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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Shatter me - Eljas :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Lun 14 Jan - 21:57
Shatter me
Somebody shine a light. I'm frozen by the fear in me. Somebody make me feel alive and shatter me
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Nous étions finalement de retour du congé du temps des fêtes et je m'étais rendu compte de plusieurs pendant les quelques semaines que j'ai passé. Le temps est très long quand on est seul pour les fêtes. C'était le désavantage de ne plus être considérée comme étant de la famille. J'avais coupé tous les ponts avec ma famille et je m'étais senti plus libre que jamais. Par contre, je n'avais pas réfléchi à l'envers de la médaille, à ce que cela impliquait le reste du temps. Je me retrouvais seule pour les fêtes de Noel, mon anniversaire et tous les évènements familiaux. Pendant les deux semaines que j'avais passé aux château, je ne m'étais jamais senti aussi seule. Tout au long du grand congé, je m'étais dis que ça en valait la peine, que c'était une question de survie, que si mon cousin avait eu le courage de tuer sa femme, je n'osais penser à ce qu'il pourrait me faire. J'avais fuit et là je vivais avec les conséquences de mes actes. Ce n'étais pas mon premier Noel seule, mais c'était le premier que je vivais mal. J'étais passé à travers et maintenant tout le monde était de retour et je repoussais tout ça au loin. J'allais devoir m'y faire, ce ne sera pas le dernier que je passerai seule.

Maintenant que la routine reprenait tranquillement sa place dans le château, je me replongeais dans mes bouquins et restait toujours un peu sur mes gardes. Considérant que j'étais dans le même bâtiment que Faust, je n'avais pas le choix. Il paraissait bien au regard des autres, mais je n'étais pas dupe. Qu'est-ce que je pouvais faire d'autre que d'observer ? J'étais terrorisée. Je ne pouvais pas aller le voir et lui dire : Yo je sais ce que tu as fait. Ça ne me sortait pas de la tête depuis que j'ai entendu ça et ça remontait. Par contre, j'avais pu l'oublier quand j'étais au loin. Maintenant, à habiter au même endroit, j'étais beaucoup plus sur mes gardes, plus nerveuses, et ce n'était pas bon. J'avais été au lac pendant les vacances, j'avais repris mes énergies, mais en fin de cycle, ça pouvait être risqué. Tout ça me trottait en tête alors que je sortais du réfectoire et que je partais vers ma salle commune.  

La journée se terminait et j'avais encore beaucoup de choses à faire et je n'avais pas été très efficace durant les vacances. J'avais un paquet de trucs inutiles et surtout j'avais rêvassé et réfléchi. Je me demandais franchement ce que me voulait Avery. Il semblait tellement sincère avec moi, ce qui n'allait absolument pas dans le sens de sa réputation. J'avais vu ce qu'il pouvait faire aux filles, je les avais vues pleurer et le maudire. J'avais vu ses yeux de prédateur les scruter. Cependant, son regard sur moi était différent, plus doux, plus intrigué, moins carnassier. Ça me flattait de voir son regard sur moi, mais en même temps j'avais peur que ce ne soit qu'une arnaque. Comment faire confiance à un sorcier comme lui. Je mourrais d'envie de lui faire confiance, comme n'importe quelle fille. Mais l'orgueil m'en empêchait. Je ne pouvais pas tomber dans le panneau et me faire humilier. C'est tout ce qui me restait, mon humilité et ma réputation. Sa fossette au menton, ses boucles brunes qui lui tombaient sur les yeux, il avait tout pour charmer et en même temps, il avait tellement été un connard avec d'autres, que je ne pouvais pas me laisser berner par sa bouille à tomber.

Je l'avais même chercher des yeux dans le réfectoire pour l'observer à la dérobé, mais je ne l'avais pas vu, à mon plus grand désarroi. Depuis la soirée d'Halloween, je ne le voyais plus de la même façon. Je ne l'avais que très peu vu depuis ce moment-là et j'espérais une rencontre bientôt, une discussion, un petit signe comme quoi ce n'était pas que dans ma tête. C'est donc à tout ça que je réfléchissais en prenant le chemin de ma salle commune, distraite.


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by Wiise
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Mer 16 Jan - 10:46

Shatter me
Revenir ici après les fêtes de fin d’année… Tu ne sais pas trop comment tu dois te sentir. Cela veut dire retrouver des personnes avec qui te t’entends bien mais tu dois bien reconnaitre que le cœur n’y est pas. La personne qui tu as le plus envie de retrouver te fuit comme la peste grâce à cet abruti d’Avery. Ce crétin est allé lui parler du pari. Parce que oui, tu as gagné ton pari. Mais tu voulais oublier. Tu voulais pouvoir rester avec la française sans qu’elle n’en sache rien. Peine perdu avec des gens comme ça dans ton entourage. Tu te fous royalement de ses raisons, tu veux juste qu’il se prenne un bon gros retour de flamme. Et tu ne vas pas te laisser faire aussi facilement. Mais pour le moment, tu te rends juste compte que la belle avait une place beaucoup plus importante dans ta vie que tu ne le croyais. Cela a même été au point que le repas de noël a été execrable pour toi. Tu avais promis de lui faire aimer ce jour. Au lieu de cela, tu as finalement réussi à la faire fuir. Alors, pour oublier, tu as replongé dans tes pires travers. Tu as recommencé tes aventures d’un soir. Certes, tu es retourné chez tes parents pour les vacances. Tu as eu droit à un réveillon en famille, avec un repas français comme toujours. Sauf que cette année, tu ne t’es pas gavé et n’a presque pas touché à ton assiette. Cette année, tu as même préféré sortir dans les bars, ramenant chaque soir une fille différente ou même des fois en ne rentrant pas de la nuit. Tout y est passé : Moldues, Sang de bourbe (comme ton père les appellent). Tu penses même avoir eu une demoiselle avec du Sang de Vélane au cours d’une nuit. Mais comment l’oublier ici alors que tu vas la voir n’importe quand ? Dans la salle commune, pendant les repas, dans les couloirs…

Le retour n’est donc pas des plus agréable. Tu écoutes à peine en cours, tu évites royalement Ezechiel au passage. Enfin ce n’est pas toujours facile d’éviter quelqu’un qui suit les mêmes cours que vous. Alors la plupart de ton temps libre, tu le passes le plus loin possible de tous. Tu manges vite, tu sors dans Londres lorsque tu n’es pas en cours. C’est bien un des avantages d’être universitaire ça : la liberté. Juste que tu n’es pas forcément le type le plus sympa du monde quoi. Tu te perds dans les ruelles, tu séduis encore et toujours. Tu te balades aussi régulièrement avec une bouteille d’alcool. C’est le cas aujourd’hui d’ailleurs. Sac sur l’épaule et mains dans les poches, tu te laisses porter par tes pieds, ne faisant pas particulièrement attention aux endroits par lesquels tu passes. Tu cherches encore et toujours les bâtiments les plus hauts possibles. Et tu dois bien admettre que les Moldus s’en tirent bien avec leurs immeubles, immenses constructions de verre et de métal. Tu arrives bien souvent à trouver un escalier de service ou un coin pour te faufiler. Cette fois encore, tu n’as pas eu trop de mal. Tu t’installes donc sur le toit du bâtiment, jambes pendantes dans le vide et tu attaques ta bouteille. Pas de verre, pas de flasque. Tu préfères une bouteille, il y en a plus. Surtout plus pour toi en fait. Comme toujours, tu finis par tenter le sort. Et alors que tu es alcoolisé, tu joues les équilibristes sur le bord. Si Adèle te voyait, tu te ferais sans doute engueuler. A cette simple pensée, tu envoies la bouteille valser et la vois se briser. Le regard vide, tu te demandes si tu ne devrais pas descendre bien plus rapidement que tu n’es monté. Et tu penses alors à ta sœur, la seule personne encore capable de te retenir maintenant. Tu hausses alors les épaules et prends le chemin du retour. Une autre fois, peut-être, tu reprendras ta petite danse macabre avec la Faucheuse.

Il te faut alors rentré. L’immeuble est bien moins loin de l’hôtel particulier que tu ne le pensais. La distance est trop courte pour te permettre de désaouler. Tu risques d’être lourd. Mais tu ne doutes pas de trouver une demoiselle apte à écarter les cuisses pour tes beaux yeux. Tu ne retrouveras évidemment pas les mêmes sensations qu’avec la française. Sans doute parce qu’avec elle, il y avait plus que cela. Avec les autres, ce n’est que physique. C’est bestial, ça n’a rien de doux, de beau et encore moins de romantique. Mais pour le moment tu te fous de cela. Et c’est alors, en voyant une demoiselle de dos, que tu as une idée. Tu sais que cet abruti d’Avery a quelqu’un en vue. Et tu as une hypothèse sur la personne, observateur que tu es. Et bizarrement, tu vois la demoiselle en question ! Les choses sont bien faites non ? Tu la hèles alors. « Hey Carrow ! T’es pas avec Avery ? » Première pique que tu lances. Tu ne contrôles pas forcément tes mots. Les idées sortent comme elles te viennent. Il n’y a plus vraiment de barrière. Sans douceur, profitant de votre différence de carrure et de ta force, tu la plaque contre le mur. « Il t’a déjà foutu dans son lit ce p’tit con ou il en a pas les couilles ? » Tu lui fais barrage de tes bras. Non, tu ne vas pas la laisser fuir celle-là. Elle sera l’arme de la destruction d’Ezechiel…
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Mer 16 Jan - 21:59
Shatter me
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Je pensais être tranquille jusqu'à la fin de la journée au moins. Je pensais lire un peu, travailler sur mes parchemins à remettre, peut-être prendre un peu d'avance et pourquoi pas me détendre. Je pouvais bien me le permettre un peu non. J'avais assez donné dernièrement je trouve. Il faudrait aussi que je planifie ma prochaine baignade, je sentais que je commençais à faiblir un peu et ça ne me plaisait pas. Je devais toujours aller nager une fois par mois et j'en étais à environ trois semaines de passées. J'étais bonne pour encore quelque jours, mais je ne pourrais pas remettre ça bien longtemps. Je commençais à me sentir au ralenti alors, rendue à la salle commune, j'allais devoir regarder à quel moment j'allais pouvoir partir subtilement au lac. Généralement, je m'occupais de ça le week-end, les gens étaient plus distraits et surveillaient moins les alentours. La routine se brisait et c'était la clé de ma subtilité. Je ne pouvais pas laisser de trace, je ne voulais pas que les gens sachent ce que j'étais devenue. Ça ne les regardait pas et ça ne changerait rien de toute façon. Je n'avais pas besoin d'aide et je ne voulais pas être encore plus discrédité pour ce que j'étais. J'étais une traître à mon ça, je ne voulais qu'on me considère comme une souillure. Je gâchais la lignée, je le savais déjà, pas besoin d'en rajouter une couche.

Je n'entendais à peu près rien, des conversations au loin dans les couloirs, mais autour de moi, rien ne retenait mon attention. Des planchers gris, des murs ordinaires, rien de bien extraordinaire. Jusqu'à ce que j'entende mon nom. « Hey Carrow ! T’es pas avec Avery ? » Je me suis retournée pour voir qui me parlait et j'ai lâché un soupire. J'aurais dû m'en attendre, qui d'autre pour me parler comme ça. Non pas que je connaissais très le Serpentard, mais comme Ezechiel, Eljas avait lui aussi une réputation qui le précédait. Je me rappelais même une conversation que j'avais eu avec le grand brun à l'Halloween. Il m'avait fait comprendre que le blond était pire que lui. J'allais avoir du plaisir. J'ai croisé mes bras sur ma poitrine alors que je levais un sourcil en regardant Eljas qui ne semblait être dans son état normal. Il était un vrai con, mais là, il y avait autre chose. Il semblait un peu instable sur ses pieds, mou. C'est surtout ses yeux qui ont retenu mon attention, il y avait une lueur étrange qui les allumaient et ça m'inquiétait. Mon instinct me disait de partir en courant, mais je n'en ai pas eu le temps. En quelques grands pas, Eljas était à ma hauteur et me plaquait au mur. Le choc de mon dos contre le mur m'a fait perdre le souffle quelques secondes et ma tête s'est frappée au mur même si je m'étais retenu autant que possible.

J'ai tout de suite vu rouge. Je commençais à en avoir plein le cul de ces mecs qui se comportent comme des hommes de cro magnon. Le visage du Serpentard était à quelques centimètres du mien et alors qu'il reprenait la parole, je l'ai sentie.  « Il t’a déjà foutu dans son lit ce p’tit con ou il en a pas les couilles ? » Il sentait l'alcool à plein nez. Il était déjà saoul à l'heure qu'il était. Il me faisait encore plus pitié et j'étais gênée pour lui. La diplomatie était hors de question dans la situation présente. J'avais seulement besoin qu'il me lâche pour que je puisse partir. Malheureusement, ses bras me retenaient. De l'inattention, c'est tout ce dont j'avais besoin. Il avait voulu jouer avec le feu, il allait se brûler. Physiquement, je ne pouvais rien faire, j'étais trop faible, je devais aller au lac recharger mes batteries. Par contre, j'avais grandi dans un nid de vipères, je pouvais répliquer.

«Il a l'air là ton copain ? Tu peux le chercher autant que tu veux il est pas là.»

Je parlais à voix basse, cinglante et arrogante. Il m'avait cherchée et il m'avait trouvée. Je n'étais pas une vulgaire poupée qu'on pouvait utiliser comme bon nous semble merde. Autant je voyais qu'Ezechiel se cachait derrière un voile, autant Eljas me semblait être un vrai tas de merde. Il puait, suintait et me dégoûtait.

«Là je te le dis pour la première et dernière fois, ça te regarde pas. Si tu veux savoir, va en parler avec lui, mais tu vas me lâcher, j'ai rien à te dire espèce de merde à part que clairement il a plus de classe que toi.»

J'ai essayé de repousser le Serpentard, mais il me maintenait fermement malgré son état d'ébriété avancée. Alors que je commençais à flancher pour Avery, je ne comprenais pas comment un mec comme ça pouvait avoir des amis. Il était horrible...Ezechiel savait-il seulement comment était le blond ? J'avais peur d'avoir la réponse, mais je n'aurais pas le choix de poser la question.

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by Wiise
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Ven 18 Jan - 16:24

Shatter me
L’alcool ne te réussi pas aujourd’hui. Certes, d’habitude il ne te rend pas doux comme un agneau non plus. Tu es de ceux qui ont l’alcool un peu pervers, ceux qui ont plus facilement envie de sauter sur tout ce qui bouge. Il faut reconnaitre aussi que ton état d’esprit actuel n’aide pas. Tu es en général d’une humeur massacrante depuis que les cours ont repris. Tu évites royalement certaines personnes, cherchant le contact d’autres. Et le tout rassemblé ne donne vraiment rien de bon pour toi. Tu ne supportes plus rien. Et encore… heureusement que personne n’a approché Adèle, sinon tu aurais bien été capable de déclencher une bagarre. Tu n’es pas jaloux pourtant d’habitude, en témoigne tes habitudes. Mais depuis l’arrivée de la jolie blonde dans ta vie, tu n’es plus le même. Tu ne supportes pas la simple idée qu’elle sorte avec quelqu’un d’autre. Mais ce qui t’exècres le plus actuellement c’est que quelqu’un que tu commençais à considérer comme un ami ait pu te trahir de la sorte. Tu te dégoutes toi-même d’avoir fait la connerie de lui balancer l’info pour ce pari débile. S’il ne l’avait pas su, jamais il ne serait aller tout déballer à la française. Tu aurais pu continuer comme si de rien n’était et mettre les deux autres au courant avant de potentiellement officialiser cette relation. Mais il se trouve que cet enfoiré d’Avery a tout foutu en l’air. Tu as bien tenté de t’excuser, de t’expliquer mais c’était peine perdu. En même temps, à force de côtoyer la Vipère, tu te doutais bien que cette connerie ne passerait pas. Manquerait plus qu’Ezechiel lui dise que tu es à moitié français et tu es foutu !

C’est à cause de tout cela que la première idée qui t’es venu lorsque tu as vu Thalia, ça a été de te venger. Parce que puisque ton plan était fusillé, tu pouvais bien marcher sur les plate-bande de ton camarade non ? Du coup, la Gryffondor devenait une arme pour la chute du Serpentard. Tu fais à peine attention à l’expression que la brune affiche. Pour le coup, qu’elle soit blonde ou brune tu t’en fout. Tu veux juste que le Avery ait aussi mal que toi. Parce que dans le fond, c’est uniquement pour cela que tu agis de la sorte : tu as mal. Mal comme la première fois que tu t’es fait avoir par une fille. Mais bien pire cette fois parce que ton cœur a été totalement broyé. Et cette fois, tu n’arrives pas à l’entourer à nouveau de pierre. Parce qu’Adèle est ancrée en toi, bien plus profondément que tu ne le voudrais. Alors tu t’exprimes par la violence et par des mots acerbes. Mais la demoiselle te répond sur un ton arrogant, ce qui te fait d’abord hausser un sourcil. Tu n’aurais pas cru trouver ce genre de personne ici, surtout connaissant son nom. Les Carrow quand même, ce n’est pas rien comme famille ! Et tu pars finalement d’un éclat de rire à sa réplique suivante. Alors comme ça elle pense que ce connard a plus de classe que toi ? Tu en doutes fortement. Vous avez la même éducation, le même genre de famille. La plus grosse différence entre lui et toi c’est que tu penses bien qu’elle ne l’a jamais vu alors qu’il a un coup dans le nez. Donc évidemment, sans avoir bu comme un trou toi aussi tu as de la classe ! Tu parles correctement et poliment parce que tu sais malgré tout que ce n’est pas en traitant les femmes comme des chiennes que tu leur fera écarter les cuisses.

« Tu crois vraiment que Avery il est classe ? Tu crois que ton p’tit prince c’est la classe incarnée ? Mais ma pauvre, tu f’rais mieux d’ouvrir les yeux. Tu crois que tu l’intéresse pour ce que tu es ? T’es complètement naïve, tout ce qui l’intéresse c’est ton nom. » Tu approches alors ton visage du sien et crache la suite de ton discours « On t’a pas appris ça dans ta famille ? Une femme, c’est bon qu’à se la fermer et engendrer la descendance. » La quantité d’alcool que tu as ingurgité fait ressortir tes pires travers. Si tu avais conscience de tout ce que tu débites, tu te dégouterais en fait. C’est un discours que tiendrais ton père. Certes, tu as été éduqué dans ce genre de principe. Mais depuis quelques mois, ta mentalité était en train de changer. A croire que ta souffrance te fait retourner vers ce côté obscure que tu fuis. Si tu continues sur cette voie, tu serais même capable de suivre volontiers ton paternel la prochaine fois. Mais pour l’heure, tout ce qui t’importe c’est d’utiliser la demoiselle que tu continues de bloquer. Sans ménagement, tu attrapes son poignet gauche et le plaque au dessus de sa tête. Tu serres sans doute un peu trop fort mais tu n’en as pas conscience. « Je suis certain que dans le fond, t’es juste une petite fille sage et que Avery t’as pas encore touché. Tu crois qu’il le prendrait comment si quelqu’un d’autre touchait à sa propriété ? » Tu en viens à juger la jeune femme comme un simple objet. Quelque chose qu’on s’approprie. Et depuis peu, tu t’appropries de nouveau les gens en baisant.
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Sam 19 Jan - 20:29
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S'il y avait une chose que je détestais dans la vie, c'était me sentir coincée. J'avais besoin d'espace, de développer mes idées, mes envies et de pouvoir donner tout l'espace dont mes ailes avaient besoin. Malheureusement pour certains, j’avais besoin de beaucoup de place et c’est ce qui avait fait de moi une paria. J’étais incapable de devenir la personne que je voulais être. Je n’accrochais pas aux idées qu’on essayait de me mettre dans le crâne et ça me créait des emmerdes. Ma soeur s’en était toujours mieux sortie que moi pour ces trucs-là. Je ne savais même plus où elle en était dans tout ça. Hestia avait toujours été beaucoup plus fermée et je me disais que c’était peut-être de ma faute. J’avais tellement pris de place avant. En laissant tout tomber, elle avait pu clairement tomber du côté de mes parents. Elle avait toujours été fragile, sur la ligne. Sans moi pour la retenir, elle aurait très bien pu tomber du côté puriste. Les sang-purs, des belles conneries oui. J’en étais une, mais pour ce que ça changeait, j’aurais aussi bien pu être née-moldue. Je tenais à mes idées et je ne reculais pas. Les convictions, c’était tout ce qui importait non, de s’y tenir. Par les temps qui couraient, c’était de plus en plus difficile par contre.

Les frictions se faisaient de plus en plus présentes, dangereuses autant dans le vrai monde que dans les murs où on se trouvait. Le piège, autant au collège qu’ici, c’est qu’on peut se sentir un peu coupé du monde, on ne se rend pas trop compte de ce qui se passe à l’extérieur. On est protégé, ce qui n’est pas du tout une mauvaise chose. Par contre, quand on en sort, on peut sursauter. Certes on reçoit la gazette, on reçoit du courrier, mais tout peut sembler si loin. On peut avoir tendance à vouloir repousser les idées noires qui peuvent se diriger sur nous à pleine vitesse. C’est beaucoup plus facile de se mettre la tête dans le sable que d’assumer qu’on est dans la merde, volontairement ou non. J’avais été comme ça pendant un temps, jusque je ne sois plus capable de vivre dans un moule qui ne me convenait pas. J’avais brisé le moule et j’en avais créé un à ma forme, il me suivait dans tous mes mouvements, me laissant tout l’espace dont j’avais besoin.

Mon problème à ce moment-là, je ne pouvais pas l'ignorer. Je ne pouvais pas me mettre la tête dans le sable pour qu'il m'oublie. Je le regardais dans les yeux et sentait l'alcool à plein nez. « Tu crois vraiment que Avery il est classe ? Tu crois que ton p’tit prince c’est la classe incarnée ? Mais ma pauvre, tu f’rais mieux d’ouvrir les yeux. Tu crois que tu l’intéresse pour ce que tu es ? T’es complètement naïve, tout ce qui l’intéresse c’est ton nom. » C'était difficile de faire pire que ce que j'avais devant moi. Les yeux injectés de sang et de la colère noire dans le regard, je commençais à me rendre compte que mes répliques cinglantes ne seraient pas suffisantes pour me sortir de sa prise qui commençait à m'inquiéter de plus en plus. Surtout que je me rendais compte que mis à part le provoquer, ce que je lui avais dit n’avait fait qu’empirer la situation. Son haleine dégoutante me levait le coeur et il s’est encore approché de moi pour me lancer son venin en plein visage. « On t’a pas appris ça dans ta famille ? Une femme, c’est bon qu’à se la fermer et engendrer la descendance.» Ses mots frappaient exactement où ça faisait mal et ça me faisait chier. Je mordais à l’hameçon comme un foutu strangulot et je me trouvais pitoyable. Moi qui avait toujours réponse à tout et qui me pensait si forte de ma tête et de ma baguette, je me retrouvais le bec à l’eau, humiliée. Le Serpentard saisi l’un de mes poignets et remonta mon bras au-dessus de ma tête, serrant mon bras beaucoup trop fort, me faisant mal au passage.

«Ça n'en prend pas beaucoup pour qu'il en ait plus que toi.»

J’avais été sifflante en sachant très bien que ça ne servirait à rien, mais je n’avais aucune autre possibilité et la peur commençait à me prendre au ventre. Plus je réfléchissais, moins je voyais vers où j’allais. Qu’est-ce que le Serpentard pensait faire ? Que voulait-il ? Quel était son but à me saisir de cette façon ? Il n’y avait aucune logique dans ses actes. Je ne lui avais rien fait. Je ne le connaissais presque pas. J’étais au courant de sa réputation, du genre de sorcier qu’il était, mais en dehors de ça, je n’avais jamais vraiment eu à faire à lui. « Je suis certain que dans le fond, t’es juste une petite fille sage et que Avery t’as pas encore touché. Tu crois qu’il le prendrait comment si quelqu’un d’autre touchait à sa propriété ?» J’aimais penser qu’il serait en colère, je l’avais déjà vu mal réagir dans une situation du genre. Au bal d’Halloween, il avait éclaté la mâchoire d’un idiot qui m’avait fait chier. Ça m’avait rempli de chaleur à ce moment-là et ça me remplissait de chaleur alors que j’étais face au serpent. J’espérais qu’il vienne encore à ma rescousse, mais j’en doutais fortement. Là, j’allais devoir me débrouiller et ça m’effrayait. Est-ce que lui dire la vérité allait m’aider. Je ne le croyais pas du tout.

«J'en sais rien et je m'en fou. Toi, tu veux quoi ? »

J’ai essayé de dégager mon poignet de la poigne d’Eljas, mais j’ai été incapable de le faire lâcher prise. J’essayais de comprendre comment j’avais fait pour me retrouver clouer au mur. Tous les évènements qui avaient mené jusqu’à cette rencontre ne laissaient pas du tout entrevoir ce qui se passait maintenant.

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by Wiise
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Mer 23 Jan - 0:31

Shatter me
Tu ne sais pas trop comment tu en es arrivé là. Tu as juste cette mauvaise impression que ton monde s’est totalement effondré. Le plafond qui te tombe sur la tronche et le sol qui se dérobe sous tes pieds. Tu en viens à te demander quel a pu être l’élément déclencheur de toute cette merde. Parce que tu es comme ça. Parce que tu es un connard mais visiblement, quelque chose empêche ta rédemption. Est-ce que ce serait pour toutes ces filles que tu as fait souffrir ? Ou pour avoir rejoint l’Augurey, même si c’était contre ton gré ? Dans le fond, tu t’en fous un peu pour le moment. Tout ce qui t’importe c’est cette envie de hurler ta souffrance. Parce que tu ne peux plus garder tout cela pour toi. Parce que tu en viens enfin à exploser. Parce que tu veux flirter avec la mort mais que tes actes te font plonger un peu plus chaque jour dans cette noirceur qui t’habite. C’est con hein ? Cette part sombre de toi, que tu cherches pourtant à fuir, prend de plus en plus de place chaque jour. Comme si jusque-là, quelque chose te retenait de t’enfoncer dans des eaux troubles, sans doute trop troubles pour toi. Mais maintenant tu t’en fous. Tu te fous même des conséquences de tes actes. Au contraire, tu cherches à déclencher quelque chose. Ce qui est surprenant c’est justement cette manière que tu as de te contenir. Embrasser ton côté obscur oui. Mais sans jamais prendre le risque de se faire renvoyer pour de bon. Parce que cette part sombre a été formaté. Formaté pour faire de toi un bon petit soldat qui restera bien sagement en Angleterre, afin d’être au plus près des conflits qui grondent et risquent d’éclater chaque jour qui passe.

Evidemment, tu continues de te tenir au courant. Ton père n’a pas manqué de te rappeler ce genre d’obligation pendant les fêtes de fin d’année. Oui, tandis que tu aurais dû penser à profiter d’un bon moment en famille, tu as en fait été rappelé à l’ordre. Parce que tu semblais ne plus faire honneur à la famille depuis le début de cette année. Depuis, tu n’arrives plus à chasser tes idées noires. Sans aller jusqu’à vouloir en finir, tu veux toucher le danger du doigt. Que ce soit par tes petites expériences pour frôler la mort ou n’importe quoi d’autre. Et tu t’apprêtes à faire une mauvaise chose. Parce que tu veux faire souffrir ce petit enfoirée d’Avery et que, tu en sais quelque chose, le meilleur moyen de le faire souffrir c’est de passer par Thalia Carrow. Alors s’il faut en passer par là, tu ne vas pas te gêner. De toute manière, avec la quantité d’alcool que tu as ingurgité tu n’as plus aucun filtre. Tout ce que tu dis sort de ta bouche, tel un venin que tu crache au visage de la jeune femme. Tu te moques bien des répliques qu’elle peut te lancer en retour, son propre venin n’est rien du tout face à ta souffrance. Tu éclates de rire lorsque la brune te fait comprendre qu’il n’est pas difficile pour Ezechiel d’avoir plus de classe que toi. Si elle connaissait tout de lui, changerait-elle d’avis ?

Elle te demande ce que tu veux. Tu veux qu’Adèle revienne, tu veux que jamais elle ne soit partie. Tu veux revenir en arrière, ne jamais avoir fait ce pari débile. Tu veux pouvoir assumer, chose que tu n’as pas eu le temps de faire. Tu voudrais ne plus avoir cette impression que quelque chose en toi et mort. Mais toutes ces envies sont bien vite balayées par ton envie de noirceur. Ces envies sont happées aussi rapidement que ton âme par cette chose sombre qui s’infiltre dans tes veines jour après jour. Tu te décides enfin à lui répondre. Alors que tu la bloques de ton corps, tu viens murmurer à son oreille. « Ce que je veux ? Prendre son jouet à Avery, tout simplement. » Et sans plus de cérémonie, tu laisses ta main libre se glisser sous le haut de la demoiselle. Tu ne vas pourtant pas bien haut, t’arrêtant au niveau de son ventre pour le moment. Mais tout ce que tu veux, c’est qu’elle n’oublie pas. Qu’elle en parle à ton camarade, qu’elle garde toujours ça en mémoire. Tu aspires juste à faire le plus de dégâts possible en laissant le moins de trace. Alors tu comptes sur le côté purement psychologique de cet acte. Tu veux qu’il y ait un impact. Tu la bloques un peu plus contre le mur encore, faisant tout pour qu’elle ne puisse pas t’échapper. Tu veux qu’elle ait la sensation d’être prise au piège. Tu veux que cela lui revienne en mémoire lorsque Avery posera les mains sur elle. C’est ça que tu veux dans le fond : laisser une trace invisible et pourtant indélébile.
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Mer 23 Jan - 19:31
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Je voyais dans les yeux d’Eljas qu’il n’y avait plus une once d’humanité, plus une once de bonté, plus rien de bien en lui. Je ne voyais que de la hargne et ça commençait franchement à m’effrayer. Ses yeux étaient vides de toute lumière, je n’y voyais de des abysses sans fond et j’avais peur d’y tomber sans pouvoir en sortir. Tout ce qui se passait depuis les dernières minutes n’avait aucun sens pour moi. Aux dernières nouvelles, je pensais que les deux Serpentard étaient amis alors quel bordel y avait-il entre les deux mecs pour que le connard qui me tenait contre le mur se retrouve comme ça. En fait, non. Je m’en foutais royalement, je voulais seulement partir loin de ce couloir, me retrouver dans mes affaires en sécurité sans avoir à douter de ma sécurité. J’avais déjà peur de mon cousin Faust qui enseignant entre ces murs, je n’avais pas me surveiller encore plus. J’essayais de me secouer pour sortir de là, mais j’étais trop faible. Avoir été au lac avant, j’aurais pu me débattre plus, mais je n’avais pas assez de force. J’avais rendez-vous avec le professeur Aclépiades le dimanche suivant pour aller au lac, c’était trop tard et là je me retrouvais coincée avec la peur au ventre et une boule dans la gorge. Je pensais avoir déjà eu peur avant, mais là c’était la première fois que je craignais vraiment pour moi. Je n’arrivais pas à anticiper ce qui pourrait arriver et c’est ce qui m’a fait paniquer. Ma respiration s’est accélérée alors que je sentais l’haleine immonde imbibée d’alcool de mon assaillant.

Alors que j’espérais atteindre le Serpentard dans son égo, il s’est plutôt mis à rire. C’était quoi ce bordel merde ? J’ai commencé à sentir ma gorge se serrer, non pas par la faute d’Eljas, mais plutôt la panique qui prenait le dessus sur ma raison. J’étais terrifiée et je ne savais plus quoi. J’utilisais de bien grands mots tout le temps, me disant généralement que j’avais réponse à tout et que je pouvais m’occuper de moi-même. Tout ça venait de partir à la poubelle. Je ne savais pas m’occuper de moi-même. Je le voyais bien maintenant et cette dure vérité me rentrait dedans comme un coup de pelle en pleine figure, ça me faisait mal plus que de raison. Mon orgueil venait de prendre un goût et je ne savais pas si j’allais pouvoir me relever de cette humiliation. J’aurais voulu reculer alors que j’ai vu le visage de la vipère se rapprocher de moi encore plus, venant placer ses lèvres tout contre mon oreille. Son corps tout entier bloquait le mien, m’infligeant la douleur de le sentir bouillir. « Ce que je veux ? Prendre son jouet à Avery, tout simplement. » Un frisson est parti du bas de mon dos jusqu’à ma nuque. J’étais dans la merde et j’étais incapable d’en sortir. Coincée, j’ai senti la main froide d’Eljas passer sous mon chandail, sans douceur. J’ai essayé de mettre toutes mes forces dans mes poings pour me dégager, mais c’était sans succès. Il me retenait, tout entière. Ma vue a commencé à se brouiller, et ma gorge s’est complètement bloquée alors que je retenais un sanglot du mieux que je le pouvais. Suppliante, j’ai détourné les yeux pour ne plus le voir. Je voulais le faire disparaitre, je voulais moi-même disparaître, m’en aller loin, me retrouver seule, en paix, en sécurité.

«Mais putain lâche moi.»

J’avais parlé du plus fort que je le pouvais, espérant que ma voix le choquerait un minimum, mais il semblait presque en transe. Je n’y arrivais plus, j’ai senti une larme tomber de mon oeil droit alors que je serrais les yeux pour ne pas voir ce qui allait suivre et surtout pour ne pas voir le regard vide du Serpentard complètement saoul qui jouait avec moi comme un chat avec une souris qu’il avait coincée. J’avais peur de ses projets. L’incompréhension me terrorisait. Je sentais la main d’Eljas se balader sur mon ventre et même s’il ne faisait que toucher, sa main me brûlaient que du fer chauffé à blanc. Ça ne laisserait pas de marque sur ma peau, par contre mentalement je savais que ces marques auraient de la difficulté à partir. Ce n’était que sa paume qui me touchait, mais c’est comme s’il me piétinait. La peur me figeait et mon cerveau n’arrivait plus à réfléchir, il n’y avait plus que la panique qui surchauffait ma tête. Mes larmes coulaient sur mes joues, tombant sur ma poitrine qui bougeait au rythme de ma respiration qui était beaucoup trop rapide. Arrivant à peine à articuler mes mots, j’ai supplié, c’est tout ce qui me restait à faire.

«Eljas, arrête s’il te plaît. »

Ma voix n'était plus qu'une souffle. Si mes insultes, mes pleurs et mes suppliques ne pouvaient me sortir de là, il ne me restait que l’humiliante politesse.

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by Wiise
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Mer 6 Fév - 22:01

Janvier 2019
Shatter me
Ailsa, Thalia & Eljas
La tête ailleurs, tu gribouilles ton parchemin de la pointe de ta plume, dessine des formes que même toi es incapable de déchiffrer, mais peu importe. Le professeur vous parle d'ingrédients en tout genre, qui servent à fabriquer telles ou telles potions, mais toi, t’es bien trop perdue dans tes pensées pour l'écouter. C'est que t’es devenue une élève presque sérieuse, depuis que tu fais ce que t’aime vraiment. Il n'y a qu'à voir les excellentes notes que t’as obtenu depuis le début de l'année et qui feraient certainement la fierté d’Ethan, s’il le savait ... Mais aujourd'hui, t’as pas trop la tête à ça, allez savoir pourquoi. Même pas que tu penses au Prewett, quoique, on va dire qu’il ne quitte jamais vraiment ta tête, mais cette fois, c’est autre chose qui te perturbe. Tu sors un parchemin de ta poche, ce fameux morceau de papier qui te quitte plus depuis ton anniversaire. C’est même pas un petit mot d’amour, comme on pourrait le croire, à te voir le relire, encore et encore. En réalité, c’est surtout un message teinté de haine, à peine camouflée. Tss quelle conne cette De Lestang. Encore une qui cherche pas plus loin que le bout de son nez et se contente de te détester soit disant parce que t’as piqué le mec de sa cousine. Puis d’ailleurs, tu lui as même pas piqué, puisqu’il était plus avec depuis très longtemps ! Tss, quelle pimbêche celle là ! Dans un geste franc, tu chiffonnes le papier à nouveau entre tes doigts tellement serrés que tu peux sentir tes ongles dans ta paume. C’est qu’elle t’agace celle là, et le pire, c’est que tu lui as même rien fait. Si tu comptes lui répondre ? Non, t’as pas vraiment de temps à perdre pour cette foutue nana.

La cloche sonne, et bien sûr, c'est le moment qu'a attendu le professeur pour annoncer les devoirs à faire pour le prochain cours. Ingénieux. Il sait qu'au moins, de cette façon là, personne ne se précipitera hors de la salle à peine le cours terminé. Tu notes rapidement ce qu'il vous demande, puis rassembles tes affaires avant de quitter la salle avec la ferme intention de ne pas croiser cette blondasse de De Lestang. Quoique, d’un côté, ça pourrait bien te permettre de te défouler un peu … Bref ... Tu parcours alors les longs couloirs jusqu’à ta salle commune, te fondant dans la foule d'élèves par ta petite taille. Aucun doute, tu sais parfaitement passer inaperçue, quand tu le veux. Faut dire aussi que tu n’as pas à traverser très longtemps des couloirs bondés de monde, puisque vu l’heure tardive, la plupart des élèves sont déjà dans la grande salle pour le dîner. Tu arrives donc bientôt dans un couloir désert qui mène à ta salle commune, quand des voix attirent ton intention, un peu plus loin. T’es presque certaine de les reconnaître, ou du moins celle de la fille qui d’ailleurs, a le don de t’alarmer par son ton suppliant. D’abord les sourcils fronçés, tu changes ta route pour suivre les voix, quand ton coeur fait un bond dans ta poitrine. A la scène qui se dévoile sous tes yeux, t’es immédiatement replongée quelques mois auparavant, dans ce couloir où Ethan est venu à ta rescousse. Où tu as perdu ton bébé. Tu restes plantée là quelques secondes, à regarder un de ces abrutis de Serpentard en train de martyriser une de tes camarades de Gryffondor, avant de réagir, enfin. La colère qui boue en toi te fait soudainement lâcher ton sac, puis tu te rues comme une furie sur le garçon. « Hé ! Ta mère t’a jamais dit de traiter les filles comme des princesses ? » Craches-tu en le poussant violemment, le prenant par surprise, avant de t’interposer entre lui et la demoiselle.


Pando
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Sam 9 Fév - 10:06

Shatter me
On ne peut pas dire que tu sois totalement toi-même. Tu ne te comportes pas normalement. Tu sembles ne plus fonctionner normalement, comme une machine dont les rouages se grippent. Sauf que chez toi, quand ça se grippe, cela devient du grand n’importe quoi, te menant à des situations de ce genre. Tu es habité par une sorte de rage, tu cherches à faire mal par tous les moyens. Tu en viens à utiliser les pires méthodes possibles et ne te rends même plus compte des conséquences que cela pourrait avoir. Tu n’as pas conscience des conséquences que cela aura sur Thalia à l’avenir, tu ne te rends pas compte de tous les plans que Avery pourrait échafauder pour se venger en retour. Tu ne penses qu’à ta propre douleur, tu ne penses même pas au fait que ton camarade pourrait s’en prendre à ta jumelle plutôt qu’à toi. Parce que vous fonctionnez un peu comme ça : vous attaquez les points faibles. Jusqu’au jour où vous allez tout simplement finir par vous foutre sur la tronche. A voir lequel de vous deux craquera le premier dans ce cas. Pourtant, il parait que quand des garçons se retrouvent dans ce genre de situation, ils se foutent un poing en pleine face et l’affaire est réglée. Mais tu n’es pas comme cela. Tu as tendance à faire trainer en longueur, la vengeance étant un plat qui se mange froid. La preuve, tu as attendu de revenir à Poudlard après les fêtes de fin d’année. Ou peut-être est-ce uniquement parce que tu es fortement alcoolisé et que, de fait, la jeune femme te semblait être une proie facile en plus d’être un excellent moyen de t’en prendre indirectement à Ezechiel. Tu ne sais même plus pourquoi tu as pensé qu’il serait bon de l’attaquer elle plutôt que lui. Ou même plutôt que n’importe quelle demoiselle. Tu aurais pu en trouver une qui accepte d’écarter les cuisses. Mais non, tu as décidé de t’en prendre à Thalia Carrow.

Tu es à dix mille lieues de là, c’est sans doute pour cela que les piques de la Gryffondor ne touchent pas ton ego démesuré. C’est à peine si tu entends ce qu’elle te dit. Et au final, tu t’en fous de ce qu’elle peut dire. Tu veux voler son jouet à Avery, lui voler le plaisir de se dire qu’il est le premier à la toucher. Tu veux qu’il ressente la même chose que toi quand, d’une certaine manière, il t’a pris Adèle. Tu veux qu’il souffre parce que toi, tu ne jures que par la blonde. Parce que tu ne vis que pour elle d’une certaine manière et que même si cela te fait un mal de chien, Tu surveilles de loin que personne ne la touche. Tu ne veux pas qu’on lui fasse encore plus de mal. Mais pour Thalia, c’est autre chose. Tu ne la connais pas plus que cela, tu ne fais pas attention le moins du monde à ce qu’elle peut ressentir dans ce genre de situation finalement. Tu la retiens, tu l’empêche de fuir. Ta main commence à courir sur sa peau. Tu sens tout de même sa résistance et étrangement, cela réveille quelque chose en toi. Quelque chose de sombre et de presque cruel que tu n’aurais pas supporté de sentir il y a encore quelques mois. Il y a quelques mois, tu devenais un peu plus doux. Mais désormais, tu sens cette noirceur qui t’attire à elle. Tu te laisses peu à peu aller, laissant cette part de toi t’envahir, la laissant prendre une place sans cesse plus importante. Si ton père te voyait, il serait si fier de toi ! Mais si tu avais conscience de tout cela, tu te dégouterais sans doute au final. Tu vois le regard de la rouge et or te fuir avant de l’entendre supplier. Mais elle aura beau supplier, cela ne fait qu’attiser le feu qui brûle en toi. Ta main se balade sans cesse un peu plus haut. Les suppliques n’y changent rien et ton assassine approche alors dangereusement de la poitrine de la brune.

Tu es stoppé par quelque chose ou plutôt quelqu’un qui se jette sur toi. C’est comme si cela avait suffis à te sortir de la noirceur qui t’entourait. Tu ne vas pas pour autant te laisser faire. Mais il semblerait qu’une petite tête blonde t’ais fait lâcher prise. La Carrow se retrouve donc libre de ton emprise physique. Mais le mal est sans doute fait. Le mental, on ne le libère pas aussi simplement que cela. Traiter les filles comme des princesses ? Si cette fille savait, elle ne parlerait pas trop vite. « Qu’est-ce qu’il y a, t’es jalouse ? » Tu plonges alors ton regard dans le sien. « T’en veux aussi princesse ? Ça peut s’arranger facilement. ». Tu te fous de qui elle est, cela ne t’intéresse pas. Tu te fous de qui sont ses relations, tout ce que tu vois c’est qu’elle s’est interposée et que tu as donc dû faire moins de mal que tu ne l’aurais voulu. Par contre, tu es désormais beaucoup plus alerte. Pas encore au point d’avoir totalement désaoulé, tes réflexes risquent d’être encore un peu lents. Mais cela ne fait pas si longtemps que tu es en Médiation, tu as encore des beaux restes de tes deux ans en Protection. Donc si elle attaque de manière frontale, elle risque de se faire avoir. Et désormais, peu importe qui ou quand : tu ne vas pas te laisser faire et tu n’hésiteras pas à faire mal…
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Lun 11 Fév - 0:17
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Plaquée au mur, je désespérais de savoir ce qui allait m’arriver. J’avais beau essayer de me dégager du Serpentard qui me retenait, je n’y arrivais pas. Ma baguette était inaccessible dans l’une de mes poches et je devais aller au lac bientôt pour reprendre mes forces, j’étais très faible puisque la fin de mois approchait. J’aurais pu y aller plus souvent, mais généralement une fois par mois était suffisant. Même si je commençais à me sentir faible dans les derniers jours, je pouvais tout de même fonctionner. Je n’aurais jamais cru avoir autant besoin de mes forces. J’étais imprudente à étirer autant mes forces, mais ça me rendait la vie plus facile. Très peu de gens savaient pour ma particularité alors toujours trouver des raisons pour mes absences pouvait se révéler très chiant.  Cependant, tout ça avait maintenant bien peu d’importance. Il était trop tard. J’étais coincée entre un mur et une brute et je n’avais aucune porte de sortie possible. J’aurais bien voulu le frapper de mes jambes, mais elles étaient bloquées par le corps d’Eljas qui était bien appuyée contre moi, empêchant tous mes mouvements. Mes piques, mes exigences et mes prières ne servaient à rien, il ne comptait pas me lâcher. J’en étais stade d’abandonner la bataille et d’attendre que ça passe.

J’avais fermé mes yeux et détourné ma tête pour ne pas devoir sentir l’odeur de whisky qui sortait de tous les pores de peau du sorcier. Je sentais sa main moite et froide se promener sur mon ventre. J’avais des frissons partout sur le corps, pas de plaisir mais bien de peur. Les larmes coulant sur mes joues et mes gémissements ne pouvaient tromper personne. Malheureusement, mis à part Eljas, il n’y avait personne à tromper, ni personne pour me secourir. Une main tenait mes bras au-dessus de ma tête et la deuxième remontait dangereusement sous mon chandail, se promenant sur la dentelle autour de mon soutien gorge. Un sanglot m’a étouffée et quelques larmes se sont échappées de mes yeux alors que j’entendais finalement des pas rapides venir vers nous. Enfin quelqu’un qui allait pouvoir m’aider. «Hé ! Ta mère t’a jamais dit de traiter les filles comme des princesses ? »  J’ai tourné la tête pour voir à qui appartenait la voix et un vent de soulagement m’a enhavie. J’allais enfin pouvoir partir de là. J’ai vu une blonde foncer sur Eljas pour l’éloigner de moi. La surprise l’a fait me lâcher et je me suis rapidement éloignée, frottant mes poignets pour y refaire circuler le sang comme il faut. La gryffondor s’est placée entre moi et Eljas, créant un mur pour que je puisse m’y cacher.

Arrêtant de frotter mes poignets, j’ai pris ma baguette dans ma poche, prête à défendre ce qui me restait d’honneur. Ailsa semblait prête à en découdre et je n’allais certainement pas la laisser faire tout le boulot pour moi. « Qu’est-ce qu’il y a, t’es jalouse ?» Il n’arrêtait donc jamais ce gars-là. Je l’ai vu se retourner pour fixer la petite blonde, essayant de jouer au mâle dominant. Le problème qu’il avait, c’était qu’il se retrouvait en infériorité numérique. Je restais debout, tremblante sur mes jambes, derrière la Gryffondor et j’essayais de ne pas montrer que j’étais terrorisée. Je devais rester forte encore un peu, après je pourrais me fendiller en petits morceaux. « T’en veux aussi princesse ? Ça peut s’arranger facilement.» Mais qu’est-ce qui lui prenait, quelqu’un s’interposait et il jouait encore au même jeu. J’en avais marre de tout ça. Il se prenait pour le putain de roi du monde et il n’était qu’un déchet, un immondice de fond de ruel qui ne méritait rien d’autre.

«T’as pas compris qu’il y a personne ici qui veut de toi. Fous le camp putain.»

Je ne me voyais pas faire de plus grandes menaces, j’étais trop chambranlante et surtout je ne savais pas si je pourrais les mettre à exécution. Je préférais rester prudente vu le bonhomme que nous avions devant nous. J'aurais voulu remercier la Gryffondor, mais je sentais que ce n'était pas le moment. J'allais lever un monumument en l'honneur d'Ailsa, mais seulement quand nous serions en paix. Pas avant.

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Mar 12 Fév - 12:22

Janvier 2019
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Ailsa, Thalia & Eljas
T’as pas pu t’empêcher d’agir. Fallait que tu t’interpose entre les deux autres avant que les choses n’empirent. Qui sait ce que ce gros con aurait fait à ta camarade si tu n’étais pas passée par ce couloirs. Si personne d’autre n’y était passé. Tu sais de quoi sont capables ce genre de type quand on ne les arrête pas. Ouais, t’as bien une petite idée de ce qu’il avait l’intention de faire à Thalia, et il était hors de question pour toi de laisser faire ça. Forcément que la scène t’a immédiatement fait penser à ce qu’il s’est passer en octobre, dans le couloirs de la bibliothèque. Pendant quelques secondes, t’as revu le regard du pote de cet abruti pendant qu’il te serrait la gorge, pendant qu’il te frappait en plein ventre, pendant qu’il tuait le petit être qui y poussait. La colère est montée en toi comme une eau en ébullition et te voilà bouillante de rage, bien décidée à lui cracher à la gueule ce que tu penses de ce connard, et de tous les types comme lui d’ailleurs. Le regard sombre, les poings serrés, tu ne quittes pas ton poste, créant de ton petit corps un mur devant la jeune fille pour ne plus laisser cet abruti foutre ne serait-ce un doigt sur elle. Un sourire mauvais fend ton visage, tu l’affronte du regard quand le sien se pose sur toi. Tu sais qui est ce type. Disons qu’il n’a pas la meilleure réputation de Poudlad, qu’il est connu pour être un connard sans scrupule. Ouais, un peu le même genre qu’Avery. Quoique, de ce que t’a pu entendre, ce dernier pourrait presque passer pour un enfant de coeur à côté de Lehtonen.

Tandis qu’il rétorque déjà, tu peux sentir des effluves d’alcool chatouiller tes narines, assez pour te donner la nausée. Si t’es jalouse ? Qu’il n’y pense même pas. « Jalouse ? Je crois pas non ! »  Y’a pas à dire, entre son comportement de salopard, et sa dégaine de type complètement saoule, il te dégoute au plus haut point. Ca t’étonne même qu’il tienne encore debout tant il empeste. « Tu t’es vu un peu ? Non mais sérieux regarde toi, qui voudra d’une larve comme toi hein ? » Craches-tu en t’approchant d’un pas, puis deux. T’es prête à dégainer les poings s’il fait un pas de travers, bien que vu son état, t’en doutes un peu quand même. En revanche, quand la voix de Thalia retentit faiblement derrière toi, tu ne peux t’empêcher un petit regard par dessus ton épaule. Elle, en revanche, elle t’inquiète. Elle parait si mal en point que tu te demandes ce qu’il a déjà bien pu lui faire avant que tu n’arrives pour stopper ça. Pourvu qu’il ne l’ait pas frapper. Pourvu qu’il ne l’ait pas malmené plus que ce que tu en as vu. Mais ce n’est pas vraiment le moment de demander. Non, à la place tu replonges ton regard dans celui de Lehtonen en t’avançant toujours, plus dangeureusement encore. « T’as entendu la demoiselle ? Elle veut pas de toi alors casse toi ! » Tu balances alors que plus que quelques centimètres vous séparent, et que tu dois à présent te tordre le coup pour maintenir le contact visuel. D’ici, tu peux encore plus sentir son haleine alcoolisée. « Va cuver ailleurs abruti ! » Craches-tu en le poussant une seconde fois.


Pando
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Mer 13 Fév - 10:42

Shatter me
Si tu n’étais pas dans ton état actuel, tu pourrais trouver la situation presque amusante. Une fille toute petite qui te fonce dessus et te tient tête en plus. La situation en deviendrait presque hilarante pour le coup. Mais tout ce que tu vois pour le moment c’est qu’on t’empêche de faire autant de dégâts que tu l’aurais voulu. Et ça, c’est quelque chose qui te met les nerfs en boule. Parce que tu veux faire mal. Tu veux compliquer la vie à ce connard d’Avery, lui pourrir sa relation ou plutôt ce qui y ressemble. Tu veux qu’il galère autant que toi. Mais il avait fallut que cette petite blonde vienne s’interposer. Blonde… Non, tu ne dois surtout pas commencer à penser à la française ! Elle n’est pas là, elle ne t’approche plus et ne veut sans doute plus te voir, tu ne dois pas penser à elle dans tous les cas. Tout ce qui importe c’est que tu es ici avec Thalia et une de ses camarades qui veut visiblement en découdre en prenant sa défense. Le pire ? Qu’elle se permette de placer ta mère dans l’équation. Non pas que tu n’aimes pas ta mère. Juste que ce n’est pas elle qui a majoritairement participé à ton éducation et jusqu’à maintenant, la seule femme que tu as traité comme une princesse, comme le dit si bien la jeune femme, c’est ta sœur. Et Adèle mais elle ne te laisse plus le faire. Après tout, peut-être que tu ne l’as jamais traité comme elle le méritait. Mais non, on ne t’a pas appris à traiter une femme comme ton égale, on t’a appris à les faire ses sentir presque inférieure, à n’être bonne qu’à gérer la descendance d’une famille. Alors le reste, tu t’en fous. Et maintenant, tu as juste l’impression qu’elles existent pour briser des cœurs dès qu’on s’y attache un peu trop.

Mais voilà que la petite blonde continue dans sa provocation. Elle cherche quoi ? Elle te dit qu’elle n’est pas jalouse mais cherche visiblement quelque chose. Ses mots à elle aussi glisse sur toi sans t’atteindre. Une larve ? Tant pis, tu t’en fiche qu’on te dise que tu es une larve ou que tu es juste un connard de plus en ce bas monde. Les mots t’atteindront une fois que tu ne seras plus sous l’emprise de l’alcool. Lorsque tes idées seront plus claires et que tu comprendras enfin toute la mesure de tes actes. Mais pour le moment, tu ne fais attention à rien, tu as juste envie d’en découdre et de ne pas te laisser faire. Tu refuses de te laisser faire alors qu’on te prive de quelque chose que tu estimes être ton due. Parce que oui, pour toi c’est un due que de faire souffrir Thalia, juste parce que ça fera du mal à Ezechiel. Tu as un petit rire mauvais lorsque la Lionne sort les poings. On dirait une gamine qui veut se battre, sans savoir ce qu’elle a en face d’elle. « Tu espères quoi là ? Allez ranges ça, tu vas te faire mal Princesse. » Tu appuies bien sur le dernier mot. Après tout, elle pense sans doute pouvoir être traitée comme une princesse ? Sauf qu’une princesse ça ne joue pas des poings, ce n’est pas violent. « Une princesse c’est délicat comme ma sœur. Toi tu cherches juste à te faire passer pour une petite brute. C’est mignon. » Tu la toises de toute ta hauteur. La voix de Thalia te fait lever le regard. « Oh, princesse numéro un est sortie de sa transe ? » Ta voix est faussement attendrie. Tu les trouves pitoyable toutes les deux.

La première te pousse à nouveau. Non mais elle cherche vraiment, c’est pas possible. Tu lâches alors un soupir avant de la repousser contre le mur et de placer ta main autour de sa gorge. Dans le même temps, tu mets un coup du plat de la main dans le poignet de la première pour lui faire lâcher sa baguette. Alcoolisé certes, un peu plus lent que d’habitude mais cela ne te rends pas inconscient pour autant. Après avoir bloqué la Carrow, voilà que tu bloques tout aussi facilement sa sauveuse. « Tu vois que tu es jalouse finalement. » Tu serres légèrement. Assez pour qu’elle ressente une gêne, pas assez pour vraiment la blesser. Tu approches alors doucement ton visage du sien. « Tu n’aurais pas dû te mêler de ça, cette histoire ne te concerne pas. » Mais alors, tu entends du monde arriver. Dommage, cela veut dire que tu as tout intérêt à partir d’ici et assez rapidement en tout cas. Tu relâches alors la blonde et t’éloignes des deux demoiselles. Tu prends la direction de ta salle commune, les mains dans les poches comme si de rien n’était. Mais tu pourras toujours revenir à la charge plus tard, ce ne seront sans doute pas les occasions qui manqueront.
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