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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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I come, whether you like it or not の Aeden IV :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Lun 28 Jan - 18:47


I come, whether you like it or not

Aeden II - Février 2019
Tu t’étais levé tôt, mais pas pour te rendre au garage non ! Aujourd’hui était ton jour de repos. Enfin repos… Tout était relatif car tu n’allais pas passer la journée tranquille pénard dans ton canapé ou à bricoler l’une de tes machines personnelles ou même encore, à trainer dans un bar. Non pas aujourd’hui. Car Luca t’avait refilé une mission à accomplir et évidemment dès qu’il avait besoin de toi tu répondais toujours présent. Il t’avait expliqué les choses dans les grandes lignes, il te manquait quelques détails mais rien de très grave. La vérité était que tu étais prêt à le suivre les yeux fermés. Ta loyauté n’était plus à prouver depuis bien longtemps à présent… Ceci dit, passé une journée loin du garage, tu devais avouer que cela tombait plutôt bien… L'atmosphère au garage était toujours aussi tendue depuis votre baiser avec Anjelica tu l'avais évitée du mieux que possible prétextant toujours plus de boulot. Ce n'était qu'un baiser, comme tu avais pu en donner à tant d'autres lors de tes... Prestations... Alors il était où le problème ? Le problème était que ce baiser tu l'avais voulu, ce baiser, il t’avait fait envie et surtout ? Tu rêvais de recommencer...  Toi... Qui jusqu'ici n'avait jamais éprouver le moindre désir réel... Bien sûr tu avais toujours réussi à te stimuler lorsqu'il était question de boulot. Mais c'était ce que cela représentait pour toi. Du boulot. Et du coup dans ton intimité cela t'avais toujours mis un frein. Tu n'arrivais pas à toucher une femme sans avoir toutes ses images de tes clientes en tête en générale ça fini par te couper toute envie. De plus tu ne t'étais jamais sentis légitime devant n'importe quelle autre femme...

Tu étais sali. Ton corps était souillé. Qui voudrait de toi ? Qui voudrait de ça ? Anjelica ? Tu lui avais volé ce baiser dans l'ignorance. Tu savais qu'elle ignorait tout de ton passé et en ce moment tu te détestais pour ce que tu avais fait et pourtant tu n'arrivais même pas à le regretter... Ses lèvres étaient sans doute les plus douces que tu n’as jamais connu... Etrange quand on sait que ses mots pouvaient parfois être aussi aiguisés qu'un couteau. Pourquoi elle ? Celle qui te détestait tant, alors que d'autres bien avant la zabini ont bien essayé de te mettre dans leur lit de façon officielle et sans payer bien entendu. Pourquoi était-ce elle, au beau milieu de tous les autres qui éveillait cette part en toi qui jusqu'ici était simplement restée éteinte ? Tu n’arrivais pas à comprendre, tu n’arrivais pas à répondre à toutes ses questions qui envahissaient te pensées et t’empêchais parfois même de dormir… Et en ce moment même, tu secouais justement ta tête, car ce n'était vraiment pas le moment de penser à tout ça. Tu devais aller rejoindre ton meilleur ami dans son bureau avant l'heure du rendez-vous, tu avais besoin d'un dernier renseignement. Quittant ta chambre, tu descendais les escaliers vers le bureau de Luca tout en remontant les manches de ta chemise ouverte sur un t-shirt que tu portais en dessous, quasiment jusqu'aux coudes... Tu allais frapper à la porte lorsqu'une voix héla ton prénom t'arrêtant net dans ta course. Tu te retournes tes prunelles tombent directement dans les siennes, tu cherches une excuse pour l'éviter et évidemment la seule que tu trouves c'est...

"Je dois voir ton frère." Expliquais-tu alors en mettant ta main sur la poignée comme prêt à entrer sans même avoir frapper pour le coup, n'importe quoi pour échapper à la jeune femme qui se trouvait non loin de toi. Cependant tu devais donner l'impression d'être légèrement perturbé parce qu'elle répondit "Un soucis ?" Demandait-elle alors t'empêchant d'entrer dans cette pièce où tu rêvais pourtant de pouvoir t'y cacher. Comme si Luca allait servir de rempart entre vous deux. Tu lâches un léger soupire, ta mâchoire se crispa malgré toi. "Non juste une affaire à régler cet après-midi." Laissais-tu alors entendre. Et depuis quand s'inquiétait-elle de ces choses-là d'ailleurs ? Voilà des mois que tu bossais ici avec elle était c'était bien la première fois qu'elle se montrait curieuse... Etait-ce à cause de se stupide baiser qui n'aurait dû jamais avoir eu lieu ? Allait-elle s'imaginer des choses à présent ? Pourtant cela ne changeait absolument rien pas vrai ? Tu t'étais remis de tes blessures depuis cette fois où elle avait dû te soigner. Comme elle lorsqu'elle avait dormi au duplex, tu étais parti au petit matin… Oui comme un lâche… Mais vous ne vous étiez rien promis pas vrai ? Ce n’était qu’un défi stupide et rien d’autre ! Alors aucun de vous deux n’allait en faire un drame, en tout cas tu l’espérais. Car la réalité c’était que tu ne savais pas comment tu devais agir dans cette histoire et fuir ainsi que faire comme si de rien n’était te semblait être ta meilleure option.
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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Dim 3 Fév - 19:46

( I come, whether you like it or not )
Aujourd’hui, c’était son jour de congé. Je ne verrais pas sa tronche de la journée au moins… Putain d’ambiance de merde ces derniers jours. On s’évitait comme deux idiots. Au point que le peu d’avancées qu’il y avait eu semblaient avoir disparu suite à ce baiser. Merde. C’était lui qui l’avait demandé après tout. J’étais pas allée le chercher. Il s’était barré au petit matin. C’était de bonne guerre. J’avais fait la même chose quand je m’étais retrouvée chez lui. Mais cette fois c’était différent. Qu’est-ce qu’il croyait cet idiot, que j’allais lui courir après, croire qu’on allait finir ensemble ? D’accord, il y avait cette gêne. Parce que… parce que c’était lui. Je l’avais jamais vraiment regardé. Enfin pas comme une nana qui regarde un homme. Tellement aveuglée par la colère qu’il pouvait éveiller en moi avec ses manières. Tous les deux cachés derrières nos masques de crétins. Juste comme il faut pour satisfaire le dégout de l’autre. Alors non, je n’avais jamais vraiment glissé mes iris sur les traits éthérés de son visage, sur ses lippes charnues. Encore moins sur sa carcasse où je me suis sentie pourtant si bien quand il m’a prise entre ses bras. S’il m’évitait comme ça pour un simple baiser, je n’ose imaginer si on avait couché ensemble… Et du coup ça m’énerve. Il me prends donc pour une idiote écervelée qui pourrait s’amouracher. Puis j’ai même pas envie de chercher ça m’arrange. J’savais même pas comment réagir après ça. Parce que dans le fond… admettre que j’avais aimé ce baiser ? Surtout lorsque sa main m’avait agrippée pour me retenir, pour l’approfondir ? Un baiser en trois temps. Comme une danse incertaine. Merlin que ça m’a embrasé le palpitant sur le moment. Un goût de trop peu teintant mes lèvres depuis… Mais. Si j’avais étouffé ce besoin, lui m’avait carrément ignorée. Alors j’en faisais de même. Et nos joutes, bien que rares, semblaient reprendre au désespoir de nos collègues. Parce que devant le mur qu’il s’était forgé depuis, j’étais aussi stupide que lui et j’en faisais de même. Avec n’importe quel type, n’importe qu’elle fille, un baiser comme ça ? Le lendemain j’en riais et passais à autre chose. Pourquoi avec Evans tout était toujours aussi compliqué ?

J’étais depuis quelques heures déjà en train de bosser au garage. Je dormais pas. J’avais de nouveau rêvé d’Andrea cette nuit. Cela va bientôt faire un an. Un an que je tente de continuer sans lui, sans son sourire, sans sa joie de vivre. Sans ses piques, ses blagues, ses remarques stupides. Je sais qu’il doit veiller sur moi quelque part, mon ange gardien. Mais qu’est-ce qu’il me manque. Qu’est-ce que je voudrais l’entendre rire encore une fois. L’avoir dans mes bras. Plonger mon regard dans le sien emplit d’insouciance. Je papillonne un instant des yeux et sursaute alors que je fais tomber ma clef à molette au sol. J’observe un instant les gens autour de moi. Mon absence ne semble pas les avoir perturber. Ils sont habitués à force. Pourtant un dos attire mon attention. Surtout que ce dos, se dirige vers le bureau de Luca. Merde. Il va lui foutre la paix. En quelques pas, je me rapproche et l’interpelle. Quand il me réponds qu’il doit voir mon frère, je plante mon regard dans le sien. « Un soucis ? » Je ne veux même pas qu’il aille emmerder Luca avec ses missions à la con. Il en a pas besoin. Il a un mission ? Ben il assume comme un grand. Il a besoin d’être chaperonné ? Je me glisse entre lui et la porte du bureau. « Fous la paix à mon frère, Evans. Il a besoin de repos. » Mon yeux sombres s’imposent dans les siens. Quand il s’agit de Luca, je me fous de qui se trouve devant moi. Mon frère sera toujours au-dessus. Meilleur pote ou pas de ce dernier. « Je vous ai entendu parler de la bécane à récupérer. Si c’est que ça et qu’il te faut un Zabini, tu te contenteras de moi. Pas besoin de le déranger pour un truc aussi insignifiant. » Ma main se pose sur la poignée. A l’endroit même où celle de Jaeden se trouve. Je le fais exprès. Juste pour l’emmerder. Mais le but c’est qu’il ouvre pas cette porte. Je me penche légèrement vers lui et murmure. « Si tu tiens vraiment à ton meilleur pote, ne passe pas cette porte. On se retrouve la bas. » Je le pousse pour passer. Du plat de mes paumes. Je me souviens où se trouvent ses bleus. Là où je l’avais soigné il y a quelques jours encore, et j’appuie volontairement à cet endroit pour lui faire mal avant de disparaitre à l’étage.




J’ai enfilé ma veste en cuir par-dessus mon débardeur noir. Une paire de bottines, un jean gris foncé, serré. Parfait pour mettre les pieds sur le terrain. L’idée c’est de récupérer une moto qu’ils ont perdu suite à une course contre nous. Et ces connards ne l’ont évidement pas encore fait. C’est juste une saisie en quelque sorte. Evans pourra se barrer avec la moto et moi j’irais transplaner plus loin. Je sens que l’ambiance va être merveilleuse entre lui et moi durant cette intervention. Je l’attends un peu éloigné de l’entrepôt où on doit piquer la bécane. Je me pose le cul sur une barrière et allume une clope pour passer le temps. Nerveuse ? Un peu… Après tout c’est pas comme si je l’avais ménagé. J’ai fait ma langue de pute juste pour le provoquer et avec Evans, je sais parfaite à quoi m’attendre quand j’avais comme ça : à un retour de bâton. En parlant du loup, j’en vois enfin la queue… Enfin… Je regarde sa carcasse approcher tandis que je le toise. J’espère qu’il en a pas touché un mot à Luca. Est-ce qu’il sait pour son addiction ? Est-ce qu’il sait à quel point il est épuisé ? « Arrête de tirer cette gueule Evans. »  Je laisse mes pieds toucher le sol et lui souffle la fumée de ma cigarette au visage. D’une voix étouffée par la fumée, j’ajoute : « Tu me feras pas croire que j’embrasse si mal que ça. » Je laisse tomber ma clope à terre, l’écrase du pied et commence à avancer. « Bon, on se bouge, j’ai pas envie de trainer avec toi trop longtemps non plus. »

( Pando )


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Lun 11 Fév - 19:12


I come, whether you like it or not

Aeden II - Février 2019
L'atmosphère était devenue électrique en à peine une demi seconde. Elle s'était approchée de toi et tu pouvais presque sentir vos atomes autant s'attirer que se repousser... Il ne faudrait probablement pas grand-chose pour que cela parte en vrille et vous en étiez tous les deux conscient. Alors qu'elle te demande s'il y avait un souci, toi tu ne cherchais qu'à fuir l'air qui devenait de plus en plus irrespirable en sa présence... Tu recule vivement d'un pas lorsqu'elle se glisse entre toi et le bureau. C'est con mais oui tu avais peur de sa proximité. Tu avais peur de cette envie qui éveillait tes sens. Avoir envie d'elle ce n'était pas normal pour toi. C'était même tout le contraire, alors chaque geste qu'elle pouvait avoir envers toi était semblable à une électrocution et le pire ? Tu adorais cela... Sa phrase en revanche te secoue. Tu t'attendais à ce qu'elle soit toujours aussi piquante, tu le voyais à son regard. Cependant pas à ce point. Depuis quand se mettait-elle entre Luca et toi ? Tu fronces les sourcils un instant. Vous ne vous étiez jamais supportés jusqu'à il y a peu de temps, pourtant elle ne t'avait jamais parlé ainsi par rapport à Luca et là. Là tu allais devenir mauvais. Il y avait des gens qui ne fallait pas toucher autour de toi et Luca en faisait partie. Pourtant, tu prends sur toi. Tu ne lui rétorques pas une remarque bien sentie. Parce que tu n'es pas idiot, c'est la première fois qu'elle te faisait un coup pareil, tu lui accordais donc le bénéfice du doute même si tu te disais que s'il y avait le moindre problème avec Luca il te tiendrait au courant n'est-ce pas ? Mais, elle restait sa sœur. Et si tu n'étais pas toujours d'accord avec elle. Si la plupart du temps elle te tapait sur le système... Tu savais une chose, elle aimait son frère et sans doute qu'il était la personne qui comptait le plus pour elle... Et s'il y avait bien un seul sujet sur lequel tu ne voulais pas te disputer avec elle c'était bien celui-là. Luca était-ce qui vous rapprochais au fond. Votre tronc commun, le seul sujet ou vous seriez probablement toujours d'accord. Alors tu fermes ta gueule. Mais cet effort te coûte beaucoup et tu sais déjà que tu allais être exécrable toute la journée.

Lorsqu'elle reprend la parole, tu te demandes ce que tu as pu faire de mal pour que le destin s'acharne tout contre toi. Sa main efflore la tienne et alors tu recule de plus belle. Tous tes muscles sont crispés. Tu es froid. Fermé. Tu ne pouvais pas être plus clair pour lui faire comprendre que l'idée ne te plaisait pas. Mais tu ne perds pas ton temps en parole, tu sais déjà combien elle est têtue et surtout sa dernière phrase finie de te convaincre. Tu es certains qu'il se passe quelque chose avec Luca. Tu ignores simplement quoi. Elle te pousse, toi, si grand, si fière, elle te provoque encore une fois, appuie là où tu as mal depuis la fois où elle ta soigné et pourtant tu ne montres rien, comme si rien ne t'avais touché, comme si tu n'avais plus mal. Tu ne dis rien, tu la laisse simplement partir, tout simplement parce qu'en ce moment tu la préfère loin, plutôt que proche de toi... Pourtant la colère habitait tous les pores de ta peau, tu ne t'écrasais pas facilement. Si tu avais préféré le silence face à elle, c'est que vraiment ça n'allait pas et à sa place, j'aurais plutôt peur de la menace sourde que cela représentait...Il te serait facile maintenant qu'elle est partie d'ouvrir cette porte. Pourtant elle à utiliser les bons mots. Si tu tenais à ton meilleur pote... Et dieu sait combien tu tenais à lui. Ta main se pose sur la porte du bureau, tu as envie de l'ouvrir, tu as envie de découvrir ce qu'ils te cachent tous les deux... Mais tu as une confiance aveugle en Luca et étrangement, parce qu'il s'agit de lui. Tu fais également confiance à Anjelica. Cela te coûte mais pourtant tu tournes le dos à cette porte, te promettant de découvrir assez rapidement ce qui se passe. Tu espères que la confiance de ton meilleur ami, ton frère de cœur, est toujours intacte et qu'il te préviendrait s'il se passait quoique ce soit... C'est rare, mais cette fois tu as besoin d'une clope ! En générale tu ne touches pas vraiment à tout ça, mais une fois de temps en temps ça pourrait t'arriver, tu es donc remonté à ton appartement pour laisser le temps à Zabini de se préparer et à toi le temps de... Décompresser...

+++++++++

Lorsque tu transplane non loin de l'entrepôt ou vous deviez vous retrouver, elle est déjà là. Ton visage est toujours fermé, tes prunelles sont chargées prêtes à dégommer la première personne qui te regardait de travers. Tu es toujours autant crispé, la clope n'a fait quasiment aucun effet... Ta tête est haute, tu adresses à peine un regard à Zabini et à sa remarque tu tiques. Si c'était pour qu'elle te cherche tout le long du trajet, ça n'allait vraiment pas passer. Et lorsqu'elle parle du baiser tu t'arrêtes un instant et tu finis par sourire. Pas le doux sourire non. Celui aussi qui est acéré, celui qui prépare les paroles qui vont faire mal. "Oh alors c'est donc cette histoire de baiser qui te met dans cet état Zabini ? N'en fais pas toute une histoire... Je lui donnerais, quoi... Allez un deux sur dix ? Mais ne t'inquiète pas, avec un peu d'entrainement je suis sur tu pourrais t'améliorer." Connard ! C'était ce que la voix dans ta tête te soufflait. Mais elle t'avait cherché et là tu explosais enfin. Lorsqu'elle parla de se bouger, tu ne pus t'empêcher de répliquer à ton tour. "Enfin des paroles censées ! Et ne fais pas attention à ma gueule, tu n'es pas le centre du monde Zabini, tout ne tourne pas autour de toi." Il était dur oui. Il le savait qu'il se comportait comme un véritable salaud. Mais se baiser ? Il l'avait perturbé plus que de raison et c'était cette raison qui faisait qu'il était en train de construire des barrières entre elle et lui. Parce que la vérité ? C'était qu'il était terrifié. Parce qu'admettre qu'elle lui plaisait ? Admettre qu'il la voulait ? Il n'en était tout simplement pas capable. Alors la repousser, faire en sorte qu'elle le déteste à nouveau, c'était tout ce qu'il avait trouvé, même s'il n'en pensait pas un mot. Tu avances avec elle vers l'entrepôt qui normalement devrait être vide à cette heure-là, ou en tout cas s'il restait une personne ou deux ce n'était pas censé vous poser problème. Lorsque vous entrez à l'intérieur, tout est vide comme convenu, tu cherches alors la bécane des yeux et fini par la montrer du doigt à ton acolyte qui t'avais été imposé pour la journée.

"Elle est là." Dis-tu alors simplement en t'avançant vers l'engin alors qu'au même moment, plusieurs portes s’ouvrent dans un fracas. Une ou deux personnes... C'était gérable, Une dizaine, juste à deux... Surtout qu'il s'agissait d'Angelica au lieu de Luca, tout de suite, ça compliquait les choses... "Et bien, et bien... Vous comptiez nous fausser compagnie sans dire bonjour ?" Demandais alors celui qui semblait être le chef ou tout de moins la personne la plus haut gradée par rapport aux autres... "Alors ? Tu crois toujours que j’y suis aller avec le bon Zabini ?" Ne peux-tu pas t’empêcher de glisser à l’oreille d’Anje… La vérité ? Tu étais prêt à buter le premier qui s’approcherait trop près d’elle…
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Anjelica Zabini
Anjelica Zabini
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Lumos
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Ven 22 Fév - 0:24

( I come, whether you like it or not )
Je vais volontairement le confronter alors qu’il cherche à entrer dans le bureau de Luca. Je m’impose dans son espace car j’ai remarqué que c’est quelque chose qui le dérange. Je m’arrange pour lui frôler la main car j’ai noté qu’il n’aimait pas ça. Quant à tes paroles… elles sont mordantes. Hargneuses. Peut-être que dans le fond je suis peut-être vexée de cette façon dont il m’a ignorée les jours qui ont suivi ce foutu baiser. Et puis je veux limiter les sollicitations auprès de Luca. Après tout, je viens du même monde. J’ai aussi grandi dans cet univers. J’ai été élevé pour relever ce genre de mission. Seulement, ici, depuis mon arrivée, je n’en ai pas vraiment eu l’occasion. Parce que je me renfermais sur moi même et profitais que Luca me couve et me protège de tout cela. Mais c’était terminé. Je voulais être un vrai soutien pour lui. Qu’il puisse compter sur moi lui aussi quand il en avait marre, quand il était au bout du précipice. Quand il voulait juste baiser et être tranquille. Qu’importe. Je serais là. Et si en même temps je pouvais emmerder Evans, c’était parfait. Alors j’use de tout ce que je connais de lui pour lui retourner dans les dents. L’énerver, me montrer le plus exécrable possible. J’entretiens la flamme. Celle de notre haine qui semblait ne plus vouloir nous quitter malgré nos dernières avancées. Je lui fixe un rendez-vous et lui tourne le dos. S’il y a une chose que je sais, il aime trop Luca pour ignorer mon avertissement. Malgré la mise en forme que je lui ai offerte pour l’empêcher d’aller jusqu’à lui.




Je tire sur ma clope en l’attendant, assise en hauteur sur une barrière. Je vois la silhouette d’Evans arriver et aussi rapidement qu’il a transplané, j’enquille sur les piques désagréables. C’est comme si c’était une nécessité. Notre seule façon de communiquer jusqu’à il y a peu encore. Je lui fais une remarque à la con sur le baiser et je savais qu’il allait rebondir dessus. Je l’avais cherché en même temps. Il me dit alors qu’il vaut un deux sur dix. Je lâche un ricanement amer à la suite de ses propos. Pourtant ce n’était pas moi qui l’avait demandé ce baiser. Ce n’était pas moi qui m’était accrochée pour le prolonger. Bon d’accord, j’avais répondu avec une envie non dissimulée. J’avais à cet instant posé un regard sur lui bien différent que j’avais pu le faire jusqu’à présent et c’était peut-être ce qui m’avait fait le plus peur. Et si je devais être honnête ? Qu’il m’ignore était peut-être la meilleure idée de sa vie. Et je rebondissais sur cette réaction pour mieux l’asseoir et rejeter ces sentiments étranges qu’il était parvenu à éveiller en moi depuis ces dernières semaines. Lorsqu’il me dit que je ne suis pas le centre du monde, j’écrase ma cigarette au sol et m’approche de lui. Volontairement proche, je relève mon visage près du sien éveillant des sens que je préférais faire taire. Ma main se pose sur son épaule. Contact. Mes lippes se glissent vers son oreille. Proximité. Et je lui murmure « Je suis peut-être pas le centre du monde et je vaux qu’un deux sur dix mais en attendant, c’est pas moi qui sursaute comme une pucelle dès que je le touche. » Provocation. J’ai sorti tous mes atouts pour l’énerver comme il le fallait.


Nous avançons alors vers l’entrepôt et tombons directement sur la moto que nous sommes censés récupérer. C’est presque trop facile que l’engin soit laissé sans surveillance à la vue de tous. De nous surtout. Ca sent le piège, c’est presque une évidence. Et c’est rapidement que nous sommes encerclés. Quelle bande de cons. Et au pire s’ils venaient à nous buter, ils pensaient réellement survivre à la Cosa Nostra ? « Alors ? Tu crois toujours que j’y suis aller avec le bon Zabini ? » Je lui lance un regard noir avant de lui murmurer un « Ta gueule » bien placé. Mais malgré notre rivalité, malgré cette colère qui nous tenait, il y avait bien une chose que je savais : il ne me laisserait pas tomber. Et moi non plus. Nous étions de la même Famille malgré nos différents. Bien plus encore sur le terrain. Je m’approche de celui qui a pris la parole. Le pseudo leader de ce groupe. « Bonjour, on vient récupérer la moto. Ca te convient comme ça ? » J’ai légèrement roulé des hanches tout en approchant, optant pour une attitude aguicheuse. Pas franchement mon genre mais une bite est une bite. Je sens son regard me reluquer. Je jette un regard par dessus mon épaule à Evans. Un regard entendu. De toute façon, on sait très bien tous les deux comment ça va se finir. Alors autant ouvrir tout de suite les hostilités. Je profite que l’autre ne soit pas attentif pour lui rentrer dedans. J’encercle sa taille, l’avantage d’être petite et lui enfonce mon poing en plein le plexus. L’effet est immédiat et cela l’empêche de respirer. Depuis gamine je m’entraine à la boxe. L’art de se battre, je l’ai même pratiqué avec Luca plus d’une fois. Je me démerde bien. Parfois même mieux que certains mecs. Et le fait que je sois une femme à tendance à déstabiliser mes adverses qui ne s’attendent pas à me voir agir ainsi. Rapidement j’entends les cris rageurs s’élever et un autre vient rapidement à mon encontre. L’avantage ? Je suis petite. Petite et rapide. Luca m’a donné les meilleures techniques pour affronter mes adversaires. Je sens juste que je vais me niquer les mains. Le grand dadet qui colle son torse à moi en mode gros bras ne voit pas venir l’uppercut que je lui balance en plein dans le carré de la mâchoire. Un coup de base. Le but ? Déboiter la mâchoire, obtenir le chaos. Je sais pas si j’y suis parvenue mais il est sonné. Un dernier vient alors m’étaler au sol alors que je l’ai pas venu venir. Et ce connard n’a aucun scrupule à m’en retourner plusieurs. J’ai du mal à esquiver ses attaques et surtout à répondre. Je cherche alors à transplaner. Une de mes meilleures contre-attaques que Luca déteste… Et merde…« Putain, les connards, on peut plus transplaner ! » Un instant tu te demandes comment tu vas pouvoir partir de là. Le type qui me maintient en place ricane et m’en retourne une. Tellement obnubilé par ses poings qu’il en oublie d’être un sorcier. Je parviens alors à glisser ma main dans ma veste attrapant ma baguette, et c'est d’un informulé que je lui lance un sortilège d’expulsion. Le souffle court, je me redresse sur mes avants bras pour voir si Evans à besoin d’aide. L’espace d’une seconde je ne peux m’empêcher de l’observer se battre le trouvant affreusement attirant. Son regard acéré, ses muscles contractés. Bordel, quelle conne. Je me relève prête à agir s’il en éprouvait le besoin, ma baguette à la main. Je surveille ceux déjà à terre. Pourtant, l’un de ceux qui semblait vouloir s’occuper d’Evans s’enfuit par une porte à la dérobée et mon sortilège pour le retenir le rate de peu se répercutant sur le mur. Ca sent mauvais ça…

( Pando )


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Sam 23 Fév - 20:21


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Aeden II - Février 2019
Tu avais été un enfoiré, tu le savais, mais tu ne voyais pas comment agir différemment. Prendre tes distances, reprendre vos habitudes, vos disputes, vos piques, c'était plus facile que s'aventurer sur un autre terrain de jeu que tu ne contrôlais absolument pas. Alors autant remettre les choses comme elles étaient n'est-ce pas ? Lui faire comprendre qu'elle n'a aucune importance pour toi. Que se baiser n'avait pas été aussi génial qu'il l'avait vraiment été. C'était beaucoup plus simple, pour l'un comme pour l'autre. Mais apparemment ce n'est pas son avis, ou en tout cas elle changeait les règles du jeu. Sa main se pose sur ton épaule et tu restes de marbre, sa proximité te perturbe mais tu ne le montre pas tu serres juste les dents tandis qu'elle s'approche, tu as presque envie de te dégager et lui demander à quoi elle joue mais, tu n'en as pas le temps. Elle prend déjà la parole. Touché Elle voulait taper sur tes faiblesses ? Vraiment ? Elle voulait jouer à ce petit jeu-là ? Tu la retenais par le poignet, tu serrais de manière à ce qu'elle ne pouvait pas s'en défaire et tu la ramenais vers toi la surplombant de toute ta hauteur. Tu prenais sur toi, mais surtout tu voulais lui montrer que la toucher, sa proximité, tu te n’en avais rien à faire même si c'était faux. Tu voulais lui montrer qu'elle semblait avoir découvert une faiblesse chez toi, mais qu'elle s'était complètement leurrée. Et elle voulait vraiment appuyer là où ça faisait mal ? Elle oubliait simplement que tu avais plus d'arme qu'elle.

"Je sursaute peut-être comme une pucelle, mais moi j'ai au moins les couilles pour monter sur une moto." Tu savais que tu appuyais là où il ne fallait pas. Tu savais que c'était salaud de te servir de cette histoire. Mais elle te cherchait depuis le début. Elle avait voulu te mettre en rogne ? Elle avait réussi ! Tu la lâchais brutalement et grimaçais comme si le contact de son corps te rebutait alors qu'en réalité il t’avait attiré tous le long ou tu avais déversé ton venin. Tu lui tournais alors le dos tandis que vous avanciez enfin vers l'entrepôt où se trouvait la moto que vous étiez venus récupérer. Tu ne mettais pas longtemps à la repérer et tu te disais que plus vite vous feriez le travail et plus vite chacun pourrait retourner vaquer à ses occupations... Sauf que ça sentait le piège à plein nez et qu'évidemment tout cela n'aura rien d'aussi simple ! Tu ne peux t'empêcher de lancer une remarque bien sentie à la Zabini et pour une fois elle ne se perdait pas en parole lorsqu'elle te répondit. Tiens peut-être que tu avais tapé là où il fallait ? Tu ne répondais pas. Vous deux contre la petite bande qui venait de s'inviter à la petite escapade, cela changeait la donne. Tu comptais laisser les piques merdiques de côté et te contenter de sauver votre peau. Tu avais beau vouloir donner le change, tu étriperais le premier qui oserait la toucher. Tu levais les yeux au ciel lorsqu'elle se décidait à aller les provoquer, comme si vous aviez besoin de ça...

Tu n'aimais pas sa façon d'aguicher et surtout ce que tu n'aimais pas, c'était les regards des mecs en chaleur se posant sur son corps... Sans savoir pourquoi cela avait tendance à te mettre hors de toi. Pourtant tu restes sans réaction, tu serres la mâchoire et tu passes à l'action à la même seconde où elle décide de le faire également. Alors que tu vois Anjelica foncé dans l'un des mecs, tu fais exactement pareil, même si tu sais très bien que vue le nombre qu'ils étaient en face vous ne faisiez pas le poids... Le but était donc de gagner du temps. Tu as percuté de plein fouet l'un des gars qui est tombé sous ton poids, tes poings viennent alors frapper son visage jusqu'à lui faire perdre connaissance sauf qu'alors un autre t'arrive sur le dos ses mains venant t'étrangler. Un regard te permet de t'assurer que la petite Zabini s'en sortait bien avant que tu ne finisses par faire perdre son équilibre à ton adversaire en lui assenant un assez puissant coup de coude dans les côtes. Si les techniques de combat d'Anjelica ressemblait à celles de son frère, venant de la boxe, la tienne et était plus urbaine, plus brute, tu avais appris au milieu des rues, tu te battais pour simplement t'en sortir comme aujourd'hui, zéro règle. Tu tentes d'éviter au mieux les coups, mais un coup de pied en plein où tu avais été blessé la dernière fois qui ne date pas de très longtemps t'affaiblis. Tu arrives à le sonner et entre deux combats tu cherchais Anjelica du regard. A sa baguette te viens alors une idée, tu cherches du regard la moto.

"Couvre-moi." Lançais-tu alors assez fort pour qu'elle entende, mais le plus bas possible pour que tous les gars qui vous entouraient n'entende pas et ne comprenne pas ce que tu avais en tête. Evidemment le plus proche de toi se jette sur toi, mais il n'a pas le temps de te toucher qu'il se retrouve expulser, tu partages alors un regard complice avec la Zabini. Tu espérais que personne l'emmerderait assez longtemps pour que tu es le temps d'accéder à la moto, mais tu savais qu'ils comprendraient très vite que c'était elle qu'il fallait stopper s'ils voulaient pouvoir t'attraper. Mais au moment où tu approchais de ton but, un autre te tombe dessus, te fais perdre l'équilibre et se retrouve sur toi, tu évites de peux son poing dans ta gueule, sa main viens alors s'écraser contre le bitume et tu en profite pour taper de tes deux mains dans son ventre récupérant alors l'avantage sur lui. D'un coup de pied dans la tête tu fais en sorte qu'il perde connaissance en espérant que ce soit assez longtemps pour que tu puisses filer. Pas très loin de la moto en question, tu sautes pour monter dessus, ta baguette en main pour la faire démarrer tu pars en direction d'Anjelica, renversant l'un des gars au passage, tu t'arrêtes à côté d'elle.

"Anjelica monte !" Hurles-tu alors. Ce n'était plus le moment d'hésite, le regard que tu lui lance veut tout dire « As-tu des couilles ? » Tu ne la test pas, tu veux juste lui sauvez la peau et c'était le seul moyen de vous tirer... Alors que les secondes passent... Tu entends des pas se diriger vers vous, d'autres arrivent et la suite dépendrait uniquement de ce que la Zabini choisirait... Oserait-elle te faire confiance ?
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Dim 24 Fév - 20:20

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Je lui rendais la monnaie de sa pièce. Il me cherchait ? Il me trouvait. Ce n’était pas ue chose difficile avec moi ceci dit. Je pensais filer vers l’entrepôt sur un coup de maitre. J’avais sorti tout mes atouts pour l’énerver. Et le revers viendrait. J’en étais sûre. Toutefois je l’attendais pas si rapide. Quand je me suis approchée, que je l’ai touché, il est resté de marbre gardant tout son self-control. Seule sa mâchoire crispée trahissait son agacement. J’avais alors déversé mon venin. Cette remarque que je gardais depuis longtemps dans un coin de mon esprit. Je ne savais pas ce qui le poussait à réagir ainsi lorsque j’avais le malheur de le frôler, mais il y avait forcément une raison. J’avais du mal à mettre cela sur la couleur de ma peau. Après tout tu ne devenais pas meilleur ami avec un métisse si tu étais raciste. Et tu roulais encore moins de pelle à la soeur de ce dernier… Il avait eu trop de gestes attentionnés. J’avais découvert une facette de Jaeden. Une qui m’avait donné d’en savoir plus. Mais c’était avant qu’il m’ignore comme une imbécile à cause d’un baiser à la con. Alors j’avais ressorti la panoplie d’Anjelica la vipère pour le satisfaire. J’en avais presque oublié à quel point il n’était pas mauvais à ce jeu. Sa main m’agrippe le poignet et me ramène à lui. Mes yeux fulminent et s’ancrent ses iris claires. Parfois c’était bien chiant d’être petite. « Je sursaute peut-être comme une pucelle, mais moi j'ai au moins les couilles pour monter sur une moto. » Un voile douloureux traverse certainement mes prunelles. Je ne suis qu’un livre ouvert sur mes émotions. Ne sachant mentir réellement, la franchise étant autant un atout qu’une faiblesse. Lorsqu’il me relâchait, cette expression de dégout sur le visage, je n’arrivais vraiment plus à le cerner. Il emboite alors le pas et je prends plusieurs secondes avant de le rejoindre.

Nous nous retrouvions dans l’entrepôt anormalement vide. La moto trônant dans un coin de la salle. Trop facile. Trop évident. Un piège bien sûr. Nous étions attendu. Une bande de mauvais joueurs. Après tout, ils avaient perdu l’engin lors d’une course tout ce qu’il y a de plus réglo. Mais ils n’assumaient visiblement pas la défaite. Ce n’était même pas un vrai gang ou une mafia quelconque de ce que je savais. Juste une bande de voyous, de gros bras qui se faisait des aventures en venant faire des courses. En somme, pas besoin de perdre du temps avec ses idiots et autant leur rentrer dedans directement afin de se débarrasser de cette histoire. Chacun de votre côté vous parvenez à vous défaire de plusieurs types. Ceux qu’Evans a mis à terre sont complètement hors d’usage. Les miens, sont juste sonnés et risque de reprendre conscience rapidement. J’ai beau avoir de bonnes techniques, je n’ai pas toujours la force qu’il faut. Mais je suis rusée et la plupart du temps c’est ce qui me sauve.

Soudainement Evans me fait comprendre d’assurer ses arrières et je hoche la tête discrètement. Il se lance alors vers la moto et évidement les gros bras cherchent à l’arrêter. Rapidement je fais aller ma baguette pour en expulser un. J’allais refaire de même avec un autre quand l’un d’eux me saisit par le bras me faisant rater mon sort. Evans se retrouve lui aussi aux prises d’un type. Je me prends un violent coup de poing dans le ventre qui a le mérite de me couper le souffle. La douleur irradie et si je replace rapidement mes bras en garde pour me protéger, j’ai du mal à me remettre. Ma baguette a roulé plus loin et le type semble prêt à m’étrangler alors que ses mains parviennent à enserrer ma gorge. Je fais alors mine de perdre de la vigueur et alors qu’il devient moins attentif,  mon poing vient exploser son nez qui se mets directement à pisser le sang. J’essuie ma main comme je le peux sur mon jean. Je vois alors Evans arriver sur la moto et il me somme de monter. Je m’immobilise devant le véhicule alors que je viens de ramasser ma baguette pour la ranger dans ma veste. Sans m’en rendre compte mon visage est déjà en train de dire non alors que je le bouge lentement de gauche à droite. Je ne peux pas transplaner, ces connards ont bloqué l’entrepôt. Je vois petit à petit les types au sol se relever, et d’autres semblent arriver de l’extérieur. Je me suis même pas rendue compte que j’ai reculé alors qu’Evans me demandait de monter avec lui. Des secondes précieuses qui s’écoulent alors que je nous mets en danger. Je vois alors l’Anglais reculer légèrement sur la moto, me faisant une place devant lui.

Dans un élan, je finis par attraper sa main et me glisse face à lui. Mes cuisses se posent sur les siennes alors que mes chevilles viennent se nouer dans son dos. Je ne sais même pas comment me tenir n’osant pas le toucher puisqu’il n’aime pas cela. Je m’accroche alors juste au bord de son manteau de chaque de ses hanches. Mes yeux plongent dans les siens. Ce n’est pas que je n’ai pas confiance en lui. C’est la peur qui me ronge. Les souvenirs qui me bouffent. Le vide en moi depuis la perte d’Andrea. « Je te présente mes couilles Evans, prends en soin… » Un murmure pour répondre à sa remarque avant même que nous rentrions dans l’entrepot. Je ferme alors brusquement les yeux alors que la moto commence à avancer et surtout lorsque nous quittons le sol. Mon palpitant s’est embrasé au point que je le ressens pulser jusqu’au bout de mes doigts. Des flashs de l’accident me reviennent brutalement à l’esprit. La chute et le corps lourd d’Andrea accrocher au mien. Sa carcasse sur laquelle je m’écrase. Ses yeux vident de vie. Je me crispe à mesure que nous avançons dans les airs. Il n’y encore deux ans, j’aurais eu les bras ouverts de chaque côté de la moto, les yeux ouverts et les éclats de rire s’échappant de mes lippes auraient envahit les airs. Mais là, je ne voyais que la ceinture qui se déroule devant mes yeux. Que la silhouette du motard qui nous avait fait tomber.

La moto percute alors le sol en douceur et je ne peux m’empêcher de me crisper davantage contre Evans. Sans vraiment m’en rendre compte, j’ai cherché son contact, me suis blottie contre lui. Mon visage s’en enfouie dans son cou. Le moteur se coupe. Le silence nous entoure et je finis par me redresser doucement. Nous sommes dans la cours du garage à présent désertée. Je me frotte rapidement les yeux pour camoufler les quelques larmes qui ont percé. J’ai les articulations à vif et saignantes à cause des coups que j’ai mis mais je n’y prête aucune attention. Seul la chaleur du corps de Jaeden contre le mien m’embrase. Je me perds dans ses yeux, m’enivrent de son odeur. Je ressens cette attraction nouvelle pour lui à nouveau. Je me sens bien entre ses bras. Bien comme cela n’avait pas été le cas depuis longtemps. Et sans y réfléchir, mes lèvres se posent doucement sur les siennes.



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Mar 26 Fév - 21:38


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Aeden II - Février 2019
Une part de toi savais que tu avais été trop loin avec cette phrase, tu avais vu la douleur au fond de ses yeux et tu t'en étais voulu. Mais elle avait été trop loin t'attaquant sur ta propre faiblesse et évidemment tu avais mordu à l'hameçon. Seul point positif ? Maintenant vous allez certainement pouvoir reprendre vos piques et joutes verbales mouvementés ! Peut-être même que tu n'auras plus cette envie de l'embrasser ? Mais pour le moment ce qui comptait surtout c'était de vous sortir de la merde dans laquelle vous étiez fourrés. Alors que tu avais plus ou moins réussi à te débarrasser des mecs qui te bondissais dessus grâce à l'aide d'Anjelica tu n'avais pas réfléchis un instant et tu étais monté sur la moto. Sachant qu'aucun de vous deux ne pouvait transplaner tu étais alors partis la chercher. Seul soucis ? Votre moyen de transport était une moto, tu ne savais même pas si Anjelica monterait. La réalité ? Tu serais restée ici à te battre si elle ne le faisait pas. Tu ne l'aurais pas laissé là. Mais tu espérais que la pique de tout à l'heure l'aide à surmonté sa peur, que sa fierté et son instinct de survie serait plus forts que le reste. Lorsque tu lui tends la main tu la vois alors hésiter. Tu la vois reculer, le souci était que vous aviez très peu de temps, tout se jouait à une poignée de seconde, elle n'avait pas le temps pour hésiter. Alors tu changeais de tactique, c'est à l'avant que tu lui faisais une place. Tu ne savais pas si ça allait changer quoi que ce soit. Mais tu te disais que tu ne perdais rien à essayer après tout n'est-ce pas ? Anjelica finissait alors par attrapé ta main et tu sentais battre ton palpitant de plus en plus fort à cet instant. Tu n'avais pas le temps de réfléchir, d'analysé, mais tu savais une chose. C'était sa confiance qu'elle venait de te mettre entre les mains et quelque part même si tu avais espéré qu'elle monte, tu n'aurais pas cru qu'elle le ferait. Tu n'as pas le temps d'en être perturbé alors qu'elle s'installe tu commences déjà à démarrer. Alors que tu sens qu'elle n'ose pas s'accrocher ta main vient la pousser dans le dos pour qu'elle vienne plus vers toi. Tu t'en fichais qu'elle te touche en cet instant, le but était de vous sortir de la vivant. De plus c'était surtout toucher une personne dans l'intimité qui te dérangeais plus que le reste. Sa phrase t'arrache alors un sourire franc.

"Il ne leur arrivera rien, je te le promets." Murmurais-tu alors à son oreille alors que tu faisais avancer la moto gagnant en vitesse rapidement pour que les gars dans l'entrepôt ne puissent pas vous rattraper. Au fur et à mesure du temps qui s'écoulait, tu sentais le corps d'Anjelica se plaquer contre le tiens. Ses mains se crispant à ta veste. Lorsque tu le pouvais tu passais de temps en temps ton bras derrière elle pour la serrer contre toi. Une façon de la rassurer comme tu pouvais. Son visage dans ton cou tu pouvais sentir son odeur partout contre toi et tu avais presque du mal à te concentrer. Mais tu lui avais fait une promesse. Tu ne ralentissais pas le rythme, tu n'avais pas le temps de la ménager, tu ne savais absolument pas s'ils avaient de quoi vous suivre et il ne fallait pas qu'ils puissent vous rattraper. Tu t'autorisais à souffler qu'une fois arriver dans le garage des Zabini. Lorsque la moto toucha enfin le sol et que tu avais éteint le moteur. Ton coeur palpitait sans doute aussi fort que celui de la Zabini qui était contre toi. A cause de l'adrénaline, mais pas que. Aussi à cause de cette proximité que vous aviez. A présent il n'y avait plus aucun danger, aucune urgence et tu prenais alors conscience de tout son corps contre le tiens. Une sensation agréable et désagréable à la fois. Ton premier instinct était de la repousser, le seconde de l'attirer encore plus à toi. Tu voulais lui laisser du temps, savoir comment elle allait, peut-être t'excuser d'avoir été un abruti aussi... Mais tu n'en a pas vraiment le temps. Zabini redresse son visage, tes prunelles percutent les siennes, tu sais qu'elle à pleurer mais tu ne dis rien et elle tente de cacher ses larmes aussi vite que possible. Pourtant tu aurais juste aimé lui dire que tout était fini, qu'elle pouvait descendre. Peut-être aurais-tu du lui soigner les mains encore une fois ? Les tiennes devaient être dans un état semblable. Pourtant il y a quelque chose dans son regard qui te retiens. Une envie que tu as du mal à définir sentant alors l'atmosphère redevenir électrique jusqu'à ce que ses lèvres se retrouvent sur les tiennes.

Surpris tu ne la repousse pas, ni ne lui rend son baiser dans un premier temps. Se serait mentir que de dire que tu ne le désirais pas... Mais tu t'étais tellement évertué à la repousser, tu pensais que ce désir s'atténuerait et tu te rendais compte que c'était tout le contraire. Et alors que ses lèvres commencèrent à fuir les tiennes tu la rattrapais entre tes dents. Ta bouche allait alors chercher la sienne pour approfondir le baiser. Ta main venait derrière sa nuque afin de pencher légèrement sa tête en arrière et inviter ta langue rejoindre la sienne. Tu savais que ce que tu faisais n'était pas bien, tu savais que tu devrais t'arrêter tout de suite. Pourtant tu ne le pouvais pas. Tu devenais avide de sa bouche, avide d'elle sans pouvoir t'arrêter. Tu te redressais sur la moto, faisant basculer le dos d'Anjelica contre le guidon tandis que ses jambes étaient toujours accrochées à ton bassin, ton torse accompagnait le mouvement venant doucement reposer sur elle sans peser. L'adrénaline, la peur de la perdre, le désir qui te consumait en cet instant, tu avais envie de plus sans même savoir de quoi tu avais envie exactement. Tu devais t'écarter tu le savais car tu ne serais pas capable d'aller plus loin. Tu ne comprenais même pas ce qui t'arrivais, tu ne ressentais pas ce besoin, cette soif nouvelle qui s'emparait de toi. Pourquoi elle ? Pourquoi maintenant ? Et si elle savait à quel point tu étais souillé... Voudrait-elle encore de ta peau sur la sienne ? De ta langue se mêlant à la sienne ...? Alors que ses mains passaient sous ton t-shirt et te faisait frissonner, de peur ? De désir ? Tu ne savais pas trop. Que quelque chose entre tes jambes commençait à se réveiller, tu te stoppais net.

"Arrêtes." Ta voix claque tout à coup c'était plus un ordre qu'autre chose tandis que tu te redressais. Tu te reculais d'elle, ta respiration hachée, tu tentais de concentrer ton attention ailleurs que sur elle. Tu tremblais sans le vouloir, elle avait raison tu tremblais comme une pucelle. Tu la désirais autant qu'elle t’effrayait et tu ne contrôlais pas tes réactions. "On ne p... Je ne peux pas. Ne. Me. Touche. Pas." Prévenais-tu alors d'une voix qui grondait plus qu'autre chose. Tu savais que ce n'était pas correct avec elle, tu passais du chaud au froid sans aucune explication, mais tu ne pouvais pas lui dire ce qui se passait. Tu devais t'éloigner, tu ne devais pas rester ici. Tu jures entre les dents, te défais de ses jambes sans beaucoup de ménagement puis tu enjambe la moto pour mettre de la distance entre elle et toi. Dos à elle tu passais tes mains derrière ta nuque tentant de reprendre une respiration normale. Dans quoi est-ce que tu t'embarquais exactement avec elle ? Où est-ce que cela allait vous mener ? Tu ne comprenais pas ce qui se passait, mais une chose était sur elle te rendait totalement dingue et la situation t'échappais totalement. Voilà pourquoi tu avais pris tes distances, voilà pourquoi tu l'avais ignorée jusque-là... C'était comme si tu étais pris dans une toile d'araignée sans pouvoir t'en sortir et que l'araignée, c'était elle...
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Anjelica Zabini
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Dim 3 Mar - 22:56

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Monter sur une putain de moto. Il m’avait provoqué avant même de pénétrer dans cet entrepôt avec cette faiblesse qu’était la mienne. Et me voila à présent confrontée à la pire chose qu’il pouvait m’arriver à mes yeux. Courir n’était pas une option. Transplaner n’était plus envisageable. C’était choisir entre se battre jusqu’à la mort ou rejoindre l’engin de malheur qui avait tué l’un de ceux que j’aimais le plus. Choisissant de me laisser, moi, en vie. La main de Jaeden s’est tendue pour m’inviter, me rassurer. Je vois bien dans son regard toute la concentration dont il fait preuve. J’ai pas le temps d’hésiter. Encore moins celui d’avoir peur. Je perçois toute la tension dans ses muscles, dans sa carcasse. Il fait preuve de patience alors qu’on manque clairement de temps. Et je le vois se décaler, me laisser une place devant lui. Dans un élan, j’attrape sa main et monte alors. N’osant m’accrocher à lui, c’est pourtant sa main qui me contre lui contre toute attente. Mon palpitant semble se décrocher de ma poitrine tant il bat fort. De la peur, des souvenirs qui émergent. D’Evans qui me tient dans ses bras. Et si cet aspect est troublant, il passe au second plan dès que la moto quitte la terre. Ma peur la plus profonde tiraillant alors mon être. M’infligeant de terrible souvenir. Eveillant la douleur, la peine, la colère.  Le bras protecteur d’Evans avait beau me tirer parfois de mes songes tortueux, le flot de souvenirs était trop violent.

Enfin la moto se pose au sol. Et je mets du temps à me décoller de Jaeden. Le temps de reprendre pied, de reprendre ma respiration. Son corps protégeant le mien file dans mon esprit. Sa chaleur, son odeur.  Si j’essuie rapidement mes larmes, reculant à peine, je me perds dans son regard clair à l’opposé de l’ambre de mes prunelles. J’oublie mes mains blessées, la moto sur laquelle je viens de voler pour la première fois depuis bientôt une année. Mes paumes se posent doucement sur son torse, mes lèvres rencontrent les siennes. J’en avais envie sans l’expliquer. Une façon de lui dire merci de nous avoir sortis de là ? Et bien plus encore que je saurais le dire moi-même. Je sens qu’il ne réagit pas même s’il ne me rejette pas pour autant. Je me sens stupide. Je suis attirée par lui comme un papillon par la lumière et j’ai l’impression que c’est loin d’être réciproque. Je le déteste. Il sait comment me blesser. Comment me faire mal. Je sais où appuyer pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Je n’arrive pas à m’expliquer pourquoi je cherche son contact. Je me sens juste bien contre lui et c’est quelque chose que j’ai du mal à admettre. Mais vu son manque de réaction… Je commence à me reculer, prête à dénouer finalement mes jambes. Mon coeur fait un bond dans ma poitrine alors que je sens ses dents retenir ma lèvre. Je me sens soudainement assaillie par tout son être. Sa langue contre la mienne, sa main sur ma nuque. A mon tour mes mains s’accrochent à son cou, le bout de mes doigts effleurant la naissance de ses cheveux. Nos langues s’emmêlent, nos souffles se croisent. Je m’accroche à lui comme si c’était une question de survie. Mon palpitant s’embrase. Je le sens exploser dans tout mon être, éveillant un désir pour lui que j’avais étouffé depuis bien trop longtemps. J’ai envie de plus. J’ai besoin de plus. Je me sens alors basculer en arrière, son torse venant doucement appuyer contre ma poitrine, mes jambes nouée autour de ses hanches. La vision dans mon esprit de nous deux ainsi installés fait courir un frisson tout le long de ma chair. Je glisse alors doucement mes mains le long de son torse pour les faire filer sous son t-shirt. Le bout de mes doigts frôlant la naissance de son ventre musclé. « Arrêtes. » Sa voix, froide, me fait presque sursauter alors que je suspends mes gestes sans comprendre.

Je cherche ses yeux pour comprendre mais il se redresse brusquement, la chaleur de son corps m’abandonnant vivement. Le souffle court, je le dévisage sans comprendre ce qui lui arrive. Je vois ses mains trembler alors qu’il me mettait en garde de ne plus le toucher. J’ouvre la bouche pour parler mais il se détache de moi sans ménagement me laissant seule sur cet engin maudit. Mon coeur bat toujours aussi vite mais ce sont plus les mêmes sentiments qui l’animent.  La colère. L’incompréhension. Je me sens blessée. A quoi est-ce qu’il joue ? Je me redresse à mon tour restant un instant assise. Regardant son dos alors qu’il semble pris dans une crise existentielle que seul lui même peut comprendre. Je me frotte les mains contre mes cuisses. Il m’a parlé rudement, avec virulence. Me jetant comme une pauvre merde. J’oscille entre la colère et l’envie de comprendre. Car il se passe quelque chose qui m’échappe mais je n’arrive pas à comprendre de quoi il s’agit. « A quoi tu joues Evans ? » Ma voix est plus hargneuse que je le voudrais. Parce que pendant un instant je me suis perdue dans ses bras. Je me suis lancée aller contre lui. Le fait qu’il me rejette si brusquement ensuite est une violente claque que j’ai du mal à encaisser. « C’est un jeu, c’est quoi pour toi ? Une nouvelle façon de me blesser ? » L’ambre de mes prunelles se glissent dans les siennes cherchant à comprendre, à y lire si je dis vrai. « C’est ça ? Plus que les mots abrasifs entre nous, tu t’es dit que tu allais me piéger comme ça ? » Je finis par descendre de cette stupide moto et je me dirige vers lui et lui agrippe le bras sans aucune douceur pour le forcer à me faire face. Mon regard se fait de plus en plus sombre. Mes sentiments vacillent. La peur de ce putain de trajet. Les souvenirs de cet accident de merde. Ce besoin de lui pour me faire jeter comme une moins que rien. Ma poigne sert fort son coude comme si c’était la seule façon pour moi de ne pas imploser. De ne pas exploser. J’avais envie de lui hurler ma colère. Je me sentais bafouée, perdue. J’avais le sentiment qu’il y avait autre chose. Bien d’autres choses mais il ne voulait rien dire. Préférant me rejeter. Je ne méritais pas ses confidences. Alors je prenais ce qu’il m’offrait et m’en servait d’exutoire à ce trop plein d’émotions qui m’attaquaient depuis que j’étais montée sur cette moto. Mes ongles s’enfoncent dans le tissu de sa veste. Peut-être un peu dans sa peau. Qu’est-ce que je m’en fou cet instant. Je reste silencieuse tout en le fixant. Le forçant à me regarder le retenant par son bras. Ce bras qui m’offrait une protection il y a encore quelques minutes. « Si tu ne dis rien, c’est que tu consens. » C’est presque une supplique, une envie qu’il me dise quelque chose. Mais rien ne vient. Pas assez vite en tout cas. Je relâche avec dédain son bras. Les paumes de mes mains se plaquent contre son torse et loin de la douceur d’il y a encore quelques minutes, elles le rejettent à plusieurs reprises. J’enfonce finalement un coup de poing affaibli entre ses pectoraux. Je me recule tout en le défiant du regard. Pourtant, il peut lire dans mes yeux. Cette colère. Ce voile de tristesse. La déception. « Je te déteste Evans. »



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Jeu 7 Mar - 20:41


I come, whether you like it or not

Aeden II - Février 2019
Ça avait été trop pour toi. Même si tu t'étais sentie bien contre elle, même si tu avais eu envie de plus... Ce n'était justement pas normal, que tu es envie de plus, tu n'avais jamais désiré une femme de cette façon. Tu ne supportais pas que l'on te touche car tant de femme l'ont déjà fait. Combien de femme ont payés pour pouvoir abuser de ton corps encore et encore ? Tu avais grandi dans ce décor tu t'étais conditionner pour que lorsque qu'une femme te touche ce ne soit que dans ce contexte-là. Tu refusais n'importe quel contact intime dès qu'on sortait de ce dernier... Alors ce n'était pas normal pour toi d'éprouver du désir pour une femme sans qu'elle ne te donne rien en échange. Et alors que tout était en train de déraper la Zabini avait eu le contact de trop. Celui qui te faisait t'écarter, celui qui te faisait prendre tes distances, celui qui te poussais à la repousser sans ménagement. Tu te doutais qu'elle ne comprendrait pas. Mais vous seriez deux dans ce cas. Tu restais dos à elle, tu ne voulais pas voir son visage, tu ne voulais pas y lire sa colère ou peut-être sa déception ? Qu'attendait-elle réellement de toi ? Elle te détestait n'est-ce pas ? Alors pourquoi se suspendait-elle à tes lèvres dès qu'elle le pouvait ? Peut-être pour la même raison qui te poussait dans ses bras à chaque fois ? Sauf que tu ne comprenais même pas cette raison... C'est la voix de la jeune femme qui claque à présent dans l'air tu peux entendre sa colère, ce n'est pas ce que tu voulais et intérieurement tu es tout simplement désolé, tu ne joues à rien, tu ne comprends pas ce que tu veux, sa proximité te fais peur et elle n'a pas l'air de vouloir le comprendre toute seule... Tu as envie de lui répondre, tu as envie de lui dire que la blessée c'est sans doute la dernière chose que tu souhaites faire, mais elle ne te laisse pas le temps d'en placer une... Tu n'aimes pas la manière dont elle te dépeint et pourtant tu n'es pas capable de te défendre, qu'elle te déteste encore plus, c'était sans doute la meilleure chose non ? Peut-être que cette fois tu arriverais réellement à ce qu'elle se détourne de toi et n'espère plus rien ? Cela vaudrait certainement mieux pour vous deux... Tu lui avais pourtant demandé de ne plus te toucher et pourtant elle vient t'agripper ton bras te forçant à te retourner. Tout ton corps se crispe, tu tentes de te dégager avec force pourtant elle ne s'écarte pas et resserre encore sa prise.

"Je t'ai dit de ne pas me toucher." Grondais-tu alors dans une menace sourde même si tu n'avais aucune volonté de lui faire du mal... Elle te mettait dans une situation où tu contrôlais mal tes réactions. C'était les seules paroles qui voulaient bien sortir de ta bouche. Tu savais qu'elle voulait autre chose, des explications ? Tu ne te voyais pas vraiment lui dire que tu t'étais prostitué depuis ton adolescence et que tu étais loin de te sentir digne d'elle et que la plupart des contacts physique et surtout intime ont tendances à te dégoûter... La plupart oui, sauf le sien. Tes prunelles lancent des éclairs tandis qu'elle te pousse dans tes retranchements. Tu serres la mâchoire tandis que tu sens bien que tu es à bout. La colère bouillonne en toi. Tandis qu'elle cherche une dernière fois à te faire parler avant que ses mains s'abattent sur ton torse et si cette fois tu ne trembles pas, c'est parce que ses gestes son tout le contraire d'être doux. Pourtant tu ne flanches pas, tu ne lui retourne aucun geste de violence, tu la laisse faire parce que dans le fond tu sais que tu à agis comme un connard et parce que jamais tu ne frapperais une femme, pas même lorsque se sont ses poings qui viennent remplacer la paume de ses mains. Tu restes droit, ton corps ne recule pas, accueillant les coups sans même tressaillir alors que pourtant elle en avait de la force la petite Zabini, tes prunelles elles, restaient simplement rivées aux siennes. Tu pouvais y lire sa colère, sa tristesse, sa déception et sans doute une petite pointe de haine faisant écho aux mots traversant la barrière de sa bouche. Elle te déteste. Bien. N'était-ce pas l'effet recherché ? Crispé, tu bouillonnes à l'intérieur et tu es sur le point d'exploser.

"Tant mieux. C'est plus facile si tu me déteste."
Lâchais-tu avec autant de hargne qu'elle tandis que tu cherchais comment te sortir de cette histoire. Tu savais que tu allais attiser sa colère, mais tu te disais que c'était très certainement le mieux pour vous deux surtout que tu n'étais pas capable de lui donner ce qu'elle voulait. "Moi j'aimerais pouvoir te détester." Lâchais-tu alors avec un rire amer. "Mais j'en suis incapable." Confessais-tu alors en laissant tes prunelles rencontrer de nouveau les siennes. "Penses ce que tu veux Zabini." Disais-tu alors comme si tu t'en fichais, comme si ça ne pouvait pas t'atteindre "Que je joue si ça peut t'aider. Si ça peut nourrir ta colère, si ça peut te donner une réponse. Racontes-toi des histoires si ça peut t'aider à t'endormir le soir." Disais-tu alors en venant à ton tour vers elle, la surplombant de toute ta hauteur. Tu lèves un instant une main comme pour venir lui caresser la joue mais suspend ton geste avant même de la toucher et laisse simplement ta main redescendre. A quoi est-ce que tu jouais ? Tu n'en savais rien lui-même... Alors qu'elle réponse pourrais-tu lui fournir de toute façon ? Aucune, aucune qu'elle ne pourrait comprendre en tout cas. Mais tu ne pouvais pas partir comme ça, pourtant c'était ce qu'il aurait fallu, la laisser avec cette colère pour qu'elle s'en serve pour t'oublier, pourtant tu n'y parviens pas totalement. "Je suis désolé Anjelica." Prononçais-tu alors avant de simplement soupirer. Ton regard était sincère et c'était sans doute la seule chose qu'elle pourrait obtenir de toi avant que tu te retournes dans l'attention de la laisser seule dans ce garage. Elle allait bien, elle était en sécurité, c'était tout ce qui comptait pour toi.
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I come, whether you like it or not の Aeden IV
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