi… J’ai appris à aimer le goût du sang à cette époque. Mieux encore – ou pire, selon le point de vue – j’ai eu l’occasion plus d’une fois de me repaître d’un sanglant spectacle et à me retrouver excité par ce genre de vision. Je vous passerai les détails, mais les frères Lestrange et moi avons partagé plus d’une fille dans ces conditions. Et Bellatrix se joignait à nous, mais je dois avouer qu’elle n’a jamais éveillé en moi le moindre désir. Heureusement, soit dit en passant, car je pense que Rodolphus ne me l’aurait jamais pardonné.
J’ai toujours su tirer mon épingle du jeu au bon moment. C’est ce qui m’a permis, en 1981, de ne pas sombrer en même temps que la chute du Seigneur des Ténèbres.
Je n’ai pas participé avec les Lestrange à la séance de torture des Londubat, mais il s’en est fallu de peu. Nous étions tellement bouleversés par ce qui s’était passé que nous avions envie d’exploser. Je me fis discret durant cette période, puisque je ne pouvais plus vivre comme avant, fréquenter mes amis et les cercles de la belle époque. Ombre parmi les ombres, je n’ai pas vécu grand-chose d’intéressant durant près d’un an. Je me suis simplement consacré à ma scolarité, comme pour ne pas avoir à penser au reste.

Assidu dans mes études, je ne fus pas étonné d’obtenir de bons résultats dans les cours, même dans les matières qui me plaisaient le moins, mon excellente mémoire me permettant de restituer aisément les informations données par les professeurs en classe.

Après ma septième année, mon grand-père me mit en relation avec des membres du Ministère de la Magie. Il m’imaginait très bien avoir un poste à responsabilités au sein du Ministère. En réalité, en fin stratège, Galaad Ombrage plaçait ses pions, veillant à ce que des informateurs avisés puissent lui apprendre ce qu’il désirait connaître. Et, entre nous, j’étais prêt à tout pour cette partie de ma famille.
Faire partie des Oubliators du Ministère était pour moi un job comme un autre. Effacer des mémoires, modifier des souvenirs… cela n’était pas sans me rappeler mon tout premier sortilège Oubliettes. Je travaillais durant deux années comme Oubliator, puis, en 1989, mon supérieur me confia des responsabilités supplémentaires en me nommant chef de brigade.
J’ai toujours aimé prendre des décisions et pousser les autres à agir. Sans avoir l’âme d’un grand leader, je me sais capable de mener des troupes avec ce qu’il faut d’autorité. Et cela fonctionnait plutôt bien.
Ce dont je ne me doutais pas, c’était que mon supérieur hiérarchique préparait doucement la relève. Il avait vu en moi un successeur potentiel à son poste et, lui qui envisageait un peu à la fois de se retirer pour profiter de la retraite, il me destinait à être l’un des plus jeunes chefs de département du Ministère puisque j’obtins ce poste au lendemain de mes 22 ans.

Bien sûr, la position du Ministère étant très claire envers la montée en puissance du Seigneur des Ténèbres et de ses lieutenants, je devais régulièrement envoyer des équipes pour modifier des mémoires de moldus et rectifier la réalité pour en faire quelque chose de plausible qui conservait le secret de l’existence de notre monde.
En 1990, mon grand-père décéda d’un arrêt cardiaque. C’est cette année-là que Lucius me parla d’un retour possible de notre Seigneur. Je transmettais à mes amis des informations du Ministère et prévenais mes comparses Mangemorts des contrôles et des allées et venues des aurors – je me tapais la secrétaire qui retranscrivait les horaires, ce qui me permettait d’obtenir ces informations facilement.
Ma grand-mère me tannait pour que je fasse un beau mariage, puisque ma cousine préférait vivre avec des chats et du rose partout, il semblait que j’étais le seul descendant à avoir pour mission de perpétuer le sang… même si le mien n’était pas pur.
À l’époque, la Gazette du Sorcier parlait sans relâche d’Harry Potter, de son entrée à Poudlard, etc. Franchement, ce gamin me tapait sur le système.

C’est au Ministère, je fis la connaissance de celle qui allait devenir ma femme, Elianor. Elle travaillait comme stagiaire au département de la Justice magique, dans le bureau d’Elphinstone Urquart (qui mourut près de trois ans plus tard, suite à une morsure de tentacula vénéneuse). Je profitais de la durée de son stage pour courtiser la demoiselle comme il se doit, me présentant comme un véritable gentleman aux manières délicates et au charisme indéniable. Je ne sais pas trop si je suis tombé amoureux d’elle au premier regard ou si les sentiments sont venus plus tard. Quoi qu’il en soit, ce qui importe et qu’il faut retenir, c’est que je l’aime encore et toujours.
J’avais vingt-cinq ans lorsque je l’ai rencontrée, en 1992, et ce fut la seule véritable histoire d’amour de ma vie. Ça l’est toujours, d’ailleurs, bien qu’on puisse parfois se poser la question. Elle était belle, intelligente, douce et drôle. Et, même maintenant, vingt-sept après notre rencontre, je lui trouve encore tout autant de charme et d’arguments de séduction.

Nous ne nous sommes pas tout de suite mis ensemble, évidemment, la belle étant plus jeune que moi – elle avait 17 ans, j’en avais 25 – il fallait lui laisser un peu de temps. Nous nous sommes mariés en janvier 1996. Et, après avoir vécu dans une petite maison de banlieue nos premiers émois, ma grand-mère me céda le manoir de Canterbury, avec l’espoir que de jeunes bambins puissent bientôt venir peupler ce domaine immense.
À pareille époque, ma petite cousine se laissa avoir par ses ambitions excessives. Elle qui vivait comme une vieille fille, sans aucune chance de s’épanouir, avait juste tout fait foirer. Gardant la tête haute face à cette situation qui bafouait mon nom, je la reniais publiquement, clamant sans honte que cette femme souillait notre patronyme. Je sais que ma grand-mère a beaucoup souffert de cette histoire, elle qui rêvait d’une vie pleine de joie, elle se prenait un nouveau coup en pleine face.
Ma grand-mère ne connut jamais son petit-fils. Elle nous quitta en 2001, et lui, Marcus, mon petit bout d’homme vint au monde en 2002.
Il est difficile de décrire le mélange de sentiments et d’émotions qui vous submergent quand vous devenez parent. J’ai eu l’impression qu’une partie de moi fondait. Quand j’ai tenu mon fils dans mes bras, ça a été le plus beau jour de ma vie. Même notre mariage ne m’a pas semblé être plus beau, pourtant, de nombreux amis de longue date étaient présents, notamment les Lestrange, qui s’étaient évadés peu avant la grande bataille de Poudlard… Je n’ai pas participé à cette bataille. Je continuais à œuvrer dans l’ombre et je n’avais aucune raison de revenir à Poudlard. Cela ne faisait pas de moi un traître, mais un homme prudent.

Après la naissance de mon fils, nous avons vécu des jours heureux. Le monde était en paix, chacun envisageait l’avenir avec une certaine confiance… mais nous savions, nous qui portions la marque, que le Seigneur des Ténèbres n’allait pas nous abandonner. Ce n’était pas son genre.
Je n’aurais jamais pu imaginer qu’une vie de famille pouvait m’attendrir à ce point. Quand mon fils eut trois ans, mon épouse se retrouva enceinte de ma fille qui nous rejoignit donc en 2005.
Je me demande encore parfois comment elle a pu me supporter aussi longtemps, avec mes infidélités, mes écarts, mes bizarreries… je suppose que l’amour n’est pas étranger à cela.

C’est grâce à Elianor, aussi, que j’ai pu renouer avec ma sœur. Elle trouvait dommage que notre famille ne soit pas plus unie… alors, j’ai cédé. Nous côtoyons la famille de ma sœur de temps à autre et nos enfants ont appris à se connaître. Je ne regrette pas cela, finalement.
Pour en avoir plusieurs fois discuté avec mon psychomage, il est évident que la famille est une valeur très importante à mes yeux et que je me dois de faire en sorte que cela se passe bien en ce sens. Je n’écoute pas toujours ses conseils, mais j’aime tout de même avoir son avis.

En tant que chef de département ministériel, j’assistais avec d’autres à l’inauguration de l’université. J’y retrouvais avec plaisir un comparse de la première heure en la personne de Faust avec qui je constatais que je partageais encore quelques atomes crochus. Nul besoin de paroles entre nous, il avait suffi d’un regard et nous avions ressenti sur l’avant-bras cette marque qui dormait depuis bien des années.
Je n’aurais jamais cru que ce serait possible, mais Faust parvint à me convaincre de reprendre nos habitudes, en quelque sorte. Nous convînmes ce soir-là de nous revoir autour d’un repas, afin d’aborder les sujets dans un cadre où moins d’oreilles pouvaient trainer. Je n’ai même pas eu à accepter la proposition de mon vieil ami. En réalité, c’était comme si je n’attendais que cela.
Je repris du service très rapidement, ayant parfaitement conscience que les choses n’étaient plus ce qu’elles étaient et que tous les oubliators du monde magique ne parviendraient pas à rectifier les mémoires moldues. Il fallait agir autrement et je m’en sentais la force.

Mes enfants ont grandi. Ils sont tous deux à Poudlard, Septima au Collège, Marcus à l’Université, et le manoir me semble parfois un peu vide. Il est heureux que nos activités puissent nous éviter de ruminer, car je pense que la paternité m’a fait changer. Pas de là à pardonner à mes parents, mais je le sens, je ne suis plus le roc que j’étais. J’ai désormais un point faible, une faille dans mon armure. J’en ai conscience et je pense sincèrement que cela peut me permettre d’éviter de prendre des risques inconsidérés. J’ai toujours été un type plutôt prudent, après tout…

En 2013, même si le Seigneur des Ténèbres n’était plus, je faisais partie des mangemorts indécrottables. C’est ainsi que j’ai pu commencer à former Tobias Towse, qui deviendrait par la suite un véritable fils spirituel pour moi. À cette époque, par l’intermédiaire de Faust, une équipe s’était constituée autour d’un noyau dur. Nous avions pour mission de récolter des preuves au sujet de la menace moldue et éliminer certaines personnes gênantes. Vous me connaissez, ce n’est pas moi qui vais me salir les mains sur le terrain, c’est plutôt la tâche de Piotr de jouer les gros bras… Reste Perséphone à présenter… et elle…. Comment dire cela poliment ? J’avais du mal avec la blondasse de service. Même si elle était du même sang que ce cher Lucius, je dois avouer que cette fille m’horripilait.
Puis, en 2015, ce fut Meredith Carrow qui reprit le flambeau, constituant une nouvelle équipe destinée à relancer la Cause. Le triumvirat vit le jour, porté par deux têtes pensantes, Meredith et moi-même, et secondé par une paire de bras pouvant amener des gallions en arrière-plan, Phoebus Malefoy. Si Meredith a toujours été une dame admirable, je n’ai jamais compris pourquoi elle avait choisi de donner sa confiance à Malefoy. Ce type n’est qu’une éponge à whisky, d’un ridicule à n’en plus finir et, sans exagérer, c’est vraiment une caricature ambulante. Et, évidemment, il me déteste, puisque je représente tout ce qu’il n’est pas : l’intelligence, la classe, le raffinement… Il est jaloux qu’un sang mêlé ait pu se hisser jusque là, alors que c’est sans doute à coups de fric que lui-même a pu progresser dans la société. Mais soit. Quand il est dans la pièce où je me trouve, je sens rapidement monter en moi un lourd ressentiment. Je reste poli, mais bon sang, il y a des jours où j’ai envie de l’attacher et de laisser libre cours à mon imagination pour le faire taire, à défaut de pouvoir le tuer. Mais j’ai pour objectif de lui montrer de quel bois je me chauffe, à cet imbécile.

Je fais de la politique, à présent, ce qui me place dans les hautes sphères du Ministère de la Magie, avec les responsabilités que cela signifie, mais ce qui m’a aussi obligé à faire la lumière sur mon allégeance. Aujourd’hui, tout le monde sait que je suis un mangemort. Et tout le monde sait que je ne suis sans doute pas le pire, puisque je suis plutôt progressiste, par rapport à certains, et que je ne cherche pas l’éviction pure et simple des moldus. J’aurais plutôt tendance à vouloir m’en servir comme elfes de maison, vous voyez ?
C’est mon accession au Conseil d’Administration qui a aussi en partie entraîné la fin de mon mariage. Il semblerait que je m’investisse trop dans mes obligations professionnelles et politiques et que cela fasse passer ma famille au second plan. Bref, Elianor m’a quitté en janvier 2020, pour diverses raisons, mais notamment mes absences répétées, le fait que j’aie fait passer Meredith avant elle et, summum de tout, le fait que je puisse avoir eu un fils avec Mrs Carrow.
Je sais qu’Elianor a ou a eu une aventure avec une femme. Au début, j’ai eu envie de la récupérer, mais à présent, je suis plutôt dans un état d’esprit où je veux surtout qu’elle soit heureuse et épanouie. Nous avons passé l’âge de nous disputer pour des bêtises et le véritable enjeu de tout cela, finalement, c’est le bonheur de nos enfants, parce que c’est ce qui doit guider nos choix avant toute chose.

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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Lumos
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Lun 18 Mar - 14:42
Bienvenue par ici William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 8298856
Je valide le choix du scénario William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 836441773



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Adèle de Lestang
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Lumos
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Lun 18 Mar - 15:05
Bienvenue parmi nous! William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 1616589981
Bon courage pour ta fichette!



There's been trials and tribulations
You know I've had my share
I know exactly where I'm going
Getting closer and closer every day
by wiise



Les petits trucs:
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Lun 18 Mar - 15:32
Bienvenue sur GoB William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 1616589981

Courage pour ta fiche William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 3358874030
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Lun 18 Mar - 18:36
Soledad Velasquez a écrit:
Bienvenue par ici William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 8298856
Je valide le choix du scénario William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 836441773
Merci Soledad William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 3591612274
Big crush pour le scénario... et l'inspiration ne manque pas : l'histoire sera bien développée !

Adèle de Lestang a écrit:
Bienvenue parmi nous! William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 1616589981
Bon courage pour ta fichette!
Merci Adèle William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 227061687

Eliael Xanielov a écrit:
Bienvenue sur GoB William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 1616589981
Courage pour ta fiche William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 3358874030
Thanks Eliael William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 798258651

Eh bien, que du beau monde par ici William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 3358874030 Vous êtes tous hyper sexy !!
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Lun 18 Mar - 18:40
Bienvenue par ici William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 1616589981

Je vois que ta fiche est bien attaquée ! Bon courage pour la suite William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 945728833
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Lun 18 Mar - 18:42
A. Mahra Vargas a écrit:
Bienvenue par ici William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 1616589981

Je vois que ta fiche est bien attaquée ! Bon courage pour la suite William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 945728833
Merci William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 227061687
Je ne dis pas que je vais la finir ce soir, mais je pense que c'est pour très bientôt ;)
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Lun 18 Mar - 18:53
Bienvenue ici William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 945728833
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Lun 18 Mar - 20:16
Érebos Asclépiades a écrit:
Bienvenue ici William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 945728833

Merci à toi William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 3591612274
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Lun 18 Mar - 21:09
Bienvenue ici William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 2139435474
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Lun 18 Mar - 23:35
Un collègue pour mon Etienne, c'est fabuleux William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 1848932734

Bon courage pour ta validation et bon retour parmi nous William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 1616589981
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Mar 19 Mar - 6:59
Merci, Seth et Nathaniel :)

Un collègue ? Toujours bon à savoir William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 3591612274

Fiche presque terminée William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 1258551690 courage à ceux qui auraient l'envie de lire !
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Mar 19 Mar - 9:10
Oh ! Un collègue !
Bienvenue ! William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 1848932734
Bon courage pour ta fiche William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 3533268422
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Mar 19 Mar - 10:34
Merci Matthew ^^

Au plaisir de te croiser en rp William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 3591612274
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Mar 19 Mar - 10:47
Bienvenue parmi nous :D
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Mar 19 Mar - 20:52


Bienvenue chez les ...



Sorciers

Félicitation à toi te voilà fraîchement validé !!!

Tu vas pouvoir parcourir le forum de fond en comble et pouvoir rp à gogo ! Nous te conseillons tout de même de passer ouvrir ta fiche de lien et aussi ton hiboux afin de recevoir ton courrier. N'oublie pas de remplir ton profil, si un lieu te manque où si tu souhaites obtenir ton logement, c'est par ici que ça se passe.N'hésite pas aussi à te détendre dans la partie flood et même à venir nous faire un petit coucou sur la chat box Si tu as une question ou même une suggestion tu peux venir dans ce sujet et n'oublie pas que nos boîtes à mp sont toujours ouvertes

Amuse-toi sur GoB !!!



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Mar 19 Mar - 20:59
Wahoooooou !! Merci à tous pour vos messages de bienvenue William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 3358874030
Je vous aime déjà ^^

Et merci Mahra pour ta rapidité William Ombrage ~ They tried to bury us, they didn't know we were seeds. 1192356147
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