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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Adèle de Lestang
Adèle de Lestang
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Mer 20 Fév - 11:28

 

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— Eljas & Adèle

C'était une très mauvaise idée. Adèle s'en était rendu compte dès les quinze premières minutes de ce rendez-vous atroce. Pourquoi avait-il fallu qu'elle ait le déclic de vouloir passer à autre chose ce jour-là ? À vrai dire, comme elle ne fêtait jamais au grand jamais cette fête ridicule, elle l'avait tout simplement zappée. Quand elle s'en était aperçue, elle s'était dit que c'était un peu tard pour annuler.  Il y avait eu d'abord deux neuneus de sa classe qui l'un après l'autre l'avaient invitée à prendre un verre le soir. Pardon ? Mais à quel moment avait-elle laissé sous-entendre à l'un de ces demeurés qu'elle pouvait être intéressée par l'un d'entre eux ? Ok, à un moment il faudrait bien qu'elle arrête de repousser tous les types qui l'accostaient, mais franchement jamais de la vie elle ne pourrait accepter de sortir avec quelqu'un qui n'avait pas la lumière à tous les étages. Et visiblement ces deux-là en tenaient une sacrée couche étant donné qu'elle ne se rappelait absolument pas d'avoir un jour été sympa avec quelqu'un de sa classe et qu'ils avaient cru bon de tenter leur chance. Bref, plus tard un Gryffon était venu lui aussi lui proposer de prendre un verre au Chaudron Baveur le soir. Elle s'était apprêtée à l'envoyer sur les roses lorsqu'elle s'était dit qu'après tout pourquoi pas ? Est-ce qu'elle devait passer sa vie à se morfondre pour une relation qui lui avait fait beaucoup de mal ? La réponse était non et elle s'était dit tout naturellement que pour oublier définitivement quelqu'un, quoi de mieux que de tenter de démarrer une autre histoire ? Elle avait déjà tenté un nombre incalculable de choses pour effacer de sa tête les souvenirs liés à cette relation douloureuse. Se jeter dans le travail, multiplier les sorties, les activités, les conversations pour ne jamais laisser son esprit s'égarer dans des souvenirs auxquels elle ne voulait pas penser. Alors, pourquoi ne pas essayer de remplacer ces souvenirs par ceux d'une nouvelle relation ?

Plus de deux mois s'étaient écoulés, il fallait qu'elle passe à autre chose. Elle n'allait pas prendre des potions de sommeil à vie, n'allaient pas vider les rayons de la bibliothèque jusqu'à ce qu'elle ait tout emprunté, elle n'allait pas continuer à entraîner Hestia dans des sorties dangereuses pour survivre à son insomnie de pleine lune. Non, elle était bien décidée à tourner la page pour de bon. Alors c'était bien joli d'avoir envie de tout ça, mais il fallait pour cela faire un effort. C'était pour cette raison qu'elle avait accepté la proposition du rouge et or. Un verre ne l'engagerait de toute façon à rien et si elle ne prenait pas le temps de faire la connaissance des gens qui s'intéressaient à elle, ça ne marcherait pas.

Voilà comment elle s'était retrouvée attablée dans le pub sorcier londonien avec ce garçon. Alors au début ce n'était pas trop mal parti. Il lui avait demandé ce qu'elle faisait et ses projets de carrière et naturellement, elle lui avait parlé de son désir de devenir médicomage. Et alors là, elle l'avait trouvé très fort. Il lui avait dit que les médicomages c'était chouette surtout sur les terrains de Quidditch, parce que ceci cela et il avait commencé sur son sujet de prédilection. Alors attention, elle n'avait rien contre le Quidditch, au contraire. Elle aimait bien en discuter avec son amie ou aller regarder les matchs, mais très franchement pour un premier rendez-vous, ce n'était clairement pas un bon sujet. Alors au bout d'un quart d'heure, elle avait déjà fini son verre et lui avait à peine touché au sien. Elle s'était dit qu'elle pouvait faire un effort et tenir un peu plus longtemps et avait recommandé un deuxième verre. Après tout, beaucoup d'hommes pouvaient être stressés pour un premier rendez-vous et être un peu maladroits. Elle avait eu un regain d'espoir lorsqu'il s'était intéressé à sa nationalité. Espoir très vite noyé lorsqu'il lui avait demandé la traduction de Quidditch en français. Oui, oui c'était le même mot... Franchement, elle le trouvait très fort. Tout absolument tout, était prétexte à parler de Quidditch. Sa couleur préférée ? Forcément les couleurs d'une équipe. Ce qu'elle était en train de boire ? La boisson préférée d'un poursuiveur de l'équipe truc d'on ne sait quel pays. Cela faisait bientôt une heure qu'elle subissait cette diatribe et elle n'allait bientôt plus supporter d'entendre le mot Quidditch. Elle en avait assez de se forcer à sourire, il avait absolument usé toute sa patience. Ses doigts avaient commencé à s'agiter sur la table, ses ongles cliquetant sur le bois à intervalle régulier. Si l'idée qu'il puisse être doué à autre chose qu'en conversation lui avait traversé l'esprit, elle n'était pas restée longtemps. Elle n'était pas ce genre de filles. Elle n'était pas du genre à se jeter dans les relations charnelles pour oublier sa douleur et passer à autre chose. Non clairement, la soirée était foutue.

Elle finit par l'interrompre au milieu de sa phrase. Ceux qui connaissaient la Française devaient mesurer l'effort que cela lui avait pris de ne pas exploser avant et de le descendre sur place. Non elle s'était contenue, mais pour le coup il était temps de lui faire comprendre que non il n'y avait aucune chance pour que ça n'aille plus loin. Elle se rendit compte qu'elle avait oublié son prénom, le surnom de Mister Quidditch ayant déjà pris la place dans sa tête. Et alors là, elle se retint de lui en coller une. Lorsqu'elle lui avait dit qu'il était temps pour elle de partir, il n'avait rien trouvé de mieux que de glisser sa main dans la sienne, interrompant la danse de ses doigts sur la table. Elle avait rivé son regard sur sa main, tandis qu'elle l'entendait débiter qu'il avait passé une bonne soirée. Oh non, oh non, surtout qu'il ne lui dise pas qu'il voulait la revoir. Parce que de son côté, c'était sûrement le pire rendez-vous de sa vie. Il l'avait littéralement saoulée avec son Quidditch, au point que si elle avait eu un balai sous la main, elle lui aurait fait bouffer et maintenant il était en train de lui prendre la main ? Adèle ne supportait pas qu'on la touche ainsi ou que l'on ne respecte pas son espace vital. Il venait clairement de dépasser les bornes, premier rendez-vous ou non, elle ne l'avait jamais autorisé à la toucher. Là, elle allait être sèche et lui dire tout le fond de sa pensée, parce qu'elle avait passé une heure atroce et non, elle ne voulait pas réitérer l'expérience.

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Jeu 21 Fév - 20:50


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ft. Adèle de Lestang.


Ce jour, tu aurais dû le passer avec elle. Et voilà que tu te retrouves à te morfondre. Certaines ont eu le courage de te proposer d’aller boire un verre mais un simple regard de ta part leur a bien fait comprendre qu’elles feraient mieux de partir le plus loin possible de toi. Non, tu ne veux aller boire un verre avec personne. Tu as toujours trouvé que ce jour était pour les crétins et les filles trop fleur bleue. Pourtant, cette année tu aurais aimé le passer avec une personne en particulier. Mais tu sais que ce ne sera pas possible, elle a été très claire la dernière fois que tu l’as vu. Ou du moins la dernière fois que tu lui as parlé puisque tu la vois tous les jours : dans la salle commune, à la table des repas, dans les couloirs quand tu as la possibilité de la croiser. Mais chaque fois, tu t’éloignes. Tu te fonds dans l’ombre pour ne pas apparaitre à la vue de la blonde. Tu n’as pas envie de subir encore une de ses vengeances. Tu en es malade rien que de penser qu’elle te croit assez fourbe pour balancer ses secrets. Tu n’es pas du genre à laver ton linge sale en public après tout. Alors tu gardes pour toi. Tu t’isoles par moment, tu en viens même à éviter ta sœur par moment. Cela fait plus de deux mois que tu ressembles de plus en plus à une ombre. Tu n’es plus vraiment toi. Un venin s’insinue en toi depuis ce jour, celui où la française t’a dit que c’était terminé entre vous. Depuis ce jour où le professeur Carrow t’a trouvé dans une posture plus que compromettante dans cette salle de classe. Et depuis, tu te cherches. Tu tentes de savoir si tu es vraiment si bon que cela dans le fond, si ton envie de t’éloigner de l’emprise de l’Augurey n’est pas vaine.

Plutôt que de te morfondre ce soir, tu décides alors d’aller boire un verre. Même pas pour finir complètement saoul, juste parce que tu as besoin de prendre l’air. Il faut que tu sortes, que tu fasses quelque chose pour ne pas rester entouré de tous ces couples qui te rappellent l’échec cuisant de ta relation avec Adèle. Alors, tu te rends au Chadron Baveur. Tu ne penses pas que beaucoup de tourtereaux vont y aller alors tu te dis que c’est sans doute le meilleur endroit au final. Une fois installé au bar, tu ne fais pas vraiment attention au reste du monde. Tu sors de ta poche un écrin noir, le fameux écrin que tu t’es pris en pleine face il y a quelques mois. Depuis, tu le gardes toujours sur toi. Prenant une gorgée de boisson, tu fais tourner la petite boite entre tes doigts et lâches un soupir en la posant rageusement devant toi. Heureusement pour toi, personne ne te poses la moindre question au sujet de l’écrin. Parce que ça sent l’amour déçu à plein nez, parce qu’un petit écrin comme celui-là, on ne l’a que dans le but de l’offrir à une demoiselle. Tu ne fais même pas attention quand elle entre avec un type. Tu prends conscience de sa présence en entendant le son de sa voix. Mais tu décides d’occulter sa présence parce que tout de même, tu ne vas pas fuir alors qu’elle ne t’a pas remarqué. Tu finis par écouter d’une oreille distraite la conversation et lèves légèrement les yeux au ciel quand tu constates que le jeune homme ne fait que de parler de Quidditch. La demoiselle va finir par fuir, c’est une évidence. Et cela ne manque pas, tu comprends directement à la tournure de sa phrase que je rendez-vous tourne court. Elle a donc visiblement décidée de ne pas rester avec ce crétin, ce qui t’arrange fortement pour le coup. Ça t’évite d’aller casser la figure de ce type. Tu oses alors glisser un regard dans leur direction.

Tu fronces les sourcils lorsque tu vois la scène qui se déroule dans le pub. La Serpentard qui visiblement cherche à partir parce qu’elle en a assez, l’autre abruti qui avait glissé sa main dans la sienne. Tu vides alors ton verre d’une traite et attrape le poignet du jeune homme, celui relié à la main retenant la demoiselle. « T’as pas compris ? La demoiselle en a visiblement assez entendu pour ce soir et même pour toute sa vie. Alors maintenant tu dégages et tu lui fous la paix. » Evidemment, il semble ne pas apprécier. Le petit lion se rebelle face à toi, te demandes qui tu es pour intervenir. Avec un soupir, tu l’attrapes par le col et l’entraines vers l’arrière-cour. Pas besoin de se donner en spectacle ici, encore moins devant dans la rue passante de Londres. Il veut visiblement en découdre le crétin ! Tu n’as que très peu bu, tu es donc encore plutôt alerte. Tu te contentes dans un premier temps d’éviter les quelques coups qu’il tente de t’asséner. Et finalement tu lui colles une droite. Mais voilà qu’il revient à la charge ! Cette fois, tu en as assez et tu sors donc ta baguette que tu plaques sur sa gorge avec un regard mauvais. « Je t’ai dis de foutre la paix à la demoiselle. Maintenant, soit tu dégages vraiment soit je te fais bien pire qu’un simple coup de poing. » La menace dans ta voix ne laisse pas de place au doute. Tu pourrais lui balancer n’importe quel sort après tout. N’importe quel sort conviendrait au final mais ta part sombre te murmure l’incantation de trois sorts que tu n’as pas encore utilisés de la sorte. Finalement, tu n’as pas besoin de plus réfléchir à cela puisque Mister tête à claque se décide finalement à partir en remettant sa veste en place. Tu ranges alors ta baguette et lances un regard à la blonde qui a suivi. « Quoi !? » Le ton est sec, presque cassant. C’est ta première arme de défense face à la jeune femme, ton agressivité. Cela t’évitera peut-être de devoir t’expliquer après tout…

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— Eljas & Adèle

Et dire qu'elle se disait que sa soirée ne pouvait pas être pire. Adèle n'avait absolument pas eu le temps de balancer au Gryffon que ce rendez-vous était abominable parce qu'il n'avait absolument aucune conversation. Elle se fichait complètement de savoir que le joueur machin de l'équipe truc avait une sœur médicomage en Laponie, elle n'en pouvait plus de l'entendre déblatérer Quidditch. Non, elle n'en avait pas eu le temps puisque la personne qu'elle avait le moins envie de voir surtout aujourd'hui, lui avait gâché le plaisir de vider son sac et de passer ses nerfs sur ce type rasoir au possible. Elle ne l'avait pas vu avant. À vrai dire, elle n'avait pas vraiment prêté attention au reste de la salle. Son regard avait oscillé entre sa montre, son verre, le verre de celui qui l'avait invitée et la porte de la sortie. Elle regarda stupéfaite, la main du rouge et or être arrachée de la sienne. Adèle releva la tête vers le Finlandais, se demandant pourquoi il était intervenu. Passé la surprise, elle croisa les bras devant elle, mécontente. Cela allait dégénérer et ça ne lui plaisait pas de se retrouver au milieu d'un combat de coqs. Le ton montait entre les deux, et finalement Adèle se dit qu'ils ne valaient pas mieux l'un que l'autre. Ils comptaient sérieusement se battre ?

- Arrêtez tous les deux !


Sa demande fut royalement ignorée et elle regarda Eljas entraîner le Gryffon à l'extérieur. Les gens s'écartèrent sur leur passage. Personne n'avait visiblement envie de se mêler de cette histoire. La verte et argent fut tentée de partir et de les laisser se débrouiller. Elle ne se sentait absolument pas responsable de cette querelle. Si ces deux-là avaient un trop-plein de testostérone, ce n'était tout de même pas de sa faute. Note à elle-même pour plus tard : ne plus accepter la demande du premier type qui avait l'air potable et vérifier avec Hestia s'il était vraiment digne d'intérêt.
Et pourtant, Adèle attrapa sa cape et la posa avec hâte sur ses épaules avant de suivre les deux jeunes hommes. Peut-être qu'au final, son désir de devenir médicomage n'était pas juste une vocation égoïste. Elle chercha sa baguette glissée dans une poche prévue à cet effet à l'intérieur de sa cape, avant de s'en saisir. Elle observa sans agir Eljas menacer de sa baguette le Gryffondor. Qu'est-ce qu'il voulait dire ? Elle resta silencieuse, toujours sans intervenir. Elle ne savait pas vraiment quoi faire, ni à quel moment les limites seraient dépassées. Le rouge et or se résigna à partir, non sans lui avoir lancé un regard noir en passant. Elle le lui renvoya. De toute façon si elle avait pu lui dire ses quatre vérités, il n'aurait pas été plus sympa avec elle. C'était désespérant. Non, vraiment, y avait-il seulement encore un type bien dans cette école ? Il semblait que tous se comportent un jour en parfait imbécile. Finalement, rester seule semblait être la meilleure option pour garder sa tranquillité et ne pas avoir à souffrir.

Adèle rangea finalement sa baguette. Pas de blessés, pas besoin d'intervenir pour limiter les dégâts. Elle était désormais seule avec Eljas alors qu'elle s'était toujours arrangée pour que cela n'arrive plus jamais. Il fallait qu'elle parte, avant qu'il ne rouvre les plaies qui avaient eu tant de mal à cicatriser durant ces deux mois et demi. Mais il intervint avant qu'elle ne puisse faire un pas. Depuis tout ce temps, la seule chose qu'il trouvait à dire c'était ça ? Sur ce ton agressif ? Adèle le fusilla du regard. Il voulait savoir ce qu'elle pensait ? Parce qu'il trouvait sa réaction normale peut-être ?

- Mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ? Lui lança-t-elle sur un ton accusateur.

Pourquoi était-il intervenu de la sorte ? Elle s'en sortait très bien. Elle lui aurait dit le fond de sa pensée, le type aurait sans doute était vexé, mais ça n'aurait pas été plus loin. Fin de l'histoire. Elle serait rentrée, aurait dévoré un quart d'une boîte de chocolats en bavardant avec Hestia, ou si elle n'était pas disponible en lisant un de ses romans, point.

- Qu'est-ce qui t'a pris ? Non, parce que je n'avais pas besoin de ton aide merci... Je n'en ai jamais eu besoin d'ailleurs.


Elle lui avait toujours dit. Elle n'était pas une demoiselle en détresse à secourir, alors pourquoi s'était-il mêlé de ça ? Elle soupira.

- À quoi tu joues ? Tu n'as pas eu ton quota de gens à emmerder aujourd'hui ?


De ce fait, il venait finir de pourrir sa soirée ? Pourquoi s'embêtait-elle à lui parler d'ailleurs ? Est-ce que ses réponses lui importaient vraiment ? Elle avait passé deux mois et demi sans lui adresser la parole, elle pouvait très bien continuer de la sorte. Une goutte de pluie s'écrasa sur sa joue et elle releva la tête vers le ciel obscur.

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Lun 25 Fév - 11:32


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ft. Adèle de Lestang.


Tu ne sais pas trop ce qui t’a pris. Tu aurais pu laisser Adèle se débrouiller toute seule, elle t’a fait comprendre bien assez de fois qu’elle n’avait besoin de personne pour se tirer de n’importe quelle situation. Mais tu n’as rien trouvé de mieux à faire que d’attaquer le Gryffondor. Tu le connais vaguement pour l’avoir déjà croisé sur le terrain. Mais il ne t’a pas vraiment marqué puisque tu ne te souviens même pas de son nom. Alors au final si tu dois l’amocher pour qu’il foute la paix à la française, cela ne te dérange pas le moins du monde. Alors tu l’as trainé sans ménagement à l’extérieur pour lui régler son compte. Parce que tu le vois, d’une certaine manière, comme une menace pour la jeune femme. Après tout, elle voulait partir et il lui a pris la main. Il faut être débile pour ne pas comprendre que non, elle ne veut pas le revoir. Et donc, le Lion est complètement débile. Tu as déjà ton avis tout prêt sur lui, il ne mérite rien d’autre que de s’en manger une au final, peut-être même pire s’il ose recommencer son petit numéro de rentre dedans. Tu ne fais même pas attention à la verte et argent qui vous demande d’arrêter. Tout ce qui compte, c’est de faire comprendre à cet abruti qu’il valait mieux pour lui qu’il reste loin d’elle. Tu le regardes alors partir, te retenant même de le rattraper suite au regard qu’il lance à la demoiselle. Voilà bien quelque chose qui a le don de te mettre encore plus en rogne que tu ne l’es déjà. Tu te demandes tout de même si cela ne va pas retomber sur la Serpentard à un moment donné. Ce sera sans doute une occasion de veiller sur elle dans l’ombre dans ce cas. Elle risque de ne pas apprécié mais tu peux toujours t’arranger pour qu’elle n’en sache rien après tout.

Ton agressivité est la première chose qui ressort chez toi. Parce que son regard posé sur toi te fait mal, il est comme une brulure à laquelle tu veux échapper. Alors malgré toi, tu réponds de manière agressive, bien loin de la douceur de laquelle tu as pu faire prendre avec elle auparavant. Sa remarque te frappe comme un coup de fouet. Le ton est accusateur. Oui, qu’est ce qui ne tourne pas rond chez toi ? Tu serais bien incapable de le dire. Sans doute son absence qui te rend comme cela. Alors que la jeune femme continue, tu te mures dans le silence. Parce que c’est ce que tu fais de mieux depuis quelques mois. C’est le plus évident à faire. Tu évites les gens, tu ne doutes pas que certains veuillent t’en coller une ou peut-être même te faire carrément la peau. Qu’est ce qui t’a pris ? Tu ne supportes pas la simple idée que quelqu’un d’autre la touche comme tu as pu le faire. Pourtant, tu n’iras pas jusqu’à dire qu’elle t’appartient. Elle n’est pas un objet, elle est totalement libre et l’a d’ailleurs prouvé plus d’une fois. Oui, à quoi tu joues ? Pourquoi est-ce que tu es intervenu alors qu’elle t’avait clairement dit ne plus vouloir te voir ni même avoir quoi que ce soit à faire avec toi ? Tu ne le sais pas vraiment toi-même dans le fond. Tu sais juste que quelque chose t’a poussé à agir parce que la situation ne te semblait tout simplement pas normale. Pas eu ton quota de gens à emmerder aujourd’hui ? Tu grimaces à cette phrase. Tu es visiblement allé trop loin, une fois de plus. Enfin tu n’es plus à ça près de toute manière. Adèle t’a ridiculisé et pourtant, tu continues d’intervenir en sa faveur… Tu en deviens pitoyable.

Tu lâches un soupir en constatant qu’il commence à pleuvoir. Tu enlèves ta veste et la place sur la tête de la demoiselle. Elle sera au moins un peu plus protégée. Tu ne dis toujours rien et tu en arrives même à offrir ton visage aux gouttes de pluie. Il va pourtant bien falloir que tu reportes ton attention sur elle. Parce qu’elle est enfin face à toi, parce qu’elle t’a enfin adressé la parole après tout ce temps. Passant une main dans tes cheveux, tu poses enfin le regard sur elle. « Je ne joue pas à emmerder les gens comme tu sembles le penser. » Ta voix est plus douce, loin de ton agressivité précédente. La voir ainsi face à toi te broie le cœur. Tu sais que tu n’as pas le droit de la prendre contre toi. Que tu n’as plus le droit de l’embrasser. Tu sais aussi que le petit écrin dans la poche de ta veste ne sera sans doute plus jamais aussi proche d’elle après cet instant. Et tu décides finalement de poser la question qui te brule les lèvres. « Pourquoi lui ? Il est déjà pas très futé sur le terrain, on l’entend jamais parler que de sa petite personne ou de Quidditch. » Evidemment, tu as une idée de pourquoi lui et elle ne t’enchante pas plus que cela. La française agit sans doute de la sorte pour les mêmes raisons que toi : oublier. Mais tu sais aussi que les choses ne sont pas aussi simple et que ça ne fonctionne pas comme cela. Tu croises alors les bras sur ton torse. « Tu vaux mieux que ça Adèle. Tu vaux mieux que de tomber dans les bras du premier venu pour effacer des souvenirs. » Tu parles en connaissance de cause Toutes les filles que tu as pu croiser depuis novembre ne t’ont pas permis d’effacer la verte et argent de ton esprit. Elle est comme encrée dans ta peau, comme une marque indélébile et pourtant invisible de tous ou presque. Tu l’observes alors. Absorbes dans ta mémoire le moindre de ses traits, le moindre de ses gestes. Parce que depuis votre dispute, tu évites au maximum de poser les yeux sur elle. Il aura suffi de sa voix dans ce bar pour t’attirer à nouveau…

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— Eljas & Adèle

C'était à ce moment qu'elle aurait dû partir. Lorsque le ciel lui-même l'avait découragée de rester, comme un avertissement qu'elle n'apprécierait pas la suite. Comme une alerte qu'elle risquait de perdre tout ce qu'elle avait réussi à maintenir depuis fin novembre. Puisqu'il n'avait rien à répondre à ce qu'elle lui disait, c'était qu'il n'y avait rien à en dire, alors autant partir. Une autre goutte, puis encore une autre. Le ciel avait été sombre toute la journée, alors que le temps se détériore à cette heure n'était guère surprenant. Son cœur rata un battement lorsque la pluie cessa de lui tomber dessus. La Française paniqua en le voyant si près d'elle. Pas parce qu'elle en avait peur, non, parce qu'elle avait mal de le savoir si près. Elle ne voulait pas ressentir ça, elle s'empêchait de ressentir depuis tout ce temps. Il n'avait pas le droit de faire s'écrouler encore ses défenses, ses barrières qu'elle avait eu tant de mal à reposer après qu'elle eut mis fin à cette relation toxique. Elle recula, le repoussant lui et sa maudite veste. Non hors de question qu'il soit si près. Il n'avait plus le droit de l'approcher comme ça, il s'y était très bien tenu jusque là, qu'il continue, qu'il la laisse tranquille, qu'il la laisse recoller les morceaux de son cœur blessé et qu'il n'essaie pas de le briser à nouveau. Non il ne jouait pas à emmerder les gens ? C'était nouveau ça ?  Pas de type à qui chercher des noises ? Pas de toit à escalader ou de vie à risquer ? Pas d'idiote à aller séduire pour la mettre dans son lit ? Ha non, c'est vrai il ne s'embarrassait même plus de ça.

- Laisse-moi, Eljas, je n'ai pas besoin de toi !


Elle récupéra son parapluie dans son sac et tremblante de colère, elle se battit contre le mécanisme pour l'ouvrir. En vain, l'objet refusait de se déplier. Oh et puis tant pis, la pluie ne lui ferait pas de mal, elle. Elle se fichait que les gouttes ruissellent sur sa peau, imprègnent ses vêtements ou ses cheveux. La pluie avait toujours été un phénomène climatique qu'elle aimait regarder et les orages la fascinaient. Celle-là ne lui ferait rien et un rhume ne l'effrayait pas. Surtout, elle ne voulait pas faire appel à des souvenirs similaires qui s'étaient déroulés mi-septembre.

Elle voulut partir cette fois, elle ne désirait pas lui parler. Il n'y avait rien à dire, ils s'étaient déjà tout dit la dernière fois. Ou plutôt elle avait dit ce qu'elle avait à dire. Lui ? Lui à part la traiter de folle, lui sortir que ses propos étaient insensés et lui ordonner de partir, il n'avait rien expliqué, rien justifié. De toute façon, elle n'aurait pas voulu écouter de nouveaux mensonges. Sa question la fit partir au quart de tour. Ses jugements sur ses choix, sur le type avec lequel elle avait accepté de sortir ce soir. Comment osait-il se mêler de sa vie ? Cette question la braqua directement, la poussant à de nouveau déverser sa colère sur lui. Toute cette colère qui continuait de l'habiter depuis tout ce temps et qui refusait de la laisser en paix. Toute cette colère qu'elle avait et qui l'empêchait de trouver le sommeil correctement.

- Ça ne te regarde pas !
lui asséna-t-elle, qu'est-ce que ça peut te faire avec qui je sors ? Ou à qui je parle, qui j'embrasse ou avec qui je couche ? poursuivit-elle avec hargne.

Elle en rajouta volontairement, lui laissant croire qu'elle était déjà passée à autre chose, que ce n'était pas la première fois qu'elle tentait de le remplacer par un autre.  Et de toute façon, sa vie, ça ne le regardait pas. Qu'est-ce que ça pouvait lui faire ? Elle n'avait été qu'un pari idiot pour lui et ses amis, un jeu dans sa vie, une passade. Bien sûr, il fallait qu'il connaisse ce type, qu'il en rajoute une couche sur son idée d'avoir accepté bêtement de prendre un verre avec lui. Le reste de ses paroles la plongea encore plus loin dans la rage. Ne pouvait-il simplement pas arrêter de lui faire du mal ? Est-ce qu'elle valait mieux que ça ? Qu'est-ce qu'elle valait au juste ? C'était quoi la valeur d'une femme pour lui ?

- Mais qu'est-ce que t'en sais ?!
explosa-t-elle, parce que tu sais ce qui est bien pour moi maintenant ? Toi qui as joué à un jeu malsain avec moi pendant plus de deux mois ! Tu sais ce que je vaux ?!

Dans tous les cas, elle ne valait pas d'être l'objet d'un pari. Elle ne méritait pas de souffrir autant à cause de lui.

- Fous-moi la paix avec mes souvenirs, j'en fais ce que je veux ! Si j'ai envie de m'envoyer en l'air avec un autre, c'est mon problème. Est-ce que je viens te faire chier avec celles que tu t'es faites après moi ? Non ! Merde ! Laisse-moi vivre ma vie !


À travers ses derniers mots, c'était presque une supplique. Elle n'en pouvait plus qu'il continue à occuper une partie de son esprit. Elle voulait qu'il la libère de cette douleur qui ne cessait de lui serrer le cœur. Elle voulait reprendre sa vie, reprendre le contrôle sur ses nuits, passer à autre chose. Pourquoi était-ce si difficile de tourner la page ?

MAY



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Mer 20 Mar - 11:51


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Tu sens qu’elle cherche à partir. Impassible, tu observes Adèle. Et malgré la distance que vous avez instauré depuis quelques semaines, c’est tout naturellement que tu places ta veste sur elle quand il commence à pleuvoir. Autant tu te fous d’être trempé, autant tu préfères qu’elle n’attrape pas un rhume pour le coup. Mais il suffit que la jeune femme te repousse pour que la souffrance revienne. Cette souffrance qui te triture le bide dans tous les sens chaque fois que tu l’aperçois. Et pour le coup, tu ne sais plus trop quoi faire. La veste reste sur le sol, tu ne fais pas le moindre mouvement de peur de t’en prendre encore plus dans la tronche. Tu ne fais que la regarder. Tu la regardes se battre avec son parapluie sans même lui proposer ton aide. Mais tu viens de le faire et elle t’a rembarré en te claquant vertement en pleine face qu’elle n’a pas besoin de toi. Alors, tu acceptes cette vérité et ne tentes rien de plus pour l’aider ou même la protéger de quoi que ce soit. C’est une situation étrange alors que jusque là, tu as toujours fais de ton mieux pour qu’il ne lui arrive rien. Et la seule chose qui a fait des dégâts, au final c’est toi. Tu n’as pas été capable de la protéger de toi-même parce que tu ne voyais que tes sentiments naissants, tués en plein envol. Tu restes là, ne sachant pas si tu dois partir ou rester. Ne sachant pas ce que tu dois dire, ni si c’est le bon moment de le dire. Tu as peur de déclenché une nouvelle vague de colère de la part de la verte et argent, encore un flot de paroles qui serait dirigé directement contre toi. Mais visiblement, elle n’a pas besoin que tu dises quoi que ce soit de plus pour t’asséner des coups invisibles tous plus violents les uns que les autres.

Tu recules dans un premier temps. Elle a raison, sa vie ne te regarde pas mais cela te fait tout de même l’effet d’une gifle. Elle aurait pu te coller son poing en pleine face que tu aurais eu la même réaction. Et voilà qu’elle enchaine les piques. Il suffit que la Serpentard parle de coucher avec un autre pour qu’une grimace prenne place sur tes lèvres. Cette simple idée, tu préfères l’occulter depuis novembre. Parce que tu ne supportes pas la simple idée. Tu ne veux pas admettre que c’est un scénario possible. Parce que non, tu ne l’imagines pas comme cela. Adèle de Lestang coucher aussi vite avec quelqu’un d’autre alors que tu étais le premier ? Non, cela te semble tout simplement impossible. Tu détournes alors le regard, ne supportant plus la hargne dans son regard. Tu commences à te demander si, finalement, elle ne t’a pas déjà remplacé depuis le début. Cela te permettrait peut-être de l’oublier : la faire passer pour une garce dans ton propre esprit. Mais tu n’y arrives pas. Tu essaies à nouveau de dire quelque chose d’utile mais cela ne sert finalement qu’à amplifier la colère de la blonde. Est-ce que tu sais ce qu’elle vaut ? Tu aimerais pouvoir lui dire ce que tu en penses. Les mots se bloquent dans ta gorge dans un premier temps. « Ta valeur n’est tout simplement pas quantifiable… Tu ne peux pas être acheté. Et tu n’as pas été un jeu ! » Tu commences à t’énerver, tu ne supportes pas de l’entendre dire qu’elle n’a été qu’un jeu, sous-entendre qu’elle ne vaut rien pour toi. C’est pourtant bien l’impression que tu as dû donner, à agir comme tu l’as fais depuis le début.

La suite te fais l’effet d’un électrochoc. Tu comprends qu’elle est dans le même cas que toi, d’une certaine manière prisonnière de vos souvenirs communs. La française parle de choses qu’elle ne connait pas, tu t’es toujours arrangé pour qu’elle ne sache pas que tu avais eu d’autres aventures. Mais après tout, une fois de plus ta réputation n’est plus à faire. Il parait tellement logique au final que tu en ais eu d’autres dans ton lit depuis votre rupture… Et juste parce que tu ne supportes pas l’idée qu’elle fasse la même connerie que toi, tu ne peux pas la laisser vivre sa vie. Tu ne peux pas la laisser t’oublier dans les bras d’un autre, tu ne sais que trop bien comment on devient dans ce genre de situation. Alors, tu refuses de la laisser partir dans cet état. Tu refuses de la laisser là, avec sa rancœur. Tu attrapes alors ses poignets, veillant à ne pas trop resserrer ta prise. Et afin d’exprimer le plus de sincérité possible, tu plonges ton regard dans le sien alors que tu le fuyais jusque là. « Adèle… Je suis désolé… J’ai été un connard… J’aurai dû… J’aurai dû… » Incapable de continuer, tu la relâches et t’éloignes d’elle. Tu ne fais même plus attention à la météo peu clémente, te moquant bien de ta chemise qui te colle à la peau ou de tes cheveux qui commence à dégouliner sur ton visage.

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— Eljas & Adèle

Laisser la colère se déverser, le repousser encore et encore, rejeter chacune de ses paroles et tenter de garder le contrôle sur sa douleur, ne pas la laisser la submerger. Voilà ce qu'elle tentait de faire face à Eljas. Elle n'avait pas prévu qu'un jour il lui reparlerait. Elle ne s'était pas imaginé qu'il viendrait commenter ses choix de vie ou encore donner son avis sur ses relations. À vrai dire, elle n'avait pas pensé qu'elle devrait lui refaire face un jour. Si elle l'avait su, peut-être se serait-elle mieux armée ? Non, si elle l'avait su, elle aurait tout fait pour l'éviter. Pourquoi ? Parce que c'était plus simple de l'ignorer, c'était plus facile de faire comme si rien n'avait jamais existé plutôt que de lui faire face, plutôt que d'affronter sa douleur. Alors elle en avait rajouté, cherchant à le blesser, parce que les mots étaient sa meilleure arme, parce que c'était lui qui devait souffrir et pas elle. Elle avait voulu qu'il pense qu'il n'était plus rien pour elle, parce qu'après tout elle était cette fille qui se relevait de tout, n'est-ce pas ? De tout ou presque, tant cette année semblait semée d'épreuves toutes plus difficiles à supporter les unes que les autres. Cette année, elle la vivait sur un fil et pour la première fois, elle perdait son assurance à chaque pas qu'elle faisait. Elle avait l'impression qu'elle n'arriverait pas jusqu'au bout, tant les chutes étaient nombreuses.

Voilà qu'il répondait à ses questions rhétoriques, lui parlant de sa valeur. Pourquoi il lui sortait tout ça, à la fin ? Pourquoi il trouvait le moyen de la valoriser après ce qu'il avait fait ? Qu'est-ce qu'il cherchait à faire ? Ça lui servait à quoi de faire ça ?  Elle ne pouvait pas être achetée ? Eh bien merci de ne pas finir réduite à du bétail... Qu'il passe donc le message à sa famille qui avait pour objectif de la refiler au premier sang-pur qui accepterait de l'épouser. Elle n'avait pas été qu'un jeu ? Ha non ? Elle avait été quoi alors ? Une conquête de plus dans son tableau de chasse ? Qu'est-ce qu'elle pouvait avoir été d'autre puisqu'elle avait été l'objet d'un pari ? Elle ne voulait pas savoir. Poursuivre cette discussion ne servait qu'à remuer le couteau dans la plaie. Elle ne voulait pas se raccrocher à ce passé, elle n'avait plus envie de l'écouter. Adèle voulait vivre sa vie et c'était ce qu'elle lui avait demandé. Elle tourna la tête vers la porte du Chaudron Baveur, prête à s'y diriger pour repartir, lorsqu'il lui attrapa les poignets. Elle tressaillit, perturbée par ce contact, prête à lutter pour qu'il la relâche.

- Mais qu'est-ce que tu fous ?!


La suite lui tomba dessus sans prévenir. Elle se figea décontenancée. Ces mots qu'elle aurait voulu qu'il prononce en novembre, venaient de franchir ses lèvres. Qu'il reconnaisse ses torts, qu'il reconnaisse à quel point il avait été horrible avec elle. En temps normal, elle se fichait qu'on lui présente des excuses, elle se vengeait et justice était faite. Sauf que cette fois, on ne lui avait pas juste piqué des affaires ou répandu des rumeurs à son sujet, elle n'avait pas juste été humiliée et c'était bien là le nœud du problème. C'était bien pour ça que depuis cette rupture, elle avait du mal à se reconstruire. Cette fois il s'agissait de ses sentiments blessés, de sa confiance trahie. Elle qui ne savait pas s'attacher à quelqu'un, elle avait accepté de s'ouvrir à lui et ce qu'elle avait tant redouté était arrivé. Elle souffrait à cause de ses sentiments. Cela aurait été si simple s'il n'avait été qu'une de ses relations passagères, mais non il avait été beaucoup plus que ça pour elle. Elle s'était éprise de lui et c'était ça le plus dur à accepter. Sa dernière phrase resta inachevée et il la libéra. Elle sentait que si elle restait, elle allait perdre pied. Elle sentait que la souffrance qu'elle avait tant refoulée était en train de refaire surface.

- Tu n'aurais jamais dû m'approcher,
finit-elle par lui lâcher, ce jour-là, tu aurais dû me laisser et les autres jours aussi. Tu aurais dû prendre conscience que ce que tu faisais était mal. Tu aurais dû tout arrêter quand il en était encore temps et tu n'aurais jamais dû me mentir !

Cette relation n'aurait tout simplement pas dû exister. Ainsi elle n'aurait pas eu à se fustiger de lui avoir fait confiance, de s'être laissée avoir comme une idiote, de lui avoir cédé ou encore... de l'avoir aimé.
L'avantage qu'il y avait avec cette pluie diluvienne, c'était que la larme qu'elle avait laissée s'échapper se confondrait aisément avec les gouttes d'eau qui glissaient sur son visage. Il ne verrait pas à quel point cette histoire continuait de lui faire du mal même après tout ce temps. Elle refusait qu'il la voie faiblir à cause de ce qu'il lui avait fait. Elle avait tenu tout ce temps, avait par moment eu l'impression ces derniers temps de réussir à passer à autre chose, alors non, il était hors de question de craquer maintenant. Elle se détourna alors de lui et se dirigea vers la porte du bar qu'elle retraverserait avant de rentrer à l'université.

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A croire que tout va toujours de travers, quoi que tu fasses. Rien ne peut jamais aller dans le bon sens visiblement pour que tu puisses enfin être un peu tranquille. A chaque parole que tu prononces, tu as l’impression de t’enfoncer un peu plus à ses yeux. Pourtant, tu tentes de rester maitre de tes émotions. Ne pas montrer que sa colère t’atteint, garder pour toi tout ce que tu pourrais ressentir. Tu as toujours agi de la sorte alors pourquoi changer ce genre d’habitude après tout. A quoi tu as bien pu penser en t’interposant de la sorte ? Tu ne le sais même pas toi-même pour le coup. Peut-être parce que justement tu ne supportais plus cette distance. Vous l’avez instauré mais aujourd’hui tu n’en veux plus. Parce que ce n’est pas toi tout cela. Tu as l’impression de te retrouver entrainer dans une mascarade. Alors que tu es visiblement le roi du mensonge dans cette relation, tu as l’impression de n’être au cœur que d’un mensonge de plus. Sauf que cette fois tu ne veux pas que cela continue. Parce que tu t’es, bien malgré toi, attaché à la française. Cette situation t’a fait comprendre que tu ne veux plus te cacher avec elle. Certes, tu voulais déjà t’afficher au grand jour avec la blonde. Mais la situation t’a conforté dans cette idée. Mais comment lui dire tout ce que tu as caché pendant tout ce temps ? Parce qu’il y en a un paquet ! Oui tu lui as parlé de ta sœur. Tu as vaguement parlé de tes parents. Mais tu n’as en revanche jamais évoqué tes origines françaises par exemple. Et pour cela, tu sens que tu vas devoir prendre du temps pour te poser avec elle et tout lui raconter. Et tu risques d’en avoir des choses à raconter à force.

Tu te retrouves à répondre à ses questions, tentes de la valoriser alors que tu as joué avec ses sentiments. Parce que malgré tout, elle mérite tellement mieux. Mieux que cette situation évidemment. Une part de toi te souffle qu’elle mérite bien mieux que toi aussi mais tu fais taire cette petite voix. Parce que tu veux être avec la jeune femme et que tu ne veux pas renoncer. Alors, tu prends sur toi et oses enfin t’excuser. Enfin, tu lui dis que tu es désolé. Et tu es finalement incapable de la retenir plus longtemps. Pare qu’il y a tellement de choses que tu aurais dû faire. Ne pas lui mentir dans un premier temps. Admettre tes tords bien plus tôt aussi. Mais ça, il avait fallu que tu te prennes Hestia en pleine tronche et cela n’avait vraiment pas été évident. Tu en viens même à t’éloigner légèrement d’elle. Tu passes une main dans tes cheveux mais c’est peine perdue, ils sont déjà tout collants sur le haut de ton crâne à cause de la pluie. Adèle a raison, tu n’aurais jamais dû lui mentir. Mais l’espace de quelques instants, tu ne pensais pas t’y attacher. Les choses se sont passées bien plus vite que tu ne l’aurais voulu. Tu écoutes le moindre de ses mots. Tu voudrais attraper la jeune femme, la serrer contre toi. Mais tu te dis qu’il ne vaut mieux pas. Parce que tu risques de t’en prendre une, parce que la Vipère risque à nouveau de hausser le ton et de cracher son venin. Tu préfères autant éviter que cela se reproduise, tu en as assez pris pour ton grade en novembre. Elle n’y était pas allée de main morte. Alors, tu fais d’abord profil bas. Parce que c’est ce que tu penses être la meilleure solution.

Tu réagis presque instantanément lorsque tu vois qu’elle se détourne et s’apprête à retourner à l’intérieur de la bâtisse. Il ne t’en faut pas plus pour réagir. Tu attrapes à nouveau son poignet, la retiens. « Adèle, s’il te plait… » Tu évites tout de même de la tirer contre toi. Parce que ce serait sans doute la plus mauvaise idée du siècle. « Je suis désolé. J’aurai dû arrêter quand j’ai commencé à m’attacher ! » C’est bien malgré toi que tu admets que tu t’es attaché. Les mots sont sorti tout seuls, sans que tu ne le contrôle réellement. « J’aurai dû toute te dire sur moi, ne rien te cacher ! » Cette fois, il y a une petite part de mensonge. Tu ne peux pas lui parler de l’Augurey, du fait que tu as été impliqué malgré toi dans cette guerre. Mais tu pourrais lui parler de tes origines plutôt que de faire l’autruche. « S’il te plait… Je sais que c’est beaucoup demandé… Laisses moi une chance… s’il te plait… » Tu n’as jamais autant demandé en si peu de temps. « Pardon… je suis prêt à tout recommencer depuis le début… » Oui, tu es prêt à tout recommencer. Faire comme si vous n’aviez jamais été ensemble. Prendre le temps de gagner à nouveau sa confiance. Pour peu qu’elle soit prête à te laisser une chance.

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— Eljas & Adèle

S’attacher c’était synonyme de souffrance. C’était ce dont elle avait toujours été convaincue, ce pourquoi ses anciennes relations avaient toujours tourné court, ce pourquoi elle s’était même fixée des limites dans le temps. Elle avait tellement peu reçu d’amour dans sa famille qu’elle était restée persuadée que ce concept pouvait se contrôler. Et puis il y avait eu Eljas et toutes ses idées préconçues avaient volé en éclat. Rien, absolument rien n’avait suivi le schéma habituel et elle avait perdu le contrôle. Elle l’avait vite perdu, trop vite et quand elle s’en était rendu compte, il était déjà trop tard. Plutôt que de mettre un terme à tout, elle avait fait le choix de donner une chance à cette histoire. Elle était passée au dessus de ses craintes parce qu’elle n’arrivait plus à croire à ce moment-là que cela finirait par la faire souffrir. Elle avait été aveuglée, s’était installée dans une bulle de bonheur et lorsque finalement elle avait volé en éclat, elle en avait été blessée dans la chute. Cette histoire n’avait fait que lui prouver que les sentiments faisaient mal. Elle s’était renfermée pour ne pas avoir à repenser à tout ça, à ces moments qu’elle avait apprécié vivre et qui maintenant lui faisaient mal. Elle ne voulait pas faire face à sa douleur, alors elle avait tenté de l’ignorer et de faire comme si rien ne s’était passé.

Tous ses efforts pour garder la tête haute, pour ne pas craquer allaient s’effondrer. Elle le comprenait. Plus elle restait avec lui ici, plus elle se confrontait à sa douleur et à ce qu’elle avait vécu. Le fait qu’il s’excuse n’arrangeait rien. Pourquoi faisait-il ça ? Pourquoi ne la laissait-il pas le haïr pour ce qu’il avait fait, pourquoi s’expliquer maintenant ? Alors après lui avoir balancé encore quelques reproches, elle s’était détournée pour s’en aller. Elle se sentait déjà perdre pied, alors elle ne pouvait pas rester plus longtemps. Pourquoi faire ? Que pourrait-elle dire de plus ? Lorsqu’il la retint, elle refusa de le regarder, tentant de libérer son poignet. Elle sentait la peine l’envahir. Elle ne parvenait plus à retenir les larmes qu’elle contenait depuis tout ce temps.

- Tais-toi…

Non, qu’il ne lui dise rien de plus, qu’elle puisse se raccrocher à sa haine. Elle n’avait pas envie de croire qu’il n’avait pas seulement profité d’elle, qu’il s’était attaché. Elle ne voulait pas penser que derrière tout ça, il y avait eu une part de sincérité. Oui, il aurait dû arrêter cette histoire avant qu’elle ne la consume. Elle cessa de lutter lorsqu’il lui demanda de lui laisser une chance. Elle n’en pouvait plus, elle si maître d’elle-même, laissa ses émotions la submerger. Elle se retourna vers lui et s’attaqua à lui. Colère, chagrin, cette fois la pluie ne pourrait pas dissimuler son état.

- Mais pourquoi tu me fais ça ? Une chance pour quoi ?

Elle abattit ses poings sur son torse, libérant ce qu’elle avait sur le cœur.

- Tu m’as utilisée, tu as trahi ma confiance ! Pourquoi ? Pourquoi je devrais te laisser une chance ?

Qu’il ne lui sorte pas que c’était ce qu’elle voulait, qu’il n’ose même pas. Parce qu’elle ne savait même plus ce qu’elle voulait. Elle voulait juste arrêter d’avoir mal, arrêter de fuir les lieux où il se trouvait, arrêter de demander à Hestia des potions pour dormir et l’empêcher de penser la nuit. Elle voulait arrêter de prévoir des plans stupides pour ses nuits de pleines lunes, elle voulait arrêter de ressentir. Ce qu’elle devait paraître pitoyable en cet instant. Si seulement, elle avait su faire face à sa douleur plus tôt, si seulement elle ne l’avait pas ignorée pendant tout ce temps, sans doute qu’aujourd’hui le barrage n’aurait pas cédé de manière aussi brutale.

- Tu m’as fait mal !


Elle aurait voulu qu’il pense que cette histoire ne l’avait pas atteinte, mais prise dans son désespoir, elle ne contrôlait plus ses paroles. Ça faisait des semaines qu’elle tentait de contrôler tout, son esprit avait tout simplement renoncé à continuer cette lutte épuisante. Il relâchait.

- Dis-moi ! Pourquoi aujourd’hui tu me demandes de t’accorder une chance ? Donne-moi ne serait-ce qu’une seule bonne raison de le faire !

Sa voix non plus n’était plus maîtrisée. Elle était le reflet de son état. Elle méritait ces excuses, elle méritait qu’il lui demande pardon, mais jamais de sa vie la Française n’avait pardonné à quelqu’un. Pourquoi devait-elle le faire maintenant ? Ce qu’il venait de lui dire n’était pas assez pour qu’elle accepte de lui accorder son pardon. Elle ne voulait pas souffrir encore, elle ne voulait pas retomber dans un jeu sordide, faire partie d’une mascarade ignoble. Elle ne comprenait pas ce qu’Eljas voulait. Recommencer ? Mais recommencer quoi ? Leur histoire ? Elle ne pouvait pas faire ça, elle ne pouvait pas retourner dans ses bras juste parce qu’il le lui demandait.
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Tu essaies, encore et toujours. Tu ne vois pas encore que tu t’enfonces à vouloir essayer de sauver quelque chose. Mais sauver quoi ? Des miettes de bonheur ? Il n’en reste certainement plus. Pas après ce que tu as fait. Tu lui a brisé le cœur et ensuite tu l’as piétiné. Oui, c’est un bon résumé de ce que tu as fait au final. Parce que tu n’a pas seulement fait un pari immonde, tu le lui as caché. Tu n’en as pas parlé non plus quand tu commençais à avoir des sentiments pour elle. Tu as gardé tout cela secret, il est donc logique que cela te soit retombé dessus. La preuve, elle n’ose même pas posé les yeux sur toi. Aurait-elle peur de se transformer en pierre ? Tu n’es pourtant en rien comparable avec la Méduse des légendes. A croire que finalement, tu es plus dangereux que tu ne le pensais. Tu demandes un pardon que tu ne mérites même pas. Tu oses le demander, demander à recommencer. Mais une part de toi sait que ce ne sera pas possible de recommencer sur des bases aussi vérolées. Et finalement, la blonde te demande de te taire. Finalement, ses lèvres se desserrent, pour que la vipère puisse déverser le venin qu’il lui reste. Mais voir son visage te broie le cœur. Parce que cette fois, la pluie ne peut cacher sa souffrance. Tu comprends enfin que tu as piétiné ses sentiments avec toute la force dont tu étais capable.

Tu recules d’un pas lorsque le poing de la Serpentard heurte ton torse. Non pas qu’elle t’ait fait mal mais c’est un mouvement de surprise. Tu aurais aimé la prendre contre toi pendant qu’elle frappe. Pourtant tu n’en fais rien, tu restes presque amorphe face à cette situation. Tu la vis sans la vivre d’une certaine manière. Elle a raison, pourquoi est-ce qu’elle devrait te donner une autre chance après ce que tu lui as fait subir ? Une bonne raison de le faire ? Tu n’en as pas au final. Autre que tes sentiments du moins. Sentiments que la jeune femme n’est clairement plus en mesure d’accepter. Tu prends pleinement conscience de l’inutilité de tes excuses. Parce que tu es allé trop loin, parce que cette fois le point de non-retour a vraiment été atteint. Tout espoir était vain. Tu te fais enfin à l’idée que non, elle ne reviendra pas. Tu assimiles enfin que la verte et argent ne veut plus jamais te voir. Alors pour cette fois, tu te demandes s’il ne vaudrait pas mieux que tu prennes une décision intelligente. Ce serait peut-être pas mal pour une fois de prendre une voie qui semble être la bonne pour tout le monde. Alors, tu lâches un soupire et t’éloignes de la française. « Je vais disparaitre de ta vie. Ce sera plus simple. » Ce que tu ne dis pas, c’est que tu la feras également disparaitre de la tienne. Tu te diriges vers la porte sans un mot de plus, juste en laissant l’écrin contenant le pendentif de loup tomber sur le sol. Tu n’en auras plus besoin après tout.

Ce soir-là, tu as laissé une part de toi derrière cette porte en bois. Tu as fait le choix de ne plus retourner à Poudlard. Voilà qui aura de quoi ravir ton géniteur puisqu’il pourra te trouver une place au Ministère et te permettre de te faire une bonne place. Tu n’as même pas pris la peine de reprendre des affaires, le tout te sera renvoyé prochainement. Pour te sortir Adèle de la tête, tu n’as pas trouvé mieux qu’un sortilège d’oubliettes. Tu aurais pu en lancer un sur elle également mais elle ne t’aurais sans doute pas laissé faire. C’est le meilleur moyen que tu as trouvé pour reprendre ta vie. Celle d’avant, loin d’elle et de tous ces sentiments que tu as été capable de ressentir.

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